Archive pour décembre, 2010

bonne nuit

17 décembre, 2010

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Noël

16 décembre, 2010

Noël dans images sacrée nsimambote_nd05

http://www.liberliber.it/iniziativespeciali/1998/bibbia/autori/nsimambote.htm

Saint Augustin – Sermon 185: Pour le jour de Noël

16 décembre, 2010

du site:

http://www.abbaye-champagne.com/themes/textes/augustin/patrologie/38/liturgique.htm

SAINT AUGUSTIN

Sermons sur les temps liturgiques

SERMON CLXXXIV. POUR LE JOUR DE NOEL. I. ABAISSEMENT ET ÉLÉVATION.
151

ANALYSE. — Si le Fils de Dieu en se faisant homme avait cessé d’être Dieu , on comprendrait la répugnance des sages du monde à croire ce mystère et l’inutilité pour nous de l’Incarnation. Mais en devenant ce que nous sommes, Jésus n’a rien perdu de ce qu’il était, et en s’abaissant jusqu’à nous, il veut nous élever jusqu’à lui. Que tous donc se réjouissent et contemplent avec ravissement les merveilles de cette naissance temporelle, où brille quelque éclat de la génération éternelle.
1. C’est aujourd’hui que revient et que brille parmi nous la solennité anniversaire de la naissance de Notre-Seigneur et Sauveur Jésus-Christ ; aujourd’hui que la Vérité s’est élevée de terre et que le jour issu du jour a paru pour être notre jour : réjouissons-nous donc et tressaillons d’allégresse. Eh ! que ne devons-nous point aux abaissements de cette incomparable Majesté? La foi des chrétiens le connaît et le cœur des impies n’y comprend rien. C’est que Dieu a caché ces merveilles aux sages et aux prudents et les a dévoilées aux petits (1). Que les humbles donc s’attachent à ces abaissements d’un Dieu, et appuyée sur ce puissant secours, leur faiblesse pourra s’élever jusqu’à sa hauteur. Pour ces sages et ces prudents qui ne cherchent en Dieu que grandeurs sans croire à ses abaissements, en ne voulant pas de ceux-ci ils n’atteindront pas à celles-là : esprits vains et légers, qui n’ont pour eux que l’enflure et l’orgueil, ils sont comme suspendus entre le ciel et la terre, toujours agités par le souffle des vents. Sans doute ils sont sages et prudents, mais pour ce monde et non. pour Celui qui a fait le monde. Ah ! s’ils avaient cette vraie sagesse, cette sagesse de Dieu qui n’est autre que Dieu même, ils comprendraient que Dieu a pu prendre un corps sans devenir corps ; ils comprendraient qu’il est devenu ce qu’il n’était pas, sans cesser d’être ce qu’il était ; qu’il est venu à nous comme homme, sans s’éloigner de son Père; qu’en demeurant ce qu’il était, il s’est montré ce que nous sommes; et qu’en incarnant sa puissance dans le corps d’un enfant, il ne l’a pas moins appliquée au gouvernement du monde. Lui qui a créé l’univers en demeurant dans le sein de son Père, a donné à une Vierge d’enfanter, pour venir à nous. N’y a-t-il pas un reflet de sa toute-puissance dans cette Vierge qui devient mère et qui reste Vierge après l’avoir mis au monde comme avant de le concevoir; qu’un homme trouve enceinte, sans qu’aucun ‘homme y ait contribué ; qui porte un homme dans son sein, sans le concours d’aucun homme, et qui sans rien perdre de son intégrité emprunte à sa fécondité un nouveau bonheur et une gloire nouvelle? Plutôt que d’ajouter foi à d’aussi étonnantes merveilles, (152) ces orgueilleux aiment mieux croire qu’elles sont de notre part de simples fictions. Aussi, ne pouvant se résoudre à voir l’humanité dans un Dieu fait homme, ils dédaignent le Christ ; et parce qu’ils sentent la divinité au-dessus de leurs mépris, ils ne croient pas en lui. Mais, plus ils dédaignent les abaissements d’un Dieu fait homme, plus nous devons les aimer; et plus il leur semble impossible qu’une Vierge ait donné le jour à un homme, plus nous y devons voir l’empreinte de la puissance divine.
2. Célébrons .donc cette naissance du Seigneur avec tout l’empressement et la solennité qui conviennent. Hommes et femmes, tressaillez de joie, car le Christ s’est fait homme en naissant d’une femme et en honorant ainsi les deux sexes. Que tous les hommes s’attachent au second homme, puisque tous ont été condamnés avec le premier. Une femme nous avait inoculé la mort ; une femme a pour nous enfanté la vie. Pour purifier la chair de péché, elle a donné naissance à une chair semblable seulement à la chair de péché (1). Ne condamnez donc pas la chair, détruisez seulement le péché pour faire vivre la nature. Pour rendre en lui une vie nouvelle au pécheur, un homme ne vient-il pas de naître sans péché?
Réjouissez-vous, saints jeunes hommes, qui vous êtes attachés, avec un soin particulier, à marcher sur les traces du Christ et qui avez renoncé aux unions charnelles. Ce n’est point par le moyen d’une union charnelle que le Christ s’est présenté à vous; ainsi voulait-il vous servir de modèle et vous faire la grâce de dédaigner l’union qui vous a fait naître. En effet n’êtes-vous pas redevables de votre naissance à cette union charnelle en dehors de laquelle le Christ vient vous convier à une union toute spirituelle ? et tout en vous appelant à des noces ne vous a-t-il pas accordé de mépriser d’autres noces? Ainsi vous ne voulez point pour vous de ce qu’il vous a donné l’existence ; c’est que vous aimez, plus que beaucoup d’autres, Celui qui n’est pas né comme vous.
Réjouissez-vous, vierges saintes: une Vierge a enfanté pour vous l’Epoux auquel vous pourrez vous attacher sans contracter aucune souillure; et en ne concevant ni en enfantant vous ne pourrez perdre le trésor que vous chérissez. Réjouissez-vous, justes : voici la naissance de Celui qui fait les justes. Réjouissez-vous, infirmes et malades: voici la naissance du Sauveur. Réjouissez-vous, captifs; voici la naissance du Rédempteur. Réjouissez-vous, serviteurs : voici la naissance de votre Seigneur. Réjouissez-vous , hommes libres: voici naître Celui qui donne la liberté, Réjouissez-vous, chrétiens : voici la naissance du Christ.
3. En naissant de sa Mère il fait de ce jour un jour mémorable pour tous les siècles, comme il a créé tous les siècles en naissant de son Père. Il ne pouvait avoir de mère dans sa génération éternelle; et il n’a point voulu d’homme pour père dans sa génération temporelle. Ainsi le Christ est né à la fois et d’un père et d’une mère, et sans père et sans mère : d’un père, comme Dieu, et d’une mère, comme homme; sans mère, comme Dieu, et sans père, comme homme. « Qui expliquera sa génération (1) » ; soit la première qui est en dehors d u temps, soit la seconde qui est en dehors de l’homme; soit la première qui est sans commencement, soit la seconde qui est sans précédent; soit la première qui n’a jamais été sans être, soit la seconde qui ne s’est jamais reproduite, ni avant ni après; soit la première qui n’a point de fin, soit la seconde qui a aujourd’hui son commencement, mais quand aura-t-elle une fin ? Il était donc juste que les prophètes annonçassent sa naissance future, que les cieux et les anges publiassent sa naissance accomplie. Il reposait dans une étable, et il gouvernait le monde; enfant sans parole, il était la Parole même; les cieux ne sauraient le contenir, et une femme le portait sur son sein; oui, elle dirigeait notre Roi, elle portait Celui qui nous porte, elle allaitait Celui qui nous nourrit de lui-même. Quelle incontestable faiblesse ! quel abaissement prodigieux ! et pourtant la divinité tout entière y est enfermée. L’enfant dépendait de sa mère, et sa puissance la conduisait; il prenait son sein, et il la nourrissait de la vérité.
Ah ! qu’il mette en nous le comble à ses dons, puisqu’il n’a pas dédaigné de partager nos commencements; qu’il nous rende fils de Dieu, puisqu’il a voulu, pour notre amour; devenir fils de l’homme.

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1. Matt. XI, 25.
1. Rom. VIII, 3.
1. Isaïe, LIII, 8.

«Noël à cœur d’année…»

16 décembre, 2010

du site:

http://www.spiritualite2000.com/page-1515.php

«Noël à cœur d’année…»

24 décembre 2006

Denis Gagnon

Dans le village voisin de celui de mon enfance vit une artiste. Elle fait des chansons comme d’autres pétrissent du pain. Ses refrains dégagent des odeurs qui vous réveillent les plus belles nostalgies. Elle vient de commettre un nouveau disque où elle se demande : «Qui suis-je…».
Parmi les toutes premières perles de Monique Miville-Deschênes, il en est une qui revient me hanter à chaque fin de décembre depuis au moins quarante ans : «Noël à cœur d’année, que ne viens-tu paraître!» Je n’en ai retenu que cette phrase. Elle me harcèle depuis la première guirlande pendue au plafond jusqu’au sapin sur le banc de neige à la fin des festivités.
Enfant, cela voulait dire pour moi : je voudrais que la féerie des fêtes demeure jour après jour. Les cloches et les boules dans le sapin vert, les petites lumières – même si elles brûlaient plus souvent qu’elles ne brillaient! – , le parfum du conifère, les boucles de ruban, les papiers d’emballage de cadeaux, l’étoile en haut de l’arbre.
Adulte, il me reste encore quelque chose de ce décor merveilleux, mais mes rêves «noëlliques» ont mûri avec moi. Ils s’ajustent à mes autres rêves. Cette année, je voudrais Noël au mois de juillet pour autre chose que le «Noël du campeur». Je souhaite Noël en février, en mai, en août, en septembre comme quelque chose de profondément humain. Mon «Noël à cœur d’année» serait avant tout un regard, des yeux qui voient au delà des apparences. Je désire des yeux qui rejoignent le meilleur de chaque être humain. Des yeux qui rencontrent d’autres yeux, sans avoir peur.
Il doit y avoir du bon dans les gros méchants terroristes… du bon à réveiller… un soupçon de tendresse… Il doit y avoir du bon dans le milliardaire près de ses sous, exploiteur du petit ouvrier… capable parfois de se laisser attendrir… Et dans ceux qui se replient sur leurs désirs égoïstes. Et dans tous ceux qui me tapent sur les nerfs… Et tous ceux que je voudrais ignorer ou faire disparaître de mon champ de vision… Je voudrais aimer l’ennemi, et pas seulement dans mes prières.
Je suis déraisonnable comme cela! Peut-être rêvez-vous à des Noël semblables? Peut-être vous laissez-vous envahir par l’utopie d’une fraternité universelle, vous aussi? La paix sur la terre aux gens de bonne volonté et aussi à ceux de mauvaise volonté?
Ne faut-il pas reprendre le chemin vers Bethléem? Ne faut-il pas retrouver l’enfant qui a porté la plus folle utopie dans l’histoire de l’humanité? Loin d’être une attrape-nigaud, loin d’être une fumisterie, le message de Bethléem a suscité les plus beaux gestes en proposant la compassion et l’amour pour gouverner la terre. Au delà des clichés usés, même en ayant perdu toute illusion, nous n’avons pas d’autre avenir que l’amour…
Nous ne pouvons pas échapper à cet «accommodement dé-raisonnable»!

bonne nuit

16 décembre, 2010

bonne nuit dans image bon nuit, jour, dimanche etc.

Autumn color in Vermont

http://www.freefoto.com/browse/19-03-0?ffid=19-03-0

Le jeudi de la 3e semaine de l’Avent : Lc 7,24-30 (Bienheureux Charles de Foucauld)

16 décembre, 2010

du site:

http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20101216

Le jeudi de la 3e semaine de l’Avent : Lc 7,24-30

lien à la messe di jour:

http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=readings&localdate=20101216

Commentaire du jour
Bienheureux Charles de Foucauld (1858-1916), ermite et missionnaire au Sahara
Lettre au Père Jérôme du 19 mai 1898

« Qu’êtes-vous allés voir au désert ? »

            Il faut passer par le désert et y séjourner pour recevoir la grâce de Dieu ; c’est là qu’on se vide, qu’on chasse de soi tout ce qui n’est pas Dieu et qu’on vide complètement cette petite maison de notre âme pour laisser toute la place à Dieu seul. Les Hébreux ont passé par le désert, Moïse y a vécu avant de recevoir sa mission, saint Paul, saint Jean Chrysostome se sont aussi préparés au désert… C’est un temps de grâce, c’est une période par laquelle toute âme qui veut porter des fruits doit nécessairement passer. Il lui faut ce silence, ce recueillement, cet oubli de tout le créé, au milieu desquels Dieu établit son règne et forme en elle l’esprit intérieur : la vie intime avec Dieu, la conversation de l’âme avec Dieu dans la foi, l’espérance et la charité. Plus tard l’âme produira des fruits exactement dans la mesure où l’homme intérieur se sera formé en elle (Ep 3,16)…

            On ne donne que ce qu’on a et c’est dans la solitude, dans cette vie seul avec Dieu seul, dans ce recueillement profond de l’âme qui oublie tout pour vivre seule en union avec Dieu, que Dieu se donne tout entier à celui qui se donne ainsi tout entier à lui. Donnez-vous tout entier à lui seul… et il se donnera tout entier à vous… Regardez saint Paul, saint Benoît, saint Patrice, saint Grégoire le Grand, tant d’autres, quel long temps de recueillement et de silence ! Montez plus haut : regardez saint Jean Baptiste, regardez Notre Seigneur. Notre Seigneur n’en avait pas besoin, mais il a voulu nous donner l’exemple.

Noël

15 décembre, 2010

Noël dans images sacrée

http://www.santiebeati.it/

Es-tu celui qui doit venir ? (par Jean Lévêque)

15 décembre, 2010

du site:

http://j.leveque-ocd.pagesperso-orange.fr/matthieu/venturus.htm

Es-tu celui qui doit venir ?

Mt 11,2-15

par Jean Lévêque

L’Évangile de Jésus est-il encore capable de parler à nos contemporains, ou faut-il inventer une autre parole ? Le style d’action de Jésus, celui des Béatitudes, peut-il encore sauver le monde, ou faut-il proposer autre chose?
Ces questions, Jean le Baptiste se les est posées, en constatant à quel point la manière de Jésus différait de la sienne. Il a connu, lui aussi, une rude épreuve de la foi, une incertitude telle qu’il a fait poser à Jésus, par ses propres disciples, la question décisive : »Es-tu Celui qui doit venir (le Messie attendu par Israël), ou devons-nous en attendre un autre? »
Nul mieux que lui n’avait senti les aspirations de son temps, cet extraordinaire désir de liberté, de propreté, d’authenticité, qui soulevait le peuple juif. Les temps étaient durs, à cette époque aussi, pour tous ceux qui se voulaient fidèles.
Il y avait les Romains, c’est-à-dire la paix par la force, donc la paix sur un volcan. I1 y avait la propagande officielle pour les dieux de l’Empire. Il y avait la toute-puissance des circuits commerciaux de l’occupant, et les plaisirs faciles d’une civilisation déjà décadente.
Jean, pour toute réponse, est parti au désert Pas très loin des grandes villes, mais en plein désert. Et les gens, par centaines, sont venus le trouver, lui l’ascète, l’homme au cœur taillé à coups de serpe !
            Alors ils ont. entendu une parole étrange, inattendue, plus révolutionnaire que tous les cris de révolte : »Repentez-vous, car le règne de Dieu est proche! »
Jean était l’homme d’une seule idée, d’une seule passion : »Dieu ne pactise pas avec le péché ». Il l’a dit sur les bords du Jourdain aux gens du peuple, aux soldats, aux fonctionnaires. Il l’a dit dans le palais d’Hérode : » Tu n’as pas le droit d’avoir la femme de ton frère ! »; et il s’est retrouvé en prison. Mais après tout, que lui importait, puisqu’il avait pu reconnaître le Messie, celui qu’on attendait, et l’avait désigné à ses partisans : »le voilà, celui qui va enlever le péché du monde ».
Il avait eu la grandeur d’âme de passer le relais à Jésus: »il faut qu’Il croisse et que je diminue! »; et voilà que, dans sa prison, il entend parler des œuvres du Christ, de sa prédication, de son style très particulier. Jean jeûnait : Jésus mange et boit avec tout le monde, même avec les pécheurs. Jean avait prédit un grand coup de balai, »un grand coup de cognée à la racine de l’arbre ». Jean avait annoncé : attention, le grain va être vanné, et la menue paille, celle qui ne fait pas le poids, sera dispersée au grand vent ! et voilà que Jésus refuse le style d’un messie guerrier et nationaliste et qu’il prêche la tendresse de Dieu ; voilà que Jésus, au lieu de soulever les masses, prend le temps de rencontrer chacun, chacune, comme un être irremplaçable; voilà que le Messie tourne le dos à toute libération par la force brutale et montre l’essentiel : Dieu venant à la rencontre de l’homme.
Jean ne s’y reconnaît plus, et, dans sa prison où il va être décapité, il lui vient l’idée lancinante qu’il a travaillé pour rien, que son œuvre est trahie; et il a peur d’être désavoué : » Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre? »
Jésus répond par des faits, et par une citation de l’Ecriture. »Relis Isaïe, Jean, tu y verras ceci : » Alors se dessilleront les yeux des aveugles, s’ouvriront les oreilles des sourds. Le boiteux grimpera comme un cerf et la langue du muet poussera des cris de joie ». Et Jésus d’ajouter, citant encore Isaïe : » La bonne nouvelle est annoncée aux pauvres ». Heureux celui qui ne trouvera pas en moi une occasion de chute. Heureux, Jean, celui qui ne butera pas, obstinément, contre la nouveauté que je lui apporte! »                                                 
 Voilà le drame de l’espérance que nous vivons, à notre tour, aujourd’hui : nous savons, par la foi, qu’en Jésus Dieu nous a tout donné, le pardon, un chemin de vie, l’espérance de la gloire, et quand, dans la prière, nous rejoignons le Christ, nous lui redisons,loyalement, « Seigneur, à qui irions-nous ? » Tu as les paroles de la vie éternelle, toi et personne d’autre ! Nous voyons vraiment en lui la Tête du Corps qu’est l’Église , mais la manière dont grandit son Corps sur la terre nous déconcerte parfois, et nous déçoit souvent
Nous voudrions une Église rayonnante : nous la voyons inquiète et minoritaire.
Nous l’aimerions sans rides : et elle est prise, elle aussi, dans les remous de l’histoire.
Nous la souhaiterions hardie : or elle avance au pas des pécheurs que nous sommes.
Est-ce l’Église que tu voulais, Seigneur, ou devons-nous en attendre une autre ? Il n’y a pas d’autre Christ ; il n’y aura pas d’autre Église. Le salut est là, offert par Dieu en visage d’homme, en langage d’hommes. Mais Dieu nous surprend toujours par sa merveilleuse obstination à passer par l’histoire, à œuvrer dans l’histoire.
Il nous faut accepter que le Christ ne vienne pas seulement pour bénir nos initiatives, qu’il ne soit pas  seulement la conclusion de nos raisonnements, et ne parle pas forcément dans le sens de nos certitudes. Il vient chez nous avec une parole toute nouvelle, qui commente notre histoire, qui l’éclaire, lui donne sens et l’oriente définitivement. Aujourd’hui comme au temps du Baptiste, nous ne pouvons comprendre ce que le Christ fait dans le monde ou en nous que sur la base de sa parole.
Il nous faut croire que le Christ est l’avenir absolu du monde, même si son message ne nous met pas dans le monde en position de force, car la position du chrétien dans ce monde est celle du service, qui est l’avenir de notre communauté, même s’il faut pour cela traverser le désert.
Il nous faut redire avec conviction que le Christ, aujourd’hui encore, est « force de salut » pour tout homme et pour le monde en marche, même si sa force ouvre un chemin de douceur et de pardon. Mais le monde attend un signe visible de cette présence du Christ, et ce signe, ce sera notre unité et le réalisme de notre action. Le signe que le Christ est venu et qu’il vient, c’est qu’on s’occupe de tous les pauvres pour leur porter une bonne nouvelle de joie, c’est que la maladie et la souffrance reculent, c’est que la lumière est proposée à tous ceux qui tâtonnent, c’est que toutes les barrières sont abaissées, celles des nations comme celles des classes sociales, et que tous les chrétiens, indistinctement, se retrouvent frères autour de la même Eucharistie.

Il est bon pour nous que Dieu soit toujours autre, même quand il se fait tout proche, que Dieu reste libre, pour être le garant de notre liberté.
Il est Celui qui vient, librement, souverainement, divinement. Nous le guettons ici, il viendra par là.
Et c’est par-là qu’est le salut.

Un jésuite italien déclaré « Juste parmi les Nations »

15 décembre, 2010

 du site:

http://www.zenit.org/article-26378?l=french

Un jésuite italien déclaré « Juste parmi les Nations »

En présence de deux survivants sauvés par lui

ROME, Lundi 13 décembre 2010 (ZENIT.org) – La médaille de « Juste parmi les Nations » sera remise demain à Rome par l’Institut Yad VaShem de Jérusalem – à titre posthume – au père jésuite, Raffaele de Ghantuz Cubbe.

La récompense sera remise par l’ambassadeur d’Israël près le Saint-Siège, M. Mordechay Lewy, en présence de Mme Livia Link, conseiller pour les Affaires publiques et politiques de l’ambassade d’Israël en Italie, au neveu du jésuite italien, M. Francesco de Ghantuz Cubbe.

Lors du deuxième conflit mondial, avec l’aide de ses confrères, et mettant sa propre vie en danger, le P. Cubbe cacha trois enfants juifs au milieu des élèves de Mondragone : Marco Pavoncello ainsi que Mario et Graziano Sonnino. Il ne tenta jamais de faire embrasser le catholicisme à ces enfants.

Marco Pavoncello et Graziano Sonnino seront présents à la cérémonie de demain. Mario Sonnino est décédé il y a peu.

Le P. Raffaele de Ghantuz Cubbe, « Padre Cubbe » est né en Italie, à Orciano Pisano en 1904. Il est mort à Rome en 1983.

C’était le quatrième enfant d’une famille profondément chrétienne. Son père, le marquis Riccardo fut chambellan secret des papes Benoît XV à Pie XII. La famille était liée d’amitié avec le salésien don Michele Rua (aujourd’hui bienheureux), qui eut la prémonition de la vocation religieuse de Raffaele qui entra très jeune dans la Compagnie de Jésus.

Il devint recteur (1942-1947) du prestigieux Collège de Mondragone, près de Frascati, au Sud de Rome, et vice-président de l’Œuvre d’assistance pontificale (POA) voulue par Pie XII pour soutenir les victimes de la seconde guerre mondiale.

Anita S. Bourdin

MARY DID YOU KNOW (TEXTE EN ANGLAIS ET TRADUCTION FRANÇAISE)

15 décembre, 2010

Mary, did you know
That your baby boy will one day walk on water?
Did you know
That your baby boy will save our sons and daughters?
Did you know
That your baby boy has come to make you new?
This child that youve delivered
Will soon deliver you

Mary, did you know
That your baby boy will give sight to a blind man?
Did you know
That your baby boy will calm a storm with his hand?
Did you know
That your baby boy has walked where angels trod?
And when you kiss your little boy
Youve kissed the face of god

Mary, did you know?
The blind will see
The deaf will hear
And the dead will live again
The lame will leap
The dumb will speak
The praises of the lamb

Mary, did you know
That your baby boy is lord of all creation?
Did you know
That your baby boy will one day rules the nations?
Did you know
That your baby boy is heavens perfect lamb?
This sleeping child youre holding
Is the great I am

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Marie, le saviez-vous
Que votre bébé sera un jour marcher sur l’eau?
Saviez-vous
Que votre bébé va sauver notre fils et les filles?
Saviez-vous
Que votre bébé est venu pour vous faire de nouveaux?
Cet enfant que youve livré
Bientôt vous livrer

Marie, le saviez-vous
Que votre bébé va donner la vue à un aveugle?
Saviez-vous
Que votre bébé se calme la tempête avec sa main?
Saviez-vous
Que votre bébé a marché là où les anges marché?
Et quand vous embrassez votre petit garçon
Youve embrassé le visage de Dieu

Marie, le saviez-vous?
Les aveugles verront
Les sourds entendront
Et les morts vivront à nouveau
Le boiteux bondira
Les muets parleront
Les louanges de l’agneau

Marie, le saviez-vous
Que votre bébé, c’est le maître de toute la création?
Saviez-vous
Que votre bébé sera un jour selon les règles du pays?
Saviez-vous
Que votre bébé est d’agneau ciel parfait?
Ce youre enfant endormi exploitation

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