Archive pour le 3 décembre, 2010

Menorah (pour Hanukkah 5771 – 2010 1-9 dicembre)

3 décembre, 2010

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http://flickr.com/photos/15923063@N00/3209822480

LE CONSEIL DE L’UNIVERS (UNE PETITE HISTOIRE POUR REFLECHIR)

3 décembre, 2010

pour les enfant et aussi…pour nous, du site:

http://www.idees-cate.com/index.php?page=cate&seance=creation&titre=La%20cr%E9ation

UNE PETITE HISTOIRE POUR REFLECHIR…

LE CONSEIL DE L’UNIVERS

Un jour, les belles choses de l’univers tinrent conseil.
Le soleil disait:
« Je suis beau,
Rayonnant d’une grande splendeur!
Mais Dieu est mille fois plus splendide que moi…
Qui le lui dira avec des mots? »

Les étoiles disaient:
« Nous brillons de toutes nos forces.
Et de nuit, le ciel est un véritable feu d’artifices.
Mais Dieu est mille fois plus lumineux que nous.
Qui trouvera des mots pour chanter Sa Lumière? »

Les fleurs disaient:
« Nous sommes des milliers, de toutes espèces,
Parfumées de bonnes odeurs,
Parées de belles couleurs.
Nous sommes des miettes de la Beauté de Dieu.
Qui fera pour nous un bouquet de mots pour chanter notre merci à Dieu? »

Passa par là un petit garçon,
Tout petit devant le soleil, les étoiles, les montagnes…
Heureux d’admirer les fleurs,
Heureux de s’amuser avec l’eau
Heureux d’aimer les animaux…
Et ce petit garçon s’est mis à jouer avec les mots
Pour chanter à Dieu un immense merci pour tout l’univers!
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La création est belle! De l’infiniment petit à l’infiniment grand, elle est riche (de couleurs, de lumières, de parfums, de formes, d’interrogations,…), diverse, organisée (atomes, molécules, gènes, galaxies,…)… Devant cette belle profusion, l’humain s’émerveille, s’étonne, questionne: « Y a-t-il « quelqu’un » à l’origine de tout cela ou tout cela n’est-il que le fruit du hasard? »
Au fil du temps, les terriens ont cherché une réponse à cette question. Certains ont cru au hasard, d’autres en l’existence d’une multitude de dieux, d’autres encore ont vu dans la création la trace d’un Dieu créateur.
Dans le petit texte ci-dessus, on dirait que toute la création est au courant de La Grandeur et de La Beauté de l’Origine. Mais la création n’a pas de mots pour dire le créateur (une fleur ne parle pas…). Seul l’humain peut lancer des bouquets de mercis vers Le Ciel! Encore faut-il qu’il croie, qu’il admire, qu’il s’émerveille…
Il y a environ 3000 ans, le peuple hébreux, croyant en l’existence de Ce Dieu créateur origine de toutes vies et sans doute admiratif devant les merveilles terrestres, a écrit de très beaux poèmes -poèmes de la création- pour dire son merci, pour chanter sa louange au Dieu Vivant.
Ces poèmes se trouvent dans la Bible ( Genèse 1 et 2).
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Création avec les plus jeunes: à partir du texte « Le conseil de l’univers ». (Chaque enfant prend en charge une strophe du texte et dessine. Les dessins sont ensuite accrochés dans la salle. Exemple:)

Les Enfants (Lettre de Taizé : 2006/2)

3 décembre, 2010

du site:

http://www.taize.fr/fr_article3261.html

Lettre de Taizé : 2006/2

LES ENFANTS

Que signifie « accueillir le règne de Dieu comme un enfant » ?
Un jour, des gens amènent à Jésus des enfants pour qu’il les bénisse. Les disciples s’y opposent. Jésus se fâche et leur enjoint de laisser les enfants venir à lui. Puis il leur dit : « Quiconque n’accueille pas le règne de Dieu comme un petit enfant, n’y entrera certainement pas » (Marc 10,13-16).
Il est utile de se rappeler que, plus tôt, c’est à ces mêmes disciples que Jésus avait dit : « Le mystère du règne de Dieu vous a été donné » (Marc 4,11). À cause du règne de Dieu, ils ont tout quitté pour suivre Jésus. Ils cherchent la présence de Dieu, ils veulent faire partie de son règne. Mais voilà que Jésus les avertit qu’en repoussant les enfants, ils sont justement en train de se fermer la seule porte d’entrée dans ce royaume de Dieu tant désiré !
Mais que signifie « accueillir le règne de Dieu comme un enfant » ? On comprend en général : « accueillir le règne de Dieu comme un enfant l’accueille ». Cela correspond à une parole de Jésus en Matthieu : « Si vous ne retournez pas et ne devenez pas comme les enfants, vous n’entrerez pas dans le règne des cieux » (Matthieu 18,3). Un enfant fait confiance sans réfléchir. Il ne peut pas vivre sans faire confiance à ceux qui l’entourent. Sa confiance n’a rien d’une vertu, elle est une réalité vitale. Pour rencontrer Dieu, le meilleur dont nous disposons, c’est notre cœur d’enfant qui est spontanément ouvert, ose demander simplement, veut être aimé.
Mais on peut aussi bien comprendre : « accueillir le règne de Dieu comme on accueille un enfant ». Car le verbe « accueillir » a en général le sens concret d’« accueillir quelqu’un », comme on peut le constater quelques versets plus tôt où Jésus parle d’« accueillir un enfant » (Marc 9,37). Dans ce cas, c’est à l’accueil d’un enfant que Jésus compare l’accueil de la présence de Dieu. Il y a une connivence secrète entre le règne de Dieu et un enfant.
Accueillir un enfant, c’est accueillir une promesse. Un enfant croît et se développe. C’est ainsi que le règne de Dieu n’est jamais sur terre une réalité achevée, mais une promesse, une dynamique et une croissance inachevée. Et les enfants sont imprévisibles. Dans le récit d’Evangile, ils arrivent quand ils arrivent, et de toute évidence ce n’est pas au bon moment selon les disciples. Mais Jésus insiste qu’il faut les accueillir puisqu’ils sont là. C’est ainsi qu’il nous faut accueillir la présence de Dieu quand elle se présente, que ce soit au bon ou au mauvais moment. Il faut jouer le jeu. Accueillir le règne de Dieu comme on accueille un enfant, c’est veiller et prier pour l’accueillir quand il vient, toujours à l’improviste, à temps ou à contretemps.
Pourquoi Jésus a-t-il montré une attention si particulière aux enfants ?
Un jour, les douze apôtres discutent pour savoir qui est le plus grand (Marc 9,33-37). Jésus, qui a deviné leurs réflexions, leur dit une parole déroutante qui bouleverse et ébranle leurs catégories : « Si quelqu’un veut être le premier, il sera le dernier de tous et le serviteur de tous ».
À sa parole, il joint le geste. Il va chercher un enfant. Est-ce un enfant qu’il trouve abandonné au coin d’une rue de Capharnaüm ? Il l’amène, le « place au milieu » de cette réunion de futurs responsables de l’Eglise et leur dit : « Quiconque accueille un enfant comme celui-ci en mon nom, c’est moi qu’il accueille ». Jésus s’identifie à l’enfant qu’il vient de prendre dans ses bras. Il affirme que c’est « un enfant comme celui-ci » qui le représente le mieux, à tel point qu’accueillir un tel enfant revient à l’accueillir lui-même, lui, le Christ.
Peu avant, Jésus avait dit cette parole énigmatique : « Le fils de l’homme est livré aux mains des hommes » (Marc 9,31). « Le fils de l’homme », c’est lui-même, et ce sont en même temps tous les fils d’homme, c’est-à-dire tous les humains. Le mot de Jésus peut se comprendre : « les humains sont livrés au pouvoir de leurs semblables ». C’est en particulier lors de l’arrestation et des mauvais traitements infligés à Jésus que se vérifiera une fois de plus que les hommes font n’importe quoi avec leurs semblables qui sont sans défense. Que Jésus se reconnaisse dans l’enfant qu’il est allé chercher, n’est alors pas étonnant, car, si souvent, les enfants aussi sont livrés sans défense à ceux qui ont pouvoir sur eux.
Jésus a montré une attention si particulière aux enfants car il veut, parmi les siens, une attention prioritaire pour les démunis. Jusqu’à la fin des temps, ils seront ses représentants sur la terre. Ce qu’on leur fera, c’est à lui, le Christ, qu’on le fera (Matthieu 25,40). Les « plus petits de ses frères », ceux qui comptent peu et que l’on traite comme on veut car ils n’ont ni pouvoir ni prestige, sont le chemin, le passage obligé, pour vivre en communion avec lui. Si Jésus a placé un enfant au milieu de ses disciples réunis, c’est aussi afin qu’eux-mêmes acceptent d’être des petits. Il le leur explique, dans l’enseignement qui suit : « Quiconque vous donne à boire un verre d’eau au nom de ce que vous êtes de Christ, amen, je vous le dis qu’il ne perd pas sa récompense » (Marc 9,41). Allant sur les chemins pour annoncer le règne de Dieu, les apôtres seront aussi « livrés aux mains des hommes ». Ils ne sauront jamais à l’avance comment ils seront accueillis. Mais même pour ceux qui les accueilleront avec un simple verre d’eau fraîche, sans même les prendre très au sérieux, ils auront été porteurs d’une présence de Dieu.

bonne nuit

3 décembre, 2010

bonne nuit dans image bon nuit, jour, dimanche etc. expl0350

pale orange coral

http://www.photolib.noaa.gov/htmls/expl0350.htm