Archive pour le 11 février, 2011

Martyrs à Carthage, arrêtés à Abitène pendant qu’ils célébraient les Saints Mystères.

11 février, 2011

Martyrs à Carthage, arrêtés à Abitène pendant qu'ils célébraient les Saints Mystères. dans images sacrée saint_51

http://echosdelabastide.over-blog.com/article-16402622.html

B.V. de Lourdes

11 février, 2011

B.V. de Lourdes dans images sacrée

http://www.santiebeati.it/

Défis ou tribulations ? Le relativisme attaque le concept de martyre,

11 février, 2011

du site:

http://notredamedesneiges.over-blog.com/article-13580416.html

Lundi 5 novembre 2007

Défis ou tribulations ? Le relativisme attaque le concept de martyre,

par l’Abbé Nicola Bux et l’abbé Salvatore Vitiello

Une parole se retrouve sans cesse dans de nombreux écrits, y compris dans des écrits ecclésiastiques : “défi”, pour indiquer en substance les provocations du monde vis-à-vis de l’Eglise. Le terme indique une invitation à se battre en duel ou à concourir dans des épreuves sportives ou dans d’autres épreuves toujours faites à armes égales. Par extension, inviter quelqu’un à dire ou à faire quelque chose que l’on pense être faux ou impossible. Vous semble-t-il que le monde défie l’Eglise à armes égales ? C’est un exemple de l’optimisme idéologique qui a caractérisé et qui continue à marquer, le regard de nombreux chrétiens vis-à-vis du rapport entre le monde et l’Eglise. Jésus n’a-t-il pas dit : « Dans le monde vous aurez à souffrir ? » (Jean 16, 33). Saint Paul n’a-t-il pas invité à être « joyeux dans l’espérance, forts dans la tribulation » (Romains 12, 12) ?
Dans les décennies qui ont suivi le Concile Vatican II, la parole « défi » a remplacé celle de « tribulation », c’est-à-dire d’épines douloureuses métaphoriques ou matérielles. De manière subtile, certains s’efforcent de parvenir à entamer le concept chrétien de martyre. Voyons pourquoi. Le martyre est avant tout le témoignage porté à la Vérité du premier commandement : « Je Suis le Seigneur Dieu », et la résistance à cette « tentation constante de la foi » qui « consiste à diviniser ce qui n’es pas Dieu » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, N°2113). Aujourd’hui, comme dans le passé, la tentation de l’idolâtrie se présente sous des formes antiques et nouvelles : du satanisme, au pouvoir, au plaisir, à l’Etat… Une forme inusitée est celle de l’absolutisation des valeurs comme la paix, la solidarité, qui se rapportent tout à fait au premier commandement : « Je Suis le Seigneur … ». Autrement, elles se transforment en idoles absolutistes, dans la « Bête » de l’Apocalypse (cf. Apocalypse, 13-14). « De nombreux martyrs sont morts pour ne pas adorer ‘la Bête’, en refusant même de simuler le culte demandé. L’idolâtrie repousse l’unique Seigneurie de Dieu, et pour cela, elle est incompatible avec la communion divine » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, ibid.) Une deuxième réflexion aide à comprendre que le concept de martyre est univoque : comme Jésus devant Pilate, le chrétien sait qu’il est devant le monde, qu’il est appelé avant tout à rendre témoignage à la Vérité (cf. Catéchisme de l’Eglise catholique N°2471), qu’il ne doit pas rougir du Christ. Nous savons que, aujourd’hui, de nombreux chrétiens, et notamment plusieurs associations, dirigés souvent par des ecclésiastiques, défilent dans les rues au nom des valeurs, organisent des manifestations pour soutenir de nombreuses réalités, mais ne nomment jamais Jésus-Christ ou la foi ou la prière, comme étant l’unique instrument efficace pour vaincre le monde, considéré comme la réalité qui adore la Bête et s’oppose à Dieu. C’est un autre effet de l’idéologie relativiste qui tend à confondre le martyre avec le héros, et à les mettre en commun dans « des martyrologes oecuméniques ». Cela nous permet de comprendre la définition que la Catéchisme donne du Martyre : « Le témoignage suprême rendu à la vérité de la foi ; le martyr est un témoin qui va jusqu’à la mort. Il rend témoignage au Christ, mort et ressuscité, auquel il est uni par la charité qui consiste à l’Aimer au-dessus de toute chose » (n° 2473). L’amour pour lequel le chrétien meurt, est avant tout l’amour envers Dieu – ce que l’on cherche à découvrir dans les causes des saints -. De cet amour dépend l’amour du prochain, que l’on aime comme soi-même, sinon on pourrait le prendre pour un élan de générosité qui découle en dernier ressort de l’affirmation de son propre « moi ». Cela permet de comprendre que le martyr chrétien « rend témoignage à la Vérité de la foi et de la doctrine chrétienne. Il affronte la mort comme un acte de force. ‘Laissez-moi devenir la pâture des bêtes fauves’ déclare Saint Ignace d’Antioche. – C’est seulement ainsi qu’il me sera accordé d’arriver à Dieu » (ibid.). Et ainsi, c’est la Vérité qui rend libres, et non pas les « valeurs » conçues de manière abstraite et idéologique. Contrairement à ce que pensent certains, l’Eglise Catholique, après le Concile Vatican II, n’a apporté aucun « renouveau » du concept ecclésial de martyre, qui amènerait éventuellement à penser que l’on peut être des martyrs chrétiens en mourant pour la paix, ou pour la libération de la patrie, ou pour la charité séparée de la foi. La raison unique du martyre chrétien reste « la haine envers la foi en Jésus-Christ ». Le persécuteur y concourt en infligeant le martyre matériel, c’est-à-dire la torture et la mort ; le persécuté le subit en pardonnant, comme Jésus. La « paix » pour laquelle et dans laquelle les premiers chrétiens mouraient, était la « communio » de l’Eglise à laquelle ils appartenaient et qu’ils ne voulaient pas renier, car elle est le Corps dont le Christ est la Tête. Il en a été ainsi pour les 498 martyrs d’Espagne béatifiés par le Pape Benoît XVI. Le chrétien sait « qu’il est nécessaire de traverser de nombreuses tribulations pour entrer dans le Royaume de Dieu » (Actes 14, 22). Et donc, ce ne sont pas des « défis », mais des tribulations. Nous reviendrons prochainement sur cette question. 

Une exhortation venue de l’Antiquité : Les Martyrs d’Abitène, Ils sont morts pour avoir pris la sainte Cène – un dimanche de Février !

11 février, 2011

 du site:

http://www.blogdei.com/3484/une-exhortation-venue-de-l-antiquite-pourquoi-il-faut-que-les-croyants-se-reunissent-le-dimanche/

Une exhortation venue de l’Antiquité : Pourquoi il faut que les croyants se réunissent le dimanche
par nicolas le 13 avril 2008 · 7 commentaires

dans la rubrique Histoire de l’Eglise         

NDLR: Sans entrer dans la polémique du samedi, du dimanche, retenons qu’il est important, pour les croyants, de SE RÉUNIR. Merci à John Vallotton pour cette exhortation tirée de son bulletin « Vision ».
(je ne cannais pas cette question, je poste ce texte pour le Martyr de Abitene)

Ecoutons nos frères des premiers siècles !
Sans nous réunir le dimanche pour célébrer le repas du Seigneur nous ne pouvons pas vivre. Ainsi s’expriment, en l’an 304, devant le tribunal de Carthage en Tunisie, ceux et celles qui vont devenir les martyrs d’Abitène (voir ci-dessous).
« Le jour du Seigneur, il faut courir avec diligence à l’Église », … « et que personne ne manque à l’assemblée » : telles sont les consignes de la Didaché des apôtres, (ce célèbre texte qui nous vient du début du IIe siècle).
« Le jour qu’on appelle Jour du Soleil (cf. aujourd’hui Sonntag, Sunday…), tous, dans les villes ou à la campagne, se réunissent dans un même lieu », témoigne Justin Martyr au milieu du IIe siècle…
« Ils se réunissent à jour fixe, avant l’aube, pour chanter une hymne au Christ… » dit le rapport de police qu’écrit en l’an 112 le gouverneur romain Pline le Jeune à l’empereur Trajan: il parle bien sûr des chrétiens !
Dès la fin du premier siècle, Ignace d’Antioche écrit cette parole splendide : « Le Dimanche est le jour où notre vie se lève par le Christ ! »
Alors ils sortent du lit !
Ils se bougent ! Ils s’assemblent ! Même s’il faut aller un peu plus loin que d’habitude ! Même s’ils n’en ont pas envie !
Parce que chaque membre de l’équipe Église doit pouvoir compter sur la présence de tous les autres…
Ils font la joie de Dieu leur Père, s’ils ont compris qu’ils étaient « convoqués » à l’Assemblée.
C’est bien plus fort qu’« invités ».
Parce que le corps a besoin de tous les membres: un seul membre lui manque et tout le corps est amputé.
Ils font la joie de Dieu leur Père, s’ils se saluent comme des frères, avant de prier.
Frères différents, frères difficiles, frères ennemis parfois, mais frères quand même.
Ils font la joie de Dieu leur Père, s’ils savent se reconnaître, lucidement et humblement, pécheurs encore aimés, pardonnables, encore appelés, encore envoyés.
Ils font la joie de Dieu leur Père, s’ils savent écouter attentivement la Parole, parce que cette Parole est unique ; elle s’est faite totalement chair dans le Fils.
Ils font la joie de Dieu leur Père, s’ils cherchent à s’unir à l’offrande parfaite que Jésus fait de Lui-même.
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Les Martyrs d’Abitène, Ils sont morts pour avoir pris la sainte Cène - un dimanche de Février !

Les martyrs d’Abitène sont un groupe de chrétiens d’Afrique du Nord mis à mort au printemps 304. Ces martyrs sont commémorés le 12 Février par l’église catholique. Au IIIe siècle, l’actuelle Tunisie, à l’époque partie de l’Afrique proconsulaire, fait partie de l’Empire romain.
En refusant les cultes civiques de Rome, les chrétiens qui pratiquent l’évangélisation se rendent coupables de crime contre la raison d’État. En 250, l’empereur décide de rendre obligatoire le culte impérial. Les chrétiens seront condamnés s’ils refusent de se convertir.
Cyprien, évêque de Carthage, est décapité en 258. Quatre édits sont signés par l’empereur Dioclétien en 303 et 304 ordonnant la destruction des édifices du culte chrétien et des Saintes Écritures et obligation pour tous les chrétiens d’apostasier.
En 304, dans une petite localité nommée Abitène, située près de Carthage, 49 chrétiens réunis dans la maison d’Octave Félix, sont surpris un dimanche célébrant la sainte cène. Arrêtés le 12 février, ils sont amenés les pieds enchaînés à Carthage pour être interrogés par le proconsul Anulinus. La réponse d’un certain Emeritus au proconsul qui lui demandait la raison de leur réunion: « Sans nous réunir le dimanche pour célébrer le repas du Seigneur, nous ne pouvons pas vivre, les forces nous manqueraient pour affronter les difficultés quotidiennes »
Après d’atroces tortures, ils sont mis à mort.

bonne nuit

11 février, 2011

bonne nuit dans image bon nuit, jour, dimanche etc. flowers_31

http://www.jucoolimages.com/flowers_13.php

Le vendredi de la 5e semaine du temps ordinaire Mc 7,31-37: « Aujourd’hui écouterez-vous sa parole ? » (Ps 94,7)

11 février, 2011

du site:

http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20110211

Le vendredi de la 5e semaine du temps ordinaire : Mc 7,31-37

Commentaire du jour
Pape Benoît XVI
Discours aux séminaristes 17/02/07 (trad. © Libreria Editrice Vaticana)

« Aujourd’hui écouterez-vous sa parole ? » (Ps 94,7)

      Comment pouvons-nous discerner la voix de Dieu parmi les milles voix que nous entendons chaque jour dans notre monde ? Je dirais que Dieu nous parle de très nombreuses façons. Il nous parle au moyen d’autres personnes, à travers nos amis, nos parents, le curé, les prêtres… Il parle à travers les évènements de notre vie, dans lesquels nous pouvons discerner un geste de Dieu. Il parle également à travers la nature, la création, et il parle, naturellement et surtout, dans sa parole, dans l’Écriture sainte, lue dans la communion de l’Église et lue de manière personnelle en dialogue avec Dieu.

      Il est important de lire l’Écriture sainte d’une façon très personnelle, d’une part, et réellement, comme le dit saint Paul (1Th 2,13), non pas comme la parole d’un homme ou un document du passé, comme si nous lisions Homère, Virgile, mais comme une parole de Dieu qui est toujours actuelle et qui me parle. Il est important d’apprendre à écouter un texte, historiquement du passé mais la parole vivante de Dieu, c’est-à-dire d’entrer en prière, et ainsi de faire de la lecture de l’Écriture sainte un entretien avec Dieu. Saint Augustin, dans ses homélies, dit souvent : « J’ai frappé plusieurs fois à la porte de cette parole, jusqu’à ce que je puisse entendre ce que Dieu me disait ». Il y a d’une part cette lecture très personnelle, cet entretien personnel avec Dieu, dans lequel je cherche ce que le Seigneur me dit. Mais en plus de cette lecture personnelle, il est très important d’effectuer une lecture communautaire, car le sujet vivant de l’Écriture sainte c’est le Peuple de Dieu, c’est l’Église.