Archive pour décembre, 2010

mardi 28 décembre 2010 – Sts Innocents, martyrs

27 décembre, 2010

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http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20101228&id=713&fd=0

mardi 28 décembre 2010 – Sts Innocents, martyrs        

        Les enfants de Bethléem constituent les prémices de la rédemption de Jésus-Christ. C’est la jalousie et la crainte qui poussèrent Hérode à commettre un crime inouï dans l’histoire ; il en fut châtié et d’une manière terrible, car il mourut dans le désespoir et dévoré tout vivant par les vers.

        Saint Augustin nous a dépeint le saisissant tableau de cette horrible massacre : « Les mères s’arrachaient les cheveux ; elles voulaient cacher leurs petits enfants, mais ces tendres créatures se trahissaient elles-mêmes ; elles ne savaient pas se taire. C’était un combat entre la mère et le bourreau .  » Une voix se faisait entendre : « Qui cherchez-vous ? Vous tuez une multitude d’enfants pour vous débarrasser d’un seul, et Celui que vous cherchez vous échappe !  »

        Saint Jean, dans son Apocalypse, nous montre les saints Innocents entourant le trône de l’Agneau parce qu’ils sont purs, et Le suivant partout où Il va. « Demanderez-vous, dit saint Bernard, pour quels mérites ces enfants ont été couronnés de la main de Dieu ? Demandez plutôt à Hérode pour quels crimes ils ont été cruellement massacrés. La bonté du Sauveur sera-t-elle vaincue par la barbarie d’Hérode ? Ce roi impie a pu mettre à mort des enfants innocents, et Jésus-Christ ne pourrait pas donner la vie éternelle à ceux qui ne sont morts qu’à cause de Lui ? Les yeux de l’homme ou de l’ange ne découvrent aucun mérite dans ces tendres créatures ; mais la grâce divine s’est plu à les enrichir « ,  aussi l’Église a-t-elle établi leur fête au plus tard dès le second siècle.

Entretien de St Séraphim de Sarov avec Motovilov sur la lumière du St Esprit

27 décembre, 2010

du site:

http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/Textes/index.html

Entretien de St Séraphim de Sarov avec Motovilov
 
sur la lumière  du St Esprit

VII – La manifestation de la présence de l’Esprit Saint.

- La lumière, le bien-être, le silence, la douceur, la chaleur, l’aromate, la joie.
- « Le Royaume des Cieux est la paix et la joie en l’Esprit Saint ». 

     – Quand même, répondis-je, je ne comprends pas encore comment je puis être vraiment sûr d’être dans l’Esprit Saint ! Comment puis-je en moi-même reconnaître Sa véritable présence ?
Petit Père Séraphim répondit : « J’ai déjà dit, votre Théophilie, que c’était fort simple et vous ai raconté d’une façon détaillée comment les hommes peuvent être en la plénitude de l’Esprit Saint et comment il faut reconnaître Son apparition en nous. Alors, petit père, que voulez-vous de plus ? ».
     – Il me faut, dis-je, pouvoir le comprendre mieux encore !.
Alors Père Séraphim me serra fortement les épaules et dit
     – Nous sommes tous les deux en la plénitude de l’Esprit Saint ! Pourquoi ne me regardes-tu pas ?
     – Je ne le puis, dis-je, petit Père car des foudres jaillissent de vos yeux. Votre face est devenue plus lumineuse que le soleil et mes yeux sont broyés de douleur !
     – N’ayez pas peur, dit saint Séraphim. Vous êtes devenu aussi lumineux que moi; vous êtes aussi, à présent, en la plénitude de l’Esprit Saint Autrement, vous n’auriez pu me voir ainsi ». Et inclinant la tête vers moi, il me dit doucement à l’oreille: « Remerciez le Seigneur de nous avoir donné Sa Grâce ineffable. Vous avez vu que je n’ai même pas fait un signe de croix; seulement, dans mon coeur, en pensée, j’ai prié le Seigneur Dieu et j’ai dit: « Seigneur, rends-le digne de voir clairement avec ses yeux de chair la descente de l’Esprit Saint, comme Tu l’as fait voir à Tes serviteurs élus quand Tu daignas apparaître dans la magnificence de Ta Gloire ! ». Et voilà, petit père, Dieu exauça immédiatement l’humble prière de l’humble Séraphim ! Comment pourrions-nous ne pas Le remercier pour ce don inexprimable accordé à nous deux ?
     Réalisez, petit père, que ce n’est pas toujours aux grands ermites que Dieu manifeste ainsi Sa Grâce. Telle une mère compatissante, cette Grâce de Dieu a daigné panser votre coeur douloureux par l’intercession de la Mère de Dieu elle-même
     Alors, pourquoi ne me regardez-vous pas dans les yeux ? Osez me regarder simplement et sans crainte ! DIEU EST AVEC NOUS !
     Après ces mots, je regardai sa face et une peur surnaturelle encore plus grande m’envahit. Représentez-vous la face d’un homme qui vous parle au milieu d’un soleil de midi. Vous voyez les mouvements de ses lèvres, l’expression changeante de ses yeux, vous entendez sa voix, Vous sentez que quelqu’un vous serre les épaules de ses mains, mais vous n’apercevez ni ses mains, ni son corps, ni le vôtre, mais seulement cette éclatante lumière qui se propage à plusieurs mètres de distance tout autour, éclairant la surface de neige recouvrant la prairie, et la neige qui continue à nous saupoudrer, le grand Staretz et moi-même. Qui pourrait imaginer mon état d’alors !
     – Que sentez-vous à présent ? demanda saint Séraphim.
     – Je me sens extraordinairement bien !
     – Mais… Comment cela, « bien » ? En quoi consiste ce « bien » ?
     – Je ressens en mon âme un silence, une paix, tels que je ne puis l’exprimer par des paroles…
     – C’est là, votre Théophilie, dit le petit Père Séraphim, cette paix même que le Seigneur désignait à Ses disciples lorsqu’Il leur disait: « Je vous donne Ma paix, non comme le monde la donne. C’est Moi Qui vous la donne. Si vous étiez de ce monde, le monde aurait aimé les siens. Je vous ai élus et le monde vous hait. Soyez donc téméraires, car J’ai vaincu le monde ! ».
     C’est à ces hommes, que le monde hait, élus de Dieu, que le Seigneur donne la paix que vous ressentez à présent – « cette paix », dit l’Apôtre, « qui dépasse tout entendement ».
L’Apôtre désigne ainsi cette paix parce qu’on ne peut exprimer par aucune parole le bien-être que ressent l’âme des hommes dans le coeur desquels le Seigneur Dieu l’enracine. Le Christ Sauveur l’appelle « Sa paix », venant de Sa propre générosité et non de ce monde, parce qu’aucun bonheur terrestre provisoire ne peut donner cette paix.
Elle est donnée d’En Haut par le Seigneur Dieu Lui-même, c’est pourquoi elle se nomme: « LA PAIX DU SEIGNEUR ».
     Mais que ressentez-vous en plus de la paix ? demanda saint Séraphim.
     – ….une douceur extraordinaire…
     – C’est cette douceur dont parlent les Saintes Écritures: « Ils boiront le breuvage de Ta maison et Tu les désaltéreras par le torrent de Ta douceur ». C’est cette douceur qui déborde dans nos coeurs et s’écoule dans toutes nos veines en un inexprimable délice. On dirait qu’elle fait fondre nos coeurs, les emplissant d’une telle béatitude qu’aucune parole ne saurait la décrire. Et que sentez-vous encore ?
     – Tout mon coeur déborde d’une joie indicible.
     – Quand le Saint Esprit, continua saint Séraphim, descend vers l’homme et le couvre de la plénitude de Ses dons, l’âme de l’homme se remplit d’une inexprimable joie, parce que le Saint Esprit recrée en joie tout ce qu’Il a effleuré 1 C’est de cette même joie dont parle le Seigneur dans l’Évangile: « Quand la femme enfante, elle est dans la douleur, car son heure est arrivée. Mais, ayant mis au monde un enfant, elle ne se souvient plus de la douleur. tant la joie d’avoir enfanté est grande.. Vous aurez de la douleur dans le monde, mais quand Je vous visiterai, vos coeurs se réjouiront et votre joie ne vous sera point ravie ».
     Pour autant qu’elle soit consolation, cette joie que vous ressentez à présent dans votre coeur, votre Théophilie, n’est rien en comparaison,de celle dont le Seigneur Lui-même a dit par le voix de Son Apôtre:
« La joie que Dieu réserve à ceux qui l’aiment ne peut être vue, ni entendue, ni ressentie par le coeur de l’homme dans ce monde ».
     Ce ne sont que des « acomptes » de cette joie qui nous sont à présent accordés, et si déjà nous ressentons en nos coeurs douceur, jubilation et bien-être, que dire alors de cette autre joie qui nous est réservée dans le ciel à nous qui pleurons ici-bas.
     Ainsi, votre Théophilie, vous aussi avez assez pleuré dans votre vie sur cette terre, et voyez par quelle joie vous console dès ici-bas le Seigneur. Maintenant, petit père, c’est à nous d’oeuvrer en accumulant les efforts, croissant de force en force pour atteindre la mesure de l’âge (maturité) dans l’accomplissement de l’oeuvre du Christ et pour que les paroles du Seigneur s’accomplissent en nous: « Ceux qui patienteront au nom du Seigneur changeront de force, obtiendront des ailes, tels des aigles, s’épancheront sans fatigue, partiront sans connaître jamais la faim, croissant de force en force, et le Dieu des dieux leur apparaîtra dans la Sion de sagesse et de visions célestes ».
     C’est alors que notre joie actuelle, trop petite et éphémère, nous sera donnée en sa plénitude sans que personne puisse nous la ravir et nous remplira de jouissances célestes inexprimables.
     – Que sentez-vous en plus de cela, votre Théophilie ?
     – Une chaleur extraordinaire, répondis-je.
     – Comment cela, chaleur ? Ne sommes-nous pas en pleine forêt, l’hiver, la neige sous nos pieds, qui nous recouvre d’une couche épaisse et continue à nous saupoudrer ? Quelle chaleur pouvez-vous ressentir ici ?
     – Mais une chaleur comparable à celle d’un bain de vapeur à l’instant où son tourbillon vous enveloppe.
     – Et l’odeur que vous sentez, est-elle aussi comme aux bains ?
     – Oh ! que non, dis-je. Rien sur la terre ne peut se comparer à cet aromate. Quand autrefois j’aimais danser, aux réunions et aux bals, feu ma petite mère me parfumait parfois avec des parfums qu’elle achetait dans les meilleurs magasins de Kazan. Mais ces parfums ne sont rien en comparaison de ces « aromates ».
     Petit Père Séraphim, alors, sourit agréablement en disant:
     – Je sais, en vérité, que c’est bien ainsi et c’est exprès que je vous questionne sur ce que vous ressentez ! C’est bien vrai, votre Théophilie, rien ne peut se comparer avec le parfum que nous humons actuellement, car c’est l’aromate de l’Esprit Saint qui nous enveloppe. Quelle chose terrestre peut lui être comparée ?
     Notez bien, votre Théophilie, que vous m’avez dit tout à l’heure, qu’il faisait chaud comme aux bains. Pourtant regardez, la neige qui nous recouvre ne fond point, non plus que celle qui est sous nos pieds: cette chaleur n’est donc pas dans l’air, mais à l’intérieur de nous-mêmes. C’est cette chaleur que l’Esprit Saint nous fait demander dans la prière, quand nous clamons vers Dieu: « Que Ton Saint Esprit me réchauffe ! ».
     Réchauffés par cette chaleur, les ermites ne craignaient plus le froid de l’hiver, habillés comme par des pelisses chaudes dans un vêtement tissé par la Grâce de l’Esprit Saint.
     Et c’est ainsi que les choses doivent être en réalité, puisque la Grâce divine doit habiter au plus profond de nous, dans notre coeur, comme l’a dit le Seigneur: « LE ROYAUME DES CIEUX EST EN VOUS ».
     Et, par le « Royaume des Cieux », le Seigneur entendait la Grâce de l’Esprit Saint. C’est ce « Royaume des Cieux » qui se trouve à présent en nous, et la Grâce de l’Esprit Saint nous éclaire et nous réchauffe aussi de l’extérieur, et embaume l’air environnant de divers parfums et réjouit nos sens de célestes délices, désaltérant nos coeurs d’une inexprimable joie. Notre état actuel est celui-là même dont l’Apôtre Paul disait : « LE ROYAUME DES CIEUX N’EST POINT NOURRITURE OU BREUVAGE, MAIS LA VÉRITÉ ET LA JOIE EN L’ESPRIT SAINT ». Notre foi consiste non pas en « des paroles de la sagesse terrestre mais dans la manifestation de la Force et de l’Esprit ». Nous sommes actuellement avec vous dans cet état.
     C’est de cet état précis que le Seigneur Dieu dit : « Certains ici présents ne goûteront point la mort avant d’avoir vu le Royaume des Cieux venir en « Force ».
     Voilà, votre Théophilie, quelle joie incomparable le Seigneur Dieu nous accorde ! Voilà ce que signifie « être en la plénitude de l’Esprit Saint », et c’est cela qu’entend saint Macaire d’Égypte quand il écrit :
« Je fus moi-même en la plénitude de l’Esprit Saint ».
     Maintenant le Seigneur nous a, nous aussi, humbles que nous sommes, remplis de cette plénitude de Son Saint Esprit.
     Eh bien, votre Théophilie, il me semble à présent que vous n’allez plus m’interroger sur la façon dont se manifeste dans les hommes la présence de la Grâce de l’Esprit Saint…

Baptisés dans l’Esprit Saint (pour Noël)

27 décembre, 2010

du site:

http://www.paroisse.montigny-voisins.fr/?Baptises-dans-l-Esprit-Saint

Baptisés dans l’Esprit Saint

vendredi 8 janvier 2010

Le temps de Noël vient de se déployer pour nous dans la liturgie surtout avec la naissance du Sauveur, la fête de Sainte Famille, la solennité de la Mère de Dieu, l’Epiphanie du Seigneur et enfin aujourd’hui avec son Baptême dans le Jourdain par Jean, qui inaugure son ministère public.

Ce temps liturgique, que certainement nous aimons tout particulièrement et que l’Avent nous avait préparé à vivre, n’a de sens qu’en vue de ce qui doit suivre : le Verbe s’est fait chair afin de réaliser dans la chair ce qu’aucun homme n’était capable de faire et ainsi de pouvoir renouveler notre humanité, selon le projet bienveillant du Père des Cieux. Noël s’accomplit à Pâques et Pâques produit son fruit chaque jour dans le cœur des croyants de la Pentecôte jusqu’à la Parousie.

Cela peut nous rendre attentifs à plusieurs choses dans l’évangile que la sainte Eglise nous donne en ce jour. Nous retiendrons évidemment tout ce qui participe encore à l’Epiphanie du Seigneur (le Baptême du Seigneur est une « épiphanie » auprès des fils d’Israël, comme la visite des mages en est une pour les nations et les noces de Cana la première pour les disciples).

Nous retiendrons donc les cieux ouverts, la descente visible du Saint-Esprit sur Jésus et la voix qui le désigna, parmi tous les hommes et parmi tous les juifs, comme « Fils bien aimé », avec les mots mêmes du psaume deuxième. Mais recevons aussi une nouvelle fois les paroles du Baptiste : le Messie qui vient ne fera pas que baptiser « avec de l’eau » mais qu’il « baptisera dans l’Esprit Saint et dans le feu ». C’est bien ce que Jésus fera une fois ressuscité et élevé de terre, assis à la droite du Père. A nouveau, les cieux s’ouvriront et le Saint-Esprit descendra visiblement sur les premiers « baptisés dans l’Esprit ».

Aujourd’hui, c’est nous qui devons vivre de cet Esprit « dans lequel » le Messie de Dieu nous a plongés.

+ Abbé Bettoli

bonne nuit

27 décembre, 2010

bonne nuit dans image bon nuit, jour, dimanche etc. rosa_canina_17b5

Rosa Canina

http://www.floralimages.co.uk/index_1.htm

St Jean, apôtre et évangéliste à Patmos

26 décembre, 2010

St Jean, apôtre et évangéliste à Patmos dans images sacrée

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Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix: « Nous savons que son témoignage est vrai » (Fête de Saint Jean, apôtre et évangéliste )

26 décembre, 2010

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Fête de Saint Jean, apôtre et évangéliste : Jn 20,2-8

Commentaire du jour
Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix [Édith Stein] (1891-1942), carmélite, martyre, copatronne de l’Europe
Méditation pour le 6 janvier 1941 (trad. Source cachée, Cerf 1999, p. 272-3)

« Nous savons que son témoignage est vrai »

      Près de sa crèche, le Sauveur désire également la présence de celui qui lui était particulièrement cher pendant sa vie : Jean, le disciple que Jésus aimait (Jn 13,23). Nous le connaissons bien comme figure de la pureté virginale. Parce qu’il était pur, il a plu au Seigneur. Il a pu reposer sur le Cœur de Jésus et y être initié aux mystères du Cœur divin (Jn 13,25). Comme le Père céleste a rendu témoignage à son Fils en proclamant : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, écoutez-le » (Mc 9,7), de même l’Enfant divin semble aussi nous désigner son disciple bien-aimé et nous dire : « Nul encens ne m’est plus agréable qu’un cœur pur qui se donne avec amour. Écoutez celui qui a pu voir Dieu parce qu’il avait un cœur pur » (Mt 5,8).

      Nul n’a pu plonger plus profondément que lui dans la contemplation des abîmes cachés de la vie divine. C’est pourquoi il nous annonce le mystère de l’engendrement éternel du Verbe divin… Il a partagé les combats de son Seigneur comme seule peut le faire une âme qui aime d’un amour sponsal… Il nous a fidèlement conservé et transmis les témoignages que le Sauveur rendait lui-même à sa propre divinité devant ses amis et ses ennemis… Par lui nous savons à quelle participation à la vie du Christ et à la vie du Dieu-Trinité nous sommes destinés…

      La présence de Jean à la crèche du Seigneur nous dit : voyez ce qui est préparé pour ceux qui s’offrent à Dieu d’un cœur pur. Toute la plénitude inépuisable de la vie à la fois humaine et divine de Jésus leur est royalement accordée en échange. Venez et buvez aux sources de l’eau de la vie, que le Seigneur fait couler pour les assoiffés et qui jaillissent en vie éternelle (Jn 7,37; 4,14). Le Verbe est devenu chair et il est couché devant nous sous l’aspect d’un enfant nouveau-né.

27 décembre, St Jean, apôtre et évangéliste (+ c. 103)

26 décembre, 2010

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http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20101227&id=680&fd=0

lundi 27 décembre 2010
St Jean, apôtre et évangéliste (+ c. 103)

 Les autres Saints du jour…

SAINT JEAN
Apôtre et Évangéliste

(† c. 103)        

        Dans l’Évangile et au sein du collège apostolique, saint Jean occupe une place de choix. Représentant l’amour, il marche à côté de Pierre, qui symbolise la doctrine. Jésus semble avoir réservé à cet Apôtre les plus tendres effusions de son Cœur. Plus que tout autre, en effet, Jean pouvait rendre amour pour amour au divin Maître. Le Sauveur prit plaisir à multiplier les occasions de témoigner envers son cher disciple une prédilection singulière : il le fit témoin de la résurrection de la fille de Jaïre ; il lui montra sa gloire sur le Thabor, au jour de sa transfiguration merveilleuse ; mais surtout la veille de sa Passion, à la dernière cène, il lui permit de reposer doucement la tête sur son Cœur divin, où il puisa cette charité et cette science des choses de Dieu, qu’il répandit dans ses écrits et au sein des peuples auxquels il porta le flambeau de l’Évangile.
        Une des gloires de saint Jean fut d’être le seul, parmi les Apôtres, fidèle à Jésus dans ses souffrances ; il Le suivit dans l’agonie du calvaire ; il accompagna dans ces douloureux instants la Mère du Sauveur. Jésus, ayant vu sa Mère au pied de la croix, abîmée dans sa tristesse, et près d’elle saint Jean, il dit à Marie : « Femme, voilà ton fils !  » Ensuite il dit au disciple : « Voilà ta mère ! « . L’Apôtre, en cette circonstance, nous disent les saints docteurs représentait l’humanité tout entière ; en ce moment solennel Marie devenait la Mère de tous les hommes, et les hommes recevaient le droit de s’appeler les enfants de Marie.
        Il était juste que saint Jean, ayant participé aux souffrances de la Passion, goûtât l’un des premiers les joies pures de la résurrection. Le jour où le Sauveur apparut sur le rivage du lac de Génésareth, pendant que les disciples étaient à la pêche, saint Jean fut le seul à Le reconnaître.  « C’est le Seigneur,  » dit-il à saint Pierre. Jean était donc bien, tout l’Évangile le prouve, le disciple que Jésus aimait.

FÊTE DE SAINT ETIENNE, PREMIER MARTYR (BENOÎT XVI, ANGELUS 2007)

26 décembre, 2010

du site:

http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/angelus/2007/documents/hf_ben-xvi_ang_20071226_st-stephen_fr.html

FÊTE DE SAINT ETIENNE, PREMIER MARTYR

BENOÎT XVI

ANGELUS

Place Saint-Pierre

Mercredi 26 décembre 2007

Chers frères et sœurs!

Au lendemain de Noël, la liturgie nous fait célébrer la « naissance au ciel » du premier martyr, saint Etienne. « Rempli de foi et d’Esprit Saint » (Ac 6, 5), il fut choisi comme diacre dans la Communauté de Jérusalem, avec six autres disciples de culture grecque. Grâce à la force qui lui venait de Dieu, Etienne accomplissait de nombreux miracles et annonçait l’Evangile dans les synagogues avec une « sagesse inspirée ». Il fut lapidé aux portes de la ville et il mourut, comme Jésus, en invoquant le pardon pour ses bourreaux (Ac 7, 59-60). Le lien profond qui unit le Christ à son premier martyr, Etienne, est la Charité divine:  l’Amour qui  poussa le Fils de Dieu à se dépouiller lui-même et à devenir obéissant jusqu’à la mort sur une croix (cf. Ph 2, 6-8), a ensuite poussé les Apôtres et les martyrs à donner leur vie pour l’Evangile.
Il faut toujours souligner cette caractéristique qui distingue le martyre chrétien:  celui-ci est exclusivement un acte d’amour, envers Dieu et envers les hommes, y compris les persécuteurs. C’est pourquoi aujourd’hui, au cours de la Messe, nous prions le Seigneur qu’il nous enseigne « à aimer également nos ennemis sur l’exemple d’[Etienne] qui en mourant pria pour ses persécuteurs » (Prière de la collecte). Combien de fils et de filles de l’Eglise au cours des siècles ont-ils suivi cet exemple! De la première persécution à Jérusalem à celle des empereurs romains, jusqu’aux multitudes de martyrs de notre époque. Il n’est pas rare, en effet, qu’aujourd’hui aussi nous parviennent des nouvelles  de différentes parties du monde de missionnaires, de prêtres, d’évêques, de religieux, de religieuses et de fidèles laïcs persécutés, emprisonnés, torturés, privés de la liberté ou ne pouvant pas l’exercer, car disciples du Christ et des Apôtres de l’Evangile; parfois, on souffre et on meurt aussi pour la communion avec l’Eglise universelle et la fidélité au Pape. Dans la Lettre encyclique Spe salvi (cf. n. 37), en rappelant l’expérience du martyr vietnamien Paul Le-Bao-Thin (mort en 1857), je fais remarquer que la souffrance est transformée en joie grâce à la force de l’espérance qui provient de la foi. Le martyr chrétien, comme le Christ et à travers l’union avec Lui, « accepte au plus profond de lui la croix, la mort et il la transforme en un acte d’amour. Ce qui de l’extérieur est une violence brutale, devient de l’intérieur un acte d’amour qui se donne totalement. La violence se transforme ainsi en amour et donc la mort en vie » (Homélie à Marienfeld,  Cologne,  21 août 2005). Le martyr chrétien réalise la victoire de l’amour sur la haine et sur la mort.
Prions pour ceux qui souffrent en raison de leur fidélité au Christ et à son Eglise. Que la Très Sainte Vierge Marie, Reine des Martyrs, nous aide à être des témoins crédibles de l’Evangile, en répondant aux ennemis avec la force désarmante de la vérité et de la charité.

bonne nuit et bonne fête de la Sainte Famille

26 décembre, 2010

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Autumn Season Continues in Manchester

http://www.flickr.com/photos/irashid007/1747833957/

La Sainte Famille avec Joachim et Anna

25 décembre, 2010

La Sainte Famille avec Joachim et Anna dans images sacrée

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