Archive pour le 27 avril, 2011

image prise de la fête du Christ-Roi

27 avril, 2011

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La résurrection, le fondement de l’espérance chrétienne

27 avril, 2011

du site:

http://bouquetphilosophique.pagesperso-orange.fr/newpage11.html

La résurrection, le fondement de l’espérance chrétienne
 
«La résurrection est une idée toute naturelle ; il n’est pas plus étonnant de naître deux fois qu’une.»
(Voltaire)
«La certitude de la résurrection fonde l’Eglise. Sans le fait de la résurrection, il n’y aurait jamais eu d’Eglise chrétienne.»
(Suzanne de Diétrich)
«Loué soit Dieu, le Père de Notre Seigneur Jésus-Christ. Dans son amour sans limites, il a eu compassion de nous et nous a fait naître de nouveau, en nous associant à la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour nous donner une espérance vivante.»
(1 Pierre 1.3, Parole vivante).
 
«Jésus est ressuscité !». Cette conviction proclamée par les chrétiens de tous les temps constitue la seule base de leur espérance. En effet, sans la résurrection du Christ, il n’y aurait aucune espérance pour les croyants. Que ceux-ci soient catholiques, protestants ou orthodoxes, tous sont unis par la foi au Christ ressuscité. Sans la résurrection du Christ, il n’y aurait aucune victoire possible sur le mal, sur la mort. C’est le fait le plus important de l’histoire. Le pasteur suisse Henri Gambini n’hésite pas à écrire que «cet événement est la clé de voûte de tout l’édifice chrétien ; c’est lui qui confirme l’œuvre de Jésus dans son entier, et qui seul permet d’expliquer la formation durable de son Eglise. Enlevez ce fait, et nos croyances sont ébranlées jusque dans leur base, et leur ruine ne peut tarder, ruine d’autant plus désastreuse que l’édifice a été imposant et colossal.» (1). Emile Eldin, un autre auteur protestant, ne s’exprime pas autrement : «La résurrection de Christ est la pierre angulaire de tout l’édifice chrétien, tout croule ou tout subsiste avec elle ; sans elle, Jésus ne serait plus le Sauveur, car il aurait besoin lui-même d’un libérateur, il n’aurait pas vaincu le péché et la mort et nous n’aurions pas de garantie de sa victoire.» (2).
Quant à l’authenticité de la résurrection du Sauveur, elle est prouvée par de nombreux témoignages qu’aucune critique ne saurait anéantir. A ce sujet, le théologien protestant Charles-Edouard Babut affirme que «la principale preuve de la résurrection de Jésus-Christ est fournie par le témoignage des apôtres, des évangélistes et, en général, des premiers disciples de Jésus. Ces témoins ne peuvent pas s’être fait illusion. Encore moins les témoins de la résurrection de Jésus peuvent-ils être soupçonnés de mensonge. Le caractère moral des apôtres, leur accent de conviction, les railleries et les persécutions que leur attirait la prédication d’un Messie mort et ressuscité, écartent absolument toute supposition de ce genre. Autant les témoins sont dignes de foi, autant les témoignages qu’ils ont rendus à la résurrection de Jésus, objet principal de leur foi et de leur prédication, sont clairs, explicites, unanimes sur les points essentiels.» (3).
La résurrection du Christ est aussi la preuve de sa divinité et à ce propos, on trouve dans la Bible, plus précisément dans les premières lignes de la Lettre aux Romains, une citation suffisamment convaincante : «Cette Bonne Nouvelle que j’annonce, Dieu l’a promise il y a déjà bien longtemps par ses prophètes, dans les Saintes Ecritures. Elle parle de son Fils : par sa nature humaine, il descend de David, mais sa résurrection d’entre les morts a manifesté avec éclat en lui le Fils tout-puissant de Dieu, doté de la nature et de la sainteté divines.» (Romains 1.2-4, Parole vivante, la Bible transcrite pour notre temps par A. Kuen). De par sa filiation divine, Jésus a pu dire : «Je suis la Résurrection et la Vie.» (Jean 11.25, TOB).
Enfin, la résurrection du Christ est le gage de notre résurrection future. «Puisque nous croyons que Jésus est mort et ressuscité, nous pouvons croire aussi que Dieu ramènera à la vie, par Jésus, ceux qui se sont déjà endormis dans la communion avec Jésus, pour être unis à lui.» (1 Thessaloniciens 4.14, Parole vivante). «Il est bien certain que le Christ est ressuscité des morts, il est réellement revenu à la vie. Il s’est relevé le premier d’entre les morts, précurseur de ceux qui se réveilleront un jour de leur dernier sommeil.» (1 Corinthiens 15.20, Parole vivante). A cet égard, toujours dans ce même chapitre de la Bible, l’apôtre Paul répond catégoriquement à ceux qui doutent de l’authenticité de la résurrection : «Si la résurrection du Christ constitue l’essence même de notre prédication, comment quelques-uns parmi vous peuvent-ils prétendre qu’il n’existe pas de résurrection des morts ? S’il n’y a pas de résurrection des morts, alors le Christ lui-même n’est pas ressuscité. Mais si le Christ n’est pas ressuscité, toute notre prédication devient sans objet, l’Evangile n’est plus alors que le produit d’une imagination qui tourne à vide et ne rime à rien. Dans ce cas, nous n’avons plus rien à proclamer, et vous, plus rien à croire : votre foi s’écroule, parce qu’elle n’a plus aucun fondement sur lequel s’appuyer. Si les morts ne ressuscitaient pas, nous serions même de faux témoins démentis par Dieu, puisqu’en attestant qu’il a ressuscité Christ d’entre les morts, nous nous mettrions en contradiction avec ce qu’il aurait fait en réalité. Car enfin, si les morts ne peuvent jamais revivre, Christ n’est pas non plus revenu à la vie. Et si Christ n’est pas ressuscité, votre foi est une illusion creuse et vaine.» (1 Corinthiens 15.12-17, Parole vivante). Une logique implacable !
A propos de la résurrection des morts, remarquons que le Christ lui-même a déclaré solennellement : «Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra.» (Jean 11.25, TOB), «En vérité, en vérité, je vous le dis, l’heure vient – et maintenant elle est là – où les morts entendront la voix du Fils de Dieu et ceux qui l’auront entendue vivront.» (Jean 5.25, TOB), «Que tout ceci ne vous étonne plus ! L’heure vient où tous ceux qui gisent dans les tombeaux entendront sa voix, et ceux qui auront fait le bien en sortiront pour la résurrection qui mène à la vie ; ceux qui auront pratiqué le mal, pour la résurrection qui mène au jugement.» (Jean 5.28-29, TOB).
La résurrection de Jésus est vraiment le plus grand miracle du christianisme. Puisqu’elle implique la nôtre et l’avénement du Royaume de Dieu sur la terre, elle est donc (devrait être) le seul fondement de l’espérance chrétienne. A la résurrection des morts, l’espérance deviendra donc réalité. Cet événement extraordinaire marquera le début de l’éternité en présence de Dieu pour les fidèles de tous les temps. Notons en passant que le texte de l’Ecriture associe la résurrection des morts au retour de Jésus, une attente qui commandait la vie des premiers chrétiens. Qu’en est-il au début de ce troisième millénaire ? Chaque dimanche (4) à la messe, des millions de fidèles affirment invariablement leur croyance en la résurrection des morts en récitant le Credo qui «culmine en la proclamation de la résurrection des morts à la fin des temps et en la vie éternelle.» (5). Pourtant, selon un sondage exclusif effectué par l’institut CSA en collaboration avec Le Monde des Religions (6), seulement 58 % des catholiques croient en la résurrection du Christ et, résultat encore beaucoup plus étonnant, seuls 10 % croient à la résurrection des morts ! Pourquoi donc cette flagrante contradiction dans le témoignage des chrétiens d’aujourd’hui ? Est-ce vraiment encore l’espérance en la résurrection qui les fait courir ? Ou, ayant perdu après des siècles de christianisme formaliste le sens de cette dernière, leur “espérance” reposerait-elle désormais sur une autre base ?
Des interrogations auxquelles il n’est pas facile de répondre sans dépasser les limites de notre sujet mais en guise de conclusion à cette brève réflexion sur la résurrection, laissons le dernier mot à des théologiens catholiques, un emprunt avec lequel nous sommes en plein accord : «La foi chrétienne est plus que jamais mise au défi de rendre compte devant tous les hommes de l’espérance qu’elle implique (cf. 1 Pierre 3.15). A cet effet, nous devons d’abord nous assurer du fondement de l’espérance chrétienne. Le point de départ et le fondement de l’espérance chrétienne, ce n’est pas un rêve, la projection de nos désirs ou de vaines spéculations, ce n’est pas un optimisme à bon marché, ce n’est pas une position de principe ni une confiance à priori dans le progrès, dans l’évolution ou la révolution. Dans la foi, nous pouvons dire quelque chose sur notre avenir parce que cet avenir a déjà commencé en Jésus-Christ. La conviction fondamentale et le cœur de la foi chrétienne, c’est que Jésus est le premier homme ressuscité d’entre les morts.» (7).

Claude Bouchot


___________________
(1) Gambini Henri, Essai sur la résurrection de Jésus-Christ, Lausanne, 1865, p. 3, cité par Vaucher Alfred, L’Histoire du salut, Vie et Santé, 1987, p. 215-216.
(2) Eldin Emile, Jésus et le prophète Esaïe, au point de vue messianique, thèse, Paris, 1891, p. 73, cité par Vaucher Alfred, ibid., p. 223.
(3) Babut Charles-Edouard, La vérité chrétienne, Paris, 1942, p. 110, cité par Vaucher Alfred, ibid., p. 225.
(4) Bien que «les récits évangéliques de la résurrection ne donnent aucune instruction pour que le grand événement soit commémoré le jour de la semaine où il s’est produit» (Riesenfeld Harold, The Sabbath and the Lord’s day, The Gospel Tradition : Essays, 1970, p. 124) et bien qu’il ne soit jamais appelé dans le Nouveau Testament «jour de la résurrection», on sait que ce jour de la semaine a été désigné par l’Eglise des premiers siècles comme le jour de commémoration hebdomadaire de la résurrection du Seigneur.
(5) Catéchisme de l’Eglise catholique, Ed. Mame/Plon, 1992, p. 212.
(6) CSA/Le Monde des Religions, Portrait des catholiques, sondage exclusif réalisé par téléphone du 18 au 25 octobre 2006, Interrogation de 1021 personnes se déclarant catholiques issues d’un échantillon national représentatif de 2012 personnes âgées de 18 ans et plus, constitué d’après la méthode des quotas.
(7) Conférence épiscopale allemande, La Foi de l’Eglise, catéchisme pour adultes, Ed. Brepols/Cerf/Le Centurion, 1987.
 

Saint Irénée. Contre les Hérésies…

27 avril, 2011

du site:

http://chemins.eklesia.fr/cdh/irenee.php

Saint Irénée. Contre les Hérésies…

Notes de lecture…

Il est difficile de réduire un texte aussi dense à quelques lignes, tout au plus peut-on noter quelques idées qui parlent plusieurs siècles après la rédaction de cet écrit majeur de l’un de ceux que l’on nomme les Pères de l’Eglise.
L’un des points les plus marquants chez Irénée, c’est peut-être cette insistance sur l’incarnation du Christ. Le Verbe s’est fait chair, mais sans perdre son unicité (p.355). Une unicité qui est peut être un héritage du Christ à travers l’Esprit. L’Esprit vient en nous comme une toison (Is 5,6) et travaille à faire en nous cette unité intérieure.
Et cet unicité, que nous avions perdu en Adam, nous l’avons retrouvé en Jésus Christ. « Quel est celui qui nous fait entrer ainsi en communion de nourriture ? (…) N’est_ce pas plutôt l’Emmanuel qui est né de la Vierge, qui a mangé du beurre et du miel et dont le prophète a dit  » Il est homme et pourtant qui le connaîtra ? » (Jer 17,9). (p. 361).
« Comme la farine sèche ne peut devenir pain, nous qui étions multitude ne pouvons devenir unique que par l’Eau venue du Ciel, c’est-à-dire L’Esprit Saint. » Il poursuit cette approche par une étonnante analyse du combat intérieur du Christ, qui à travers sa souffrance et sa mort vient réconcilier cette unité perdue. « Il a lutté et vaincu, combattant la désobéissance par son obéissance. » Suit alors une belle interprétation de ce que les théologiens appellent la kénose (Se vider, cf. Phil 2).
« Celui qui devait tuer le péché et racheter l’homme digne de mort se fit cela même qu’était celui-ci, c’est-à-dire cet homme réduit en esclavage par le péché, sous le pouvoir de la mort, afin que le péché fut tué par un homme et que l’homme sortit ainsi de la mort (366).
Selon Irénée, « le Verbe se tenait alors en repos lorsque le Seigneur était éprouvé ». Il manifestait ainsi le retrait de la toute puissance de Dieu, au service d’un amour qui va jusqu’au don. Et ce retrait permet d’incarner l’homme au plus profond de sa souffrance, de sorte que cette victoire sur la souffrance et la mort puisse devenir un chemin…
C’est pourquoi Dieu l’a exalté ajoute Saint Paul dans Phil. 2.
La méditation de cette unité d’un Dieu fait homme est transcendante de notre propre unité intérieure.
Peut-on en déduire que notre humanité est dans la souffrance, mais que nos oeuvres sont le travail de l’Esprit en nous, nous dépassant… Non pas nous mais Dieu en nous ? C’est quand nous sommes hommes dans le réel que Dieu peut agir en nous par l’Esprit.
Cette descente de Dieu sur terre pour y chercher la brebis perdue est le coeur de notre salut. Son propre ouvrage, par lui modelé, va ressusciter en Dieu, par l’incarnation du Verbe.
Non seulement le Christ nous montre le chemin de la descente de notre tour d’orgueil mais parfois, il nous laisse tomber de notre tour pour mieux nous aider à le trouver et le retrouver dans la joie (cf. fils prodigue). Laissant ainsi notre liberté entière, tout en nous tendant la main…
L’homme après avoir désobéi demeure pour Irénée dans l’amour de Dieu. Il ajoute que le bien n’habite pas dans notre chair (citant Rm 7,18). Ce n’est pas de nous mais de Dieu que vient ce bien qui est notre salut. Et ce salut remonte jusqu’à Adam, ce qui étend pour lui la miséricorde de Dieu à l’ensemble de l’humanité.
Pour Irénée (p. 397) il y a identité entre Dieu bon et Dieu justice qui ne forme qu’un seul Dieu. Et cette justice n’apparaît pas cruelle, précédée et prévenue qu’elle est par la bonté.

Il ajoute (p.446) que ce n’est pas parce qu’il avait besoin de l’homme que Dieu modela Adam, mais pour avoir quelqu’un en qui déposer ses bienfaits.
Cette présence de Dieu à l’origine, ce Dieu créateur qui nous comble de bienfait avant de poser la loi, qui est bon avant d’être juste, constitue l’essence de la vision du christianisme (cf. aussi sur ce thème, la Loi de Dieu de P. Beauchamp). Elle transparaît dans la lecture du fils prodigue, où le partage des biens, intervient en préalable à la liberté de l’homme et à son pardon….
Alors ajoute Irénée (p. 446), lorsque des hommes sont dans la lumière, ce ne sont pas eux qui illuminent la lumière et la font resplendir, mais ils sont illuminés et rendus resplendissants par elle : loin de lui apporter quoique ce soit, ils bénéficient de la lumière et en sont illuminés (…) Dieu n’a pas besoin du service des hommes mais à ceux qui le servent et qui le suivent, Dieu procure la vie.
Irénée cite alors Deut. 8,3 : « Il t’a nourri de la manne,… afin que tu saches que l’homme ne vivra pas de pain seulement mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu ».
Irénée se fait ensuite l’apôtre du Christ et de l’Ecriture, la manne du chrétien. A propos de la Parabole des ouvriers…. (p. 543) il note ainsi que ceux de la dernière heure ont eu un dernier cadeau, c’est la vision du Christ. Il insiste alors à nouveau sur l’incarnation (passion à travers la chair) du Christ, chemin d’unité en nous.
L’homme incarné approche de la perfection (p.582) lorsqu’il est « mélange et union de l’âme qui a reçu l’Esprit du Père et qui a été mélangée à la chair, modelée selon l’image de Dieu. » pour devenir temple de Dieu.
C’est alors que nous avons vaincu la mort, lorsque que cette chair, qui était sa proie échappera à son pouvoir.
La guérison de l’aveugle né rappelle au grand jour le modelage originel de la création à travers Dieu. Quand le Verbe se fit chair, il confirma l’une et l’autre : L’image dans sa vérité et la ressemblance de façon stable. L’homme est pleinement semblable au Père invisible à travers le Verbe désormais visible.

bonne nuit

27 avril, 2011

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Was known as Euphorbia donii

http://www.floralimages.co.uk/index_1.htm