Jean Baptiste
4 décembre, 2010Mat-03,01-John the baptist_Jean Baptiste
http://www.artbible.net/3JC/-Mat-03,01-John%20the%20baptist_Jean%20Baptiste/index4.html
Mat-03,01-John the baptist_Jean Baptiste
http://www.artbible.net/3JC/-Mat-03,01-John%20the%20baptist_Jean%20Baptiste/index4.html
du site:
http://viechretienne.eglisejura.com/index.php?p=232
Notre-Dame de l’Avent
Notre Dame de l’Avent,
Mère de toutes nos attentes,
toi qui as senti prendre chair en ton sein
l’Espérance de ton peuple, le Salut de Dieu,
soutiens nos maternités et nos paternités,
charnelles et spirituelles.
Mère de toutes nos espérances,
toi qui accueillis la puissance de l’Esprit
pour donner chair aux promesses de Dieu,
accorde-nous d’incarner l’Amour,
signe du Royaume de Dieu,
dans tous les gestes de notre vie.
Notre Dame de l’Avent,
Mère de toutes nos vigilances,
toi qui as donné un visage à notre avenir,
fortifie ceux qui enfantent dans la douleur
un monde nouveau de justice et de paix.
Toi qui as contemplé l’enfant de Bethléem,
rends-nous attentifs aux signes imprévisibles
de la tendresse de Dieu.
Notre Dame de l’Avent,
mère du Crucifié,
tends la main à tous ceux qui meurent
et accompagne leur nouvelle naissance
dans les bras du Père.
(ICI SUR LE SITE UN IMAGE DE MARIE)
Notre Dame de l’Avent, icône pascale,
accorde-nous cette joyeuse vigilance qui discerne,
dans la trame du quotidien,
les passages et la venue du Christ Seigneur.
Michel Hubaut
du site:
http://www.homelies.fr/homelie,2e.dimanche.de.l/.avent,2991.html
dimanche 5 décembre 2010 – 2e de l’Avent A
Famille de saint Joseph
HOMÉLIE
Dans la première lecture, Isaïe prophétise un Roi-Messie issu de la souche de Jessé sur qui reposera l’Esprit du Seigneur. David sera ce roi, mais sa royauté préfigurera celle du Roi des rois : notre Seigneur Jésus-Christ.
Jésus est ce Roi-Messie annoncé par Isaïe et préfiguré par David sur qui repose en plénitude l’Esprit Saint. Matthieu nous dit qu’après avoir baptisé Jésus, Jean Baptiste vit l’Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui en même temps qu’il entendait une voix venue des cieux qui disait : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, qui a toute ma faveur » (Cf. Mt 3, 16-17).
Alors que Jean baptisait seulement dans l’eau pour un baptême de repentance, parce que l’Esprit repose sur Lui, Jésus baptisera dans l’Esprit Saint et dans le feu pour un baptême de salut, de rédemption et de sanctification.
Le jour de notre baptême, nous sommes devenus temples de l’Esprit-Saint et nous avons été brûlés du feu de ce même Esprit en vue de la mission. L’image du feu est une de celles que préfère la Bible pour nous parler de la présence mystérieuse de l’Esprit de Dieu. Certes, elle a de quoi inquiéter car le feu consume, détruit. Mais les espaces ravagés par le feu ne se révèlent-ils pas ensuite particulièrement fertiles en raison de l’enrichissement des terres grâce aux résidus calcinés ? Nous pouvons établir ici un parallèle avec les effets du baptême où la flamme de l’amour de Dieu a commencé à consumer en nous le vieil homme pour que sur ses débris, l’homme nouveau puisse grandir et porter du fruit. Ce vieil homme, c’est tout ce qui en nous, n’appartient pas au Christ. C’est ce paradoxe d’un feu purificateur allié à une nouvelle fécondité qui est suggéré lorsque Jean-Baptiste associe l’eau baptismale à une flamme, source d’une moisson abondante : « Moi, je vous baptise dans l’eau, pour vous amener à la conversion. Mais celui qui vient derrière moi est plus fort que moi, et je ne suis pas digne de lui retirer ses sandales. Lui vous baptisera dans l’Esprit Saint et dans le feu ; il tient la pelle à vanner dans sa main, il va nettoyer son aire à battre le blé, et il amassera le grain dans son grenier. Quant à la paille, il la brûlera dans un feu qui ne s’éteint pas » (Cf. Evangile)
Dieu, qui n’est que Charité veut nous purifier par le feu de son amour jusqu’à ce qu’il n’y ait plus rien à détruire en nous et qu’Il soit notre béatitude. C’est nous qui déterminons, par notre attitude intérieure d’accueil ou de refus de la grâce, comment nous allons vivre sous ce regard d’amour qui est un feu incandescent. Il s’agit donc de consentir à la destruction en nous du vieil homme pour que puissent germer et grandir les valeurs du Royaume. Nous convertir c’est consentir à cette épreuve du feu en nous. Et Jean-Baptiste nous rappelle qu’il y a urgence : « Convertissez-vous car le Royaume des cieux est tout proche ».
Quelles sont ces valeurs du Royaume apportées par le Seigneur et qu’il veut faire grandir en nous pour porter un fruit de vie ?
Tout d’abord, l’authentique justice fondée non pas sur les apparences et l’ouï-dire mais sur la vérité : « Il ne jugera pas d’après les apparences, il ne tranchera pas d’après ce qu’il entend dire. Il jugera les petits avec justice, il tranchera avec droiture en faveur des pauvres du pays » (Cf. 1ère lecture).
Ensuite, la paix véritable, œuvre du Messie, qui transforme la nature et agit sur le cœur des hommes : « Le loup habitera avec l’agneau, le léopard se couchera près du chevreau, le veau et le lionceau seront nourris ensemble, un petit garçon les conduira. La vache et l’ourse auront même pâturage, leurs petits auront même gîte. Le lion, comme le bœuf, mangera du fourrage. Le nourrisson s’amusera sur le nid du cobra, sur le trou de la vipère l’enfant étendra la main » (Cf. 1ère lecture). Cette paix rassemblera juifs et païens, et plus largement tous les hommes de toutes langues, peuples et nations, dans la louange d’un même Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ : « Ainsi, d’un même cœur, d’une même voix, vous rendrez gloire à Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ » (Cf. 2ème lecture).
A la paix, ajoutons l’espérance dans la persévérance et la consolation que donnent les Ecritures, où l’homme trouve tout ce que Dieu a voulu révéler pour son salut : « Tout ce que les livres saints ont dit avant nous est écrit pour nous instruire, afin que nous possédions l’espérance grâce à la persévérance et au courage que donne l’Écriture » (Cf. 2ème lecture).
Enfin, une existence vécue en portant un fruit de charité, à l’image de celle de Jean-Baptiste.
« Durant ce temps de l’Avent, puissions-nous nous laisser embraser par le Feu de l’Esprit pour devenir nous-mêmes dans le Christ des torches vivantes de charité, des témoins vivants de l’amour de Dieu pour tous les hommes. Ce sera la manière la plus belle et la plus féconde de préparer les chemins du Seigneur dans le cœur de ses enfants. »
Frère Elie
du site:
http://www.zenit.org/article-26287?l=french
JÉRUSALEM & RELIGIONS : LES « HANOUKIOT BRILLENT DE MILLE FEUX »
Fête des Lumières, du 2 au 9 décembre 2010
ROME, Jeudi 2 décembre 2010 (ZENIT.org) – Les « hanoukiot brillent de mille feux » titre « Jérusalem & Religions » qui présente, sous la plume de Judith Meyer, une exposition de « l’exceptionnelle collection des « hanoukiot » du Musée d’Israël »
La fête juive de « Hanouka » commence en effet aujourd’hui, 2 décembre et dure jusqu’au 9 décembre. Elle est aussi appelée la « Fête des lumières ».
« Pendant huit jours, chaque soir, chaque foyer juif allume une bougie de plus sur une « hanoukia », un chandelier à huit branches, commémorant ainsi le miracle de « Hanouka ». « Hanouka » commémore la purification et la nouvelle dédicace de l’autel du Temple de Jérusalem, après sa profanation par les grecs, à l’époque des Maccabées. Or, selon la tradition juive, durant la purification du Temple, un miracle eut lieu : la quantité d’huile d’une journée brûla durant huit jours, raison pour laquelle la fête dure huit jours. L’allumage de la « hanoukia » étant l’élément dominant de cette fête, « Jérusalem et Religions » a décidé de vous emmener à leur découverte au Musée d’Israël où une salle entière leur est consacrée.
« Chaque hanoukia apparaît comme un joyau. Dans la grande salle consacrée à la fête de Hanouka au musée d’Israël de Jérusalem, trois murs sont tapissés de plus d’une centaine de hanoukiot, petites ou grandes, sobres ou ciselées, argentées ou dorées, présentées dans des vitrines de verre tout spécialement éclairées. L’effet est magique. La richesse artistique de chaque hanoukia est ainsi merveilleusement mise en valeur. Cette présentation dans des « fenêtres » sur mesure, grandes ou petites, carrées ou rectangulaires, verticales ou horizontales, est là pour rappeler que « lorsqu’on allume les bougies de la fête, les hanoukiot sont posées devant une fenêtre afin que le miracle de Hanouka soit connu du monde entier », souligne Haya Benyamin, commissaire d’exposition au sein du département Judaïca du Musée d’Israël et qui a été en charge de la nouvelle muséographie de cette salle dans le cadre de la rénovation du Musée d’Israël qui a rouvert ses portes en juillet 2010 (voir à ce sujet : http://www.jerusalem-religions.net/…).
« Afin de mieux souligner la dimension artistique des hanoukiot, Benyamin a banni le système classique d’étiquetage. Les données historiques sur chacun de ces précieux objets figurent sur cinq écrans tactiles incrustés dans le mur au milieu des hanoukiot, à hauteur des yeux. Ainsi, le visiteur peut, selon son bon plaisir, passer en revue l’ensemble de ces courtes monographies ou picorer des détails sur les hanoukiot qui ont particulièrement retenu son attention.
« Benyamin a également décidé de montrer le plus de hanoukiot possible. L’exposition, qui ne présente que 10% de la collection de hanoukiot appartenant au musée, est conçue pour pouvoir évoluer. Autre parti pris, mélanger toutes les époques – les plus anciennes datent du 14ème siècle – et toutes les origines géographiques. Auparavant, les hanoukiot étaient regroupées en deux groupes, ashkénaze et sépharade. Aujourd’hui, les hanoukiot du Maroc côtoient celles de l’Autriche alors que la hanoukia d’Irak est aux côtés de ses lointaines sœurs de Pologne. « La vision globale de toutes ces hanoukiot montre la diversité des styles et la richesse de l’imagination des artistes de part le monde et les époques. Cependant, on peut assez facilement identifier l’influence régionale », précise la commissaire d’exposition.
Diversité et « symboles récurrents »
« Diversité d’origine, diversité d’époque, diversité de matériau (or, argent, cuivre, pierre, porcelaine, bois, verre, tissu, …), les hanoukiot révèlent aussi des constantes. « Il y a des symboles récurrents », explique Haya Benyamin. Premier point : nombres de hanoukiot ont une forme de triangle, symbole de la maison. Second élément récurrent : la représentation d’un élément architectural que ce soit une colonne, une fenêtre, une porte, une tour, une arche, … tous destinés à évoquer le Temple de Jérusalem. Enfin, les oiseaux sont omniprésents. Deux explications à cela. D’abord, l’aigle est très présent sur les hanoukiot d’Europe de l’Est, en utilisant cet emblème du pouvoir que ce soit en Pologne, en Autriche, en Russie ou en Allemagne l’artiste marque le respect pour le dit pouvoir. Quant aux autres oiseaux ornant les hanoukiot, ils auraient une signification plus philosophique. Haya Benyamin souligne : « A l’instar des oiseaux qui reviennent toujours à leur nid après les migrations, les juifs en exil sont impatients ou rêvent toujours de revenir chez eux à savoir le Temple de Jérusalem. »
Pour en savoir plus sur la fête de Hanouka cf. http://www.un-echo-israel.net/