Archive pour le 3 janvier, 2011

Mat-02,01-The magis, 1-The star

3 janvier, 2011

Mat-02,01-The magis,  1-The star dans images sacrée

http://www.artbible.net/3JC/-Mat-02,01-The%20magis,%20Les%20mages/1-The%20star-L’etoile/index.html

4 janvier – Sainte Angèle de Foligno

3 janvier, 2011

du site:

http://missel.free.fr/Sanctoral/01/04.php

4 janvier – Sainte Angèle de Foligno

Sommaire :

 Biographie
 De la doctrine de Ste Angèle
 Derniers enseignements
 Divers enseignements sur l’oraison
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Biographie
Angèle naquit en 1248, dans la petite ville de Foligno (Ombrie). Issue d’une famille opulente, elle mena une vie mondaine jusque vers l’âge de quarante ans. Elle se maria assez jeune et eut plusieurs enfants. Rentrée en elle-même et favorisée d’une apparition de saint François d’Assise, elle commença par se mortifier rudement. « Je commençai à faire de sérieuses considérations sur ma mauvaise conduite, et Dieu me fit la grâce de me donner une claire connaissance de mes péchés, ce qui me jeta dans une grande appréhension de la damnation éternelle. »
Sa mère, son mari, ses enfants étant morts à bref intervalle, elle vendit son château, se dépouilla de toute sa fortune et vécut en recluse avec une compagne nommée Marie. Guérie d’une maladie qui la conduisit aux portes de la mort, Angèle se fit agréger au tiers-ordre de la pénitence et fit profession de la sainte règle (vers 1290). Bientôt entourée d’un petit groupe de compagnes qui formèrent avec elle une sorte de communauté, elle vécut à l’ombre du couvent des Frères mineurs, dans la pratique des plus hautes vertus.
Un pèlerinage à Assise fut marqué par une invasion violente de Dieu et des faits étranges (souffrances, cris) qui jetèrent ses compagnons dans la stupeur. Un franciscain, le Frère Arnaud, du couvent d’Assise, venu à Foligno devint son confesseur et exigea d’elle, par des instances réitérées le récit des révélations qui se multipliaient, au milieu d’étranges maladies. Il écrivait sous sa dictée une sorte de Mémorial reproduisant jusqu’aux mots dont elle s’était servie ;  puis il relisait le chapitre afin que la sainte pût le corriger. L’ouvrage, achevé en 1297, fut approuvé par le cardinal Jacques Colonna, ami des spirituels. La caractéristique du récit de sa vie vient de ce qu’il est comme une autobiographie et donc d’une haute valeur pour l’étude de la mystique divine, nul mieux que la bienheureuse n’ayant pu exprimer les merveilles célestes dont elle fut l’objet ou l’instrument. Celui-ci écrivait sous sa dictée.
Umbertin de Casale la connut vers 1298. A l’occasion d’un entretien qu’il eut avec elle, il se convertit à la stricte observance. Il garda de la rencontre un souvenir plein d’admiration pour celle qui, lui révélant les secrets replis de son âme, y aviva aussi les flammes de son zèle ; il en consigna plus tard, vers 1305, les détails au premier prologue de l’Arbor vitæ crucifixæ Jesu, dans un éloge enthousiaste. Douée du don de pénétration des cœurs, Angèle fortifiait ainsi dans le droit chemin ceux qui la consultait et servait de guide aux âmes éprises du noble idéal de la perfection. Elle maintint ses nombreux disciples dans la ferveur sans les laisser s’égarer aux folies du « Libre Esprit ». Quelque temps avant le pontificat de saint  Célestin V, en 1294, elle subit des tourments qui durèrent plus de deux ans. Mais les visions et les autres grâces surnaturelles ne se ralentirent pas jusqu’à sa mort qui arriva le 4 janvier 1309, laissant une haute réputation  de sainteté et de doctrine. Dès sa mort, ses contemporains l’appellent Bienheureuse. En 1535, elle était l’objet d’un culte officiel à Foligno depuis longtemps. Rome en 1701 accorda un office propre. Pie X fixa sa fête au 4 janvier. Son tombeau à l’église Saint-François de Foligno a toujours été l’objet d’une vénération ardente.
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De la doctrine de Ste Angèle
La doctrine spirituelle d’Angèle de Foligno est celle d’une franciscaine stricte et orthodoxe ; sa part personnelle est l’accent d’amour passionné dont elle l’a marqué. Angèle a été plongée dès sa conversion, dans le milieu franciscain spirituel. Assise est sa patrie mystique ; saint François son maître. Mais elle a opté, à l’encontre des Relâchés, pour la pauvreté et la pénitence rigoureuse des spirituels. Malgré cela, elle a réagi fortement contre les égarements du Libre Esprit dont elle stigmatise le dévergondage (les illusions et les dangers de l’amour et de l’amitié). A ce titre, c’est la dévotion ardente à Jésus crucifié qu’elle prêcha avant toutes choses (contemplation, imitation) sous l’influence des écrits de saint Bonaventure, dont elle s’inspire fréquemment. La pénitence, la fuite du monde et des richesses, la prière sont les conditions d’un amour sincère. Tardivement une trace dionysienne se retrouve dans sa pensée  (Ténèbre divine, ineffabilité, tout de Dieu). Mais le propre de son œuvre, son incomparable prix, c’est la passion amoureuse qu’elle exprime en mots inoubliables (Amour non connu!… Ce n’est pas pour rire que je t’ai aimée). La véhémence des invasions divines répond à l’héroîsme des poursuites ou plutôt le prévient. Une rédaction balbutiante ne donne que plus de jaillissement à l’impétiosité de l’amour. Nul mystique n’a exprimé avec cette force le tragique de la destinée chrétienne, faite des folies d’un Dieu crucifié. La sagesse de ses conseils spirituels, nés de l’expérience d’une époque très troublée, assure son disciple contre toute déviation, mais ses cris d’amour réveilleront les âmes les plus endormies et toucheront les cœurs même incroyants. Angèle de Foligno est une cime spirituelle de l’Eglise catholique et du monde.
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Derniers enseignements
Mon âme reçut davantage du Seigneur Dieu quand je pleurai et souffris pour les péchés du prochain avec tout mon cœur, que quand je pleurai mes péchés. Et, en vérité, il n’est charité plus grande sur terre que de pleurer les péchés du prochain. Le monde se gausse de ce que je dis : car cela me semble être contre nature, savoir que l’homme puisse pleurer et souffrir des péchés du prochain comme des siens, plus que des siens. Mais la charité qui fait cela n’est pas de ce monde. O mes petits enfants ! efforcez-vous d’avoir cette charité.

Sainte Angèle de Foligno
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Divers enseignements de sainte Angèle de Foligno touchant l’oraison
L’oraison est là où est trouvé Dieu. Et sont trois écoles, savoir, trois parties de l’oraison, hors desquelles Dieu n’est pas trouvé. Il y a, en effet, oraison corporelle, mentale et surnaturelle.
Corporelle est celle qui se fait avec son de paroles et exercice corporel, comme génuflexions. Et celle-ci, jamais je ne l’abandonne. Pour ce qu’en effet, quelquefois, je voulais m’exercer en la mentale, et quelquefois j’étais trompée par paresse et sommeil et perdais mon temps. Aussi je m’exerce en la corporelle. Et cette corporelle mène à la mentale. Elle doit, en effet, être faite avec attention, et quand tu dis : « Notre Père », considère ce que dis. Non en courant, t’efforçant d’achever certain nombre, comme ces petites femmes qui font certains travaux aux pièces.
Elle est mentale, quand la méditation de Dieu occupe tellement l’âme qu’elle ne pense à rien d’autre qu’à Dieu. Et si quelque autre cogitation entre en l’esprit, je ne l’appelle pas mentale. Et cette oraison coupe la langue, car elle ne peut parler. L’âme, en effet, est totalement pleine de Dieu, tellement qu’elle ne peut être occupée à aucune autre chose en pensant ou en parlant, sinon de Dieu et en Dieu. Et de cette mentale on vient à la surnaturelle.
J’appelle surnaturelle, celle où l’âme est ravie par cette pitié de Dieu et méditation, tellement qu’elle est entraînée quasi au delà de sa nature ; et elle comprend de Dieu plus qu’elle ne voit que par sa nature peut être compris ; et elle connaît qu’elle ne peut comprendre. Et ce qu’elle comprend, elle ne peut l’expliquer : car tout ce qu’elle voit et sent est au-dessus de sa nature.
En ces trois écoles donc, chacun se connaît soi-même et Dieu. Et de ce qu’on connaît on aime. Et plus on aime, plus on désire avoir ce qu’on aime. Et c’est signe du vrai amour, que celui qui aime ne transforme pas une part de soi, mais tout soi en l’aimé. Mais par ce que cette transformation n’est pas continue, et ne dure pas, le désir prend l’âme de rechercher tous les modes par lesquels elle pourrait être transformée en la volonté de l’aimé, afin de revenir de nouveau en cette vision. Et elle cherche ce qu’aima celui qu’elle aime.

Sainte Angèle de Foligno
Documents.

Homélie de l’Epiphanie du Seigneur (29.12.09)

3 janvier, 2011

du site:

http://parolesdudimanche.blogs.lalibre.be/archive/2009/12/29/homelie-de-l-epiphanie-du-seigneur.html

Homélie de l’Epiphanie du Seigneur
(29.12.2009)

Is 60, 1-6 ; Ep 3, 2-3a, 5-6 ; Mt 2, 1-12

Il y a quelques années, un journaliste français catholique, Jacques Duquesne, publiait un ouvrage titré « Jésus ». L’intention de l’auteur était de présenter à un large public, mais cultivé, l’état actuel des recherches de l’exégèse biblique et les questions qu’elle soulève, sans pour autant être résolues. Ce livre a fait couler beaucoup d’encre et autant de salive. Il a éclairé un grand nombre de lecteurs. Il en a choqué ou troublé beaucoup d’autres. Ce qui n’a rien d’étonnant, compte tenu de la complexité de ces questions délicates. Mais il est vrai que « Nous sommes tentés d’interpréter les Ecritures de manière simpliste, c’est-à-dire littéraliste ou fantaisiste » (Commission Biblique Pontificale, 1993).
… Un peu comme cette jeune dame qui, lors d’une conférence tenue par J. Duquesne, interpella l’orateur, en lui déclarant : « Je ne lirai jamais votre livre. » – « Et pourquoi ? » – « Parce que vous ne respectez rien. Vous prétendez même que Jésus n’est pas né un 25 décembre ! » Un exemple extrême, qui, prête à sourire, car le 25 décembre est une date symbolique, transposition chrétienne d’une fête païenne de la lumière nouvelle. Et qu’aurait dit cette jeune chrétienne, en apprenant du très orthodoxe Urs von Balthasar, commentant le récit des rois mages : « L’événement est symbolique » ? Et j’ajoute, pour ceux qui voudraient être rassurés, que cet ami de Jean Paul II a reçu de lui l’équivalent d’un prix Nobel de théologie et le cardinalat.
Le vrai problème est donc de bien comprendre ce qu’a voulu enseigner Matthieu dans ce récit que l’on peut qualifier de « construction catéchétique imagée », destiné à des Juifs devenus chrétiens ou désireux de le devenir. De plus, puisque la Parole de Dieu est toujours « contemporaine de chaque époque », nous devons savoir quelle leçon en tirer pour notre vie chrétienne aujourd’hui.
Pour Matthieu, il s’agissait de montrer que le message de Jésus et son héritage spirituel n’étaient pas réservés au seul peuple d’Israël, mais qu’ils s’adressaient tout autant à ces étrangers païens qu’ils détestaient. Il fallait aussi justifier cette nouvelle tout à fait révolutionnaire, en prouvant qu’elle correspondait parfaitement aux annonces faites par les prophètes d’Israël. Leur faire comprendre également que, si la naissance de Jésus a pratiquement été ignorée de l’actualité publique du temps, il n’en est pas moins le Messie annoncé par les prophètes : « De Jacob se lèvera un astre, d’Israël surgira un homme ». Il lui f allait aussi expliquer pourquoi les mieux informés, les plus pieux et les plus pratiquants des Juifs, y compris le grand prêtre et son conseil sacerdotal, qui tous connaissaient la Bible et attendaient le Messie avec foi et ferveur, non seulement ne l’ont pas reconnu, mais l’ont plus tard combattu et même dénoncé comme blasphémateur.
Il faut donc lire ce texte à partir du centre du récit, qui est Jésus, plutôt que de s’accrocher aux rois mages, au risque de passer à côté de ce que vise le texte.
Les mages, mi-savants, mi-magiciens, et donc païens, la Bible ne les aime pas, d’autant plus que la magie était totalement bannie d’Israël. Par contre, selon la tradition chaldéenne de Babylone, les mages qui obéissent aux astres et parfois même les considèrent comme des dieux, y découvrent habituellement l’annonce de la naissance de grands personnages, qu’ils vont ensuite honorer. Ce fut le cas pour Néron, peut-être même pour César et Alexandre le Grand.
Chez les Juifs, il y a aussi une étoile, mais elle est dans la Bible et non pas au firmament. Aux abords de notre ère, le lien entre l’astre biblique de Jacob et l’avènement du Messie était solidement établi. De même, Isaïe avait annoncé que des païens découvriraient la vraie lumière au Temple de Jérusalem et viendraient à dos de chameau apporter de l’or et de l’encens pour louer le Seigneur… (1e lecture). Voilà en bref les ingrédients de la composition catéchétique.
Sans entrer dans plus de détails, venons-en aux leçons pour aujourd’hui.
Nous ne sommes pas les propriétaires de la vérité et l’on ne possède pas la foi à la manière d’un compte en banque. Elle est un chemin d’amour et non pas « un point de vue arrêté, complet, établi une fois pour toutes » (Mgr Huard, Tournai). Elle est vie et donc croissance. Ce récit évangélique veut aussi nous dire que les chrétiens ne constituent pas un peuple de privilégiés, détenteurs des grâces divines., tandis que les autres en seraient privés. Et nous risquons parfois, comme les gens de Jérusalem, de camper fermement sur nos certitudes définitives, au point de ne pas voir une lumière qui vient d’ailleurs et de ne pas accueillir les surprises de l’Esprit qui souffle où il veut et quand il veut.
Par contre, il peut y avoir des étrangers à notre foi qui désirent la lumière, qui la cherchent et qui peuvent trouver, même dans les rites de leur religion païenne, un message authentique de Dieu. Il peut nous arriver de mettre un masque sur le visage du Messie et de ne plus le reconnaître, alors qu’il est tout proche.
On peut également être prince, chef des prêtres, brillant théologien, chrétien engagé, et avoir une frousse bleue d’être dérangé dans ses traditions et ses habitudes croyantes. Tandis que d’autres restent en quête de vérité, avides de connaître, disponibles à la nouveauté, toujours à l’affût d’un signe du ciel, d’une lumière évangélique. Les mages cherchaient un roi, et ils ne trouvent qu’un enfant pauvre, encore incapable de parler, ce qui veut dire que Dieu se laisse reconnaître sous des traits inattendus. Encore aujourd’hui.
Les mages sont des hommes de savoir et des chercheurs en quête de vérité et de lumière. Ils se laissent interpeller par les évènements de leur vie quotidienne. Ils acceptent de sortir de leur train-train journalier et même de prendre la route de l’aventure, au risque de dangers et de grosses surprises.
Tout au contraire, à Jérusalem, les croyants n’ont pas bougé, ils n’ont pas pris au sérieux les Ecritures. Ils ont eu peur d’être bousculés dans la quiétude et l’assurance de leurs certitudes. Ce qui a fait écrire à Urs von Balthasar : « Ainsi, souvent, l’Eglise quand, par un saint, un message inattendu la dérange ». Ce qui vaut également pour chacun d’entre nous. Voyez les croyants de Jérusalem. Ils sont restés assis, sûrs d’eux-mêmes et ont raté leur rendez-vous avec le Messie. Mais il n’est pas rare, dans l’Histoire sainte, de rencontrer Dieu déçu par ceux qui se disent ses fidèles.

P. Fabien Deleclos, franciscain (T)

bonne nuit

3 janvier, 2011

bonne nuit dans image bon nuit, jour, dimanche etc. 87-1203254669DboU

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Romanos le Mélode : « Sur ceux qui habitaient dans le pays de l’ombre et de la mort, une lumière s’est levée »

3 janvier, 2011

du site:

http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20110103

Lundi du temps de Noël après l »Épiphanie : Mt 4,12-17#Mt 4,23-25

Commentaire du jour
Romanos le Mélode (?-v. 560), compositeur d’hymnes
2ème hymne pour l’Épiphanie, 1,3,8 (trad. SC 110, p. 271s rev.)

« Sur ceux qui habitaient dans le pays de l’ombre et de la mort, une lumière s’est levée »

      Sur Adam aveuglé dans l’Éden un soleil est apparu, surgissant de Bethléem, et lui a ouvert les yeux en les lavant dans les eaux du Jourdain. Sur celui que couvraient l’ombre et les ténèbres, s’est levée la lumière qui ne s’éteindra jamais. Plus de nuit pour lui, tout est jour ; le moment de l’aube est né pour lui, car c’est au crépuscule qu’il s’était caché, comme dit l’Écriture (Gn 3,8). Celui qui était tombé le soir a trouvé l’aurore qui l’illumine, il a échappé à l’obscurité, il s’est avancé vers le matin qui s’est manifesté et a tout illuminé…

      Chante, chante, Adam, adore celui qui vient à toi ; alors que tu t’éloignais, il s’est manifesté à toi pour que tu puisses le voir, le toucher et l’accueillir. Celui que tu avais craint quand tu as été trompé, pour toi s’est fait semblable à toi. Il est descendu sur la terre pour te prendre aux cieux, il est devenu mortel pour que toi tu deviennes Dieu et que tu revêtes ta beauté première. Voulant te rouvrir les portes de l’Éden, il a habité Nazareth. Pour tout cela, chante-le, homme, et glorifie par un psaume celui qui s’est manifesté et a tout illuminé…

      Les yeux des enfants de la terre ont reçu la force de contempler le visage céleste ; les regards des êtres de glaise (Gn 2,7) ont perçu le rayonnement sans ombre de la lumière immatérielle, que les prophètes et les rois n’ont pas vu, mais qu’ils avaient désiré voir (Mt 13,17). Le grand Daniel a été appelé un homme de désirs, parce qu’il désirait contempler celui que nous contemplons. David aussi a espéré ce décret ; ce qui était caché, maintenant on peut le comprendre : c’est celui qui s’est manifesté et a tout illuminé.