Archive pour le 29 avril, 2011

Luk-24,13_Emmaus_on_the_way_en_route

29 avril, 2011

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http://www.artbible.net/Jesuschrist_fr.html

Jean-Paul II et le judaïsme : un pape dévoué à construire un monde meilleur

29 avril, 2011

du site:

http://www.zenit.org/article-27739?l=french

Jean-Paul II et le judaïsme : un pape dévoué à construire un monde meilleur

ROME, Jeudi 28 avril 2011 (ZENIT.org) – Le rabbin Jack Bemporad, président du Center for Inter-Religious Understanding, a rappelé dans une interview à L’Osservatore Romano l’importance de l’engagement de Jean-Paul II dans le dialogue judéo-chrétien, qui s’est acquis au long de son pontificat « la plus haute opinion et le plus grand respect » de la communauté juive.
Jean-Paul II était « totalement dévoué à construire un monde meilleur », a-t-il expliqué.
Ancien rabbin des communautés juives du Texas, de Californie et du New Jersey et professeur à l’université pontificale Saint-Thomas d’Aquin, le rabbin Bemporad a été, rappelle le quotidien du Saint-Siège, un interlocuteur privilégié pour les rapports avec l’Eglise.
Il a notamment travaillé avec le cardinal Willebrands (1909-2006) et le cardinal Cassidy – tous deux présidents émérite du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens – pour permettre d’instaurer de pleines relations diplomatiques entre Israël et le Saint-Siège.
De ses nombreuses rencontres avec Jean-Paul II, le rabbin Bemporad se souvient de son « humanité » et de son « amour ». « On sentait qu’il s’intéressait à vous et à ce que vous faisiez, aux questions que l’on avait alors sur le cœur ».
Jean-Paul II donnait l’impression d’être « totalement dévoué à construire un monde meilleur pour tous les êtres humains », affirme-t-il en évoquant « son engagement pour un dialogue dans lequel on pouvait être conforme à sa propre foi sans offenser la foi des autres ».
Dans cette interview, le rabbin évoque le voyage mémorable de Jean-Paul II à Jérusalem, en l’an 2000. « Je pense que l’image d’un pape fragile, qui avançait lentement, sans aide, vers le Mur pour y insérer la très belle prière de pardon et de réconciliation, a touché de manière indélébile le cœur des juifs, non seulement de ceux d’Israël mais des juifs du monde entier », estime-t-il.
Il est par ailleurs convaincu « que sa rencontre avec les survivants polonais de la Shoah, qui ont reconnu combien ce pape, dans sa jeunesse, a été témoin de cette horreur, a démontré sa solidarité avec la souffrance du peuple juif ».
A ses yeux, l’acte le plus important du pape polonais vis-à-vis de la communauté juive a été sa visite à la synagogue de Rome. « Quel meilleur moyen pouvait-il y avoir que d’entrer dans la synagogue de Rome et d’embrasser le rabbin Toaff devant le monde entier ? », se demande-t-il.
Pour le rabbin Bemporad, « le peuple juif avait la plus haute opinion et le plus grand respect pour Jean-Paul II. Il a été le premier pape à entrer dans une synagogue et à demander pardon pour les actes antisémites passés, utilisant le mot juif teshuvah, qui signifie non seulement une demande de pardon mais aussi la détermination de prendre une nouvelle direction ».
En plus de cela, Jean-Paul II a été l’artisan de l’établissement de pleines relations diplomatiques entre Israël et le Saint-Siège. « Où qu’il aille dans le monde, il a toujours rencontré la communauté juive locale pour établir des liens d’amitié et de compréhension mutuelle. Aucun pape avant lui n’avait fait autant », explique-t-il enfin.
Interrogé sur l’héritage le plus grand laissé par Jean-Paul II, le rabbin Bemporad conclut : « Ne pas abandonner l’espérance, ne pas avoir peur, le pessimisme est un grand péché. Par ailleurs, et cela malheureusement a été oublié, c’était un grand philosophe éthique et moral. Je crois que ses écrits sur la personne et dans le domaine de l’éthique devront être attentivement étudiés par les générations futures ».

Marine Soreau

Brèves réflexions d’un pèlerin…

29 avril, 2011

du site:

http://www.assomptionorient.altervista.org/actualites/archivio/francia%2006/pel_fr.htm

Brèves réflexions d’un pèlerin…
(Orthodoxie)

Comment se préparer à un pèlerinage en vivant dans un milieu orthodoxe ?
Est-ce qu’on peut trouver dans la riche spiritualité de l’Eglise Orientale des textes qui puissent nous aider dans une démarche de pèlerinage ?
Voilà les questions peut-être un peu naïves qui ont déclanché ma réflexion à l’occasion du pèlerinage à Lourdes de nos paroissiens et des frères orthodoxes qui ont partagé avec nous cette expérience.
« Par la grâce de Dieu, je suis homme et chrétien, par action grand pécheur, par état pèlerin sans abri, de la plus basse condition, toujours errant de lieu en lieu. Pour avoir, j »ai sur le dos un sac avec du pain sec, dans ma blouse la sainte Bible et c’est tout… »
Tout le monde reconnaîtra dans ces mots le début du fameux «Récit d’un pèlerin russe ».
L’auteur inconnu de ce livre nous a laissé un témoignage inoubliable sur la puissance de la prière et sur la nécessité pour chacun de nous de se « mettre en chemin ».
Le pèlerinage de cet homme trouve sa source dans un désir profond qui se révèle au contact de la Parole :
«…on lisait l’Épître de l’Apôtre aux Thessaloniciens, au passage où il est dit : Priez sans cesse. Cette parole pénétra profondément dans mon esprit et je me demandais comment il est possible de prier sans cesse alors que chacun doit accomplir de nombreux travaux pour subvenir à sa propre vie… ».
Se mettre en chemin est avant tout une réponse à un appel de Dieu qui nous invite à Le rencontrer sur les routes de notre vie.
Poussez par la parole de Dieu, le protagoniste du livre, commence un long itinéraire spirituel où la prière du cœur aura une place privilégiée. Le starets qu’il rencontrera, lui confiera que : « …l’Apôtre place la prière au-dessus de tout : Je vous conjure avant tout de prier (1 Tm. 2,1). Beaucoup de bonnes oeuvres sont demandées au chrétien, mais l’œuvre de la prière est au-dessus de toutes les autres, car, sans elle, rien de bien ne peut s’accomplir…»
Être pèlerin, c’est avant tout une disposition intérieure à reconnaître la précarité de notre condition humaine avec la conscience que la vie est, en elle-même, un pèlerinage.
La prière est le moyen qui nous est donné pour parcourir notre route car : « sans elle, rien de bien ne peut s’accomplir…»
Ce moyen, explique le starets au pèlerin,  est  une « expérience active dans la simplicité du cœur…expérience nourrie par l’action ». C’est aussi un chemin de perfection qui ne dépend pas de nous : «…Seule la fréquence a été laissée en notre pouvoir… ».
Il est évident que dans la Tradition Orientale la distinction entre action et contemplation n’a pas beaucoup de sens : la prière est l’action fondamentale, qui est à l’origine de toutes les autres actions.  
Dans l’homélie tenue à Munich, pendant son récent voyage en Allemagne, le pape, citant les évêques d’Asie et d’Afrique, soulignait : « …L’expérience de ces évêques est justement que l’évangélisation doit avoir la priorité, que le Dieu de Jésus Christ doit être connu, cru et aimé, qu‘Il doit convertir les cœurs, afin que les choses sociales aussi puissent progresser, afin que la réconciliation progresse… » ‘
«Le fait social et l’Evangile sont inséparables » affirmait le pape avant d’expliquer : « Là où nous portons aux hommes seulement nos connaissances, nos savoir faire, nos capacités techniques et nos instruments, nous leur apportons trop peu ».
La sensibilité orientale aurait traduit ces mots en disant qu’il faut aider les hommes à devenir « pèlerins »
« Nous entrâmes dans sa cellule et le starets m’adressa les paroles suivantes : La prière de Jésus, intérieure et constante, est l’invocation continuelle et ininterrompue du nom de Jésus par les lèvres, le cœur et l’intelligence, dans le sentiment de sa présence, en tout lieu, en tout temps même pendant le sommeil. Elle s’exprime par ces mots : ?Seigneur Jésus-Christ, ayez pitié de moi ! ? »
Le « récit d’un pèlerin russe » nous montre bien la richesse d’une voie spirituelle, celle de l’Eglise d’Orient, où la prière du cœur (appelée aussi ‘prière de Jésus’) est une tradition ancienne et vénérable et en quelque sorte l’âme de la théologie orientale.
Nous savons que, dans la Tradition biblique, invoquer le nom Dieu signifie rendre présent Sa personne.
Cette présence incessante nous transforme, nous transfigure, nous rend semblables à Celui que nous invoquons. C’est un processus de « divinisation » qui se réalise à travers la communion de l’homme avec Dieu que permet la prière.
Quelquefois, peut-être même à l’Assomption, on pense connaître l’Orient en restant dehors, en le réduisant à des concepts. Cela n’est pas possible.
Il ne suffit pas de savoir tout sur l’Orient pour comprendre l’Orient.
Il faut en faire l’expérience. Il faut être pèlerins.
La prière incessante avec l’invocation du nom de Jésus est un don . C’est une démarche spirituelle confiée de façon particulière à ceux qui, à l’Assomption, font partie de la Mission d’Orient. Il faut créer une tradition fondée sur la vie vécue, à la suite du pèlerin russe et de tous ceux après lui, qui ont marché dans cette voie spirituelle.
Y- a –t-il  à l’Assomption des religieux, des religieuses, des laïcs amis, qui ont dans leur cœur le désir de vivre leur pèlerinage en se laissant conduire par la prière du cœur ?
La réponse se trouve dans la pratique…
Pour savoir si le Seigneur m’appelle, il suffit que je commence à réciter avec les lèvres :
«Seigneur Jésus-Christ, ayez pitié de moi ! »
 
 P. Claudio

AUDIENCE GÉNÉRALE DU 27 AVRIL 2011 : LE TEMPS DE PÂQUES

29 avril, 2011

du site:

http://www.zenit.org/article-27735?l=french

AUDIENCE GÉNÉRALE DU 27 AVRIL 2011 : LE TEMPS DE PÂQUES

Texte intégral

ROME, Mercredi 27 avril 2011 (ZENIT.org) – Nous publions ci-dessous le texte intégral de la catéchèse prononcée par le pape Benoît XVI, ce mercredi, au cours de l’audience générale, sur la Place Saint-Pierre, au Vatican.
Chers frères et sœurs,
En ces premiers jours du Temps de Pâques, qui se prolonge jusqu’à la Pentecôte, nous sommes encore emplis de la fraîcheur et de la joie nouvelle que les célébrations liturgiques ont portées dans nos cœurs. Par conséquent, je voudrais aujourd’hui réfléchir avec vous brièvement sur la Pâque, cœur du mystère chrétien. Tout, en effet, part de là : le Christ ressuscité d’entre les morts est le fondement de notre foi. A partir de la Pâque rayonne, comme d’un centre lumineux, incandescent, toute la liturgie de l’Eglise, tirant d’elle son contenu et sa signification. La célébration liturgique de la mort et de la résurrection du Christ, n’est pas une simple commémoration de cet événement, mais elle est son actualisation dans le mystère, pour la vie de chaque chrétien et de toute communauté ecclésiale, pour notre vie. En effet, la foi dans le Christ ressuscité transforme l’existence, en opérant en nous une résurrection continuelle, comme l’écrivait saint Paul aux premiers croyants : « Jadis vous étiez ténèbres, mais à présent vous êtes lumière dans le Seigneur ; conduisez-vous en enfants de lumière ; car le fruit de la lumière consiste en toute bonté, justice et vérité » (Ep 5, 8-9).
Comment pouvons-nous alors faire que la Pâque devienne « vie » ? Comment toute notre existence intérieure et extérieure peut-elle assumer une « forme » pascale ? Nous devons partir de la compréhension authentique de la résurrection de Jésus : un tel événement n’est pas un simple retour à la vie précédente, comme il le fut pour Lazare, pour la fille de Jaïre ou pour le jeune de Naïm, mais c’est quelque chose de complètement nouveau et différent. La résurrection du Christ est l’accès vers une vie non plus soumise à la caducité du temps mais une vie plongée dans l’éternité de Dieu. Dans la résurrection de Jésus commence une nouvelle condition du fait d’être hommes, qui éclaire et transforme notre chemin de chaque jour et ouvre un avenir qualitativement différent et nouveau pour toute l’humanité. C’est pourquoi saint Paul non seulement relie de manière inséparable la résurrection des chrétiens à celle de Jésus (cf. 1Co 15, 16.20), mais il indique également comment on doit vivre le mystère pascal dans le quotidien de notre vie.
Dans la Lettre aux Colossiens, il dit : « Du moment donc que vous êtes ressuscités avec le Christ, recherchez les choses d’en haut, là où se trouve le Christ, assis à la droite de Dieu. Songez aux choses d’en haut, non à celles de la terre » (3, 1-2). A première vue, en lisant ce texte, il pourrait sembler que l’Apôtre entend favoriser le mépris des réalités terrestres, en invitant alors à oublier ce monde de souffrances, d’injustices, de péchés, pour vivre à l’avance dans un paradis céleste. La pensée du « ciel » serait dans ce cas une sorte d’aliénation. Mais pour saisir le vrai sens de ces affirmations pauliniennes, il suffit de ne pas les séparer de leur contexte. L’Apôtre précise très bien ce qu’il entend par « les choses d’en haut », que le chrétien doit rechercher, et « les choses de la terre », dont il doit se garder. Voilà tout d’abord les « choses de la terre » qu’il faut éviter : « Mortifiez donc – écrit saint Paul – vos membres terrestres : fornication, impureté, passion coupable, mauvais désirs, et la cupidité, qui est une idolâtrie » (3,5-6). Mortifier en nous le désir insatiable de biens matériels, l’égoïsme, racine de tout péché. Donc, lorsque l’Apôtre invite les chrétiens à se détacher avec décision des « choses de la terre », il veut clairement faire comprendre ce qui appartient au « vieil homme » dont le chrétien doit se dépouiller, pour se revêtir du Christ.
De même qu’il a énoncé clairement les choses sur lesquelles il ne faut pas fixer son cœur, saint Paul nous indique tout aussi clairement quelles sont les « choses d’en haut » que le chrétien doit en revanche rechercher et goûter. Elles concernent ce qui appartient à l’« homme nouveau », qui s’est revêtu du Christ une fois pour toutes dans le baptême, mais qui a toujours besoin de se renouveler « à l’image de son Créateur » (Col 3, 10). Voilà comment l’Apôtre des Nations décrit ces « choses d’en haut » : « Vous donc, les élus de Dieu, ses saints et ses bien-aimés, revêtez des sentiments de tendre compassion, de bienveillance, d’humilité, de douceur, de patience ; supportez-vous les uns les autres et pardonnez-vous mutuellement [...] Et puis, par dessus tout, la charité, en laquelle se noue la perfection » (Col 3, 12-14). Saint Paul est donc bien loin d’inviter les chrétiens, chacun de nous, à fuir le monde dans lequel Dieu nous a placés. Il est vrai que nous sommes citoyens d’une autre « cité » dans laquelle se trouve notre véritable patrie, mais nous devons parcourir chaque jour sur terre le chemin vers cet objectif. En participant dès à présent à la vie du Christ ressuscité, nous devons vivre en tant qu’hommes nouveaux dans ce monde, au cœur de la cité terrestre.
Et cela est le chemin non seulement pour nous transformer nous-mêmes, mais pour donner à la cité terrestre un visage nouveau qui favorise le développement de l’homme et de la société selon la logique de la solidarité, de la bonté, dans le respect profond de la dignité propre de chacun. L’Apôtre nous rappelle quelles sont les vertus qui doivent accompagner la vie chrétienne ; au sommet, il y a la charité, à laquelle toutes les autres sont liées comme à la source et à la matrice. Elle résument et englobe « les choses du ciel » : la charité qui, avec la foi et l’espérance, représente la grande règle de vie du chrétien et en définit la nature profonde.
La Pâque apporte donc la nouveauté d’un passage profond et total d’une vie soumise à l’esclavage du péché à une vie de liberté, animée par l’amour, force qui abat toutes les barrières et construit une nouvelle harmonie dans son cœur et dans le rapport avec les autres et avec les choses. Chaque chrétien, de même que chaque communauté, s’il vit l’expérience de ce passage de résurrection, ne peut manquer d’être un ferment nouveau dans le monde, en se donnant sans réserve pour les causes les plus urgentes et les plus justes, comme le démontrent les témoignages des saints à toute époque et en tout lieu. Les attentes de notre temps sont nombreuses également : nous, chrétiens, en croyant fermement que la résurrection du Christ a renouvelé l’homme sans l’exclure du monde dans lequel il construit son histoire, nous devons être les témoins lumineux de cette vie nouvelle que la Pâque nous a apportée. La Pâque est donc un don à accueillir toujours plus profondément dans la foi, pour pouvoir œuvrer dans toutes les situations, avec la grâce du Christ, selon la logique de Dieu, la logique de l’amour. La lumière de la résurrection du Christ doit pénétrer dans notre monde, doit parvenir comme message de vérité et de vie à tous les hommes à travers notre témoignage quotidien.
Chers amis, Oui, le Christ est vraiment ressuscité ! Nous ne pouvons pas garder uniquement pour nous la vie et la joie qu’Il nous a données dans sa Pâque, mais nous devons les donner à ceux que nous approchons. Tel est notre devoir et notre mission : faire renaître dans le cœur du prochain l’espérance là où il y a le désespoir, la joie là où il y a la tristesse, la vie là où il y a la mort. Témoigner chaque jour de la joie du Seigneur ressuscité signifie vivre toujours de « façon pascale » et faire retentir la joyeuse annonce que le Christ n’est pas une idée ou un souvenir du passé, mais une Personne qui vit avec nous, pour nous et en nous, et avec Lui, pour Lui et en Lui, nous pouvons faire l’univers nouveau (cf. Ap 21, 5).
A l’issue de l’audience générale le pape a résumé sa catéchèse en différentes langues et salué les pèlerins. Voici ce qu’il a dit en français :
Chers frères et sœurs, aujourd’hui je voudrais réfléchir avec vous sur Pâques, centre du mystère chrétien. En effet, le Christ ressuscité d’entre les morts est le fondement de notre foi. La Résurrection du Christ nous oriente vers une vie enracinée dans l’éternité de Dieu et ouvre un nouvel avenir pour l’humanité entière. En nous dépouillant du vieil homme qui est en nous, nous faisons mourir nos désirs insatiables de biens matériels et l’égoïsme, racine de tout péché. Devenus des hommes nouveaux par le baptême, nous revêtons le Christ pour vivre dans la charité. Le cœur tourné vers les réalités d’en haut, nous ne nous évadons pas du monde où Dieu nous a placés. Nous sommes appelés à lui donner un visage nouveau qui favorise le développement de l’homme et de la société, selon la logique de la solidarité, de la bonté et dans le respect de la dignité de chacun. La charité est le centre et la source de toutes les vertus, le résumé des réalités d’en haut. Pâques apporte la nouveauté du passage d’une vie sujette à l’esclavage du péché à une vie de liberté animée par l’amour qui abat toute barrière et construit une harmonie dans nos cœurs et dans nos relations. Chers amis, faisons revivre l’espérance là où il y a le désespoir, la joie là où il y a la tristesse, la vie là où il y a la mort.
Je salue avec joie les pèlerins francophones, particulièrement les séminaristes de Saint-Etienne, accompagnés de Mgr Dominique Lebrun ! Puissiez-vous être le ferment nouveau de notre monde, en apportant à tous les hommes la lumière de la Résurrection du Christ, qui est un message de vérité et de vie ! Bonne fête de Pâques à tous !