Archive pour janvier, 2011

3e dimanche du Temps Ordinaire (Homélie)

22 janvier, 2011

du site:

http://www.homelies.fr/homelie,3e.dimanche.du.temps.ordinaire,3039.html

23 janvier 201 – 3e dimanche du Temps Ordinaire

Famille de saint Joseph

Homélie-Messe 

Après que Jean eut été « livré », Jésus se retire en Galilée. Mais au village de Nazareth, perché dans la montagne, Notre-Seigneur préfère les bords du lac de Génésareth. Il s’installe dans la ville douanière de Capharnaüm, cité populeuse, étape sur la route de la mer, entre Damas et Césarée-Maritime. Jésus n’inaugure donc pas son ministère à Jérusalem, ni même en Judée, mais sur une terre cosmopolite en « Galilée, carrefour des païens ». Voilà la région que Jésus a choisie, c’est là qu’il veut annoncer la Bonne Nouvelle d’abord à son peuple, tout en s’ouvrant aux nations, car tous sont appelés à partager la joie du salut. Ce sera également en Galilée qu’il donnera rendez-vous à ses disciples après la Résurrection, et c’est encore de là qu’il les enverra en mission dans le monde entier. « Le peuple qui habitait les ténèbres a vu se lever une grande lumière. Sur ceux qui habitaient dans le pays de l’ombre et de la mort, une lumière s’est levée » : le premier évangile nous présentera l’événement pascal comme l’accomplissement de l’oracle messianique rapporté dans la première lecture, qui s’adressait aux familles disséminées de Zabulon et Nephtali, que le Seigneur a pris en pitié.
En précisant que Jésus « se retire » en Galilée, Matthieu suggère qu’il s’éloigne de Jérusalem, centre du pouvoir politique et religieux, où résident ceux qui ont livré Jean-Baptiste et qui lui feront subir le même sort. Pour l’instant, Jésus esquive la menace ; il ne visitera à nouveau la Ville Sainte que pour y souffrir et mourir à son Heure.
« A partir de ce moment », c’est-à-dire de la disparition du Précurseur, « Jésus se mit à proclamer : « Convertissez-vous, car le Royaume des cieux est tout proche » ». Son message est mot pour mot identique à celui du Baptiste, dont il reprend le flambeau.
Pourtant, à y regarder de plus près, des différences importantes apparaissent. D’abord le ton : Jean-Baptiste « criait », Jésus « proclame » ; la voix de Jean-Baptiste résonnait dans le désert, celle de Jésus rejoint les habitants de la ville de Capharnaüm ; les foules venaient à Jean, Jésus se fait rabbi itinérant, parcourant toute la Galilée, portant aux hommes la Bonne Nouvelle dans leurs villages, leurs synagogues, leurs maisons ; Jean s’adressait en priorité et quasi exclusivement aux juifs, Jésus choisit de sillonner une région en bordure des terres païennes, accueillant et guérissant des étrangers, les acceptant même parmi ceux qui le suivent ; Jean exhortait à se préparer à la venue d’un autre et à son action, Jésus annonce la proximité du Royaume et révèle par ses œuvres de puissance que le Règne de Dieu est présent en sa Personne.
Curieusement en effet, Jésus proclame que « le Royaume de Dieu s’est approché » ; c’est donc qu’il n’était pas loin ; certains traducteurs proposent même : « le Royaume de Dieu fait retour », c’est-à-dire qu’il revient là d’où il s’était retiré. Et la réponse adéquate à cette initiative ne peut être que la conversion. Mais celle-ci n’est plus précisée en termes de baptême, de confession des péchés et autres activités préparatoires. Elle exige littéralement de « se tourner vers » celui qui s’est rapproché et de répondre à son appel.
La vocation des premiers disciples est exemplaire à ce propos. Jésus passe, voit, appelle. Contrairement à la tradition juive qui voulait que ce soit le disciple qui choisisse son Maître, c’est le Seigneur qui prend l’initiative : « Venez derrière moi » : aucune précision du motif de l’appel ; aucun projet, si ce n’est le vague : « Je vous ferai pêcheurs d’hommes ». La scène constitue le modèle même de l’irruption imprévisible de Dieu dans nos vies, qui s’impose par l’autorité tranquille et convaincante de sa Parole. « Venez derrière moi », tels que vous êtes, car Dieu n’appelle pas des gens capables, mais rend capables ceux qu’il appelle. Capable de « pêcher des hommes », c’est-à-dire de les arracher aux grandes eaux de la mort, en jetant l’épervier de la Parole.
« Aussitôt ils le suivirent ». Les disciples consentent sans hésiter, sans poser de question, ils consentent à l’ascendant que Jésus a pris sur eux ; ils consentent au désir que son regard et sa Parole ont éveillé dans leur cœur ; ils consentent à la puissance de l’Esprit qui leur donne dans l’instant de cette rencontre, de se lever, de tout quitter, et de se mettre en marche à la suite de Jésus ; ils consentent à s’engager sur le vrai chemin de la liberté en obéissant à la Parole de Celui qui, en les appelant, les arrache aux filets dans lesquels leur vie demeurait empêtrée.
Ils sont quatre à se mettre ainsi en route ; quatre : chiffre de la terre préfigurant peut-être les points cardinaux d’où viendront des peuples de toutes langues, races et nations, pour se mettre eux aussi à la suite de Celui qui les aura appelés par le ministère de ses Envoyés.
« Jésus, parcourant toute la Galilée, enseignait, proclamait, guérissait » : avec une paisible assurance, Jésus va son chemin, focalisé sur l’œuvre que le Père lui a confiée. Comme Maître, il enseigne ; comme Prophète, il proclame ; comme Roi messianique, il guérit ; en attendant de parachever son ministère et la révélation de sa Personne, en offrant sa vie comme Prêtre de l’Alliance nouvelle et éternelle.
La force tranquille qui émane du Christ contraste singulièrement avec le sentiment d’éparpillement, de dispersion, qui ressort de la seconde lecture, dans laquelle saint Paul répond aux divisions internes de l’Eglise de Corinthe. L’attitude de l’apôtre demeure pour nous exemplaire : devant les conflits de personnes, les luttes d’influence, les intrigues de pouvoir qui tiraillent la communauté, il se réfère à la Croix, du haut de laquelle le Christ a rassemblé tous les enfants de Dieu dispersés : telle est l’unique sagesse, vers laquelle nous sommes invités à nous tourner – c’est-à-dire à nous convertir – sans cesse, pour retrouver la paix en celui qui est notre unité.
« Seigneur, « tu es mon salut, de qui aurais-je peur ? Tu es le rempart de ma vie, devant qui tremblerais-je ? » (Ps 26). A travers ombres et lumières, donne-moi de garder les yeux fixés sur toi et de demeurer fidèle à ton Evangile : que les multiples « sagesses du langage humain » (cf. 2nd lect.) ne m’égarent pas loin de toi, mais que j’aie toujours le courage et la force de puiser ma force dans ta Croix, « folie pour ceux qui se perdent, mais pour ceux que tu appelles : puissance de Dieu et sagesse de Dieu » (1 Co 1, 18-24). »

Père Joseph-Marie
 

un ange gardien

20 janvier, 2011

un ange gardien dans images sacrée

http://www.santiebeati.it/

PRIERES

20 janvier, 2011

du site:

http://www.sentezvousbien.com/Campagne1.htm

PRIERES

Don Miguel RUIZ

(auteur entre autre des « Quatre Accords Toltèques »)

S’il vous plaît, accordez-vous quelques instants pour fermer les yeux, ouvrir votre cœur et sentir tout l’amour qui s’en écoule. J’aimerais que vous vous joignez à moi pour une prière spéciale, destinée à vivre un instant de communion avec notre Créateur.
Concentrez votre attention sur vos poumons, comme si eux seuls existaient. Sentez le plaisir qu’ils vous procurent quand ils se gonflent pour satisfaire le besoin le plus important du corps humain : respirer.
Inspirez profondément et sentez l’air à mesure qu’il remplit vos poumons. Sentez comme cet air est fait d’amour. Prêtez attention au lien qu’il y a entre l’air et les poumons, qui est un lien d’amour. Gonflez vos poumons d’air jusqu’à ce que votre corps ait besoin de chasser cet air. Expirez alors et sentez à nouveau le plaisir que cela vous procure. Chaque fois que nous satisfaisons un besoin du corps humain, nous y trouvons du plaisir. Respirer nous procure du plaisir. Respirer suffit à nous rendre toujours heureux, à jouir de la vie. Etre en vie suffit à notre bonheur. Sentez le plaisir qu’il y a à être en vie, le plaisir de ressentir l’amour…

Prière pour la conscience.
Aujourd’hui, ô Créateur de l’Univers, nous te demandons d’ouvrir notre cœur et nos yeux, afin que nous puissions apprécier toutes tes créations et vivre avec toi dans l’amour éternel. Aide-nous à te voir dans tout ce que nous percevons par nos yeux, par nos oreilles, avec notre cœur et tous nos sens. Puissions-nous percevoir avec des yeux d’amour, afin de te trouver où que nous allions et de te voir dans tout ce que tu crées. Puissions-nous te voir dans chaque cellule de notre corps, dans chaque émotion de notre esprit, dans chaque rêve, chaque fleur, chaque personne que nous rencontrons. Tu ne peux te cacher de nous, car tu es partout, et nous faisons un avec toi. Puissions-nous être conscient de cette vérité.
Soyons conscients de la puissance qui nous permet de créer un rêve de paradis dans lequel tout est possible. Aide-nous à utiliser notre imagination pour guider le rêve de notre vie, la magie de notre création, de façon à vivre sans peur, sans colère, sans jalousie, sans envie. Donne-nous une lumière à suivre et qu’aujourd’hui soit le jour où s’achève notre quête d’amour et de bonheur. Qu’aujourd’hui se produise quelque chose d’extraordinaire qui change notre vie à jamais : que tous nos actes et nos paroles soient une expression de la beauté de notre cœur, toujours fondés sur l’amour.
Aide-nous à être comme toi, à aimer comme tu aimes, à partager comme tu partages, à créer un chef-d’œuvre de beauté et d’amour, de même que toutes tes créations sont des chefs-d’œuvre de beauté et d’amour. A partir d’aujourd’hui et de façon croissante, jour après jour, aide-nous à augmenter la puissance de notre amour, afin que nous créions un chef-d’œuvre : notre propre vie. Aujourd’hui, ô Créateur, nous t’exprimons toute notre gratitude et notre amour, car tu nous as donné la Vie. Amen.

Prière pour l’amour de soi.
Aujourd’hui, ô Créateur de l’Univers, nous te demandons de nous aider à nous accepter tels que nous sommes, sans nous juger. Aide-nous à accepter notre esprit tel qu’il est, avec toutes nos émotions, tous nos espoirs et nos rêves, notre personnalité, notre façon d’être unique. Aide-nous à accepter notre corps tel qu’il est, dans toute sa beauté et sa perfection. Que l’amour que nous avons envers nous-mêmes soit si fort que jamais plus, nous ne nous rejetions, ni ne sabotions notre bonheur, notre liberté et notre amour.
Désormais, que chacune de nos actions, de nos réactions, de nos pensées et de nos émotions soit fondée sur l’amour. Aide-nous, Créateur, à accroître notre amour pour nous-mêmes, jusqu’à ce que tout le rêve de notre vie soit transformé et que la peur et les drames cèdent la place à l’amour et à la joie. Que la puissance de notre amour pour nous soit assez forte pour briser tous les mensonges qu’on nous ait programmés à croire, tous ceux qui nous font croire que nous ne sommes pas à la hauteur, pas assez forts, pas assez intelligents et que nous ne nous en sortirons pas. Que la puissance de notre amour pour nous soit si forte que nous n’ayons plus besoin de vivre notre vie en accord avec l’opinion d’autrui. Ayons une confiance totale en notre capacité à effectuer les choix que nous devons faire. Parés de notre amour pour nous, nous n’avons plus peur de faire face à quelque responsabilité que ce soit dans notre vie, ni à quelque problème dont nous trouverons la solution quand il se présentera. Quoi que nous voulions accomplir, puissions-nous le faire avec la puissance de notre amour pour nous-mêmes.
A partir d’aujourd’hui, aide-nous à nous aimer tellement nous-mêmes que nous ne fassions plus jamais rien contre nous. Nous pouvons vivre notre vie en étant nous-mêmes et non en prétendant être quelqu’un d’autre, dans le but de plaire à autrui. Nous n’avons plus besoin que les autres nous disent du bien de nous, car nous savons qui nous sommes. Grâce à notre amour pour nous, prenons désormais plaisir à l’image que nous renvoie le miroir de nous-mêmes. Qu’un sourire illumine notre visage et qu’il accroisse notre beauté intérieure et extérieure. Aide-nous à ressentir un tel amour pour nous que notre propre présence nous soit toujours un plaisir.
Aide-nous à nous aimer sans jugement, car lorsque nous nous jugeons, il en résulte des reproches et de la culpabilité, puis le besoin de se punir, de sorte que nous perdons de vue ton amour. Fortifie notre volonté de nous pardonner en cet instant. Nettoie notre esprit de tout poison émotionnel et de tout jugement, afin que nous vivions dans la paix et l’amour.
Que notre amour pour nous-mêmes soit la force qui changera le rêve de notre vie. Armés de ce nouveau pouvoir dans nos cœurs, le pouvoir de l’amour de soi, que nous transformions chacune de nos relations, à commencer par celle que nous avons avec nous-mêmes. Aide-nous à nous libérer de tout conflit avec autrui. Que nous soyons heureux de passer du temps avec ceux qui nous sont chers et que nous leur pardonnions toute injustice encore ressentie en nous. Aide-nous à nous aimer tellement que nous puissions pardonner quiconque nous a blessé dans notre existence.
Donne-nous le courage d’aimer notre famille et nos amis sans conditions et de modifier nos relations de la façon la plus positive et la plus empreinte d’amour. Aide-nous à créer de nouveaux canaux de communication dans nos relations, de manière à ce qu’il n’y ait plus de guerre de pouvoir, ni de perdant ou de gagnant. Puissions-nous travailler ensemble comme une équipe, pour l’amour, pour la joie et pour l’harmonie.
Que nos relations avec notre famille et nos amis soient fondées sur le respect et la joie, afin que nous ne ressentions plus le besoin de leur dire comment penser ou se comporter. Que nos relations romantiques soient les plus merveilleuses ; que la joie nous envahisse chaque fois que nous partageons notre amour avec notre partenaire. Aide-nous à accepter les autres tels qu’ils sont, sans jugement, car lorsque nous les rejetons, nous nous rejetons nous-mêmes. Et quand nous nous rejetons, nous te rejetons. Aujourd’hui, nous prenons un nouveau départ. Aide-nous à recommencer notre vie en ce jour avec la puissance de l’amour de soi. Aide-nous à apprécier notre vie, à apprécier nos relations, à explorer la vie, à prendre des risques, à être vivants, et à ne plus vivre dans la crainte de l’amour. Ouvrons nos cœurs à l’amour, qui est notre droit de naissance. Aide-nous à devenir des Maîtres de la Gratitude, de la Générosité et de l’Amour, afin que nous puissions jouir de toutes tes créations à tout jamais. Amen.

Les Anges et la Création

20 janvier, 2011

du site:

http://www.spiritualite-chretienne.com/anges/ange-gardien/ref-10.html#07

Les Anges et la Création

Au sein du vide chaos, de l’immobile éternité, Dieu a jeté son Verbe : et soudain la création a jailli.
Dans l’espace immense, la lumière a bondi en reflets étincelants ; les sphères, les mondes, les univers ont paru. Les eaux se sont séparées, s’élevant vers les cieux ou se condensant vers la terre, qui prend sa forme, une forme vague d’abord, bientôt plus distincte.
A la face de cette terre, les eaux se rapprochent, se resserrent. L’élément liquide se sépare de l’élément aride. Peu à peu, se révèlent, se montrent, s’accusent davantage les reliefs du sol, ses lignes harmonieuses, montagnes et collines, fleuves et rivières.
Le Seigneur dessine pour l’avenir – éternel présent pour lui – les limites des empires et des royaumes.
Créés d’abord, les Anges sans doute ont assisté à cette œuvre divine, à ces grandioses transformations. Alors, ce semble, a commencé leur rôle dans cette création. Ils ont été préposés à la garde des parties diverses de ces mondes sortis du chaos, à la parole de Dieu.
Ce que nous disons là n’est pas imagination ou rêve de poète. Les docteurs de l’Eglise soutiennent cette interprétation, et l’Eglise ne la désapprouve pas.
Tous les êtres corporels sont gouvernés par les Anges, a pu dire saint Thomas, l’Ange de l’école. Toute chose visible en ce monde est soumise à un pouvoir angélique, avait dit déjà saint Augustin. Et l’Apocalypse, avant eux, nous avait parlé de l’Ange qui domine sur le feu, de l’Ange encore qui a pouvoir sur les eaux.
Est-il téméraire après cela de croire que cette terre mobile sous nos pas, que ces mondes voyageurs sur nos têtes, que ces astres soudain allumés dans la nuit, obéissent à la poussée mystérieuse de l’Ange à qui Dieu les confia dès leur origine ?
Cette opinion ne supprime pas les lois de la nature ; mais ces lois aveugles dirigées par une intelligence angélique, sous le vaste regard de Dieu qui à la fois embrasse tout, nous paraissent avoir un tout autre intérêt et revêtir une autre grandeur.
D’instinct, l’homme est porté à voir là autre chose qu’une force inconsciente. Il y voit une intelligence générale, il y voit aussi des intelligences particulières.
Ça a été peut-être l’origine de la mythologie antique.
L’idolâtrie, oubliant l’intelligence suprême, gardait sous des appellations diverses, les intelligences particulières. Le soleil devenait le brillant Apollon, la lune, la blonde Phœbé. Je fais grâce des autres.
Toute erreur n’est qu’une déviation de la vérité, et l’erreur s’agrandit avec le temps comme s’écarte davantage, à mesure qu’elle se poursuit, toute déviation faite à la ligne directe.
A qui nous reprocherait encore – le reproche vieillit – de manquer de merveilleux chrétien, d’ôter sa poésie à cette nature que les anciens animaient de leurs dieux et de leurs déesses, nous pourrions répondre que nous l’avons gardée, cette nature, dans toute sa vérité, sans rien lui enlever de son originale et poétique beauté.
Il n’est pas téméraire de croire que les Anges sont préposés à la garde, à la direction des mondes. C’est le sentiment commun des Pères. « Royaumes et nations sont sous la domination des Anges », dit saint Epiphane. Peuples et cités sont partagés comme des gouvernements entre les Anges, dit Clément d’Alexandrie. Daniel nous cite l’Ange des Perses et des Grecs.
Au moment où Dieu par ses montagnes, ses fleuves, ses océans, dessinait les futures limites des empires, a-t-il donné à ses Anges attentifs, étonnés, la tâche qui incombait à chacun d’eux sur ces empires et royaumes ? nous ne saurions l’affirmer. Toutefois, rien ne nous défend de pencher pour cette affirmative.
Pour ce qui concerne notre bien-aimée patrie, il nous est doux de penser qu’à l’heure où émergeaient les Alpes, les Pyrénées, les Cévennes ; à l’heure où l’Océan se retirait lentement des campagnes normandes, des landes bretonnes, l’Archange Michaël, debout sur le mont tombe, marquait la place où s’élèverait le sanctuaire de saint Michel au péril de la mer, vrai palladium français. En outre, là-bas vers l’Est, aux premiers soleils irisant les plateaux de Lorraine, ce même Archange devait contempler le lieu où il dirait un jour à une aimable enfant, à Jeanne d’Arc, la parole qui sauve la patrie expirante : Fille de Dieu, va, va faire cesser la grande pitié qui est au royaume de France.
Et cette pensée, encore une fois, nous est, en nos tristesses, joie et réconfort, car ce qui fut jadis nous fait espérer ce qui sera peut-être dans un avenir prochain, l’intervention visible de l’Ange de la France.

L’Ange Gardien – Juillet 1897 – pp.75-77

Statue of Apostle Paul on St.Isaac cathedral (Saint Petersburg, Russia).

19 janvier, 2011

Statue of Apostle Paul on St.Isaac cathedral (Saint Petersburg, Russia). dans images sacrée Apostle_Paul_on_St.Isaac_cathedral_(SPb)
http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Apostle_Paul_on_St.Isaac_cathedral

Prières pour nos différences

19 janvier, 2011

du site:

http://www.portstnicolas.net/Prieres-pour-nos-differences.html

Prières pour nos différences

Toi, le Différent, Dieu Tout-Autre,
nous te remercions pour nos différences.

Tu les as créées pour notre joie,
hommes et femmes, de peaux, de cultures,
de religions, de savoirs,
de conditions et de convictions
aux couleurs multiples et changeantes
faites pour la découverte et l’étonnement.

Toi, le Différent, Dieu Tout autre,
nous te demandons pardon pour nos différences,
quand, au-delà de nos différends,
elles sont intolérantes, haineuses et guerrières,
exclusives, blessante et meurtrières.
Dans la grisaille de nos ghettos
elles se dressent comme des murailles.

Toi le Différent, Dieu Tout Autre,
nous te prions pour nos différences.
Donne-nous la force de résister
à ceux qui les nivellent.
Inspire-nous des mots et des gestes
pour ceux qu’elles effraient.
Ouvre nos cœurs
et nos intelligences à leurs beautés.
Fais-nous la grâce d’y découvrir notre unité.

Amen

SEMAINE DE PRIÈRE POUR L’UNITÉ DES CHRÉTIENS : MÉDITATION POUR LE 2E JOUR

19 janvier, 2011

du site:

http://www.zenit.org/article-26681?l=french

SEMAINE DE PRIÈRE POUR L’UNITÉ DES CHRÉTIENS : MÉDITATION POUR LE 2E JOUR

Beaucoup de membres en un seul corps

 ROME, Mardi 18 janvier 2011 (ZENIT.org) – Nous publions ci-dessous les références des textes bibliques, ainsi que la méditation et la prière proposées pour le deuxième jour de la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens, mercredi 19 janvier.
Ces textes font partie du matériel distribué par la Commission foi et Constitution du Conseil oecuménique des Eglises et par le Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens. La base du texte a été rédigée par une équipe de représentants oecuméniques de Jérusalem.

2e Jour
Beaucoup de membres en un seul corps
Lectures
Isaïe 55, 1-4
Venez vers les eaux
Psaume 85, 8-13
Le salut est à notre portée
1 Corinthiens 12, 12-27
Car nous avons tous été baptisés dans un seul Esprit en un seul corps
Jean 15, 1-13
Je suis la vraie vigne
Commentaire
L’Église de Jérusalem décrite dans les Actes des Apôtres est le modèle de l’unité que nous recherchons actuellement. Comme telle, elle nous rappelle que la prière pour l’unité des chrétiens ne peut viser l’uniformité, car l’unité s’est caractérisée dès le début par une grande diversité. L’Église de Jérusalem est le modèle ou l’icône de l’unité dans la diversité.
Le récit de la Pentecôte dans le livre des Actes nous dit que, ce jour-là, toutes les langues et cultures de l’ancien monde méditerranéen et d’ailleurs, étaient représentées à Jérusalem, que les gens entendaient l’Évangile dans leurs différentes langues et qu’à travers la prédication de Pierre, ils ont été unis les uns aux autres dans le repentir, le baptême et l’effusion du Saint- Esprit. Saint Paul, pour sa part, écrira plus tard : « Nous avons tous été baptisés dans un seul Esprit pour former un seul corps – juifs ou grecs, esclaves ou hommes libres – et nous avons tous été abreuvés par un seul Esprit ». Ce n’est pas une communauté uniforme, faite d’esprits semblables, de gens unis par la culture et la langue, qui était assidue à l’enseignement des apôtres et à la communion fraternelle, mais une communauté d’une grande diversité, dont les différences pouvaient aisément dégénérer en controverses. Ce fut le cas entre les chrétiens d’origine grecque et ceux d’origine juive à propos de la négligence avec laquelle on traitait les veuves grecques, comme le relate saint Luc en Ac 6,1. Et pourtant l’Église de Jérusalem était en elle-même unie, et ne faisait qu’un avec le Seigneur ressuscité qui déclare : « Je suis la vigne, vous êtes les sarments. Ceux qui demeurent en moi et en qui je demeure portent beaucoup de fruits ».
Une grande diversité caractérise aujourd’hui encore les Églises à Jérusalem et celles de l’ensemble du monde. À Jérusalem, cette diversité peut facilement dégénérer en controverse, car l’actuel climat politique d’hostilité ne fait que l’accentuer. Mais comme l’Église primitive de Jérusalem, les chrétiens à Jérusalem nous rappellent aujourd’hui que nous constituons les multiples membres d’un même corps, une unité dans la diversité. Des traditions anciennes nous enseignent que la diversité et l’unité existent aussi dans la Jérusalem céleste. Elles nous rappellent que la différence et la diversité ne signifient pas la division et la désunion, et que l’unité des chrétiens pour laquelle nous prions suppose toujours une réelle diversité.
Prière
Dieu dont vient toute vie en sa grande diversité, tu appelles ton Église comme Corps du Christ à être unie dans l’amour. Fais que nous comprenions davantage notre unité dans la diversité, et que nous nous efforcions de travailler ensemble à prêcher et à bâtir le royaume de ton immense amour pour l’humanité, en nous accompagnant les uns les autres partout et en tout lieu. Fais que nous ayons toujours conscience que le Christ est à l’origine de notre vie commune. Nous te le demandons dans l’unité de l’Esprit. Amen.

SEMAINE DE PRIÈRE POUR L’UNITÉ DES CHRÉTIENS : MÉDITATION POUR LE 1ER JOUR

19 janvier, 2011

du site:

http://www.zenit.org/article-26682?l=french

SEMAINE DE PRIÈRE POUR L’UNITÉ DES CHRÉTIENS : MÉDITATION POUR LE 1ER JOUR

L’Eglise de Jérusalem

 ROME, Mardi 18 janvier 2011 (ZENIT.org) – Nous publions ci-dessous les références des textes bibliques, ainsi que la méditation et la prière proposées pour le premier jour de la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens, ce 18 janvier.
Ces textes font partie du matériel distribué par la Commission foi et Constitution du Conseil oecuménique des Eglises et par le Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens. La base du texte a été rédigée par une équipe de représentants oecuméniques de Jérusalem.
1er Jour
L’Eglise de Jérusalem
Lectures
Joël 2, 21-22.28-29
Je répandrai mon Esprit sur toute chair
Psaume 46
Dieu est au milieu de la ville
Actes 2, 1-12
Quand le jour de la Pentecôte arriva
Jean 14, 15-21
C’est lui l’Esprit de vérité
Commentaire
La démarche de cette Semaine de prière pour l’unité des chrétiens part de Jérusalem, le jour de la Pentecôte, c’est-à-dire au moment où l’Église entame son propre cheminement.
Le thème de cette semaine est : « Ils étaient assidus à l’enseignement des apôtres et à la communion fraternelle, à la fraction du pain et aux prières. » Le « ils » désigne l’Église primitive de Jérusalem, née le jour de la Pentecôte où le Paraclet, l’Esprit de vérité, est descendu sur les premiers croyants, comme cela avait été promis par Dieu à travers le prophète Joël, et par le Seigneur Jésus au soir ayant précédé sa passion et sa mort. Tous ceux qui vivent dans la continuité du jour de la Pentecôte, vivent dans la continuité de l’Église primitive de Jérusalem et de son responsable, saint Jacques. Cette Église est notre Église mère à tous. Elle nous donne l’image ou l’icône de l’unité des chrétiens pour laquelle nous prions cette semaine.
Selon une tradition orientale ancienne, c’est dans la continuité avec la première communauté chrétienne de Jérusalem que la succession ecclésiale se réalise. L’Église de Jérusalem des temps apostoliques est reliée à l’Église céleste de Jérusalem qui, à son tour, devient l’icône de toutes les Églises chrétiennes. En signe de leur continuité avec l’Église de Jérusalem, toutes les Églises doivent conserver les « traits » de la première communauté chrétienne par leur assiduité « à l’enseignement des apôtres et à la communion fraternelle, à la fraction du pain et aux prières ».
L’Église actuelle de Jérusalem vit particulièrement sa continuité avec l’Église apostolique de Jérusalem à travers le coûteux témoignage qu’elle rend à la vérité. Son témoignage rendu à l’Évangile et sa lutte contre les inégalités et les injustices nous rappellent que la prière pour l’unité des chrétiens est inséparable de la prière pour la paix et la justice.
Prière
Dieu tout-puissant et miséricordieux, c’est avec grande puissance que tu as rassemblé les premiers chrétiens de Jérusalem par le don de l’Esprit Saint, défiant ainsi la puissance terrestre de l’Empire romain. Fais que, comme la première Église de Jérusalem, nous puissions nous réunir dans la fierté de prêcher et de vivre la bonne nouvelle de la réconciliation et de la paix, partout où existent des inégalités et des injustices. Nous t’en prions au nom de Jésus Christ qui nous libère des liens du péché et de la mort. Amen.
 

bonne nuit

19 janvier, 2011

bonne nuit dans image bon nuit, jour, dimanche etc. echeveria_flowers

echeveria -  crassulaceae

http://www.cepolina.com/echeveria.htm

Sainte Faustine Kowalska : « Navré de l’endurcissement de leurs cœurs »

19 janvier, 2011

du site:

http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20110119

Le mercredi de la 2e semaine du temps ordinaire : Mc 3,1-6

Commentaire du jour

Sainte Faustine Kowalska (1905-1938), religieuse
Petit journal, § 72 (trad. Éds. Parole et dialogue 2002, p. 54)

« Navré de l’endurcissement de leurs cœurs »

      Jésus, Vérité éternelle, notre Vie, j’implore et je mendie ta miséricorde pour les pauvres pécheurs. Très doux Cœur de mon Seigneur, rempli de pitié et de miséricorde inexprimable, je te supplie pour les pauvres pécheurs. Ô Cœur Sacré, source de miséricorde dont les rayons de grâces inconcevables se répandent sur tout le genre humain, je t’en supplie, donne la lumière aux pauvres pécheurs. Ô Jésus, souviens-toi de ta Passion amère et ne permets pas que périssent les âmes rachetées au prix de ton sang très saint.

      Jésus, lorsque je contemple le don de ton sang, je me réjouis de sa valeur inestimable, car une goutte aurait suffi pour tous les pécheurs. Bien que le péché soit un abîme du mal et de l’ingratitude, le prix donné pour nous est sans commune mesure –- c’est pourquoi, que chaque âme ait confiance en la Passion du Seigneur, qu’elle mette son espérance dans sa miséricorde. Dieu ne refusera à personne sa miséricorde. Le ciel et la terre peuvent changer, mais la miséricorde de Dieu ne s’épuisera jamais (cf Mt 24,35). Oh, quelle joie brûle dans mon cœur, quand je vois ta bonté inconcevable, ô mon Jésus. Je désire amener tous les pécheurs à tes pieds, pour qu’ils louent ton amour infini, pendant les siècles sans fin.

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