Archive pour le 5 février, 2011

Mat-05,01-07-Sermon_ on the mount_sur la montagne

5 février, 2011

Mat-05,01-07-Sermon_ on the mount_sur la montagne  dans images sacrée 21%20GRAY%20THE%20SERMON%20ON%20THE%20MOUNT

http://www.artbible.net/3JC/-Mat-05,01-07-Sermon_%20on%20the%20mount_sur%20la%20montagne/index6.html

Un Français prêchera les Exercices spirituels de Carême

5 février, 2011

du site:

http://www.zenit.org/article-26867?l=french

Un Français prêchera les Exercices spirituels de Carême

Il s’agit du Carme François-Marie Léthel                                                                          

ROME, Vendredi 4 février 2011 (ZENIT.org) – Le Carme déchaux François-Marie Léthel a été choisi pour prêcher les exercices spirituels de Carême qui se dérouleront cette année, en présence de Benoît XVI, du 13 au 19 mars au Vatican, a annoncé ce vendredi la Préfecture de la Maison pontificale.                       
Le père Léthel, professeur de théologie au Teresianum à Rome et membre de l’Académie pontificale de théologie, interviendra sur le thème « La lumière du Christ dans le cœur de l’Eglise – Jean-Paul II et la théologie des saints ».
Le père Léthel est l’auteur de nombreuses publications, dont un ouvrage sur la théologie des saints : Connaître l’Amour du Christ qui surpasse toute connaissance. La théologie des saints (Venasque, 1989, Ed. du Carmel).
Chaque année, pendant la première semaine de Carême, le pape participe aux Exercices spirituels dans la chapelle Redemptoris Mater au Vatican. Durant cette semaine, toutes les audiences pontificales, y compris l’audience générale, sont suspendues.
Chaque journée est rythmée par les laudes, la tierce et les vêpres, suivies de trois méditations du prédicateur, et se conclut par l’adoration et la bénédiction eucharistique.
L’an dernier, c’est un prêtre salésien, don Enrico dal Covolo, qui avait proposé des méditations sur le thème « ‘Leçons’ de Dieu et de l’Eglise sur la vocation sacerdotale ».

Marine Soreau

commentaire sur: 1 Corinthiens 2,1-5 (5 février 2011)

5 février, 2011

du site:

http://www.bible-service.net/site/376.html

5° dimanche du Temps ordinaire (6 février 2011)

commentaire sur: 1 Corinthiens 2,1-5

Après avoir dit : « Regardez-vous, regardez donc l’Église de Dieu qui est à Corinthe » (4e dimanche du Temps ordinaire), Paul dit aujourd’hui : « Regardez donc comment l’Évangile est arrivé chez vous, ma première prédication ici. » Dans les deux cas on peut voir la puissance de Dieu à l’œuvre par des moyens humainement dérisoires, la force de l’Esprit sous des apparences de faiblesse et d’inefficacité.
D’une part, Paul souligne ici le centre de son message : Jésus Messie crucifié ; d’autre part, il souligne les moyens mis en œuvre dans l’évangélisation, l’apparence et le langage du prédicateur lui-même, « craintif et tout tremblant », comme désarmé, et sans aucun artifice rhétorique des faiseurs de discours. La puissance de l’Esprit est ainsi manifestée dans l’efficacité de la proclamation évangélique : l’adhésion à Jésus sauveur, la transformation visible de la vie des païens convertis, les multiples dons spirituels qui ont marqué la vie de la communauté. L’ensemble peut être illustré par Actes 18, 1-18 ; 1 Corinthiens 1, 6-7 et 1 Corinthiens 12 à 14 sur l’expérience de l’Esprit à Corinthe
.

Homélie (dimanche 6 février 2011 -5e du Temps Ordinaire)

5 février, 2011

du site:

http://www.homelies.fr/homelie,5e.dimanche.du.temps.ordinaire,3054.html

dimanche 6 février 2011 -5e du Temps Ordinaire

Famille de saint Joseph

Homélie-Messe 

C’est un appel pressant qui résonne dans l’évangile de ce jour. Appel pressant adressé par Jésus à ses disciples, mais qui nous rejoint, par-delà les siècles, dans l’aujourd’hui de notre existence. Ces paroles du Christ font suite à l’évangile des béatitudes. Ce sont donc des paroles de vie qui nous ouvrent au bonheur de la possession de la vie éternelle. D’une certaine manière, elles sont une invitation à choisir la vie, à dire « oui » à la vie de Dieu. Comment ? En accueillant la vérité de ce que nous sommes.

Car, en effet, dans ces paroles de Jésus, c’est bien de notre identité de chrétiens dont il est question : « Vous êtes le sel de la terre… Vous êtes la lumière du monde ». Remarquons que Jésus précise que nous ne sommes pas simplement « sel » et « lumière » mais « le » sel de « la terre » et « la » lumière « du monde ».
« Du monde » : Ces paroles sont aussi celles d’un envoi en mission. Etre et agir chrétien se retrouvent ainsi liés, le second ne se révélant tel que dans la mesure où il découle du premier.
Par l’emploi des articles définis, ces paroles nous révèlent encore que cette mission de « saler » et d’« illuminer » le monde nous est propre et que personne ne l’accomplira à notre place. Elles nous invitent donc à être responsables de ce que nous sommes en tant que chrétiens.

Revenons sur l’image du sel. Le sel est utilisé pour conserver et maintenir saine la nourriture. Quelle est la nourriture des hommes si ce n’est la présence du Christ dans ses sacrements, sa Parole et dans l’action aimante et miséricordieuse de son Esprit ? C’est donc à nous qu’il revient de garder vive la conscience de la présence du Christ-Sauveur au milieu des hommes, particulièrement dans la célébration de l’Eucharistie, mémorial de sa mort et de sa résurrection glorieuse et dans l’annonce de la puissance de salut qui réside dans son Evangile.
Le sel est aussi ce qui relève le goût et la saveur des aliments. Ainsi, le chrétien est appelé à améliorer la « saveur » de l’histoire des hommes. Cela, il le réalise tout particulièrement en vivant des trois vertus théologales qu’il a reçu le jour de son baptême. Ce qui nous vient de Dieu nous rend toujours plus homme, car toujours plus à son image et à sa ressemblance. Par la foi, l’espérance et la charité, nous sommes donc invités à illuminer et humaniser un monde qui vit dans la nuit de la défiance, du désespoir et de l’indifférence. La première lecture nous le rappelait : « Si tu fais disparaître de ton pays le joug, le geste de menace, la parole malfaisante, si tu donnes de bon cœur à celui qui a faim, et si tu combles les désirs du malheureux, ta lumière se lèvera dans les ténèbres et ton obscurité sera comme la lumière de midi. »

Le lien est ainsi fait entre le « sel » et la « lumière ». L’invitation que le Christ nous adresse à faire resplendir la « lumière » aux yeux de tous signifie que toute notre vie devrait être le reflet de la flamme de l’Esprit Saint dont nous avons reçu la marque au baptême et qui désormais habite en nos cœurs (cf. 2 Co 1, 22).
Cette flamme, lorsqu’elle est vivante, se manifeste à travers les œuvres de charité comme nous l’avons déjà souligné, mais aussi à travers la proclamation de l’Evangile, de la Bonne Nouvelle du salut offert à tous en Jésus-Christ mort et ressuscité. Dans le discours qu’il a tenu le 11 mars 2006 à l’occasion du quarantième anniversaire du Décret « Ad gentes » du Concile Vatican II, Benoît XVI rappelait que « l’annonce et le témoignage de l’Évangile sont le premier service que les chrétiens doivent rendre à chaque personne et au genre humain tout entier, appelés à transmettre à tous l’amour de Dieu qui se manifeste en plénitude dans l’unique Rédempteur du monde, Jésus Christ » (DC 103 (2006), p. 506).
Ce service de l’annonce de l’Evangile sera fécond, il sera vraiment « service de charité », s’il ne repose pas sur nos propres forces mais si « c’est l’Esprit et sa puissance » qui se manifestent à travers lui (cf. 2ème lecture).
Une flamme naturelle, aussi faible soit-elle, soulève toujours le lourd manteau de la nuit. Combien plus une flamme, nourrie de la grâce même de la vérité et de la charité divine, de « la puissance de Dieu », ne dissipera-t-elle pas les ténèbres du mensonge qui donne l’illusion de pouvoir vivre sans Dieu et de la mort qui s’ensuit !

« Caritas Christi urget nos – l’amour du Christ nous presse » (2 Co 5, 14). Tout au long de l’histoire de l’Église, des fidèles ont témoigné de cela en lançant des initiatives et des œuvres en tout genre pour annoncer l’Évangile au monde entier et dans tous les secteurs de la société. C’est là une invitation pérenne pour chaque génération chrétienne afin qu’elle mette en œuvre avec générosité le mandat du Christ.

« Seigneur Esprit-Saint, apprends-nous comment professer notre foi, faire don de notre amour et communiquer notre espérance. Fais de nous le peuple des Béatitudes pour que nous soyons le sel de cette terre et la lumière de ce monde qui a tant besoin de ta grâce qui sauve et introduit dans la vie éternelle. »
Frère Elie