Archive pour le 18 avril, 2011

bonne nuit

18 avril, 2011

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Tramonto in Serengeti di Richard Spencer

http://www.publicdomainpictures.net/browse-category.php?c=paesaggio&s=12

Saint Jean Chrysostome : « Judas sortit aussitôt, il faisait nuit »

18 avril, 2011

du site:

http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20110419

Le mardi saint

Commentaire du jour
Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l’Église
Homélies sur la conversion prononcées à son retour de la campagne, n°1 (trad. DDB 1978, p. 32)
« Judas sortit aussitôt, il faisait nuit »

      Judas avait exprimé son repentir : « J’ai péché en livrant un sang innocent » (Mt 27,4). Mais le démon, qui avait entendu ces paroles, a compris que Judas était sur la bonne voie et cette transformation l’a effrayé. Puis il a médité : « Son maître est bienveillant, pensait-il ; au moment où il allait être trahi par lui, il a pleuré sur son sort et l’a adjuré de mille façons ; il serait étonnant qu’il ne le reçoive pas au moment où il se repent de toute son âme, qu’il renonce à l’attirer à lui s’il se relève et reconnaît ainsi sa faute. N’est-ce pas pour cela qu’il a été crucifié ? » Après ces réflexions, il a jeté un trouble profond dans l’esprit de Judas ; il a fait monter en lui un immense désespoir, propre à le déconcerter, l’a harcelé jusqu’à ce qu’il parvienne à le pousser au suicide, à lui ravir la vie après l’avoir dépouillé de ses sentiments de repentir.

      Il ne fait aucun doute que s’il avait encore vécu, il aurait été sauvé : il n’y a qu’à prendre l’exemple des bourreaux. En effet, si le Christ a sauvé ceux qui l’ont crucifié, si, même sur la croix, il priait encore le Père et intercédait auprès de lui pour le pardon de leur faute (Lc 23,34), comment n’aurait-il pas accueilli le traître avec une bienveillance totale, pourvu qu’il ait prouvé la sincérité de sa conversion ?… Pierre s’est rétracté trois fois après avoir participé à la communion des mystères saints ; ses larmes l’ont absous (Mt 26,75; Jn 21,15s). Paul, le persécuteur, le blasphémateur, le présomptueux, Paul qui a persécuté non seulement le Crucifié mais aussi tous ses disciples, est devenu apôtre après s’être converti. Dieu ne nous demande qu’une pénitence légère pour nous consentir la remise de nos péchés.

Sabato Santo

18 avril, 2011

Sabato Santo dans images sacrée madonna_del_sabato_santo

http://www.fratiminorilecce.org/siate-apostoli-dei-vostri-coetanei

Carême : Il est temps d’aimer

18 avril, 2011

du site:

http://users.skynet.be/prier/textes/PR1378.HTM

Carême : Il est temps d’aimer

La terre se racornit. Notre terre se dessèche.

Non pas à cause de l’ozone,
non pas à cause des déchets qui s’accumulent,
mais à cause de nous qui, par fragments entiers
détruisons notre face d’humanité !

Ne le voyez-vous pas, gens de mon peuple ?
La tristesse nous enterre
car nos rêves s’éteignent dans les objets.
Les plaisirs individuels
deviennent les seuls pivots de nos existences.
La graisse de la consommation enveloppe nos coeurs.
Aux objets perdus nous avons remisé l’Evangile.

Ne dites pas, gens de mon peuple,
qu’il faut regarder le bon côté des choses
et que cela s’arrangera ! Parler est inutile.
Prier ne suffit pas. Prêcher ne sert plus.

Il faut renaître !
Il faut retourner à notre Humanité.
Il faut renouveler notre coeur, l’intérieur de notre coeur,
puisque de l’intérieur de notre coeur
naissent les décisions et les actions
qui mettent notre Humanité au monde !

C’est l’amour qui nous manque !
Il est temps d’aimer, gens de mon peuple,
car seul l’amour porte en lui
la démesurée puissance
de féconder notre terre
et de susciter notre Humanité !

L’amour, toujours agit
pour ensemencer la terre de fraternité.
L’amour, toujours, donne
sans calcul et sans condition.
L’amour toujours cherche
la vérité enfouie et la beauté ensevelie.
L’amour, toujours, croit
à la miséricorde multipliée pour tous.
L’amour, toujours, vit,
obstiné et patient,
à travers de longues nuits.
L’amour, toujours, se dépouille,
se vidant jusqu’à l’ultime déchirure.
L’amour, toujours, espère !
Il chante l’aurore.
Il repousse les pierres de mort.
L’amour, toujours,
ressuscite la jubilation de la vie !

Qui nous donnera l’amour ?
Qui nous déposera dans l’amour ?
Qui nous sauvera d’amour ?
Qui nous donnera l’amour qui sauve ?

Voici 40 jours, gens de mon peuple,
pour apprendre à aimer !
Voici 40 jours pour nous tenir auprès
de Celui qui, en prenant face humaine,
a libéré en notre Humanité
la source ruisselante de l’amour que
rien ne peut ralentir avant qu’il n’ait
abouti à la crucifiante joie du don
qui relève et redresse pour la pleine vie !

La stupeur de la foi naît de petits indices

18 avril, 2011

du site:

http://www.30giorni.it/fr/articolo.asp?id=22636

Archives de 30Giorni

La stupeur de la foi naît de petits indices

Les apôtres Pierre et Jean au sépulcre vide. Pierre vit. Jean vit et crut. Interview de Jean Galot, professeur émérite de Christologie à l’Université Pontificale Grégorienne

Interview de Jean Galot par Gianni Valente

      C’étaient des pêcheurs de Galilée, des esprits concrets. Pas question de visions intérieures. Après ce qui s’était passé au Calvaire, ils étaient rentrés chez eux où ils s’étaient enfermés «par crainte des juifs». Lui, il était mort, vraiment; aussi, pour ces malheureux, tout avait-il réellement pris fin.
      Mais ce dimanche matin, devant le sépulcre vide, au cœur de cette résignation douloureuse mais réaliste, quelque chose se produisit.
      Le jésuite Jean Galot, 81 ans, professeur émérite de Christologie à l’Université Pontificale Grégorienne, est récemment revenu sur les questions posées par cette scène. Dans un essai, publié par La Civiltà Cattolica, un essai bourré de références à des études exégétiques et à des enquêtes documentées sur les usages funéraires de l’ancien monde juif, il accompagne Jean et Pierre sur le seuil du sépulcre. Et il cherche à comprendre pourquoi, en ce moment précis, Jean eut le sentiment pour la première fois, pour la toute première fois, qu’ils avaient au contraire gagné.
      L’essai du père Galot a reçu le titre très suggestif de Voir et croire. Car c’est ainsi que tout a recommencé. Tout a recommencé lorsque les disciples de Jésus-Christ, qui l’avaient vu mort,l’ont, avec les mêmes sens, vu et touché ressuscité.      
      Rappelons les faits. Ce matin-là, Marie de Magdala est revenue en disant que la pierre du sépulcre avait été enlevée…
      JEAN GALOT: Et tout de suite, à cette nouvelle, deux disciples, Pierre et Jean, ont couru au sépulcre pour voir ce qui s’était passé. Jean, qui courait plus vite, est arrivé le premier, mais il n’est pas entré. Il s’est contenté de glisser depuis la porte un œil en direction des linges qui étaient encore là. Puis Pierre est arrivé, il est entré le premier dans le sépulcre, il a vu ce qu’il y avait. Jean est entré derrière lui…
      Par rapport à ce qu’ils découvrent là, le récit de l’Évangile marque la différence de réaction des deux hommes: Pierre «vit», Jean «vit et crut»…
      GALOT: Pierre est frappé, troublé presque, par ce qu’il voit, mais il n’éprouve que de la perplexité. Chez Jean, il y a de la stupéfaction parce qu’il y a en lui une première intuition, une intuition embryonnaire du mystère de la résurrection.
      Que signifie cette différence de réaction?
      GALOT: Cela ne veut pas dire que la foi de Pierre soit moindre que celle de Jean. Mais cela indique une différence de tempérament entre les deux apôtres. La foi de Pierre a, pour m’exprimer ainsi, besoin de plus de temps. Pierre a besoin de temps pour saisir la réalité de ce qu’il voit. Lorsque Jésus avait demandé aux apôtres: «Vous, qui dites-vous que je suis?», cette question avait été posée après une longue période de vie commune, durant laquelle Jésus avait fait apparaître ce qu’Il était. En cette occasion, c’est Pierre qui a répondu de façon surprenante. Il avait eu le temps d’observer et de méditer. La rapidité de sa réponse était le résultat d’une vie commune prolongée dans le temps. Au sépulcre, Jean saisit ou tout au moins commence à apercevoir, bien qu’il n’y ait que peu d’indices, comment les choses se sont réellement passées. À savoir que le corps n’a pas été enlevé, mais que Jésus est sorti vivant, dans son corps ressuscité, des linges qui l’enveloppaient. Un autre épisode, survenu par la suite, confirme que Jean était d’un naturel plus intuitif. Lorsque Jésus apparaît sur la rive du lac et qu’il invite les apôtres à jeter les filets à droite de la barque, face à la pêche miraculeuse, c’est Jean qui reconnaît tout de suite Jésus: «Le disciple que Jésus aimait dit alors à Pierre: “C’est le Seigneur!”. À ces mots: “C’est le Seigneur!”, Simon Pierre mit son vêtement – car il était nu –, et se jeta à l’eau» (Jn 21, 7). Dans ce cas aussi, Jean reconnaît tout de suite l’auteur du miracle, tandis que Pierre semble plus concentré sur le résultat du miracle, préoccupé des problèmes que pose la quantité des poissons. C’est une situation analogue à celle dans laquelle les deux disciples se sont trouvés lors de leur visite au sépulcre vide: Pierre a concentré son regard sur ce qui témoignait de la disparition du corps, tandis que Jean y a saisi le signe de la résurrection. Le regard plus pénétrant de Jean a commencé à entrer, à travers le sépulcre et les signes qui restaient de la présence de Jésus, dans la foi pascale.
      Cette intelligence plus grande des indices, même les plus petits, a-t-elle quelque chose à voir avec le fait que Jean était le disciple préféré de Jésus?
      GALOT: La prédilection que Jésus avait pour lui l’aidait à ouvrir les yeux, à faire coïncider, autant qu’il était possible, sa façon de voir les choses avec celle du Christ. Mais la rapidité de son intuition ne l’a pas empêché de se montrer respectueux de l’autorité de Pierre. Il ne revendique pour lui aucune autorité, aucune primauté. Il arrive le premier au sépulcre, mais il s’arrête sur le seuil et attend que Pierre entre le premier, bien qu’il soit curieux de voir ce qu’il y a à l’intérieur. Et puis il aurait certainement eu envie de partager avec son ami Pierre le début d’intuition qu’il avait au sujet de ce qui s’était passé dans le sépulcre, mais il se rendait compte que le temps de ce partage, de cette correspondance du regard, n’était pas encore arrivé. Alors, il ne presse pas les choses, il n’impose pas l’acuité de son regard, il respecte le temps nécessaire à Pierre pour arriver à reconnaître la même réalité.
      Mais qu’y avait-il là, à l’intérieur? Qu’ont vu vraiment les deux apôtres?
      GALOT: Des études exégétiques récentes ont précisé le contenu réel du texte, en signalant certaines imprécisions des traductions courantes qui peuvent en fausser la compréhension. Une première erreur, très répandue, consiste à traduire par bandelettes le mot grec otónia, qui désignait en fait tous les linges funéraires qui enveloppaient le défunt, y compris le linceul, le drap plus ample qui entourait la totalité du corps. De plus, à en croire de nombreuses traductions courantes, les deux apôtres auraient vu les linges tombés à terre et le suaire (le mouchoir enroulé qui était noué autour du visage du défunt pour tenir la bouche fermée) placé «à l’écart, plié en un lieu différent». Or, selon des traductions récentes et attentives, faites sur la base d’une stricte analyse grammaticale du texte original, tous les linges étaient restés à leur place. Le suaire n’avait pas été déplacé mais gisait au milieu des linges. On le distinguait, en relief, sous le linceul désormais affaissé.
      Ces détails sont-ils vraiment si importants?
      GALOT: Ils aident à saisir ce qui a provoqué la stupeur et le début de foi chez Jean. Si le corps avait été emporté par quelqu’un, les linges ne seraient pas restés intacts au même endroit et le suaire aurait été retiré et mis à part, au moment de la disparition, comme semblent justement l’indiquer les traductions courantes. Or si le corps de Jésus avait disparu, tout le reste – les linges, le suaire – était resté au même endroit. Le suaire était lui-même resté enfoui sous les linges, à sa place initiale. Jean, peut-être, a compris intuitivement à cette vue que ce n’était pas quelqu’un qui avait emporté le corps de Jésus, mais que celui-ci était sorti vivant du sépulcre, se soustrayant de façon mystérieuse, contrairement aux lois du déplacement des corps, au linceul et au suaire qui l’entouraient, laissant toutes les choses en place. C’étaient-là les signes d’une intervention surnaturelle qui avait enlevé le corps de Jésus de l’endroit où il se trouvait, sans déplacer aucun des linges utilisés pour la sépulture. C’est pour cela que l’on peut dire que là, devant les linges qui gisaient, Jean a commencé à reconnaître l’événement de la résurrection.
      Un événement que Jésus avait annoncé à plusieurs reprises…
      GALOT: Toutes les fois que Jésus avait fait allusion à sa passion, il avait ajouté que le troisième jour le Fils de l’homme ressusciterait. Et pourtant, après sa crucifixion, personne ne se rappelait ces paroles. Et nombreux seront ceux qui ne se les rappelleront pas même après qu’ils l’auront vu ressuscité. Ils les avaient tous oubliées, sauf Marie, celle qui avait porté en son sein pendant neuf mois ce corps, celui-là même que l’on avait crucifié. On peut dire que durant ces trois jours Marie a été la seule à garder toute l’espérance du monde. Jean lui-même avait entendu plusieurs fois les paroles de Jésus qui annonçaient la résurrection. Il avait assisté avec Pierre et Jacques à l’événement de la transfiguration, lorsque Jésus leur avait recommandé de ne raconter à personne ce qu’ils avaient vu «si ce n’est quand le fils de l’homme serait ressuscité d’entre les morts». Ils avaient observé cette recommandation «tout en se demandant entre eux ce que signifiait “ressusciter d’entre les morts” ( Mc 9, 9. 10). Jean aurait donc dû être prêt à accueillir le mystère de la résurrection. Et pourtant, ces paroles ne lui reviennent à la mémoire que lorsqu’il voit le linceul et le suaire restés intacts dans le sépulcre, après que Jésus en est sorti vivant. Le début de son adhésion à la foi, comme le rapporte le texte de l’Évangile, naît de ce qu’il a vu dans le sépulcre. Il naît d’indices petits, mais réels et visibles.
      Comment se développe pour Jean ce début? Est-ce à travers une réflexion religieuse?
      GALOT: Dans cette première expérience près du sépulcre vide, Jean n’avait eu qu’une idée vague et indirecte de la résurrection de Jésus Christ. Constatant son absence du sépulcre, il a peut-être eu l’intuition d’un événement surnaturel. Mais ce sont seulement les apparitions de Jésus durant les quarante jours qui suivent et les contacts concrets avec le Christ ressuscité qui lui permettent de fonder avec certitude sa mission de témoin. Dans leurs rencontres, Jésus se manifeste pour susciter la foi, pour procurer à la foi un fondement objectif plus évident. Il n’hésite pas à montrer son corps avec insistance, un corps qui porte encore les marques de la crucifixion. Il renforce le fait de voir pour faire surgir celui de croire. Avec la multiplication des indices, Jean passe d’une première intuition à la reconnaissance d’une réalité inimaginable, d’un fait réel qui se révèle plus grand et plus surprenant que toute attente.
      Et cela arrive à un groupe de juifs vivant dans la peur et la résignation, peu enclins aux visions mystiques, après que tout était achevé.
      GALOT: Le point de départ du mouvement de la foi, à commencer par les indices du sépulcre vide, est toujours une réalité visible. C’est là un facteur important, parce qu’il apporte un démenti à ceux qui interprètent la foi dans la résurrection de Jésus-Christ comme une pure conviction intime. Il balaie toutes les thèses idéalistes selon lesquelles les disciples se sont convaincus que Jésus était ressuscité, en projetant dans cette auto-suggestion leurs sentiments personnels et subjectifs d’amour à l’égard de leur Maître. Mais c’est au contraire parce qu’ils ont vu le Seigneur ressuscité qu’ils ont cru. La foi naît de la reconnaissance de réalités visibles. Ce n’est pas une construction mentale subjective qui se serait créé son propre objet. Saint Augustin, dans le De Civitate Dei, souligne comment, sur ce point, le fait chrétien est exactement l’opposé de la dynamique du sentiment religieux qui naît de l’homme. Un sentiment qui est représenté par la religion impériale qui divinise les destinataires de ses propres dévotions: «Illa illum amando esse deum credidit; ista istum Deum esse credendo amavit», «Rome, comme elle aimait Romulus, le crut Dieu. L’Église, au contraire, comme elle reconnut que Jésus-Christ était Dieu, l’aima».
      Aujourd’hui, de nombreux maîtres spirituels enseignent, dans l’Église, que la pureté intérieure de la foi n’a pas besoin d’indices extérieurs. Une foi qui dépend du fait de voir et de toucher serait, à les entendre, grossière et rustre.
      GALOT: Ce n’est pourtant pas ce que dit le témoignage des apôtres. Leur foi est tout entière dans la simplicité d’une constatation. Elle commence en eux lorsqu’ils l’ont vu et l’ont touché ressuscité. Quand Pierre cherche à trouver quelqu’un pour remplacer Judas dans le collège apostolique, il n’a qu’un seul critère de jugement: celui qui succédera à Judas devra être un témoin non de la vie mais de la résurrection de Jésus. Les apôtres sont les témoins oculaires de la résurrection de Jésus. Et tout est confié et suspendu à leur expérience, vu que Jésus n’a pas laissé d’enseignement écrit, de doctrine spirituelle codifiée. Bref, à l’origine de la foi de l’Église dans la résurrection, il y a eu le fait de voir. Et la foi de l’Église ne pourra jamais être séparée de cette vue initiale et trouvera toujours son fondement dans l’expérience faite par les apôtres et dans leur témoignage. Comme l’écrit, toujours dans le De Civitate Dei, saint Augustin: «Resurrexit tertia die sicut apostoli suis etiam sensibus probaverunt». «Il est ressuscité le troisième jour, comme les apôtres l’ont vérifié également avec leurs sens».