Archive pour le 11 mars, 2011

San Giuseppe e il piccolo Gesù

11 mars, 2011

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http://www.publicdomainpictures.net/hledej.php?hleda=san+gabriele

Prière de la future maman

11 mars, 2011

du site:

http://www.spiritualite-chretienne.com/pro-vie/pro-vie01.html

Prière de la future maman

Père qui es dans les cieux,
Voici que je porte en mon sein
un tout petit enfant, faible et vulnérable,
qui déjà transforme tout mon corps
et tout mon coeur.
Merci de me l’avoir confié.

Merci de me donner de l’accueillir
comme Marie a accueilli Jésus
au jour de l’Annonciation.
Merci de me donner de l’accueillir
comme ma mère m’a accueillie
quand elle a reconnu ma présence
au plus intime d’elle-même.

Père qui nous aimes,
Je suis émerveillée face à cette vie
si secrète et si palpitante,
si fragile et si pleine de promesses.
Merci de m’avoir donné les yeux du coeur,
qui me permettent de déjà voir cet enfant,
alors qu’il est encore invisible.

Père plein de tendresse,
aide-moi à faire chaque jour ce que je peux faire
pour que ce petit enfant soit heureux.
Je te demande, Père de toute grâce,
de pouvoir transmettre à cet enfant,
toute la foi, toute l’espérance, tout l’amour
que je porte dans mon coeur.

Enfin, avec mon enfant, qui est d’abord le tien,
je te prie, Père, de nous garder sous ta protection,
maintenant et pour toujours.
Amen.

P. Michel Schooyans
http://perso.infonie.fr/le.feu/ms/divfr/prfm.html

ENCORE UNE FOIS LE PÉCHÉ ORIGINEL (Frédéric Manns)

11 mars, 2011

du site:

http://www.christusrex.org/www1/ofm/sbf/dialogue/peche.html

ENCORE UNE FOIS LE PÉCHÉ ORIGINEL

Frédéric Manns

L’anthropologie juive, affirment certains, voit l’homme comme un être irréductible, accompli dès sa création. Au joug de la loi juive l’Eglise semble avoir substitué celui du péché originel, lui-même constitutif d’une culpabilité généralisée à toute l’humanité
C’est au Ve siècle, que l’Eglise, avec saint Augustin, a instauré le péché originel comme constitutif de la condition humaine, s’éloignant en cela de la conception judaïque de l’homme. Qu’en est-il de la théologie du péché originel due à Saint Augustin ? Il convient d’examiner les choses de près.
Le judaïsme ancien avait maintes fois mis le Messie en rapport avec Adam. Le Testament de Lévi 18 avait prophétisé que le Messie ouvrirait la porte du Paradis et qu’il enlèverait le glaive menaçant Adam. Le midrash Genèse Rabbah 12,6 rapportait une ancienne tradition selon laquelle le Messie restituerait les six objets qui furent enlevés à l’humanité à cause de la faute d’Adam . L’apôtre Paul s’insérait dans cette tradition lorsqu’il traçait un parallèle entre Jésus et Adam et affirmait que Jésus, le nouvel Adam, était venu pour sauver le premier Adam . Les conséquences que Paul tirait de cette affirmation devaient surprendre ses anciens collègues pharisiens et ses condisciples de la yeshiba de Rabban Gamaliel. Si le Christ était la plénitude de la loi, celle-ci n’avait plus de raison d’être. Son rôle de pédagogue étant terminé, la loi devenait source de malédiction .
La réponse juive donnée aux affirmations de Paul se vérifie en trois domaines: celui de la désobéissance d’Adam, celui de la pénitence d’Adam et celui de la sépulture d’Adam. Il nous suffira d’examiner ici le premier domaine.
Gen 3 présente la désobéissance d’Adam comme l’origine de la mort: “Tu es glaise et tu retourneras à la glaise” (3,19). Le mythe de la chute forme un épisode isolé dans l’Écriture . Le premier écho à ce texte se trouve en Ben Sira 25,23: “C’est avec la femme qu’a commencé le péché, et c’est à cause d’elle que nous mourons tous”. L’auteur du livre de la Sagesse donne une autre explication du phénomène de la mort: “Dieu n’a pas créé la mort et il ne prend pas plaisir au trépas des justes” (1,13). “C’est par l’envie du diable que la mort est entrée dans le monde” (2,24). Formé à la philosophie platonicienne, l’auteur du livre de la Sagesse introduit le principe de l’immortalité de l’âme dans son texte. La condamnation d’Adam devenait une exhortation à vivre dans la justice, car “la justice est immortelle et l’injustice conduit à la mort” (1,15).
Dans les milieux apocalyptiques le péché d’Adam est à peine mentionné. Le livre d’Hénoch éthiopien, au livre des veilleurs (1-36), y fait une brève allusion lorsque Raphaël montre à Hénoch l’arbre de la sagesse du Paradis: “C’est pour avoir mangé de son fruit qu’Adam et Eve connurent la vérité et furent chassés du Paradis” (32,6). L’auteur du livre des veilleurs souligne par contre la responsabilité des anges qui se sont unis aux filles des hommes et ont introduit ainsi le mal dans le monde. Par contre l’auteur de 4 Esdras attache à nouveau une importance plus grande au péché d’Adam. C’est parce qu’il a désobéi à l’ordre de Dieu qu’Adam a été condamné à mort et dans sa condamnation il a entraîné tous ses descendants (3,7). Affligé d’un mauvais coeur, il fut puni, lui et tous ceux qui naquirent de lui (3,21). Même le don de la loi au Sinaï n’a pu arracher le coeur mauvais (3,20). Puisque la création entière a été frappée les difficultés s’amoncellent partout (7,11-12).
Dans les milieux piétistes l’accent est mis également sur le péché d’Adam. La Vie d’Adam et d’Eve en témoigne. Adam reproche à Eve de n’avoir pas été capable de faire pénitence dans l’eau du Jourdain après la chute. C’est par la jalousie du diable, qui a refusé d’adorer l’image de Dieu en Adam, que le péché est entré dans le monde (12-15). Et le péché d’Adam aura comme conséquence le péché de Caïn (22-24).
Les rabbins connaissent l’idée que la mort est entrée dans le monde à cause du péché d’Adam. Le midrash Genèse Rabbah 17,8 rapporte une tradition du maître tannaïte R. José affirmant que les femmes doivent se couvrir la tête, parce que celui qui a commis une faute a honte d’être vu. De plus, les femmes suivent le cercueil lors des funérailles pour indiquer que ce sont elles qui ont amené la mort dans le monde. Le midrash Sifre Dt 6,4 orchestre la croyance en la corruption des hommes due au péché d’Adam: Jacob craint qu’il ait un fils indigne, car d’Abraham naquit l’impur Ismaël et d’Isaac naquit l’impur Esaü. La liturgie juive répète cette tradition dans le Targum Néofiti Gen 49,2. Au troisième siècle les maîtres amoraim conservent encore des traces de cette croyance. Le Talmud, au traité Sabbat 55b, rapporte la tradition suivante de R. Johanan: “Quand le serpent eut raison d’Eve, il lui infligea une souillure qui disparut pour les Israélites lorsqu’ils se tinrent devant le Sinaï”. En d’autres termes, R. Johanan reconnaît qu’Eve fut souillée après le péché. Il s’agit probablement d’une souillure morale dont les Israélites furent lavés lorsqu’ils acceptèrent la loi. Mais leur innocence retrouvée fut de brève durée, puisqu’en fabriquant le veau d’or, ils redonnèrent autorité à l’ange de la mort sur eux. Le Talmud, au traité Jebamot 103b, fait état de cette tradition.
Un second témoin de l’existence d’une souillure dans l’humanité après la chute d’Adam se trouve dans le traité Aboda Zara 22b du Talmud de Babylone. Abba bar Kahana, un maître amora, affirme: “Jusqu’à la troisième génération des Patriarches, la souillure ne leur fut pas enlevée, car Abraham eut pour fils Ismaël et Isaac eut pour fils Esaü. C’est Jacob qui le premier engendra douze fils exempts de défauts”. Le traité Pesahim 56a attribue une tradition semblable à R. Simon ben Laqish .
Il semble donc que les maîtres tannaïtes et amoraim aient connu la thèse d’une transmission du péché à la postérité d’Adam. Bientôt, par réaction contre Paul qui orchestrait la même affirmation, la chute d’Adam allait perdre sa place centrale pour n’être considérée que comme un péché à côté d’autres péchés. Lorsque les rabbins affirment que la Shekinah remonte au premier ciel après le péché d’Adam, puis au second ciel après le péché de Caïn et ainsi de suite après les fautes de la génération d’Enosh et de celle du déluge, ils réduisent implicitement la faute d’Adam à n’être qu’une faute à côté d’autres. Cette conviction est répétée en Genèse Rabbah 19,7 et Nombres Rabbah 13,2. Mais il y a plus. R. Méir semble contredire le texte de Gen 3 et considère la mort comme nécessaire dans le plan du monde. Commentant Gen 1,31 “Et Dieu vit que cela était très bon” (twb m’wd), il s’exprime ainsi: “Le terme m’wd (très) signifie la mort (mwt). Ainsi le verset signifie que Dieu vit que la mort était très bonne” . Le problème de la mort trouve donc une explication différente de celle de la Bible. Dans d’autres textes les rabbins n’hésiteront pas à présenter la foi d’Abraham comme l’antidote de la chute d’Adam. L’auteur de Genèse Rabbah 14,6 émet l’hypothèse suivante: “C’est Abraham qui devait être créé le premier, mais Dieu se dit: Peut-être péchera-t-il et n’y aura-t-il personne pour réparer son oeuvre? En créant Adam, je suis sûr que s’il se pervertit, Abraham viendra et remettra les choses en ordre”.
Généralement les rabbins verront un correctif à la chute d’Adam dans l’acte de foi par lequel Israël accepte d’obéir à la loi de façon inconditionnée. Lorsque Dieu descendit sur le Sinaï, il était escorté de myriades d’anges; ceux-ci ornèrent les Israélites de couronnes et les pourvoyèrent d’armes qui les rendirent invulnérables contre la mort . Ces armes devaient faire contrepoids à l’épée des chérubins postés à la porte du Paradis pour en garder l’entrée. La loi devint ainsi un moyen de libération et d’affranchissement.
Pour éviter de trop mettre en évidence le péché d’Adam les rabbins souligneront toujours plus une autre cause du mal: la tendance au mal présente dans le coeur de l’homme. En effet Dieu avait créé Adam avec deux penchants . Quand Dieu dit que tout était bon, il embrassait du même regard le mauvais et le bon penchant . Comment le mauvais penchant pouvait-il être bon? C’est que sans lui l’homme ne bâtirait pas de maison, ne prendrait pas de femme et n’engendrerait pas d’enfants. La présence en l’homme de cet ennemi intérieur n’entache en rien sa pureté originelle et ne compromet pas sa vertu . Une telle conception s’éloignait des affirmations des rabbins tannaïtes et des maîtres chrétiens qui soulignaient le “péché originel” d’Adam .
Il faut relire les sources juives avant de faire des affirmations à l’emporte-pièce concernant le christianisme. Le judaïsme a connu bel et bien une affirmation de la souillure dans l’humanité après le péché d’Adam.

bonne nuit

11 mars, 2011

bonne nuit dans image bon nuit, jour, dimanche etc. abflowers0899

Daisies

http://www.flowers.vg/flowers/pinkdaisy01.htm

Pape Benoît XVI : « Alors ils jeûneront »

11 mars, 2011

du site:

http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20110310

Le vendredi après les Cendres : Mt 9,14-15

Commentaire du jour
Pape Benoît XVI
Message pour le Carême 2009 (trad. Libreria Editrice Vaticana)
« Alors ils jeûneront »

      Dans le Nouveau Testament, Jésus met en lumière la raison profonde du jeûne…: « Ce n’est pas de pain seul que vivra l’homme, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu » (Mt 4,4). Le vrai jeûne a donc pour but de manger « la vraie nourriture », qui consiste à faire la volonté du Père (cf Jn 4,34). Si Adam a désobéi à l’ordre du Seigneur de ne pas manger du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal (Gn 2,17), le croyant entend par le jeûne se soumettre à Dieu avec humilité, en se confiant à sa bonté et à sa miséricorde…
      De nos jours, la pratique du jeûne semble avoir perdu un peu de sa valeur spirituelle et, dans une culture marquée par la recherche du bien-être matériel, elle a plutôt pris la valeur d’une pratique thérapeutique pour le soin du corps. Le jeûne est sans nul doute utile au bien-être physique, mais pour les croyants, il est en premier lieu une « thérapie » pour soigner tout ce qui les empêche de se conformer à la volonté de Dieu…
      Avec le jeûne et la prière, nous permettons au Christ de venir rassasier une faim plus profonde que nous expérimentons au plus intime de nous : la faim et la soif de Dieu. En même temps, le jeûne nous aide à prendre conscience de la situation dans laquelle vivent tant de nos frères. Dans sa première lettre, saint Jean met en garde : « Si quelqu’un possède des richesses de ce monde et, voyant son frère dans la nécessité, lui ferme ses entrailles, comment l’amour de Dieu demeurerait-il en lui ? » (3,17) Jeûner volontairement nous aide à suivre l’exemple du Bon Samaritain, qui se penche et va au secours du frère qui souffre (Lc 10,29s). En choisissant librement de se priver de quelque chose pour aider les autres, nous montrons de manière concrète que le prochain en difficulté ne nous est pas étranger. C’est précisément pour maintenir vivante cette attitude d’accueil et d’attention à l’égard de nos frères que j’encourage les paroisses et toutes les communautés à intensifier pendant le Carême la pratique du jeûne personnel et communautaire, en cultivant aussi l’écoute de la Parole de Dieu, la prière et l’aumône. Ceci a été, dès le début, une caractéristique de la vie des communautés chrétiennes.