Archive pour le 31 décembre, 2010

BONNE ANNÉ PAR MOI ET MON CHAT « RUDY » (17 ANS EN NOVEMBRE)

31 décembre, 2010

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1 janvier, Saint Léon le Grand : Marie, Mère de Dieu, Mère du Prince de la Paix (Cf. Is 11,5)

31 décembre, 2010

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1 janvier 2011 -Solennité de Sainte Marie, Mère de Dieu : Lc 2,16-21

Commentaire du jour
Saint Léon le Grand (?-v. 461), pape et docteur de l’Église
6ème sermon pour Noël, 2, 3, 5 (trad. bréviaire ; cf SC 22 bis, p. 139s)

Marie, Mère de Dieu, Mère du Prince de la Paix (Cf. Is 11,5)

      La fête de Noël renouvelle pour nous les premiers instants de Jésus, né de la Vierge Marie. Et lorsque nous adorons la naissance de notre Sauveur, il se trouve que nous célébrons notre propre origine. En effet, lorsque le Christ vient au monde, le peuple chrétien commence : l’anniversaire de la tête, c’est l’anniversaire du corps.

      Or, dans les trésors de la générosité divine, que pouvons-nous trouver qui soit aussi bien accordé à la dignité de la fête de Noël que cette paix proclamée par le cantique des anges lors de la nativité du Seigneur ? (Lc 2,14) Car c’est la paix qui engendre des fils de Dieu, qui favorise l’amour, qui enfante l’amitié, qui est le repos des bienheureux, la demeure de l’éternité. Son ouvrage propre, son bienfait particulier, c’est d’unir à Dieu ceux qu’elle sépare de ce monde-ci… Donc, ceux qui « ne sont pas nés de la chair et du sang, ni d’une volonté charnelle, ni d’une volonté d’homme », mais qui « sont nés de Dieu » (Jn 1,13) doivent offrir au Père la volonté unanime de fils artisans de paix. Tous ceux qui sont devenus par adoption les membres du Christ, doivent accourir pour rejoindre ensemble le premier-né de la nouvelle création, celui qui est venu faire « non pas sa propre volonté, mais la volonté de celui qui l’envoie » (Jn 6,38). Les héritiers que la grâce du Père adopte ne sont pas des héritiers divisés ou disparates ; ils ont les mêmes sentiments et le même amour. Ceux qui sont recréés selon l’Image unique (cf He 1,3; Gn 1,27) doivent avoir une âme qui lui ressemble. La naissance du Seigneur Jésus, c’est la naissance de la paix. Comme le dit Saint Paul : « C’est lui, le Christ, qui est notre paix » (Ep 2,14).

Saint Maxime de Turin: « Né du Père avant tous les siècles…, il a pris chair de la Vierge Marie » (Credo)

31 décembre, 2010

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7e jour dans l’Octave de Noël : Jn 1,1-18 – 31 décembre

Commentaire du jour
Saint Maxime de Turin (?-v. 420), évêque
Sermon 10, sur la Nativité du Seigneur, PL 57,24 (trad. Année en fêtes, Migne 2000, p. 78 rev.)

« Né du Père avant tous les siècles…, il a pris chair de la Vierge Marie » (Credo)

      Nous lisons, très chers frères, qu’il y a deux naissances dans le Christ ; l’une comme l’autre sont l’expression d’une puissance divine qui nous dépasse absolument. D’un côté, Dieu engendre son Fils à partir de lui-même ; de l’autre, une vierge l’a conçu par l’intervention de Dieu… D’un côté, il naît pour créer la vie ; de l’autre, pour enlever la mort. Là, il naît de son Père ; ici, il est mis au monde par les hommes. Par son engendrement du Père, il est à l’origine de l’homme ; par sa naissance humaine, il libère l’homme. L’une et l’autre formes de naissance sont proprement inexprimables et en même temps inséparables…

      Lorsque nous enseignons qu’il y a deux naissances dans le Christ, nous ne voulons pas dire que le Fils de Dieu naît deux fois, mais nous affirmons la dualité de nature en un seul et même Fils de Dieu. D’une part, est né ce qui existait déjà ; d’autre part, a été produit ce qui n’existait pas encore. Le bienheureux évangéliste Jean l’affirme par ces paroles : « Au commencement était le Verbe et le Verbe était auprès de Dieu et le Verbe était Dieu » et encore : « Et le Verbe s’est fait chair. »

      Ainsi donc, Dieu qui était auprès de Dieu est sorti de lui et la chair de Dieu qui n’était pas en lui est issue d’une femme. Ainsi le Verbe est devenu chair, non de telle sorte que Dieu soit dilué dans l’homme, mais pour que l’homme soit glorieusement élevé en Dieu. C’est pourquoi Dieu n’est pas né deux fois, mais, par ces deux genres de naissances -– à savoir celle de Dieu et celle de l’homme -– le Fils unique du Père a voulu être lui-même à la fois Dieu et homme en une seule personne : « Qui donc pourrait raconter sa naissance ? » (Is 53,8 Vulg)