Archive pour le 4 mars, 2011

Beato Angelico, Angeli danzanti

4 mars, 2011

Beato Angelico, Angeli danzanti dans images sacrée GIOV.-DI-PAOLO_angeli-danz_Chantilly
http://sandomenicodifiesole.op.org/SANTI%20convento/B.Angelico/B.Ang_D’URSO_3.htm

Shalom Aleichem: Les anges de tous les jours (Écrit par Rabbi Chaim Steinmetz )

4 mars, 2011

du site:

http://www.thefoundationstone.org/fr/shabat/themes/2019-shalomaleichemeverydayangels.html

Shalom Aleichem: Les anges de tous les jours 
 
Écrit par Rabbi Chaim Steinmetz 
 
Anges de tous les jours: Qu’est-ce qu’un ange? Mentionné dans toute la littérature juive de la Bible en avant, l’existence des anges est à la fois universellement acceptée et vaguement compris.
Tapi dans l’au-delà entre le ciel et la terre, la nature précise des anges fait l’objet d’une bonne dose de controverse. Sont-ils des êtres indépendants, ou les manifestations de Dieu? Ont-ils une image physique? Peuvent-ils choisir leurs actions, et peut-être même le péché? Sont-ils jaloux des êtres humains? Est-il acceptable pour prier pour les anges?
Beaucoup de ces questions sont approfondies dans le cadre des débats entre les mystiques et des rationalistes, des débats qui sont territoire familier à quiconque a étudié la philosophie médiévale juive. D’un côté, il ya des philosophes qui réduisent la nature des anges au minimum philosophique, car une représentation plus forte des anges serait une menace pour le monothéisme pur. Pour les rationalistes, les anges, comme des êtres qui peuvent être prié et peut intercéder pour l’homme, en contradiction avec l’idée que la Bible souligne que «l’Eternel est Dieu dans le ciel au-dessus, et bas sur la terre: il n’y a point d’autre. » (Deut. 4:40). D’autre part, des mystiques vois des anges comme un élément d’un être spirituel variée et complexe du monde qui habite l’espace entre Dieu et l’homme au-dessus-dessous; anges mais d’une multitude de créatures spirituelles dans les quatre mondes qui s’étendent de Dieu à l’intégrité physique monde. La nature spécifique des anges est vague, un sujet qui est débattu et discutable.
Le mot hébreu pour Angel est ambigu. Le mot employé pour Angel, « Malach », signifie littéralement « messager », le mot «Malach» peut désigner aussi bien au jeune homme transporter un paquet à vélo d’un bureau du centre-ville à l’autre, ou l’esprit ailé porteur d’un message de Dieu à l’homme. En effet, à plusieurs reprises dans le récit biblique, les commentaires ne savez pas si le mot «Malach » se réfère à un ange, ou tout simplement une chair et de sang Messenger! Je dirais que cette ambiguïté n’est pas une coïncidence, la Torah délibérément choisi de quitter l’identité des anges sombres, pour donner une leçon importante. La Torah veut nous faire changer notre regard, et au lieu de chercher à ailes anges au-dessus, ouvrir les yeux sur les anges tous les jours ci-dessous.
Afin de trouver des « anges tous les jours», il faut apprécier le fait que des clins d’?il de Dieu à l’homme de temps à autre. « Dieu a de nombreux messagers », et parfois le message est pour nous. En effet, certains des rabbins du Talmud voulait l’entendre aux écoliers de mémorisation de la Bible, certains que le verset de l’enfant a été récitant contenait un message caché. Et dans la vie quotidienne, il ya des anges tous les jours, sur une mission divine pour nous rendre plus forts en nous encourageant, nous protéger, et même la lutte avec nous.
Parfois, même les rationalistes comme moi peut sentir la présence des anges. Ma femme Lisa et j’ai eu du mal à avoir des enfants en la troisième année de notre mariage. Un vendredi soir, après une longue semaine, nous avons choisi de dîner seul à la maison. Comme nous faisions Kiddouch, nous avons entendu frapper à la porte. Dehors, c’était un jeune homme hassidique avec sa femme très enceinte. Ils avaient été le moteur de Crown Heights à Monsey, mais est resté coincé dans le trafic et a dû sortir de la route avant Shabbat a commencé. Après avoir trouvé le chemin de la synagogue de la réforme, ils sont tombés sur le rabbin conservateur, qui a sagement les a dirigés vers notre maison, la maison du rabbin orthodoxe, plus d’un mile de distance. (Je suppose que la mitsva de personnes accueillantes apporte tous les Juifs.). Nous n’avions pas préparé pour les invités, mais a réussi à mettre à l’aise, et nous avons partagé notre maison et notre nourriture avec nos visiteurs inattendus. Lisa et je me sentais comme si la prise en invités de cette semaine était notre obligation particulière: après tout, que le Chabbat est la Parasha de Vayera, où Abraham et Sarah hospitalité exceptionnelle de trois étrangers qui viennent en leur tente.
Or, il s’avère que les trois étrangers qui visitent Abraham et Sarah sont en fait des anges. Il s’avère aussi qu’ils viennent de dire au vieux couple qu’ils vont enfin avoir un enfant.
Abraham et Sarah ont un fils un an plus tard. Et, comme il s’avère, après avoir invité dans nos invités inattendus enceintes, Lisa et j’ai eu des jumeaux dix mois plus tard.
Cette jeune mari et femme ne sont pas des anges, mais il ne fait aucun doute dans notre esprit qu’ils ont été Malachim, messagers de Dieu. Ils sont venus portant la bonne nouvelle, et le message qu’il est important non seulement pour remplir nos foyers avec des enfants, mais aussi d’ouvrir nos maisons d’hôtes.
Ils ont été tous les jours anges portant un message d’extraordinaire. Chaim Steinmetz rabbin

Don de Dieu, œuvre à réaliser : Saint Paul et la liberté chrétienne

4 mars, 2011

du site:

http://www.catechese.viateurs.ca/bible/liberte-suite-jesus/page-2.cfm

La liberté à la suite de Jésus

Don de Dieu, œuvre à réaliser

Saint Paul et la liberté chrétienne

Le Ressuscité ouvre la route de la liberté véritable
À vrai dire, c’est le Ressuscité qui va ouvrir pour ses disciples la route de la liberté. Saint Paul l’a bien compris et annoncé dans ses lettres aux communautés chrétiennes qu’il a fondées et visitées. Oui, Paul a été le grand héraut de la liberté conférée par le Christ aux siens dans le mystère de sa mort-résurrection.
Aux Galates il proclame avec force : « Quand vint la plénitude des temps, Dieu envoya son Fils, né d’une femme, né sujet de la Loi, afin de racheter les sujets de la Loi, afin de nous conférer l’adoption filiale » Ga 4,4-5). Selon ce passage, le fondement de la liberté du disciple, c’est la venue, la mort et la résurrection du Christ.
Le but de sa venue dans notre condition humaine : faire éclater l’esclavage de l’être humain et sauver ainsi l’humanité par le mystère de sa mort-résurrection. Jésus a été marqué par le tragique de la condition humaine (assujetti à la Loi); il ne nous a pas sauvés de l’extérieur, sans se compromettre; il est descendu au plus profond de notre esclavage pour le briser de l’intérieur. Voilà pourquoi la mort-résurrection du Christ est le mystère qui fonde la liberté chrétienne et la possibilité de libération pour l’humanité.
L’Esprit, source de liberté
Par ailleurs, la source immédiate de la liberté du chrétien reste l’Esprit du Christ en lui. En effet, Paul ajoute : « Dieu a envoyé dans nos cœurs l’Esprit de son Fils qui crie Abba, Père! Aussi n’es-tu plus esclave mais fils; fils, et donc héritier de par Dieu » (Ga 4,6-7).
Par la mort-résurrection du Christ et par le don de l’Esprit, les croyants sont passés de l’état d’esclave à l’état de fils de Dieu; et comme fils, ils sont devenus héritiers des biens du salut et dotés de la liberté des enfants face à un Père aimant. Le chrétien véritable est donc libre puisqu’il agit sous l’impulsion d’un dynamisme intérieur qui n’est nul autre que l’Esprit même du Christ en lui.
La loi, les prescriptions, les codes, en tant que principes extérieurs à l’homme, ne peuvent lui conférer cette liberté profonde dans son agir.
L’Esprit libère de la peur de Dieu
L’Esprit libère aussi le croyant de toute crainte en face de Dieu à qui on peut maintenant donner en toute confiance le titre de Père.
Avant Jésus, aucun Juif n’avait osé dans ses prières interpeller Dieu sous le titre familier d’Abba, i.e. papa. Jésus fut le premier à se permettre une telle audace. Les chrétiens, sous l’impulsion de l’Esprit, continuèrent l’exemple du Maître (cf. Ga 4,6; Rm 8,15). Pour eux, Dieu est essentiellement un Père. Cette conviction est des plus libératrice, du moins sur le plan religieux.
Vous êtes conduits par l’Esprit, vous n’êtes plus soumis à la loi
Ainsi, dans son développement sur la liberté, Paul donne une place importante à l’Esprit comme source de liberté. Car, dit-il, si vous êtes conduits par l’Esprit vous n’êtes plus soumis à la loi (5,18).
L’homme ne peut se libérer seul, à cause de la faiblesse de son être charnel. Il a besoin du dynamisme de l’Esprit du Christ en lui pour atteindre à la vraie liberté.
L’Esprit, dynamisme interne
Dans sa deuxième épître aux Corinthiens, Paul exprime encore la même conviction : Là où est l’Esprit du Seigneur, là est la liberté (2 Cor 3,17). Et selon lui, posséder l’Esprit du Seigneur en soi, ce n’est pas seulement avoir sa mentalité, mais bien posséder en soi un dynamisme de vie et une force d’action.
Alors que tout commandement est un principe externe, l’Esprit est au contraire un dynamisme interne qui pousse le chrétien à agir selon sa vocation profonde. En cela se trouve la vraie liberté.
C’est pour la liberté que le Christ nous a libérés
Paul va préciser davantage sa pensée au chapitre 5 de l’épître aux Galates : « C’est pour que nous soyons vraiment libres que le Christ nous a libérés. Tenez donc ferme et ne vous laissez pas remettre sous le joug de l’esclavage » (Ga 5,1).
Si on traduisait littéralement le début du 1er verset, il faudrait rendre l’expression grecque par la périphrase suivante : « C’est pour la liberté que le Christ nous a libérés ». L’expression « libérés pour la liberté » exprime une finalité, un but.
Par sa mort-résurrection, le Christ nous a libérés dans l’intention que nous demeurions vraiment libres, que nous jouissions à plein de cette nouvelle libération acquise par la Croix, et que nous ne retombions pas sous le joug des différents esclavages : le péché, l’égoïsme, la haine… La liberté entre donc dans l’intention même de la Rédemption.
Le chrétien doit exploiter à fond sa condition d’être pleinement libéré. Tout ce qui viole la liberté chrétienne va contre l’intention de la Rédemption.
Une liberté dans l’amour – Une vocation à la liberté
Un peu plus loin, Paul va affirmer qu’il s’agit d’une liberté dans l’amour : « Vous, en effet, mes frères, c’est à la liberté que vous avez été appelés. Seulement que cette liberté ne donne aucune prise à la chair! Mais, par l’amour, mettez-vous au service les uns des autres » (Ga 5,13). L’équivalent grec du verbe « appeler », c’est le mot kaleô qui sert de terme technique pour désigner la vocation chrétienne. On pourrait donc traduire ainsi : « vous avez reçu une vocation à la liberté ».
Par leur baptême dans le Christ Jésus, les chrétiens ont reçu une vocation à la liberté; ils sont devenus libres par vocation. La liberté est le nouveau statut de l’homme en tant que chrétien, et la condition normale de son existence.
Le chrétien est libre pour aimer et il se libère toujours davantage en aimant
Cette liberté reçue par vocation baptismale n’a rien de commun avec le repli égoïste sur soi; au contraire, elle ne peut s’exprimer valablement que dans l’amour. Paul l’affirme explicitement au verset 13, tout en précisant au verset 14 que l’amour fraternel est l’accomplissement plénier de tous les commandements.
La charité fraternelle devient ainsi, en christianisme, une composante de la liberté.
Plus loin Paul va énumérer les fruits de l’Esprit qui sont en même temps des manifestations de l’amour et des signes de la vraie liberté. Mais voici le fruit de l’Esprit : amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, confiance dans les autres, douceur, maîtrise de soi : contre de telles choses, il n’y a pas de loi (5,22-23).
Tous ces fruits de l’Esprit amènent le croyant à sortir de lui-même pour aller vers les autres. Et c’est dans cette ouverture sur les autres que s’épanouit le don de la liberté chrétienne. L’amour possède tous les signes de la vraie liberté. Le chrétien est libre pour aimer et il se libère toujours davantage en aimant.

Asparagales Hyacinthoides non-scripta

4 mars, 2011

Asparagales Hyacinthoides non-scripta dans image bon nuit, jour, dimanche etc. hyacinthoides_nonscripta_1b1d

http://www.floralimages.co.uk/index_1.htm

Saint Jérôme : « Ne faites pas de la maison de mon Père une maison de trafic » (Jn 2,16)

4 mars, 2011

du site:

http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20110304

Le vendredi de la 8e semaine du Temps Ordinaire : Mc 11,11-26

Commentaire du jour
Saint Jérôme (347-420), prêtre, traducteur de la Bible, docteur de l’Église
Homélies sur l’évangile de Marc, n°9 (trad. Marc commenté, DDB 1986, p. 87s)
« Ne faites pas de la maison de mon Père une maison de trafic » (Jn 2,16)

      « Alors Jésus entra dans le Temple et se mit à expulser ceux qui vendaient et ceux qui achetaient. » Certains s’étonnent de la résurrection de Lazare (Jn 11,44), ils sont stupéfaits que le fils d’une veuve soit ressuscité (Lc 7,15), d’autres sont frappés par d’autres miracles. Sans aucun doute, il est admirable de rendre la vie à un corps mort. Pour ma part, je suis davantage frappé par l’évènement présent. Cet homme, fils de charpentier, un pauvre sans demeure, sans gîte où se reposer, sans armée, qui n’était ni chef ni juge — quel pouvoir l’a autorisé à…chasser une foule si nombreuse alors qu’il était seul ? Personne n’a protesté, personne n’a osé opposer de résistance, car personne n’a osé s’opposer au Fils qui réparait l’injure faite à son Père…

      « Il se mit à chasser ceux qui vendaient et achetaient dans le Temple. » Si cela a été possible chez les juifs, pourquoi cela ne l’est-il pas à plus forte raison chez nous ? Si cela arrive dans le cadre de la Loi, pourquoi n’en est-il pas de même à plus forte raison dans l’Évangile ?… Le Christ, un pauvre, chasse les acheteurs et les vendeurs, qui sont riches. Celui qui vend est jeté au même titre que celui qui achète. Que personne ne dise : « Moi, j’offre tout ce que je possède, je fais des offrandes aux prêtres, comme Dieu l’a ordonné ». Dans un passage de Matthieu, nous lisons ceci : « Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement » (Mt 10,8). La grâce de Dieu ne se vend pas, elle se donne.