Archive pour le 14 mai, 2011

bonne nuit et bonne dimanche

14 mai, 2011

bonne nuit et bonne dimanche dans image bon nuit, jour, dimanche etc. rhododendron_racemosum_dfd

Ericales, Rhododendron racemosum

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Jesus as the Good Shepherd from the early Christian catacomb of Domitilla/Domatilla (Crypt of Lucina, 200-300 CE).

14 mai, 2011

Jesus as the Good Shepherd from the early Christian catacomb of Domitilla/Domatilla (Crypt of Lucina, 200-300 CE). dans images sacrée 800px-Good_Shepherd_04

http://commons.wikimedia.org/wiki/Image:Good_Shepherd_04.jpg?uselang=ca

dimanche 15 mai 2011- 4e de Pâques: Homélie

14 mai, 2011

du site:

http://www.homelies.fr/homelie,,3152.html

dimanche 15 mai 2011- 4e  de Pâques

Famille de Saint Joseph

Homélie-Messe
  
Cette semaine marque un tournant dans les évangiles du temps pascal. Jusqu’ici tournés vers la résurrection elle-même, voici qu’ils s’ouvrent vers l’engagement de ceux qui accueillent le ressuscité et vers la croissance de l’Église. La liturgie nous oriente déjà vers la Pentecôte, sous la conduite du premier Apôtre, saint Pierre.
Pour commencer, nous entendons la suite du discours de Pierre au matin de la Pentecôte. Il s’adresse aux pèlerins venus nombreux à Jérusalem fêter le don de la Loi de Dieu. Pendant la liturgie de cette fête, le livre de Ruth était proclamé. Ruth est cette « femme parfaite » (Rt 3,11) qui, pour avoir osé suivre l’exemple d’Abraham jusqu’au bout, devint l’aïeule du roi David, figure exemplaire du Messie. Ce jour-là était donc également ouvert sur le Messie attendu.
C’est alors que retentit la voix de Pierre : « il s’agit de Jésus le Nazaréen (…) Que tout le peuple d’Israël en ait la certitude : ce même Jésus que vous avez crucifié, Dieu a fait de lui le Seigneur et le Christ ». Le message est clair. Christ et Messie sont le même mot, l’un en grec l’autre en hébreu. Jésus est le Messie. Et le message est reçu. La preuve en est qu’il entraîne un changement de comportement. « Que devons-nous faire ? » demande-t-on à Pierre.
Cette question n’est pas un détail. Elle vaut pour nous également : nous mesurons notre accueil de la Bonne Nouvelle du salut en Jésus-Christ au changement de vie qu’elle entraîne, à la conversion qu’elle suscite. Cette conversion, à laquelle nous avons à nous préparer, se fait dans et par le don de l’Esprit-Saint ; mais la question centrale, le point de départ, consiste à se situer par rapport à Jésus.
Or Jésus, le Christ, vient à nous comme le Bon Berger. Saint Pierre introduit dans la deuxième lecture cette figure du berger veillant sur son troupeau ; saint Jean le fait également dans l’évangile, rapportant deux paraboles de Jésus, fait exceptionnel dans le quatrième évangile. Prenons garde : la figure pacifique du berger n’est pas une version édulcorée du Messie ; elle n’est pas non plus en contradiction avec la figure du serviteur souffrant. Les brebis suivent le Bon Berger parce qu’elles connaissent sa voix, mais son appel à la vie prend toujours le chemin déconcertant de la Croix. « C’est bien à cela que vous avez été appelés, confirme saint Pierre, puisque le Christ lui-même a souffert pour vous et vous a laissé son exemple afin que vous suiviez ses traces ». Ainsi, le Bon Berger fait davantage que veiller sur le troupeau : par lui, nous ne sommes jamais seuls dans la souffrance et nos souffrances ont désormais un sens et une issue heureuse : « c’est par ses blessures que vous avez été guéris ».
Ceci étant posé, nous pouvons aborder les paraboles de l’évangile.
Le premier constat est que le titre de « Bon Berger » n’est pas tout à fait approprié à cet évangile. Ici, Jésus ne se présente pas comme le « Bon Berger », mais comme « la Porte des brebis ». D’abord, cette porte est celle qui permet de distinguer les voleurs et les bandits du berger des brebis. Le critère est simple : les voleurs ne passent pas par la Porte. Ils sont des hommes qui œuvrent dans l’ombre et qui escaladent par un autre endroit. Ensuite, dans la deuxième parabole, la porte des brebis est ouverte pour laisser les brebis sortir librement. Le berger a disparu, ceux qui appellent les brebis sont les voleurs — mais les brebis ne les écoutent pas — et les brebis passent par la porte pour accéder aux verts pâturages, c’est-à-dire au salut. Les deux paraboles disent explicitement la centralité de Jésus. C’est en comparant les mauvais bergers à Jésus qu’on les démasque et c’est en passant par lui, et uniquement par lui, que tous accèdent au salut. Cette image est très forte et très claire : toute autre issue que la Porte des brebis est en relation avec les voleurs, Jésus est le seul chemin vers le Père.
Remarquons également comment les deux paraboles dévoilent deux attitudes du troupeau. Dans le premier récit, le troupeau suit le berger unanimement, répondant à son appel ; dans le deuxième, les brebis se décident d’elles-mêmes et en toute liberté à passer la porte menant aux pâturages. Les deux images sont associées, l’une ne va donc pas sans l’autre. L’appel de Dieu est impératif, il nous entraîne irrésistiblement à sa suite, mais cela ne se fait pas sans que notre liberté ne s’exprime pleinement.
Finalement, le rôle du Seigneur est d’ouvrir une brèche. Il est la Porte de la prison de notre péché. Dans sa conclusion, Jésus ne parle en effet plus de brebis mais de personnes : « si quelqu’un entre en passant par moi, il sera sauvé ».
Résumons notre parcours. La fête de la Résurrection est la fête de la Pâque, celle du grand passage à la suite de notre berger. Elle est le grand jour où la voix de notre sauveur retentit et nous invite à la vraie vie. Mais le suivre nécessite que notre comportement change, à l’image des auditeurs de saint Pierre dans la première lecture. Pour faire pleinement notre Pâque, il nous faut accueillir l’Esprit de Pentecôte qui bouleverse nos vies et nous donne la liberté de passer de l’autre côté de la Porte.
Tout est entre nos mains. Habitués à la pénombre de nos bercails, une brèche s’ouvre aujourd’hui sur le monde illuminé par la Résurrection. Habitués au silence de la mort qui fait en nous son œuvre, la voix du bon berger retentit désormais et nous appelle à la vie. À nous de choisir librement de suivre celui qui se met au service de notre liberté. Désirons-nous habiter la maison du Père « pour la durée de nos jours », comme nous l’avons chanté dans le psaume ? Ou préférons-nous rester, « errants comme des brebis » à la merci des voleurs, comme saint Pierre les décrit ?
Ce choix que nous avons à faire est réel et il n’est pas option ; il s’impose à nous. L’invitation de Jésus concerne en effet tout homme, même les voleurs. Jésus est le chemin, même pour ceux qui s’opposent à lui, même pour ceux qui ne veulent pas entendre sa voix, même pour ceux qui lui résistent. Cette affirmation tranchée nous rejoint en ces temps où l’on tente de réduire la foi à une orientation privée, où l’on tente d’associer notre foi à une intransigeance. Sommes-nous convaincus qu’il n’y a pas d’autre guide que Jésus, qu’il n’y a pas d’autre passage possible que le Christ ? Qu’il n’y a qu’une vérité, lui-même ? Dire cela n’est pas marteler un dogme écrasant, mais reconnaître la réalité : nous ne possédons pas la vérité, nous lui appartenons. Nous appartenons au Christ qui nous a rachetés par son sang. Toutes les autres vérités n’existent et n’ont de valeur que dans la mesure où elles conduisent au Christ, et dans la mesure où elles viennent de lui. Voilà ce qui suscite notre adhésion et qui implique un changement de vie.
Seigneur, donne-nous de faire avec toi le grand passage, car tu es notre Pâque, tu es le chemin qui mène vers le Père, tu es le chemin de la vie. Donne-nous de ne rien préférer à la grâce de te connaître et de pouvoir accueillir ta résurrection. Tu répands sur nous le doux parfum de ton Esprit et notre coupe est débordante. Par toi, grâce et bonheur nous accompagnent tous les jours de notre vie. Oui Seigneur, dans la joie et la reconnaissance, nous répondons librement à ton appel : nous passons la Porte des brebis, nous passons le seuil de la maison du Père : nous désirons y passer tous les jours de notre vie.
Frère Dominique

14 MAI – SAINT MATTHIAS

14 mai, 2011

du site:

http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20110514&id=4056&fd=0

14 MAI – SAINT MATTHIAS

Apôtre

On ne peut guère douter que saint Matthias n’ait été un des soixante-douze disciples de Jésus-Christ; du moins est-il certain qu’il s’attacha de bonne heure à la personne du Sauveur, et qu’il ne S’en sépara point depuis Son Baptême jusqu’à Son Ascension.
Les fidèles étant assemblés pour attendre la descente du Saint-Esprit, saint Pierre leur dit que, pour accomplir l’Écriture, il fallait choisir un douzième Apôtre à la place de Judas. Matthias et Joseph, appelé Barsabas, que sa piété extraordinaire avait fait aussi surnommer le Juste, furent jugés dignes de cette éminente dignité.
On se mit aussitôt en prières, afin de connaître la Volonté du Ciel, après quoi on procéda à l’élection par la voie du sort. Matthias ayant été désigné, on ne douta plus que Dieu ne l’eût choisi pour remplir la place vacante par la mort du traître Judas.
Nous n’avons rien de certain sur les actions de saint Matthias; on sait seulement qu’après avoir reçu le Saint-Esprit le jour de la Pentecôte, il alla prêcher l’Évangile de Jésus-Christ, et qu’il consacra le reste de sa vie aux travaux de l’apostolat.
Clément d’Alexandrie rapporte que, dans ses instructions, il insistait principalement sur la nécessité de mortifier la chair en réprimant les désirs de la sensualité; leçon importante qu’il tenait de Jésus-Christ, et qu’il mettait lui-même en pratique.
Les Grecs prétendent, d’après une ancienne tradition exprimée dans leurs ménologes, que saint Matthias prêcha la foi vers la Cappadoce et les côtes de la mer Caspienne; ils ajoutent qu’il fut martyrisé dans la Colchide, à laquelle ils donnent le nom d’Éthiopie. Les Latins célèbrent sa fête le 24 février.
On garde une partie de ses reliques à l’abbaye de Saint-Matthias de Trèves, et à Sainte-Marie-Majeure de Rome. Mais les Bollandistes disent que les reliques de Sainte-Marie-Majeure qui portent le nom de saint Matthias, pourraient ne point être de l’Apôtre, mais d’un autre saint Matthias, évêque de Jérusalem vers l’an 120.

L’Année Chrétienne, Tome I, p. 253, 254

« NOS CORPS CACHENT UN MYSTÈRE » : LE PAPE ÉVOQUE LA THÉOLOGIE DU CORPS

14 mai, 2011

du site:

http://www.zenit.org/article-27902?l=french

« NOS CORPS CACHENT UN MYSTÈRE » : LE PAPE ÉVOQUE LA THÉOLOGIE DU CORPS

Audience à l’Institut pontifical Jean-Paul II pour les études sur le mariage et la famille

ROME, Vendredi 13 mai 2011 (ZENIT.org) – « Nos corps cachent un mystère », a affirmé Benoît XVI en recevant ce vendredi au Vatican les participants à la rencontre organisée par l’Institut pontifical Jean-Paul II pour les études sur le mariage et la famille. Le corps n’est pas une matière « inerte, lourde » mais il parle « le langage de l’amour véritable », a-t-il ajouté en rappelant que c’est dans la famille que le langage du corps est préservé.
L’Institut Jean-Paul II a été voulu par le nouveau bienheureux il y a 30 ans exactement, « persuadé de l’importance décisive de la famille pour l’Eglise et la société ». « Il vous a confié, pour l’étude, la recherche et la diffusion, ses ‘Catéchèses sur l’amour humain’ qui contiennent une profonde réflexion sur le corps humain », a rappelé Benoît XVI.
Dans son discours, le pape a rappelé que l’esprit habitait le corps. « Nos corps cachent un mystère. En eux, l’esprit se manifeste et travaille. Loin de s’opposer à l’esprit, le corps est le lieu où l’esprit peut habiter. A la lumière de cela, il est possible de comprendre que nos corps ne sont pas une matière inerte, lourde, mais parlent, si nous savons écouter, le langage de l’amour véritable ».
« Le corps, en nous révélant l’Origine, porte en soi une signification filiale, parce qu’il nous rappelle notre génération qui, à travers nos parents qui nous ont transmis la vie, tient de Dieu créateur », a ajouté Benoît XVI. « Ce n’est que quand il reconnaît l’amour originaire qui lui a donné la vie que l’homme peut s’accepter lui-même, peut se réconcilier avec la nature et avec le monde ».
« La chair, reçue de Dieu, est appelée à rendre possible l’union d’amour entre l’homme et la femme et à transmettre la vie », a encore affirmé Benoît XVI qui explique qu’avant la Chute, les corps d’Adam et Eve étaient « en parfaite harmonie ». « Il y a en eux un langage qu’ils n’ont pas créé, un eros enraciné dans leur nature, qui les invite à se recevoir mutuellement du Créateur, pour pouvoir ainsi se donner. Nous comprenons alors que dans l’amour, l’homme est ‘recréé’ ».
« La véritable fascination de la sexualité naît de la grandeur de cet horizon qui s’épanouit : la beauté intégrale, l’univers de l’autre personne et du ‘nous’ qui naît dans l’union, la promesse de communion qui s’y cache, la fécondité nouvelle, le chemin que l’amour ouvre vers Dieu, source de l’amour », a poursuivi Benoît XVI. « L’union en une seule chair se fait alors union de toute la vie, jusqu’à ce que l’homme et la femme deviennent aussi un seul esprit. S’ouvre alors un chemin où le corps nous enseigne la valeur du temps, de la lente maturation dans l’amour ».
C’est pourquoi, explique encore le pape, « la vertu de la chasteté reçoit un sens nouveau ». « Elle n’est pas un ‘non’ aux plaisirs et à la joie de la vie, mais un grand ‘oui’ à l’amour comme communication profonde entre les personnes, qui demande du temps et du respect, comme un chemin ensemble vers la plénitude et comme un amour qui devient capable d’engendrer la vie et d’accueillir généreusement la vie nouvelle qui naît.
La famille : le lieu où s’entremêlent la théologie du corps et celle de l’amour
Benoît XVI souligne aussi le « langage négatif » que contient le corps, fruit du péché : « il nous parle de l’oppression de l’autre, du désir de posséder et d’exploiter ».
« Toutefois, nous savons que ce langage n’appartient pas au dessein originaire de Dieu mais qu’il est le fruit du péché. Quand on le détache de son sens filial, de sa connexion avec le créateur, le corps se rebelle contre l’homme, perd sa capacité de faire transparaître la communion et devient un terrain d’appropriation de l’autre ».
« N’est-ce pas peut-être cela, le drame de la sexualité – s’est interrogé le pape – qui reste aujourd’hui enfermée dans le cercle restreint du corps et de l’émotivité, mais qui ne peut en réalité que s’accomplir dans l’appel à quelque chose de plus grand ? ».
Benoît XVI a enfin rappelé que le langage du corps était « préservé dans la famille ». « La famille, voilà le lieu où la théologie du corps et la théologie de l’amour s’entremêlent. C’est ici que l’on apprend la bonté du corps, son témoignage d’une origine bonne, dans l’expérience de l’amour que nous recevons des parents ».
« C’est ici que se vit le don de soi en une seule chair, dans la charité conjugale qui relie les époux », a-t-il conclu. « C’est dans la famille que l’homme se découvre en relation, non comme un individu autonome qui s’auto-réalise mais comme enfant, époux, parent dont l’identité se fonde dans l’être appelé à l’amour, à se recevoir des autres et à se donner aux autres ».
Marine Soreau