Archive pour février, 2011

bonne dimanche

13 février, 2011

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http://www.floralimages.co.uk/index_1.htm

Mat-05,01-07-Sermon on the mount

12 février, 2011

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http://www.artbible.net/3JC/-Mat-05,01-07-Sermon_%20on%20the%20mount_sur%20la%20montagne/index3.html

Gandhi et le sermon sur la Montagne

12 février, 2011

du site:

http://www.spiritualite2000.com/Archives/aventure/2002/gandhi.htm

Spiritualite2000.com    

Janvier 2002

Gandhi et le sermon sur la Montagne

J’ai fait connaissance avec la Bible il y a environ quarante-cinq ans. Je ne pouvais pas trouver grand intérêt à l’Ancien Testament, mais quand j’arrivai au Nouveau Testament et au Sermon sur la Montagne, je commençai à comprendre l’enseignement du Christ et le message du Sermon sur la Montagne fit écho à quelque chose que j’avais appris dans mon enfance. Cet enseignement, c’était de ne pas se venger et de ne pas rendre le mal pour le mal.
De tout ce que je lisais, ce qui me resta pour toujours, c’est que Jésus vint pour établir une loi nouvelle. Sans doute il a dit n’être pas venu pour apporter une autre loi mais pour greffer quelque chose sur la vieille loi de Moïse. Eh bien oui, il la changea de façon telle qu’elle devint une loi nouvelle: non plus œil pour œil et dent pour dent, mais être prêt à recevoir deux coups si l’on vous en donne un, et à faire deux kilomètres si l’on vous demande d’en faire un. Je me disais, ce n’est sûrement pas le christianisme. Car toute l’image que je m’en faisais alors, c’était la liberté d’avoir une bouteille de whisky dans une main et un bifteck dans l’autre.
Le Sermon sur la Montagne me prouva mon erreur. A mesure qu’augmenta mon contact avec les vrais chrétiens, c’est-à-dire avec des hommes vivant pour Dieu, je vis que le Sermon sur la Montagne était tout le christianisme pour celui qui veut vivre une vie chrétienne. C’est le Sermon qui m’a fait aimer Jésus.
En lisant toute l’histoire de cette vie sous ce jour-là, il me semble que le christianisme reste encore à réaliser. En effet, bien que nous chantions: Gloire à Dieu dans les cieux et paix sur la terre, il n’y a aujourd’hui ni gloire à Dieu ni paix sur la terre. Aussi longtemps que cela reste une faim encore inassouvie, et tant que nous n’aurons pas déraciné la violence de notre civilisation, le Christ n’est pas encore né. Quand la paix réelle sera établie nous n’aurons plus besoin de démonstration : cela resplendira dans nos vies non seulement individuelles, mais collectives.
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SOURCES : Ce texte de Gandhi est tiré d’une annexe au livre de J.M. Muller L’Evangile de la non-violence .

Homélie du 6e dimanche ordinaire A

12 février, 2011

du site:

http://parolesdudimanche.blogs.lalibre.be/

Homélie du 6e dimanche ordinaire A

Si 15, 15-20 ; 1 Co 2, 6-10 ; Mt 5, 17-37

Quand il y a de la pagaille dans un groupe ou dans la société, il y a des risques de dérives, de laisser-aller, de laisser-faire. L’un des premiers réflexes de sécurité c’est de vouloir rétablir l’ordre. Par les menaces ou la persuasion. Il s’agira en priorité d’en revenir aux règles et principes de base. Aux dix commandements, dirions-nous en langage biblique. C’est ce que nous pouvons constater dans les trois situations évoquées ce dimanche.
 La première se situe près de deux siècles avant Jésus Christ. Le très religieux professeur de sagesse à Jérusalem, Jésus Ben Sirac, est inquiet de voir ses contemporains, surtout les jeunes, s’enticher des nouvelles idées venues de Grèce où fleurissent les religions, sagesses et sectes païennes. Conséquence : les commandements de Dieu sont de plus en plus négligés et les multiples réglementations de la loi de Moïse mises au rancart. Ben Sirac va réagir en publiant un ouvrage de foi et d’expérience, pour montrer combien la sagesse biblique est supérieure à toutes les soi-disant sagesses à la mode.
Paul, un demi-siècle après Jésus, est bien conscient que les jeunes communautés sont confrontées aux cultes païens, au supermarché des sectes et aux sagesses venues d’Orient. Mais aussi à des tensions intérieures. Une partie des baptisés vient du judaïsme et une autre partie des religions païennes et des philosophies laïques. Ce qui provoque des discussions intellectuelles sans fin, au risque d’en oublier le trésor de sagesse qu’est l’Evangile. Il vaudrait mieux vous comporter comme des adultes dans la foi, leur écrit Paul. Laissez-vous former et recycler pour faire travailler votre foi et votre raison. C’est indispensable afin de mieux saisir les richesses de la sagesse évangélique et en vivre. Retour aux sources !
Matthieu, lui aussi, est confronté à des communautés où les judaïsants majoritaires veulent imposer les traditions de leur enfance aux baptisés venus du paganisme et minoritaires. Pour les premiers, il s’agit de respecter à la lettre toutes les prescriptions de la loi de Moïse, et même de la manière qui leur a été enseignée par les scribes et les pharisiens qui, eux, avaient fait de la loi un code figé, constitué de règles intangibles, définitives et donc irréformables.
Dans les trois cas, il s’agit, pour le prophète et les disciples, d’en revenir aux sources de la loi, à son auteur, et plus précisément à l’esprit et donc à l’intention de celui qui a inspiré les dix commandements.
Au mot de « commandement », on a peut-être envie de se mettre au garde à vous. Mais les commandements de Dieu ne sont pas du tout de type militaire. Même si, dans l’Eglise, l’armée a été plus d’une fois citée en exemple. Un modèle qui n’est vraiment pas celui choisi par le Christ. L’histoire nous apprend ainsi que le quatrième pape, St. Clément, a pris l’armée romaine comme modèle. C’est même à la communauté de Corinthe qu’il écrivait avec enthousiasme : « Considérons les soldats qui servent sous vos chefs : quelle discipline, quelle docilité, quelle soumission pour exécuter les ordres ! ». Et il clôturait sa missive par un très pieux mais ferme commandement : « Dressons nos femmes au bien ! ».
Dans la Bible, les commandements proclamés par Moïse sont surtout appelés « les dix paroles d’amour », car c’est dans une perspective d’amour que la loi a été promulguée. « Soyez saints, car moi le Seigneur votre Dieu je suis saint » (Lév. 35 et 19, 2). Tout comme Jésus dira : « Vous donc, soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait » (Mt 5, 48).
Cependant, ces grands principes de base doivent nécessairement se monnayer, s’expliquer et donc s’interpréter, pour pouvoir être traduits et incarnés dans les situations concrètes de la vie quotidienne. C’est là que s’opposent la lettre et l’esprit. Ainsi, le légalisme ne voit que l’énoncé matériel de la loi et méconnaît l’intention de Dieu, auteur de la loi. Ce qui conduit à une justice et à une conduite purement légales et extérieures, formalistes. Et finalement à une mentalité à œillères.
C’est pourquoi Jésus va critiquer radicalement, non pas la loi de Moïse, mais l’interprétation étroite, rigide et définitive qu’en donnaient les scribes et les pharisiens. Une loi surchargée d’une quantité de préceptes, provenant souvent de traditions qu’ils décrétaient eux-mêmes. Tandis que Jésus, lui, est venu accomplir la loi à la perfection, en conformité à l’Esprit. Il s’agit d’un retour aux sources, un retour à l’esprit, comme l’avaient déjà fait des prophètes avant lui.
Ainsi, Ben Sirac le sage disait déjà à ses contemporains : C’est très bien de venir au Temple pour offrir des sacrifices, ils sont utiles et même nécessaires. C’est d’ailleurs la loi. Mais si l’agneau, la colombe ou le taureau que tu sacrifies sur l’autel est pris sur les biens des pauvres, par exemple, c’est exactement comme si tu immolais un fils sous les yeux de son père. »
L’exemple semblable donné par Jésus sur le même thème est, lui aussi, très exigeant. Ainsi, dirions-nous aujourd’hui, c’est très bien de venir à la messe pour accomplir son devoir dominical, réciter le Notre Père et sa demande de pardon, communier à la Parole, au Corps et au Sang du Christ. Mais si, te souvenant que quelqu’un a quelque chose contre toi, tu ne commences pas par te réconcilier, au moins dans ton cœur, avec celui ou celle qui est coupable envers toi, tu n’auras pas accompli l’esprit de la loi, mais seulement la lettre d’une pratique purement extérieure. Il manque en effet l’essentiel, c’est-à-dire un désir, une volonté de pardonner.

Voici un beau thème de méditation.

P. Fabien Deleclos, franciscain (T)

bonne enuit

12 février, 2011

bonne enuit dans image bon nuit, jour, dimanche etc. coccinea

coccinea

http://www.flowers.vg/flowers/coccinea01.htm

Saint Ambroise : « Si je les renvoie chez eux à jeun, ils vont défaillir en route »

12 février, 2011

du site:

http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20110212

Commentaire du jour

Saint Ambroise (v. 340-397), évêque de Milan et docteur de l’Église

Commentaire sur l’évangile de Luc, VI, 73-88 (trad. SC 45, p. 254s rev.)

« Si je les renvoie chez eux à jeun, ils vont défaillir en route »

      Seigneur Jésus, je sais bien que tu ne veux pas laisser à jeun ces gens ici avec moi, mais les nourrir des aliments que tu distribues ; ainsi, fortifiés par ta nourriture, ils n’auront pas à redouter de défaillir de faim. Je sais bien que nous aussi tu ne veux pas nous renvoyer à jeun… Tu l’as dit : tu ne veux pas qu’ils défaillent en chemin, c’est-à-dire qu’ils défaillent dans le parcours de cette vie, avant de parvenir au terme de la route, avant de parvenir au Père et de comprendre que tu viens du Père…
      Le Seigneur a donc pitié, pour que nul ne défaille en chemin… Comme il fait pleuvoir sur les justes autant que sur les injustes (Mt 5,45), il nourrit aussi bien les justes que les injustes. N’est-ce pas grâce à la force de la nourriture que le saint prophète Élie, défaillant en chemin, a pu marcher quarante jours ? (1R 19,8) Cette nourriture, c’est un ange qui la lui a donnée ; mais vous, c’est le Christ lui-même qui vous nourrit. Si vous conservez la nourriture ainsi reçue, vous marcherez non pas quarante jours et quarante nuits…, mais pendant quarante ans, depuis votre sortie des confins de l’Égypte jusqu’à votre arrivée dans la terre d’abondance, dans la terre où coulent le lait et le miel (Ex 3,8)…
      Le Christ partage donc les vivres, et il veut, sans aucun doute, donner à tous. Il ne refuse à personne, car il fournit tous. Cependant, quant il rompt les pains et qu’il les donne aux disciples, si vous ne tendez pas les mains pour recevoir votre nourriture, vous défaillirez en chemin… Ce pain que rompt Jésus, c’est le mystère de la parole de Dieu : lorsqu’elle est distribuée, elle augmente. A partir de quelques paroles seulement, Jésus a fourni à tous les peuples un aliment surabondant. Il nous a donné ses discours comme des pains, et tandis que nous les goûtons, ils se multiplient encore dans notre bouche… Alors que les foules mangent, les morceaux augmentent encore, en se multipliant, si bien que les restes, à la fin, sont encore plus abondants que les quelques pains partagés.

Martyrs à Carthage, arrêtés à Abitène pendant qu’ils célébraient les Saints Mystères.

11 février, 2011

Martyrs à Carthage, arrêtés à Abitène pendant qu'ils célébraient les Saints Mystères. dans images sacrée saint_51

http://echosdelabastide.over-blog.com/article-16402622.html

B.V. de Lourdes

11 février, 2011

B.V. de Lourdes dans images sacrée

http://www.santiebeati.it/

Défis ou tribulations ? Le relativisme attaque le concept de martyre,

11 février, 2011

du site:

http://notredamedesneiges.over-blog.com/article-13580416.html

Lundi 5 novembre 2007

Défis ou tribulations ? Le relativisme attaque le concept de martyre,

par l’Abbé Nicola Bux et l’abbé Salvatore Vitiello

Une parole se retrouve sans cesse dans de nombreux écrits, y compris dans des écrits ecclésiastiques : “défi”, pour indiquer en substance les provocations du monde vis-à-vis de l’Eglise. Le terme indique une invitation à se battre en duel ou à concourir dans des épreuves sportives ou dans d’autres épreuves toujours faites à armes égales. Par extension, inviter quelqu’un à dire ou à faire quelque chose que l’on pense être faux ou impossible. Vous semble-t-il que le monde défie l’Eglise à armes égales ? C’est un exemple de l’optimisme idéologique qui a caractérisé et qui continue à marquer, le regard de nombreux chrétiens vis-à-vis du rapport entre le monde et l’Eglise. Jésus n’a-t-il pas dit : « Dans le monde vous aurez à souffrir ? » (Jean 16, 33). Saint Paul n’a-t-il pas invité à être « joyeux dans l’espérance, forts dans la tribulation » (Romains 12, 12) ?
Dans les décennies qui ont suivi le Concile Vatican II, la parole « défi » a remplacé celle de « tribulation », c’est-à-dire d’épines douloureuses métaphoriques ou matérielles. De manière subtile, certains s’efforcent de parvenir à entamer le concept chrétien de martyre. Voyons pourquoi. Le martyre est avant tout le témoignage porté à la Vérité du premier commandement : « Je Suis le Seigneur Dieu », et la résistance à cette « tentation constante de la foi » qui « consiste à diviniser ce qui n’es pas Dieu » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, N°2113). Aujourd’hui, comme dans le passé, la tentation de l’idolâtrie se présente sous des formes antiques et nouvelles : du satanisme, au pouvoir, au plaisir, à l’Etat… Une forme inusitée est celle de l’absolutisation des valeurs comme la paix, la solidarité, qui se rapportent tout à fait au premier commandement : « Je Suis le Seigneur … ». Autrement, elles se transforment en idoles absolutistes, dans la « Bête » de l’Apocalypse (cf. Apocalypse, 13-14). « De nombreux martyrs sont morts pour ne pas adorer ‘la Bête’, en refusant même de simuler le culte demandé. L’idolâtrie repousse l’unique Seigneurie de Dieu, et pour cela, elle est incompatible avec la communion divine » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, ibid.) Une deuxième réflexion aide à comprendre que le concept de martyre est univoque : comme Jésus devant Pilate, le chrétien sait qu’il est devant le monde, qu’il est appelé avant tout à rendre témoignage à la Vérité (cf. Catéchisme de l’Eglise catholique N°2471), qu’il ne doit pas rougir du Christ. Nous savons que, aujourd’hui, de nombreux chrétiens, et notamment plusieurs associations, dirigés souvent par des ecclésiastiques, défilent dans les rues au nom des valeurs, organisent des manifestations pour soutenir de nombreuses réalités, mais ne nomment jamais Jésus-Christ ou la foi ou la prière, comme étant l’unique instrument efficace pour vaincre le monde, considéré comme la réalité qui adore la Bête et s’oppose à Dieu. C’est un autre effet de l’idéologie relativiste qui tend à confondre le martyre avec le héros, et à les mettre en commun dans « des martyrologes oecuméniques ». Cela nous permet de comprendre la définition que la Catéchisme donne du Martyre : « Le témoignage suprême rendu à la vérité de la foi ; le martyr est un témoin qui va jusqu’à la mort. Il rend témoignage au Christ, mort et ressuscité, auquel il est uni par la charité qui consiste à l’Aimer au-dessus de toute chose » (n° 2473). L’amour pour lequel le chrétien meurt, est avant tout l’amour envers Dieu – ce que l’on cherche à découvrir dans les causes des saints -. De cet amour dépend l’amour du prochain, que l’on aime comme soi-même, sinon on pourrait le prendre pour un élan de générosité qui découle en dernier ressort de l’affirmation de son propre « moi ». Cela permet de comprendre que le martyr chrétien « rend témoignage à la Vérité de la foi et de la doctrine chrétienne. Il affronte la mort comme un acte de force. ‘Laissez-moi devenir la pâture des bêtes fauves’ déclare Saint Ignace d’Antioche. – C’est seulement ainsi qu’il me sera accordé d’arriver à Dieu » (ibid.). Et ainsi, c’est la Vérité qui rend libres, et non pas les « valeurs » conçues de manière abstraite et idéologique. Contrairement à ce que pensent certains, l’Eglise Catholique, après le Concile Vatican II, n’a apporté aucun « renouveau » du concept ecclésial de martyre, qui amènerait éventuellement à penser que l’on peut être des martyrs chrétiens en mourant pour la paix, ou pour la libération de la patrie, ou pour la charité séparée de la foi. La raison unique du martyre chrétien reste « la haine envers la foi en Jésus-Christ ». Le persécuteur y concourt en infligeant le martyre matériel, c’est-à-dire la torture et la mort ; le persécuté le subit en pardonnant, comme Jésus. La « paix » pour laquelle et dans laquelle les premiers chrétiens mouraient, était la « communio » de l’Eglise à laquelle ils appartenaient et qu’ils ne voulaient pas renier, car elle est le Corps dont le Christ est la Tête. Il en a été ainsi pour les 498 martyrs d’Espagne béatifiés par le Pape Benoît XVI. Le chrétien sait « qu’il est nécessaire de traverser de nombreuses tribulations pour entrer dans le Royaume de Dieu » (Actes 14, 22). Et donc, ce ne sont pas des « défis », mais des tribulations. Nous reviendrons prochainement sur cette question. 

Une exhortation venue de l’Antiquité : Les Martyrs d’Abitène, Ils sont morts pour avoir pris la sainte Cène – un dimanche de Février !

11 février, 2011

 du site:

http://www.blogdei.com/3484/une-exhortation-venue-de-l-antiquite-pourquoi-il-faut-que-les-croyants-se-reunissent-le-dimanche/

Une exhortation venue de l’Antiquité : Pourquoi il faut que les croyants se réunissent le dimanche
par nicolas le 13 avril 2008 · 7 commentaires

dans la rubrique Histoire de l’Eglise         

NDLR: Sans entrer dans la polémique du samedi, du dimanche, retenons qu’il est important, pour les croyants, de SE RÉUNIR. Merci à John Vallotton pour cette exhortation tirée de son bulletin « Vision ».
(je ne cannais pas cette question, je poste ce texte pour le Martyr de Abitene)

Ecoutons nos frères des premiers siècles !
Sans nous réunir le dimanche pour célébrer le repas du Seigneur nous ne pouvons pas vivre. Ainsi s’expriment, en l’an 304, devant le tribunal de Carthage en Tunisie, ceux et celles qui vont devenir les martyrs d’Abitène (voir ci-dessous).
« Le jour du Seigneur, il faut courir avec diligence à l’Église », … « et que personne ne manque à l’assemblée » : telles sont les consignes de la Didaché des apôtres, (ce célèbre texte qui nous vient du début du IIe siècle).
« Le jour qu’on appelle Jour du Soleil (cf. aujourd’hui Sonntag, Sunday…), tous, dans les villes ou à la campagne, se réunissent dans un même lieu », témoigne Justin Martyr au milieu du IIe siècle…
« Ils se réunissent à jour fixe, avant l’aube, pour chanter une hymne au Christ… » dit le rapport de police qu’écrit en l’an 112 le gouverneur romain Pline le Jeune à l’empereur Trajan: il parle bien sûr des chrétiens !
Dès la fin du premier siècle, Ignace d’Antioche écrit cette parole splendide : « Le Dimanche est le jour où notre vie se lève par le Christ ! »
Alors ils sortent du lit !
Ils se bougent ! Ils s’assemblent ! Même s’il faut aller un peu plus loin que d’habitude ! Même s’ils n’en ont pas envie !
Parce que chaque membre de l’équipe Église doit pouvoir compter sur la présence de tous les autres…
Ils font la joie de Dieu leur Père, s’ils ont compris qu’ils étaient « convoqués » à l’Assemblée.
C’est bien plus fort qu’« invités ».
Parce que le corps a besoin de tous les membres: un seul membre lui manque et tout le corps est amputé.
Ils font la joie de Dieu leur Père, s’ils se saluent comme des frères, avant de prier.
Frères différents, frères difficiles, frères ennemis parfois, mais frères quand même.
Ils font la joie de Dieu leur Père, s’ils savent se reconnaître, lucidement et humblement, pécheurs encore aimés, pardonnables, encore appelés, encore envoyés.
Ils font la joie de Dieu leur Père, s’ils savent écouter attentivement la Parole, parce que cette Parole est unique ; elle s’est faite totalement chair dans le Fils.
Ils font la joie de Dieu leur Père, s’ils cherchent à s’unir à l’offrande parfaite que Jésus fait de Lui-même.
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Les Martyrs d’Abitène, Ils sont morts pour avoir pris la sainte Cène - un dimanche de Février !

Les martyrs d’Abitène sont un groupe de chrétiens d’Afrique du Nord mis à mort au printemps 304. Ces martyrs sont commémorés le 12 Février par l’église catholique. Au IIIe siècle, l’actuelle Tunisie, à l’époque partie de l’Afrique proconsulaire, fait partie de l’Empire romain.
En refusant les cultes civiques de Rome, les chrétiens qui pratiquent l’évangélisation se rendent coupables de crime contre la raison d’État. En 250, l’empereur décide de rendre obligatoire le culte impérial. Les chrétiens seront condamnés s’ils refusent de se convertir.
Cyprien, évêque de Carthage, est décapité en 258. Quatre édits sont signés par l’empereur Dioclétien en 303 et 304 ordonnant la destruction des édifices du culte chrétien et des Saintes Écritures et obligation pour tous les chrétiens d’apostasier.
En 304, dans une petite localité nommée Abitène, située près de Carthage, 49 chrétiens réunis dans la maison d’Octave Félix, sont surpris un dimanche célébrant la sainte cène. Arrêtés le 12 février, ils sont amenés les pieds enchaînés à Carthage pour être interrogés par le proconsul Anulinus. La réponse d’un certain Emeritus au proconsul qui lui demandait la raison de leur réunion: « Sans nous réunir le dimanche pour célébrer le repas du Seigneur, nous ne pouvons pas vivre, les forces nous manqueraient pour affronter les difficultés quotidiennes »
Après d’atroces tortures, ils sont mis à mort.

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