Archive pour le 14 janvier, 2011

Baptême du Seigneur

14 janvier, 2011

Baptême du Seigneur  dans images sacrée 22-Battesimo-di-Gesu

http://www.donbosco-torino.it/image/Archivio/index2xx.htm

Tout proche du Royaume de Dieu

14 janvier, 2011

du site:

http://www.esprit-et-vie.com/article.php3?id_article=1658

Tout proche du Royaume de Dieu

Fr. Philippe Jaillot, o.p.

Dt 6, 2-6 – Ps 118 – He 7, 23-28 – Mc 12, 28-34

Esprit et Vie n°157 – octobre 2006 – 1e quinzaine, p. 35-36.

Dieu est un. Dieu est l’Unique. L’homme est complexe et souvent compliqué. Des aspects multiples marquent sa personnalité : cœur, âme, esprit et force. L’homme est en tension. Il est dans le partage des relations : Dieu d’un côté, le prochain de l’autre. Parfois même il distingue au point d’opposer : élan du cœur et mouvement de l’intelligence. Affection et raison. L’homme croyant est exposé à la multiplicité des sources de sagesses et des traditions. La diversité des écrits bibliques qu’on ne sait plus très bien aborder sans les mettre en concurrence. Ce dialogue entre Jésus et le scribe ne fait-il pas apparaître de manière réaliste les traits de l’homme qui cherche à trouver la cohérence de son existence croyante ? Tout signale la complexité de l’homme. Non qu’elle serait une tare ou un péché. Elle est simplement assumée comme une réalité. L’homme habité du sérieux de la foi, que représente ici le scribe, n’ignore pas sa complexité, mais cherche la cohérence et l’unité. Jésus ne peut que rappeler ce que l’homme sait déjà, ou ce qu’il perçoit intuitivement : Dieu est un et il unifie. 

Sortir des oppositions
La question du scribe, chez l’évangéliste Marc, met bien en scène un homme habité par le sérieux de la foi. Un homme en recherche authentique, prêt à avancer dans un véritable dialogue. Le parallèle chez saint Matthieu (Mt 22, 34-40) n’est pas dans le même registre : la controverse y est le ressort de la question posée à Jésus par les pharisiens. Il est interrogé  » pour être mis à l’épreuve « , et de débat, il n’y en a pas. C’est le combat d’idées qui est premier : c’est à qui gagnera… à qui cultivera le mieux l’opposition. Comparer les deux Évangiles nous montre la sérénité qui préside à la rencontre entre Jésus et le scribe chez saint Marc. Cela ne doit pas nous faire perdre de vue les différents statuts de toute question. Une même question peut chercher à diviser dans un élan de perversité ou à rapprocher dans une recherche de dialogue. En tout état de cause, la réponse de Jésus veut faire avancer dans l’unité sans chercher à tout confondre. Car Dieu est un, mais il n’est pas confusion. 

Aller à l’essentiel
La question que pose le scribe est bien celle que se pose tout croyant sérieux : comment respecter la tradition, la loi reçue, tout en s’en remettant à quelque chose de simple qui permet d’aller à l’essentiel ? Un exercice classique stimulait la réflexion des spécialistes de la loi. On demandait aux rabbis les plus distingués à quoi pouvaient se résumer les six cent treize commandements qui étaient recensés dans la Torah. Y aurait-il un commandement qui serait le plus grand de tous, le plus fondamental ? Cette approche des choses complexes est aussi la nôtre. À tous égards, nos sociétés européennes ne sont guère versées dans  » l’intégralisme « , ce souci d’observer intégralement quelque réglementation que ce soit. Le discernement entre la lettre et l’esprit anime véritablement le rapport de Jésus à la loi, mais ce n’est pas au mépris du plus petit commandement ou de ce moindre iota qui ne saurait être ôté de la loi. Car là encore, les êtres humains, les citoyens d’un même pays, les croyants d’une même foi, se partageront entre ceux qui se pensent libérés de la lettre et ceux qui ne le seraient pas. 

Pour vivre
La question du scribe, chez saint Marc, n’est pas une controverse. Mais elle semble aussi au-delà du simple exercice entre rabbins, même si le fait qu’il la pose à Jésus manifeste la pertinence et l’autorité de celui-ci pour aborder les questions de la loi de Dieu. Chez ce scribe, la question n’est pas non plus une attitude de moindre effort, une sorte de paresse intellectuelle. Car la question semble tout sauf intellectuelle, si l’on peut dire ainsi les choses. S’il recherche un principe cohérent, ce n’est pas par curiosité, mais véritablement pour en vivre. Il cherche ce qui est juste, ce qu’il lui faut privilégier. Ainsi peut-il entrer autrement dans la perspective du prophète Osée : offrandes et sacrifices n’ont pas leur sens en eux-mêmes. L’homme cherche et réfléchit à ce qui est de l’ordre de la pratique. Dans la complexité de l’existence croyante, comment la loi fait-elle vivre et comment vivre la loi ?

Unir
Pour faire œuvre d’unité, Jésus rappelle que tous écoutent la même voix, la même Parole. Tous, différents, sont appelés au même acte d’écoute. Shema, Israël. Le Dieu unique parle. La diversité des croyants peut écouter. Par ailleurs, et ceci est fondamental, Dieu et l’homme sont bien distincts. C’est ainsi que Jésus à qui le scribe a demandé un commandement, en donnera deux. Deux, c’est le vis-à-vis. S’il y a quelque chose d’essentiel, c’est donc dans la relation. Qui plus est, ses deux commandements, Jésus les tire de deux livres. En Dieu, la diversité des messages n’en est pas moins une unique Parole. C’est une manière de lire, que Jésus peut nous inviter à recevoir, à distance d’une attitude intégriste qui empêche d’honorer les différences, ou d’une position libéraliste qui décrédibilise ce qui semble contradictoire. L’amour de Dieu et l’amour du prochain étaient en deux livres différents, le Deutéronome et le Lévitique. Jésus les met en relation. Il unit deux livres, et symboliquement, il unit tout un corpus, notre Bible. Il s’appuie sur la tradition, part de ce qui est ancien et éprouvé pour faire œuvre nouvelle. Or, du point de vue du contenu, cette unité et cette mise en relation sont le fait d’une réalité fondamentale, aimer. Aimer Dieu et aimer le prochain. Ce sont là deux commandements bien distincts, dit Jésus, mais aussi grands l’un que l’autre. Le fanatisme est impossible à qui prend l’amour de Dieu au sérieux, et y répond par l’amour pour Dieu et pour le prochain. Et cela le place tout proche du Royaume de Dieu. Le fanatique ne sort pas de son fantasme : ce règne de l’homme contre l’homme, de l’homme contre Dieu ou de Dieu contre l’homme. 

L’amour est promesse
 » Tu n’es pas loin du Royaume de Dieu…  » Le ton est à l’espérance, à la patience d’une découverte, à la perspective d’un chemin que l’on n’a pas fini de parcourir. Dieu est un. L’unité de l’homme, elle, est à faire. La relation de l’homme à Dieu et celle de l’homme à son prochain, sont à convertir. Dire que l’amour est un commandement ne peut conduire à distinguer ceux qui sont dans la loi et ceux qui sont hors-la-loi. Le Psaume 118 décline la loi du Seigneur. Ses commandements sont voie (chemin), volonté (désir), promesse, ordre (ordonnancement), parole… Dire que l’amour de Dieu est commandement, c’est d’abord un appel. Lorsque Jésus redit, sur la base de la Torah :  » Tu aimeras « , le futur évoque autant une dynamique à laquelle nous sommes appelés, qu’une promesse à recevoir avec sérieux. Le Royaume de Dieu, dont le scribe est déjà proche, sera ce règne de l’amour. Autant parce qu’il s’y engage lui-même que parce qu’il le reçoit de Dieu. C’est encore un acte d’unité qui est posé, ici-même où l’homme opposerait son volontarisme et la grâce de Dieu.
 » Personne n’osait plus interroger Jésus  » : en effet, il n’y avait plus qu’à faire… Il n’y avait plus qu’à recevoir… Alors, écoute.

Semaine de prière pour l’Unité des chrétiens : Benoît XVI à Saint-Paul

14 janvier, 2011

du site:

http://www.zenit.org/article-26634?l=french

Semaine de prière pour l’Unité des chrétiens : Benoît XVI à Saint-Paul

Méditations des chrétiens de Terre Sainte

ROME, Jeudi 13 janvier 2011

ZENIT.org

 - Le pape Benoît XVI conclura la semaine annuelle de prière pour l’unité des chrétiens, le 25 janvier, comme c’est la tradition, en la fête de la conversion de saint Paul, en présidant des vêpres œcuméniques à Saint-Paul-hors-les-Murs, à 17 h 30.

La semaine de prière pour l’unité (mardi 18- mardi 25 janvier 2011) propose cette année de méditer sur la première communauté chrétienne de Jérusalem telle qu’elle est présentée par les Actes des Apôtres. Un livret a été publié par la Conférence des évêques de France. Les textes se trouvent également en ligne, avec les méditations pour les 8 jours, sur le site du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens. Les méditations de chaque année y sont regroupées sur la page intitulée :  » L’œcuménisme spirituel au niveau mondial « .
Le thème a été choisi comme chaque année par le Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens et la Commission foi & constitution du Conseil œcuménique des Eglises :  » Unis dans l’enseignement des apôtres, la communion fraternelle, la fraction du pain et la prière  » (cf. Ac 2, 42).
La rédaction des méditations proposées a été confiée cette année aux chrétiens de Terre Sainte. Elles mettent l’accent, jour après jour, sur : le courage du témoignage, la Pentecôte et l’unité de cultures différentes, la Parole de Dieu, le partage, la fraction du pain, la prière et le Notre Père, la résurrection et l’espérance, la réconciliation.
Le Conseil pontifical insiste sur le fait que la semaine de prière est une invitation à vivre ce désir d’unité du Christ lui-même chaque jour de l’année.
L’an dernier, le 25 janvier, à Saint-Paul, le pape Benoît XVI a souligné que c’était l’appel de tous les baptisés :  » L’engagement pour l’unité des chrétiens n’est pas seulement le devoir de quelques-uns, ni une activité accessoire pour la vie de l’Eglise. Chacun est appelé à apporter sa contribution pour accomplir ces pas qui conduisent vers la pleine communion entre tous les disciples du Christ, sans jamais oublier qu’elle est avant tout un don de Dieu qu’il faut invoquer constamment « .
 » En effet, a ajouté le pape, la force qui promeut l’unité et la mission découle de la rencontre féconde et passionnante avec le Ressuscité, comme il advint pour saint Paul sur le chemin de Damas et pour les Onze et les autres disciples réunis à Jérusalem. Que la Vierge Marie, Mère de l’Eglise, fasse en sorte que puisse au plus tôt se réaliser le désir de Son Fils :  » Que tous soient un… afin que le monde croie  » (Jn 17, 21).  »
En annonçant la prochaine rencontre des religions pour la paix à Assise, pour octobre 2011, à l’occasion des 25 ans de la rencontre promue par Jean-Paul II le 27 octobre 1986, Benoît XVI a annoncé qu’il invitait les responsables des autres confessions chrétiennes à y participer et il a demandé aux fidèles de prier d’ores et déjà à cette intention.
Le pape a en effet déclaré, à l’angélus du 1er janvier 2011 que  » les grandes religions peuvent constituer un facteur important d’unité et de paix pour la famille humaine « .
 » C’est pourquoi, a-t-il ajouté, en octobre prochain, je me rendrai en pèlerinage dans la cité de saint François, en invitant à s’unir à ce chemin nos frères chrétiens des différentes confessions, les représentants des traditions religieuses du monde, et, idéalement, tous les hommes de bonne volonté « .
Il souhaite  » faire mémoire de ce geste historique  » voulu par son prédécesseur, et  » renouveler solennellement l’engagement des croyants de toute religion à vivre leur foi religieuse comme un service de la cause de la paix « .
Le pape invite les catholiques à porter ce projet dans la prière :  » Qui est en marche vers Dieu ne peut pas ne pas transmettre la paix, qui construit la paix ne peut pas ne pas se rapprocher de Dieu. Je vous invite à accompagner dès maintenant cette initiative par votre prière « .
Enfin, rappelons que tout au long de ce mois de janvier 2011, Benoît XVI a choisi comme intention de prière missionnaire justement l’unité des chrétiens, dont il avait annoncé dès son élection, en 2005, que ce serait une priorité de son pontificat.
Le pape demande aux catholiques de prier  » pour que les chrétiens puissent parvenir à la pleine unité, en témoignant à tout le genre humain la paternité universelle de Dieu « .

Anita S. Bourdin

bonne nuit

14 janvier, 2011

bonne nuit dans image bon nuit, jour, dimanche etc. campanula_glomerata_f31

Campanula glomerata

http://www.floralimages.co.uk/index_2.htm

Saint Hilaire: « Lève-toi, prends ton brancard et rentre chez toi »

14 janvier, 2011

du site:

http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20110114

Le vendredi de la 1re semaine du temps ordinaire : Mc 2,1-12

Commentaire du jour
Saint Hilaire (v. 315-367), évêque de Poitiers et docteur de l’Église
Commentaire de l’évangile de Matthieu, 8,5 (trad. SC 254, p. 199 rev.)

« Lève-toi, prends ton brancard et rentre chez toi »

      [Dans l'évangile de Matthieu, Jésus vient de guérir deux étrangers en territoire païen.] Dans ce paralytique, c’est la totalité des païens qui est présentée au Christ pour être guérie. Mais les termes même de la guérison doivent être étudiés : ce qu’il dit au paralytique n’est pas : « Sois guéri », ni : « Lève-toi et marche », mais : « Sois ferme, mon fils, tes péchés te sont remis » (Mt 9,2). En un seul homme, Adam, les péchés avaient été transmis à toutes les nations. C’est pourquoi celui qui est appelé fils est présenté pour être guéri…, parce qu’il est la première œuvre de Dieu…; maintenant il reçoit la miséricorde qui vient du pardon de la première désobéissance. Nous ne voyons pas en effet que ce paralytique ait commis de péché ; et ailleurs le Seigneur a dit que la cécité de naissance n’avait pas été contractée à la suite d’un péché personnel ou héréditaire (Jn 9,3)…

      Nul ne peut remettre les péchés hormis Dieu seul, donc celui qui les a remis est Dieu… Et pour que l’on puisse comprendre qu’il avait pris notre chair pour remettre aux âmes leurs péchés et pour procurer aux corps la résurrection, il dit : « Pour que vous sachiez que le Fils de l’homme a le pouvoir de remettre les péchés sur la terre, dit-il au paralytique : Lève-toi et prends ton lit ». Il aurait suffi de dire : « Lève-toi », mais…il a ajouté : « Prends ton lit et va-t-en chez toi ». D’abord, il a accordé la rémission des péchés, ensuite il a montré le pouvoir de la résurrection, puis il a enseigné, en faisant enlever le lit, que la faiblesse et la douleur n’atteindront plus les corps. Enfin, en renvoyant cet homme guéri à sa propre maison, il a montré que les croyants doivent retrouver le chemin conduisant au paradis, ce chemin qu’Adam, père de tous les hommes, avait quitté quand il a été brisé par la souillure du péché.