Archive pour le 11 décembre, 2010

N.D. de Guadalupe

11 décembre, 2010

N.D. de Guadalupe dans images sacrée

http://www.santiebeati.it/

Prière du Pape Jean Paul II à Notre Dame de Guadalupe

11 décembre, 2010

du site:

http://www.sancta.org/jp2pray_f.html

Prière du Pape Jean Paul II à Notre Dame de Guadalupe

O Vierge Immaculée, Mère de Dieu et Mère de l’Eglise, qui, de cet endroit, rèvèles ta clémence et ta compassion envers tous ceux qui te demandent ta protection, écoute la prière que nous t’adressons avec une confiance filiale et présente la à ton Fils Jésus, notre seul Rédempteur.
Mère de Miséricorde, qui nous enseignes le sacrifice caché et silencieux, à Toi qui viens à la rencontre des pécheurs que nous sommes, nous consacrons en ce jour tout notre être et tout notre amour. Nous Te consacrons aussi notre vie, notre travail, nos joies, nos faiblesses et nos peines. Accorde la paix, la justice et la prospérité à nos peuples; car nous confions à tes soins, tout ce que nous avons et tout ce que nous sommes, O Notre Dame et Notre Mère. Nous voulons être entièrement à Toi et marcher avec Toi le long du chemin de la complète fidélité à Jésus-Christ en Son Eglise: Que ta main aimante nous tienne toujours.
Vierge de Guadalupe, Mère des Amériques, nous te prions pour tous les Evêques, qu’ils conduisent les fidèles dans le chemin d’une vie chrétienne intense, une vie d’amour, et d’humble service de Dieu et des âmes. Regarde l’immense récolte et intercède auprès du Seigneur afin qu’Il inspire à tout le peuple de Dieu une soif de sainteté et accorde d’abondantes vocations de prêtres et de religieux, forts dans la foi et qui soient des apôtres zélés des mystères de Dieu.
Accorde à nos familles la grâce d’aimer et de respecter la vie à ses débuts, avec le même amour que celui avec lequel tu conçus en ton sein la vie du Fils de Dieu. Bienheureuse Vierge Marie, protège nos familles, afin qu’elles soient toujours unies et bénis l’éducation de nos enfants.
Notre Espérance, jette sur nous un regard de compassion, apprends nous à aller sans cesse à Jésus et, si nous tombons, aide nous à nous relever à nouveau, à retourner vers Lui par la confession de nos fautes et nos péchés dans le Sacrement de la Réconciliation qui donne la paix à l’âme.
Nous t’implorons accorde nous un grand amour pour tous les saints Sacrements qui sont comme les signes que Ton Fils a laissés sur la terre.
Ainsi, Très Sainte Mère, avec la paix de Dieu dans notre conscience, nos coeurs, libres du mal et de la haine. Pourront nous donner toute la vraie joie et la vraie paix qui viennent de Ton Fils, Notre Seigneur Jesus-Christ, qui, avec Dieu le Père et le Saint Esprit, vit et règne dans les siècles des siècles.
Amen.

Sa Sainteté le Pape Jean Paul II
Mexico, Janvier 1979. Visitant sa Basilique lors de son premier voyage, comme Pape, hors du Vatican.

dimanche 12 décembre 2010 – 3e dimanche de l’Avent: Homélie

11 décembre, 2010

du site:

http://www.homelies.fr/homelie,3e.dimanche.de.l/.avent,2997.html

dimanche 12 décembre 2010 -  3e dimanche de l’Avent

Famille de saint Joseph

Homélie

La liturgie de ce dimanche du Gaudete nous invite résolument à la joie. L’antienne d’entrée donne le ton : « Soyez dans la joie du Seigneur, soyez toujours dans la joie, le Seigneur est proche » (cf. Ph 4, 4-5). Le motif de cette joie nous est clairement annoncé dans la première lecture, que nous illustrerons par des passages du même prophète Isaïe, proposés tout au long de la seconde semaine de l’Avent :
- Dieu lui-même vient bientôt « déchirer le voile de deuil qui enveloppe tous les peuples et le linceul qui couvre toutes les nations. Le Seigneur essuiera les larmes sur tous les visages, et par toute la terre il effacera l’humiliation de son peuple » (Is 25, 7-8).
- « Comme un berger, il conduira son troupeau ; son bras rassemble les agneaux, il les porte sur son cœur, et il prend soin des brebis qui allaitent leurs petits » (Is 40, 11).
- Il « fortifiera les mains défaillantes et affermira les genoux qui fléchissent ».
- « En ce jour-là on dira : « Voici notre Dieu, en lui nous espérions, et il nous a sauvés ; c’est lui le Seigneur, en lui nous espérions ; exultons, réjouissons-nous : il nous a sauvés ! » » (Is 25, 9).
Comment resterions-nous indifférents devant de telles promesses, qui réveillent en nous notre profond désir de paix, de bonheur, de salut ?
Peut-être demandons-nous spontanément : mais quand donc le Seigneur va-t-il intervenir pour réaliser ce renouvellement de toutes choses ? Quand donc « verrons-nous sa gloire, pourrons-nous contempler la splendeur de notre Dieu » et nous en réjouir de tout notre cœur comme il nous y invite ?
En posant cette question, nous rejoignons l’interrogation de Jean-Baptiste et de tant d’autres chercheurs de Dieu dont les pas ont croisé ceux de Jésus : « Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? »
Cette question ne trahit pas un doute, mais formule l’interrogation que nous sommes tous inévitablement amenés à nous poser devant Jésus de Nazareth. « Aucun homme en effet ne peut accomplir les signes qu’il a accomplis si Dieu n’est pas avec lui » (cf. Jn 3, 2) ; comme Nicodème, nous sommes conduits à reconnaître que « c’est de la part de Dieu qu’il est venu nous instruire » (Ibid.). Mais si comme il le prétend, il est « Fils de Dieu » (Jn 10, 36), comment se fait-il que sa divinité demeure cachée sous le voile de son humanité ? Pourquoi sa gloire ne se manifeste-t-elle pas sensiblement pour que nous puissions tous la constater?
La réponse de Jésus aux émissaires du Précurseur nous oriente vers la réponse. Par trois fois Notre-Seigneur demande à ses interlocuteurs : « Qu’êtes-vous allés voir ? »
C’est donc à une conversion du regard que nous sommes invités. Nous avons de la difficulté à entrer dans la joie à laquelle la Parole nous invite, parce que nous ne voyons pas (encore) l’accomplissement de ce qu’elle nous promet ; et nous ne le voyons pas parce que nous regardons mal : nous cherchons des signes d’une gloire toute terrestre, celle que l’on trouve « dans les palais des rois » ; alors que notre Dieu se révèle dans la pauvreté et l’humilité d’un Enfant, au sein d’une famille de condition modeste.
Comme il est venu pour « guérir les cœurs brisés » (Ps 147, 3), il s’en fait d’emblée solidaire ; aussi est-ce parmi les « petits et les pauvres » (Is 41, 17), et au cœur de nos pauvretés intérieures qu’il faut le chercher : c’est pourquoi « je n’hésiterai pas à mettre mon orgueil dans mes faiblesse, nous dit Saint Paul, afin que la puissance du Christ habite en moi » (2 Co 12, 9).
A tous ceux qui reconnaissent leur indigence, le Seigneur déclare : « Tu mettras ta joie dans le Seigneur, ta fierté dans le Dieu d’Israël. Moi le Seigneur je t’exaucerai ; moi le Dieu d’Israël je ne t’abandonnerai pas » (Is 41, 16-17).
Ainsi donc, si nous ne discernons pas la gloire du Seigneur dans notre monde et dans notre vie, c’est parce que nous ne sommes pas au lieu de rendez-vous qu’il nous donne. Nous demeurons aveugles aux interventions par lesquelles notre Dieu vient discrètement « consoler son peuple » (Is 40, 1), le peuple des « pauvres et des petits » dont « la langue est desséchée par la soif » (Is 41, 17) de la vraie vie : « Moi le Seigneur, je les exaucerai, moi le Dieu d’Israël, je ne les abandonnerai pas » (Ibid.).
En possession d’une telle promesse, « reprenons courage, ne craignons pas » (1ère lect.) ; Dieu est à l’œuvre en ce monde dans la discrétion de son amour conquérant. Pour que nous puissions « voir » « la revanche de notre Dieu » et entendre sa voix qui nous réconforte, demandons au Seigneur « d’ouvrir nos yeux d’aveugles et nos oreilles de sourds ; afin que notre bouche muette crie de joie » (1ère lect.) à la vue des signes du salut qui jalonnent notre vie quotidienne et celle de nos frères.
Le Royaume nous a été offert sous forme d’un germe de vie divine, enfoui dans notre cœur au jour du baptême. Jour après jour, tandis que nous cheminons encore à l’ombre de la mort, la grâce réalise secrètement en nous son œuvre de transfiguration.
Ce n’est pas en un jour que la semence grandit, mûrit et donne son fruit : comme le cultivateur, il nous faut faire preuve d’« endurance et de patience » en attendant « les produits précieux » issus de « la semence impérissable » (1 P 1, 23) déposée en nous : « la parole vivante de Dieu qui demeure » (Ibid.).
De longs mois sont nécessaires avant que le grain jeté en terre n’apparaisse dans l’herbe, puis dans l’épi. Avant cela, rien ne se voit, et pourtant la croissance est bien réelle, mais elle demeure cachée dans les entrailles de la terre.
Dans l’attente du jour de la manifestation du Seigneur dans nos vies, « soyons semblables à des enfants nouveau-nés : soyons avides de la Parole, comme d’un lait pur qui nous fera grandir pour arriver au salut » (I P 2, 2). « Préparons notre esprit pour l’action ; restons sobres ; mettons toute notre espérance dans la grâce que nous devons recevoir lorsque Jésus Christ se révélera. Soyons comme des enfants obéissants » (I P 1, 13-14) et « soyons fermes, car la venue du Seigneur est proche » (2nd lect.).
Le « plus petit dans le Royaume des cieux » dont parle Jésus, c’est lui « qui s’est abaissé en devenant obéissant jusqu’à mourir, et mourir sur une croix » (Ph 2, 8) ; mais aussi tout homme qui s’attache à lui par une foi vivante, aimante. C’est en effet par la foi et la foi seule que nous passons du temps de la prophétie à celui de l’accomplissement. Tout en demeurant en ce monde parmi les hommes, le croyant n’est plus de ce monde ; « né d’eau et d’Esprit », le « tout-petit » du Royaume dépasse les plus grands de ce monde parce qu’il est « devenu participant de la vie divine » (2 P 1, 4).
Telle est notre joie, et nous en sommes comblés : « lui il faut qu’il grandisse ; et moi que je diminue » (Jn 3, 29-30), pour devenir « petit » comme lui, et aller demeurer avec lui dans son Royaume.
« Seigneur, dans le sein de la Vierge tu as pris chair de notre chair et tu t’es fait homme. Ce fut pour les bergers et les mages source d’une grande joie. Mais tu viens encore en ces jours par ton Esprit, pour naître au cœur de nos vies. Devant une telle condescendance et une telle miséricorde, quels ne devraient pas être notre émerveillement et notre reconnaissance ! Donne-nous de discerner et reconnaître dans la foi les signes de ta présence, pour que nous puissions t’accueillir toujours davantage, jusqu’à ce que ton Esprit remplisse notre vie « comme les eaux recouvrent le fond de la mer » (Is 11, 9). Nous « arriverons alors à Jérusalem dans une clameur de joie, un bonheur sans fin illuminera nos visages, allégresse et joie nous rejoindront, douleur et plainte s’enfuiront » (1ère lect.) ».

Père Joseph-Marie

3° dimanche de l’Avent (12 décembre 2010)

11 décembre, 2010

du site:

http://www.bible-service.net/site/432.html

3° dimanche de l’Avent (12 décembre 2010)

Le troisième dimanche de l’Avent invite à la joie, celle de croire que Dieu lui-même vient nous sauver, celle aussi de découvrir que ce salut s’offre aux pauvres, aux petits, aux opprimés. Ce salut est une libération qui dépasse celle qui ferme les conflits armés. Elle libère les corps meurtris, elle libère de la mort, elle conduit à respirer à pleins poumons la vie de Dieu. Joie des joies. Viens Seigneur Jésus !

Isaïe 35,1….10

 Si le prophète insiste tant sur la réjouissance, l’exultation, la joie, c’est qu’au moment où il parle, on est loin du compte ! Il y a un demi-siècle déjà, les Babyloniens ont balayé Jérusalem et ont arraché personnalités et artisans du pays pour les exiler chez eux. À Jérusalem, ceux qui espèrent depuis d’aussi longues années le retour des leurs n’en peuvent plus ou s’efforcent d’oublier ! Pourquoi le Seigneur Dieu est-il à ce point absent ou impuissant ! 
Le prophète Isaïe, au vu des chamboulements politiques qui se préparent dans la région, fait une autre lecture. Non, le Seigneur Dieu n’oublie pas ses amis : “ Il vient lui-même et va vous sauver ”. Larmes et cris seront de joie, comme pour un aveugle qui se met à voir, un boiteux qui peut enfin marcher, un muet qui découvre la parole, un sourd qui reconnaît les sons. Dieu ne peut tolérer l’écrasement des faibles. Parler de sa vengeance et de sa revanche n’est qu’une façon de proclamer qu’il aime, qu’il est juste et qu’il sauve.

Psaume 145

Le psaume 145 a les mêmes accents de foi que le prophète Isaïe. L’action du Seigneur Dieu est en priorité au bénéfice de ceux qui sont démunis et dans un état de dépendance : opprimés, aveugles, affamés, enchaînés, aveugles, malades, orphelins, veuves. Celui qui a fait les cieux, la terre et la mer soutient ceux qui n’ont d’autres secours que lui. Les allusions au Dieu créateur de l’univers viennent renforcer cette foi au Dieu sauveur. Le Seigneur Dieu est reconnu d’abord comme Sauveur. C’est ce qui motive la joie des croyants. 

Jacques 5,7-10

Le mot « patience » revient quatre fois dans ce court extrait de la lettre de Jacques ; une comparaison avec le cultivateur sert de point d’appui à l’exhortation.
On pense à la parabole de Marc 4,26-29 : que l’homme qui jette la semence dorme ou se lève, le grain pousse tout seul. C’est la sagesse héritée de l’Ecclésiaste : il y a un temps pour tout. On n’essaiera pas de manger son blé en herbe. On saura attendre car l’impatience est improductive.
Les prophètes avaient le sens de la durée. Ils ne se sont pas irrités devant les lenteurs de Dieu, devant le retard de l’accomplissement de ce qu’ils annonçaient. Pourquoi la nouvelle génération de prophètes serait-elle plus pressée ?
Jacques « le Mineur », sous l’autorité duquel est placée l’épître, est proche du milieu juif, mais il s’adresse cependant aux douze tribus vivant dans la dispersion. Il ne parle pas de l’avènement du Christ qu’il ne nomme que deux fois dans l’ensemble de l’épître, mais de la Parousie de Dieu.


Matthieu 11,2-11

Le Baptiste doute. Il semble attendre un messie qui ne ferait que restaurer le royaume ancien de David. Or Pâques a totalement changé la façon de comprendre le Messie ou Christ. Jésus, le Ressuscité, ne vient pas restaurer la splendeur des temps anciens. Beaucoup ont été scandalisés, par l’attitude de Jésus, au lieu d’utiliser la force, annonce sans armes la bonne nouvelle aux pauvres. Le “ scandale ” évoque la petite pierre sur le chemin que l’on ne voit pas et qui fait “ tomber ” : “ Heureux celui qui ne tombera pas à cause de moi ! ”.

Matthieu entend rappeler à ceux qui étaient tentés de suivre les enseignements du Baptiste, que ce personnage, si grand soit-il, ne s’est pas relevé d’entre les morts et qu’il est donc incapable de faire entrer dans le Royaume de Dieu ! Le Baptiste n’était qu’un messager qui préparait la venue d’un autre. Jésus et lui seul est le Christ qui doit venir.

L’évangéliste est soucieux de tous les “ petits ” qui forment les communautés. Ils sont infiniment plus grands que Jean Baptiste parce qu’ils ont donné leur pleine confiance au Christ ressuscité. Malgré son importance, Le Baptiste, lui “ le plus grand ” parmi les hommes, est dépassé par “ le plus petit ” dans le Royaume des cieux ! 

À deux reprises, Jésus cite les Écritures. Il évoque d’abord plusieurs passages d’Isaïe (26,19 ; 29,18-19 ; 35,5-6 ; 61,1). L’évangéliste souligne ainsi la parfaite cohérence de Jésus avec les Écritures. La mission subalterne du Baptiste est aussi éclairée par la combinaison de deux citations bibliques (Exode 23,20 et Malachie 3,1)

Le texte de Matthieu est l’écho de l’activité de Jésus auprès des pauvres et de ceux qui souffrent. Jésus s’est dépensé pour guérir et pour apporter le salut de Dieu. Une distance s’est établie entre lui et les disciples du Baptiste.