Archive pour le 19 février, 2011

Église de le Béatitudes

19 février, 2011

Église de le Béatitudes dans images sacrée ChiesaBeatitudini_WEB

Comme il suggère le nom (Église dele Béatitudes) celle-ci c’est la colline de lequel Jésus déclama ce qui vient nommé « Discours » de la montagne. Le paysage crée un amphithéâtre naturel qui dégrade jusqu’à le le bord du lac pour lequel on pense que Jésus se trouvât aux pieds de la montagne probablement.

http://gesustorico.altervista.org/immagini_su_cristo.htm

En dehors de l’amour, tout est vain (Saint Maxime le Confesseur sur la charité)

19 février, 2011

du site:

http://www.aelf.org/office-lectures

CENTURIES DE SAINT MAXIME LE CONFESSEUR SUR LA CHARITÉ

En dehors de l’amour, tout est vain

L’amour de Dieu est une excellente disposition de l’âme qui lui fait estimer plus que tout la connaissance de Dieu. Et il est impossible de parvenir à la possession habituelle de cet amour si l’on demeure attaché à n’importe quel bien terrestre.
Celui qui aime Dieu estime sa connaissance plus que toutes ses créatures et, dans son désir, il ne cesse de la poursuivre.
Puisque tout ce qui existe n’est créé que par Dieu et pour Dieu, et puisque Dieu est supérieur à ce qui a été créé par lui, l’homme qui abandonne Dieu, l’être incomparablement meilleur, pour s’adonner à ce qui est en dessous de lui, celui-là montre qu il estime les créatures de Dieu plus que Dieu même.
Celui qui m’aime, dit le Seigneur, restera fidèle à mes commandements. Et mon commandement, dit-il, c’est que vous vous aimiez les uns les autres. Donc celui qui n’aime pas son prochain ne reste pas fidèle au commandement. Et celui qui ne reste pas fidèle au commandement ne peut pas aimer le Seigneur.
Heureux l’homme capable d’aimer tous les hommes également.
Celui qui aime Dieu aime aussi pleinement son prochain. Un tel homme ne peut garder ses richesses, mais il les répartit à la manière de Dieu, en les donnant à chacun de ceux qui en ont besoin.
Celui qui fait l’aumône à l’imitation de Dieu ne fait aucune différence entre bon et méchant, juste et injuste, lorsqu’ils sont dans la nécessité ; il distribue également à tous, selon leurs besoins, même s’il estime le vertueux, à cause de sa bonne intention, plus que le méchant.
Non seulement l’amour se manifeste en distribuant les richesses, mais bien davantage en distribuant la parole de Dieu et en se mettant personnellement au service d’autrui.
Celui qui a réellement renoncé aux biens de ce monde et se fait serviteur de son prochain sincèrement, par amour, bientôt délivré de toute passion, devient participant de l’amour et de la connaissance divines.
Celui qui possède en soi l’amour divin n’a aucune peine à suivre de près le Seigneur son Dieu, selon Jérémie, mais supporte généreusement labeur, injures et mauvais traitements, sans vouloir aucun mal à personne.
Ne dites pas, conseille Jérémie : Nous sommes le temple du Seigneur. Quant à toi, ne dis pas : La foi seule en notre Seigneur Jésus Christ peut me sauver, car cela est impossible si, par tes œuvres, tu n’acquiers pas l’amour envers lui. Croire seulement ? Mais les démons ont la foi, et ils tremblent !

L’œuvre de l’amour, c’est d’être disposé envers le prochain à la bienfaisance, à la patience, à l’endurance ; et c’est d’employer ses biens selon la droite raison.

R/Vivons dans la charité
au service les uns des autres !
Toute la loi s’accomplit
en cette parole unique ;
Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
Je vous donne un commandement nouveau :
Aimez-vous les uns les autres,
comme je vous ai aimés.

Homélie 20 Février 2011 – 7e du Temps Ordinaire

19 février, 2011

du site:

http://www.homelies.fr/homelie,7e.dimanche.du.temps.ordinaire,3068.html

dimanche 20 février 2011- 7e du Temps Ordinaire

Famille de saint Joseph

Février 2011   

Homélie-Messe  

Nous achevons aujourd’hui la lecture du « sermon sur la montagne », dont l’ampleur se déploie depuis trois semaines et qui nous emmène, dans un ultime mouvement à la contemplation de la splendeur du Père. Jésus continue de révéler l’essence de la vie chrétienne en confrontant son enseignement aux certitudes et aux pratiques en vigueur. « Vous avez appris… eh bien moi je vous dis ».
Le premier adage établit une loi d’équivalence. Il s’agit d’une prescription biblique visant à établir un équilibre, à introduire une pondération du désir de vengeance dans les relations humaines. Le chant de Lamek — « Oui, j’ai tué un homme pour une blessure, un enfant pour une meurtrissure. Oui, Caïn sera vengé 7 fois, mais Lamek 77 fois » (Gn 4,23-24) — est étouffé par la loi du talion — « œil pour œil, dent pour dent » (Ex 21,24). Cependant, cette loi ne peut représenter qu’une étape vers la sagesse. Elle évite à l’homme de tomber dans l’excès, mais elle le cantonne à l’équivalence des objets, sans tenir compte du sujet. Jésus nous invite à prendre le risque d’être humain. L’équilibre de la loi du talion consiste en un effet de miroir, imposant des mutilations réciproques qui tiennent les hommes à distance. La loi de l’amour, au contraire, renonce à l’identique du miroir de nos haines pour affirmer la liberté du sujet : « Eh bien moi, je vous dis de ne pas riposter au méchant ».
Affirmer sa liberté pour s’affranchir du cercle vicieux du mal n’est cependant pas la seule exigence de l’amour. Il faut encore venir au secours du frère qui a cédé à la violence et l’inviter à communion fraternelle. Jésus appelle cela « tendre l’autre joue ». Par ce geste, Jésus ne nous invite pas à réclamer une nouvelle manifestation de violence ; il attend de nous que nous reconstruisions la fraternité. Tendre l’autre joue consiste à exposer une vulnérabilité volontaire, à découvrir la confiance née de l’amour, à montrer que rien ne pourra affecter la charité. Tendre l’autre joue consiste à dire au méchant qu’il est reçu comme un frère parce qu’il l’est. L’acte de violence est désamorcé de l’intérieur par un geste d’abandon confiant. Seule la confiance peut conduire à l’amour.
De même, celui qui use du pouvoir. Le procès représente la puissance implacable de la justice des hommes, qui quantifie le mal. En cela, elle peut être rapprochée de la loi du talion. Or Jésus veut sauver l’homme. Sa réponse est celle d’un surcroît de l’amour, d’une surenchère du don. Combien faut-il donner à celui qui veut prendre ? Davantage ! Comblé au-delà de sa convoitise, le voleur réalise d’abord que le chemin de l’amour est plus profitable que celui de la puissance, puis il se rapproche de celui qui, en donnant, l’introduit dans la fraternité.
Ainsi, en donnant son manteau en plus de sa tunique, en offrant deux mille pas à celui qui en impose mille, l’amour montre qu’il a toujours l’initiative. Tel est l’exercice de la liberté qui plaît au Seigneur : renoncer à la réaction primaire qui engendre la réciprocité et qui se mesure en équivalences, pour choisir l’initiative du don et la créativité de l’amour construisant la communion. « Donne à qui te demande ; ne te détourne pas de celui qui veut t’emprunter. »
L’initiative de l’amour doit alors être menée à son terme : « Aimez vos ennemis et priez pour ceux qui vous persécutent ». Jésus ne se contente pas de dénoncer notre système d’équivalence dans la vengeance et dans la violence, il entend que nous renoncions aussi à notre système d’équivalence dans le bien. L’amour ne s’établit pas sur la reconnaissance des similitudes, il ne grandit pas par réciprocité — le frère aimant celui qui est un frère pour lui, l’ami aimant celui qui est un ami pour lui. L’amour procède d’un don gratuit reposant sur une altérité irréductible. Celui qui est à aimer n’est pas le même, il est l’autre ; il n’est pas celui qui est proche, mais celui dont on se rend proche. Ailleurs, Jésus dira : celui dont on se fait le prochain.
Pour autant, Jésus ne renonce pas à nos distinctions. L’autre n’est pas toujours un ami ; il peut être un ennemi. Il est important de le souligner et de ne pas considérer, au nom de notre christianisme, que tous les hommes sont nos amis. L’objectivité de la Parole de Dieu l’emporte sur les bons sentiments. Nous avons des ennemis ; c’est un fait. Reste à bien comprendre qui sont-ils et que nous veulent-ils. Malheureusement, la sainteté de la plupart d’entre nous n’est pas telle que nous représentions une menace pour l’esprit du monde. Ainsi, nos ennemis visent plus loin, plus grand que nous. Plus exactement : plus profond. Le sceau baptismal. Le lien filial. L’Ennemi cherche à atteindre et à défigurer le Christ en nous !
« Priez pour ceux qui vous persécutent, afin d’être vraiment les fils de votre Père qui est dans les cieux ». Affirmer et affermir notre identité filiale est la seule réponse appropriée. Le commandement de l’amour que Jésus nous laisse ne va pas sans la révélation du don de l’amour : l’être filial. Ainsi se déploie la pédagogie de Jésus : donner à qui demande, dans l’initiative de l’amour, et devenir des fils en aimant sans condition, en aimant les ennemis qui voudraient mutiler l’être filial. La logique de l’équivalence est dépassée, la riposte n’existe plus. Seul le don transfigure la haine et manifeste la filiation divine. L’amour fait devenir fils.
Ainsi atteignons-nous le sommet du discours de Jésus. Car le fils fait les œuvres du Père. En développant ces antithèses, Jésus ne tente pas d’édifier un nouveau code moral ; il nous introduit dans la contemplation de la splendeur du Père. « Vous donc, soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait. » Tous les comportements que Jésus demande et que ses disciples vivent, par grâce, manifestent la grandeur du Père.
« Je ne suis pas venu abolir, mais accomplir », disait Jésus la semaine dernière. Nous mesurons mieux à présent la nouveauté de cet accomplissement. Jésus ne rejette pas la Loi, il ne renonce à aucune catégorie morale, puisqu’il nomme clairement les justes et les injustes, les bons et les méchants. Mais Jésus révèle que le Père agit autrement que nous qui rejetons les uns et choisissons les autres. Le Père fait lever le soleil et tomber la pluie sur les uns comme sur les autres. Le Père s’occupe autant des justes que des injustes, des bons que des méchants ; il ne donne pas à chacun selon ce qu’il paraît mais selon ce qu’il est destiné à être : un fils dans le Fils. Tel est l’accomplissement que réalise le Fils et qui révèle l’agir du Père. Tel est l’œuvre des fils de Dieu : ils ne cherchent pas la perfection de la Loi mais la perfection de la vie filiale, se rappelant que la Loi est faite pour le fils. « Vous donc, soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait. » Le fils doit rechercher la perfection du Père, qui est amour. Ainsi, parce que la justice des disciples du Christ trouve sa source dans la fécondité de l’amour du Père, elle est à leur portée. Bonne Nouvelle !

Père Saint, que ton Nom soit sanctifié !
Frère Dominique
 

bonne nuit

19 février, 2011

bonne nuit dans image bon nuit, jour, dimanche etc. Azalea
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Un auteur syrien anonyme : « Celui-ci est mon fils bien-aimé »

19 février, 2011

du site:

http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20110219

Le samedi de la 6e semaine du temps ordinaire : Mc 9,2-13

Commentaire du jour

Un auteur syrien anonyme
Homélie attribuée à tort à saint Ephrem (trad. L’Année en fêtes, Migne 2000, p. 475 rev.)
« Celui-ci est mon fils bien-aimé »

      Jésus a emmené Pierre, Jacques et Jean sur la montagne et leur a montré, avant sa résurrection, la gloire de sa divinité ; ainsi, lorsqu’il ressusciterait des morts dans la gloire de sa nature divine, ils reconnaîtraient qu’il n’avait pas reçu cette gloire comme récompense de sa peine, comme s’il en avait besoin, mais qu’elle lui appartenait bien avant les siècles, auprès du Père et avec le Père. C’est ce qu’il dit lui-même à l’approche de sa Passion volontaire : « Père, glorifie-moi de la gloire que j’avais auprès de toi, avant que le monde soit créé » (Jn 17,5). C’est cette gloire de sa divinité, mystérieusement enfouie dans son humanité, qu’il a montré à ses apôtres sur la montagne. Ceux-ci…ont vu deux soleils, un qui resplendissait au ciel comme d’habitude, et un autre qui resplendissait de façon inhabituelle ; un qui illuminait le monde du haut du firmament, et un autre qui brillait pour eux seuls, le visage tourné vers eux…

      Alors Moïse et Élie sont apparus…et lui rendaient grâce de ce que leurs paroles, comme celles de tous les prophètes, avaient été accomplies par sa venue. Ils lui offraient l’adoration pour le salut qu’il opérait en faveur du monde entier et pour l’accomplissement du mystère qu’ils avaient été chargés d’annoncer. Ainsi, les apôtres et les prophètes ont été remplis de joie sur cette montagne. Les prophètes se sont réjouis de voir son humanité, qu’ils n’avaient pas pu connaître d’avance ; les apôtres se sont réjouis de voir la gloire de sa divinité qu’ils ne connaissaient pas encore, et d’entendre la voix du Père rendre témoignage à son Fils. Par elle et par la gloire de sa divinité qui resplendissait de son corps ils ont appris son incarnation qui leur était restée inconnue jusque-là.