Archive pour le 30 avril, 2011

Joh-20,19_Vision_Doubt_Apparition_Doute

30 avril, 2011

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http://www.artbible.net/3JC/-Joh-20,19_Vision_Doubt_Apparition_Doute/index2.html

FRANCE : PROGRAMME DE LA BÉATIFICATION DE JEAN-PAUL II SUR KTO, LIEN:

30 avril, 2011

http://www.zenit.org/article-27747?l=french

FRANCE : PROGRAMME DE LA BÉATIFICATION DE JEAN-PAUL II SUR KTO

ROME, Vendredi 29 avril 2011 (ZENIT.org) – En France, la chaîne de télévision KTO a prévu une programmation spéciale et très complète à l’occasion de la béatification de Jean-Paul II, le 1er mai prochain.
Du 29 avril au 2 mai, en plus de la retransmission en direct de toutes les célébrations liées à la béatification, la chaîne proposera des documentaires sur la vie du pape polonais, des entretiens avec ses anciens collaborateurs et ceux qui ont suivi la cause de béatification, des reportages sur les centaines de milliers de pèlerins venus à Rome pour l’occasion, et le témoignage exceptionnel de sœur Marie Simon-Pierre, la miraculée de Jean-Paul II.
Pour consulter le programme des émissions proposées
:
http://www.ktotv.com/cms/beatification_Jean-Paul_II

dimanche 1er mai 2011 – 2e dimanche de Pâques – Homélie

30 avril, 2011

du site:

http://www.homelies.fr/homelie,2e.dimanche.de.paques,3145.html

dimanche 1er mai 2011 – 2e dimanche de Pâques

Famille de Saint Joseph

Homélie- Messe  

En ce premier dimanche après Pâque, l’Eglise nous invite à tourner notre attention vers le mystère de la divine Miséricorde, selon la demande de Jésus lui-même à Sainte Faustyna Kowalska. C’est aujourd’hui aussi qu’à Rome est célébrée la béatification du pape Jean-Paul II, en cette fête qu’il institua dans l’Église suite aux révélations de Jésus à Sainte Faustyna. N’oublions pas non plus que ce fut en la Vigile du Dimanche de la Miséricorde 2005 que Jean-Paul II rejoignait la maison du Père. Comment ne pas voir en cette date de béatification un signe particulièrement patent d’une vie bénie par le Père parce que toute offerte à sa Miséricorde infinie !
Les textes de la liturgie de ce dimanche nous introduisent dans le mystère de la miséricorde divine. Les disciples avaient annoncé à Thomas : « Nous avons vu le Seigneur ! ». Certes, ils avaient bénéficié d’une apparition du Ressuscité. Cependant, nous savons que chez saint Jean, le verbe « voir » ne désigne pas une vision sensible, mais la perception nouvelle qui s’ouvre au regard du croyant grâce à l’action de l’Esprit, comme le suggère le récit : « Recevez l’Esprit Saint. Tout homme à qui vous remettrez ses péchés, ils lui seront remis ».
À travers ces paroles de Jésus qui leur donne le pouvoir de pardonner, nous percevons que ce que les disciples ont « vu », de par l’œuvre de l’Esprit en eux, c’est le véritable sens de l’événement de la résurrection : le triomphe de la Miséricorde divine qui engloutit le péché, pardonne et sanctifie le pécheur. Ce dont ils ont été les premiers bénéficiaires, ils sont invités à le partager. Et c’est ici qu’ils doivent entrer dans la foi, car cette grâce demeure invisible. En effet, rien dans l’ordre sensible ne permet de vérifier le pardon des péchés.
En réalité, Thomas, lui qui comme beaucoup avait abandonné le Seigneur durant sa Passion, demandait un « signe » pour oser croire en la Miséricorde. Le Seigneur le lui donne en lui présentant ses plaies et son côté ouvert. Thomas peut alors accueillir la grâce. Ses yeux s’ouvrent. Il comprend qu’en Jésus se réalise la parole du prophète Isaïe : « Lui, il a été transpercé à cause de nos crimes, écrasé à cause de nos fautes. Le châtiment qui nous rend la paix est sur lui, et dans ses blessures nous trouvons la guérison » (Is 53,5) ; et il peut prononcer la plus belle confession de foi des évangiles : « Mon Seigneur et mon Dieu ! ».
L’Esprit Saint lui a donné de « voir » en Jésus, le Fils de Dieu, vainqueur du monde par l’effusion de sa Miséricorde dans l’eau et le sang jaillis de son côté transpercé. Maintenant, Thomas sait qu’il est pardonné et il peut à son tour devenir héraut de ce pardon. D’une certaine manière, Thomas fait la même expérience que Pierre lorsque le Ressuscité lui apparaît au bord du lac de Tibériade (Cf. Jn 21) : expérience de la Miséricorde divine qui désormais va suivre comme son ombre le premier des apôtres (Cf. 1ère lect.) et rejoindre tous ceux qu’il croisera pour les amener à « adhérer au Seigneur par la foi » (Cf. 1ère lect.).
En ce jour, où Jésus a promis à Sainte Faustyna que ceux qui imploreraient sa Divine Miséricorde recevraient beaucoup de grâces, nous pouvons nous interroger : N’avons-nous pas besoin nous aussi du signe offert à Thomas à savoir le Cœur ouvert du Ressuscité ? En effet, quel sens donnons-nous à l’événement de la Pâque de notre Seigneur, à sa mort et à sa résurrection ? Osons-nous croire qu’ « ensevelis dans la mort avec Jésus par le baptême, nous vivons désormais dans une vie nouvelle, celle du Christ ressuscité par la gloire du Père » (Rm 6, 4) ?
En ce dimanche, contemplons comme Thomas ce Côté ouvert pour nous et écoutons Jésus nous dire : « En ce jour les entrailles de ma miséricorde sont ouvertes, je déverse tout un océan de grâces sur les âmes qui s’approcheront de la source de ma miséricorde; toute âme qui se confessera et communiera recevra le pardon complet de ses fautes et la remise de leur punition; en ce jour sont ouvertes toutes les sources divines par lesquelles s’écoulent les grâces; qu’aucune âme n’ait peur de s’approcher de moi, même si ses péchés sont comme de l’écarlate. »
Reprenons et faisons nôtre les paroles de louange et d’action de grâce de saint Pierre entendues dans la deuxième lecture : « Béni soit Dieu, le Père de Jésus Christ notre Seigneur : dans sa grande miséricorde, il nous a fait renaître grâce à la résurrection de Jésus Christ pour une vivante espérance, pour l’héritage qui ne connaîtra ni destruction, ni souillure, ni vieillissement. Cet héritage vous est réservé dans les cieux, à vous que la puissance de Dieu garde par la foi, en vue du salut qui est prêt à se manifester à la fin des temps. » Croyons que le mystère que ces paroles nous révèlent s’accomplit pour nous aujourd’hui et redisons pleins de reconnaissance cette prière de sainte Faustyna : « O sang et eau, ô source de miséricorde jaillie du Cœur de Jésus, j’ai confiance en vous ! »

SOEUR MARIE SIMON-PIERRE, GUÉRIE PAR L’INTERCESSION DE JEAN-PAUL II

30 avril, 2011

du site:

http://www.zenit.org/article-27756?l=french

SOEUR MARIE SIMON-PIERRE, GUÉRIE PAR L’INTERCESSION DE JEAN-PAUL II

ROME, Vendredi 29 avril 2011 (ZENIT.org) – Nous publions ci-dessous le témoignage de Soeur Marie Simon-Pierre, religieuse française de la Congrégation des petites soeurs des maternités catholiques, guérie de la maladie de Parkinson de façon soudaine et scientifiquement inexplicable. C’est le miracle qui a été attribué à l’intercession de Jean-Paul II pour sa béatification, dimanche 1er mai.

Témoignage de Sœur  Marie  Simon-Pierre
J’étais atteinte d’une maladie de PARKINSON diagnostiquée en juin 2001, celle-ci était latéralisée à gauche ce qui m’handicapait beaucoup, étant gauchère. La maladie évoluait doucement au début mais, au bout de 3 ans les symptômes s’amplifiaient, accentuant les tremblements, les raideurs, les douleurs, les insomnies… A partir du 2 avril 2005 la maladie me ravageait de semaine en semaine, je me voyais diminuer de jour en jour, je ne pouvais plus écrire, étant gauchère ou si je le faisais, j’étais difficilement lisible. Conduire ne m’était quasiment plus possible hormis sur des trajets très courts
car ma jambe gauche connaissait des périodes de « blocage » et la raideur ne facilitait pas la conduite. Il me fallait de plus en plus de temps pour accomplir mon travail. Celui-ci était devenu très difficile, travaillant en milieu hospitalier. J’étais fatiguée et épuisée.
Après l’annonce du diagnostic, j’avais beaucoup de difficulté à regarder Jean-Paul II à la télévision. Cependant, j’étais très proche de lui par la prière et je savais que lui pouvait comprendre ce que je vivais. De même, j’admirais sa force et son courage qui me stimulaient pour me battre et aimer cette souffrance, car sans amour cela n’avait pas de sens. Je peux dire que c’était un combat au quotidien mais mon seul désir était de le vivre dans la foi et d’adhérer avec amour à la volonté du Père.
A Pâques 2005, je voulais regarder notre Saint Père Jean-Paul II à la télévision car je savais intérieurement que ce serait la dernière fois que je pourrais le voir. Toute la matinée, je me suis préparée à cette rencontre sachant que cela serait très difficile pour moi (il me renvoyait à ce que je serais dans quelques années). Cela était dur pour moi étant relativement jeune. Mais un imprévu dans le service ne me permit pas de le revoir.
Puis, le 2 avril 2005 au soir, nous étions réunies en communauté pour vivre en direct avec ROME la veillée de prière sur la Place Saint Pierre grâce à la chaîne de télévision française du diocèse de Paris (KTO). Avec mes Sœurs, nous avons appris en direct le décès de Jean-Paul II. Pour moi, tout a basculé, c’était l’effondrement, je venais de perdre un ami, celui qui me comprenait et me donnait la force d’avancer.
Dans les jours qui suivirent, je ressentis comme un grand vide mais en même temps j’avais la certitude qu’il était toujours présent.
Le 13 mai, en la fête de Notre Dame de Fatima, le Pape Benoît XVI rend officielle la dispense pour l’ouverture du Procès de Béatification de Jean-Paul II. A partir du 14 mai, mes Sœurs de toutes les communautés de France et d’Afrique ont prié par l’intercession de Jean-Paul II pour demander ma guérison. Elles prieront sans relâche jusqu’à l’annonce de ma guérison.
J’étais à ce moment-là en vacances. Mon temps de repos terminé, je rentre ce 26 mai, complètement épuisée par la maladie. Or, depuis ce 14 mai, un verset de l’Evangile de Saint Jean m’habite : « Si tu crois, tu verras la Gloire de Dieu ».
Le 1er juin, je n’en peux plus, je lutte pour avancer et tenir debout.
Le 2 juin après-midi, je vais trouver ma supérieure pour lui demander d’arrêter mon activité professionnelle. Celle-ci, me demande de tenir encore un peu jusqu’à mon retour de Lourdes au mois d’août et elle ajoute : « Jean-Paul II n’a pas dit son dernier mot. » Au cours de cette rencontre avec ma supérieure, Jean-Paul II était présent à notre échange, échange qui s’est déroulé dans la paix et la sérénité. Elle me tend un stylo et me demande d’écrire « Jean-Paul II », il est 17 heures. Avec beaucoup de difficultés, j’écris « Jean-Paul II ». Devant l’écriture illisible nous restons un long moment en silence. La fin de la journée se déroule comme les autres.
Après la prière du soir de 21 heures, je repassai par mon bureau puis regagnai ma chambre. Il était entre 21h30 et 21h45. J’ai ressenti alors le désir de prendre un stylo pour écrire. Un peu comme si quelqu’un me disait : « prends ton stylo et écris. » A ma grande surprise, l’écriture était très lisible. Je ne compris pas très bien et je me couchai. Cela faisait exactement 2 mois que Jean-Paul II nous avait quitté pour la Maison du Père. A 4h30, je me réveillais, stupéfaite d’avoir dormi. D’un bond, je sortais de mon lit, mon corps n’était plus endolori, plus aucune raideur et intérieurement je n’étais plus la même.
Puis, un appel intérieur, une force me poussait à aller prier devant le Saint-Sacrement. Je descendis à l’oratoire. Je priais devant le Saint Sacrement. Une grande paix m’enveloppait, une sensation de bien-être. Quelque chose de trop grand, un mystère difficile à expliquer avec des mots. Ensuite, toujours devant le Saint-Sacrement, je méditais les mystères lumineux de Jean-Paul II.
Puis, à 6 heures, je suis sortie pour rejoindre mes sœurs à la Chapelle pour un temps d’oraison suivi de l’Eucharistie. J’avais environ 50 mètres à parcourir et là je me suis aperçue que mon bras gauche balançait à la marche contrairement à d’habitude où celui-ci restait immobile le long de mon corps. Je remarquais aussi une légèreté dans tout mon corps, une souplesse que je ne connaissais plus depuis longtemps. Au cours de cette Eucharistie, j’étais habitée par une grande joie et une grande paix. C’était le 3 juin, fête du Cœur Sacré de Jésus. A la sortie de la messe, j’étais convaincue que
j’étais guérie… ma main ne tremblait plus du tout. Je partis écrire de nouveau et à midi j’arrêtai brutalement tous mes médicaments.
Le 7 juin, je me suis rendue comme prévu chez le neurologue qui me suivait depuis 4 ans. Celui-ci a constaté avec surprise la disparition de tous les signes alors que je ne prenais plus de traitement depuis 5 jours. Dès le lendemain, ma supérieure générale a confié notre action de grâce à toutes les communautés. Toute la congrégation a alors commencé une neuvaine d’action de grâce à Jean-Paul II.
Cela fait maintenant 10 mois que j’ai cessé tout traitement. J’ai repris une activité normale, j’écris sans aucune difficulté, je conduis de nouveau et sur de très longues distances. Je peux dire que cela est comme une seconde naissance, une nouvelle vie car rien n’est plus comme avant.
Aujourd’hui, je peux dire qu’un ami est parti loin de notre terre et est cependant si proche maintenant de mon cœur. Il a fait grandir en moi le désir de l’adoration du Saint Sacrement. Et l’amour de l’Eucharistie qui ont une place primordiale dans ma vie de chaque jour.
Ce que le Seigneur m’a donné de vivre par l’intercession de Jean-Paul II est un grand mystère difficile à expliquer avec des mots, tellement c’est grand, tellement c’est fort …mais rien est impossible à Dieu.

Oui, « si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ».

Sœur Marie Simon-Pierre
(Témoignage partagé avec la cause de béatification de Jean-Paul II)