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Quatre Clés pour entendre la voix de DIEU
2 décembre, 2010du site:
Quatre Clés pour entendre la voix de DIEU
Par Luc, mercredi 25 mai 2005 à 23:26
Par ce billet Je vais commencer une série sur la présence de Dieu, l’intimitée avec Dieu, et des sujets du même genre, pour commencer voici un enseignement traduit de l’anglais, cet enseignement est à mon avis primordial si on veux aller plus loin dans une relation d’intimité avec Dieu, et pour bien d’autre choses, il s’agit de 4 clefs pour nous aider à entendre la voix de Dieu.
L’âge dans lequel nous vivons est si allié au rationalisme, à la pensée cognitive et analytique que nous nous moquons presque quand nous entendons quelqu’un qui prétend pouvoir effectivement entendre la voix de Dieu. Cependant, ne les mettons pas en dérision pour plusieurs raisons. Premièrement, des hommes et des femmes à travers toute la bible ont entendu la voix de DIEU. En outre, il y a de nos jours des hommes et femmes de Dieu ayant réussi et d’une grande réputation qui démontrent qu’ils entendent la voix de Dieu. Et finalement, il existe en nous tous une soif profonde de communier avec Dieu, et de l’entendre parler dans nos cœurs.
En tant que chrétien né de nouveau et croyant à la Bible, j’ai lutté sans succès durant des années pour entendre la voix de DIEU. J’ai prié, jeûné, étudié ma Bible et j’ai recherché une voix à l’intérieur de moi, tout cela en vain : il n’y avait pas de voix intérieure que je pus entendre! C’est alors que Dieu m’a mis à part durant une année à étudier, lire et expérimenter dans le domaine de l’apprentissage pour entendre sa voix. Durant cette période, l’Eternel m’a enseigné quatre clés qui ont ouvert la porte de la prière bidirectionnelle. J’ai découvert que cela marchait non seulement pour moi, mais cela a aussi fonctionné pour des milliers de croyants à qui l’emploi de ces principes a été enseigné, apportant une énorme intimité à leur expérience chrétienne et transformant de façon radicale leur façon de vivre. Cela vous arrivera de même, si vous cherchez DIEU en utilisant les quatre clés suivantes. Elles se trouvent toutes dans Habakuk 2 :1,2 . Je vous encourage à lire ce passage avant de continuer.
Clé #1 – La voix de Dieu résonne dans nos cœurs comme un flot de pensées spontanées. Ainsi donc, quand je m’accorde à Dieu, je m’accorde à la spontanéité.
La Bible dit que l’Eternel me répondit et dit … (hab 2 :2). Habakuk connaissait le son de la voix de DIEU. Elie le décrit comme un murmure doux et léger (1 rois 19 :12). J’ai toujours recherché une voix intérieure audible, et c’est vrai que Dieu peut et qu’Il parle certaines fois de cette façon. Cependant, j’ai trouvé que pour la plupart d’entre nous, la plupart du temps, la voix intérieure de Dieu nous parvient comme des pensées, des visions, des notions, des sensations ou des impressions. Par exemple, chacun de nous n’a-t-il pas eu l’expérience, tandis qu’il parcourait la route en voiture d’avoir une pensée le traversant qui le pousse à prier pour une certaine personne ? Nous reconnaissons généralement ceci comme étant la voix de Dieu nous incitant à prier pour cet individu. Ma question pour vous est la suivante : « A quoi ressemblait le son de la voix de DIEU quand vous conduisiez votre voiture ? Cela était-il une voix intérieure audible, ou était ce des pensées spontanées qui se sont éclairées dans votre esprit ? » La plupart d’entre vous dirait que la voix de Dieu vous est parvenue comme des pensées spontanées.
J’ai donc pensé en moi-même, « peut-être que lorsque je m’attends à la voix de DIEU, je devrais m’attendre à un flot de pensées spontanées. Peut-être que la communication au niveau de l’esprit est reçue comme des pensées spontanées, des impressions, des sensations et des visions. A travers l’expérimentation et la réponse confirmée de milliers d’autres, je suis maintenant convaincu qu’il en est ainsi.
La Bible confirme ceci de beaucoup de manières. La définition de ‘paga’, le mot hébreu pour intercession, est ‘’ une rencontre chanceuse ou un croisement accidentel ‘’. Quand Dieu nous met des personnes à cœur pour l’intercession, Il le fait à travers paga, une rencontre chanceuse de pensées, croisant accidentellement le processus normal de nos pensées. Quand je me dispose tranquillement devant Dieu dans la prière, j’ai constaté que le flot de pensées spontanées qui arrive vient tout à fait de Dieu.
Clé #2 – Je dois apprendre à fixer mes propres pensées et émotions, de sorte à sentir le flot de pensées et d’émotions divines s’écoulant à l’intérieur de moi.
Habakuc a dit : «J’étais à mon poste, Et je me tenais sur la tour … » (Hab. 2 :1). Habakuc savait que pour entendre les pensées calmes, intimes et spontanées de DIEU, il devait tout d’abord calmer ses propres pensées et émotions. Psaumes 46 :10 nous encourage à nous arrêter et à savoir qu’IL est DIEU. Il y a une profonde connaissance intérieure (flots spontanés) dans notre esprit que chacun de nous peut expérimenter quand nous taisons notre chair et nos pensées.
J’ai trouvé plusieurs moyens simples de m’apaiser moi-même afin de capter plus facilement le flot spontané de DIEU. Exprimer mon amour pour DIEU à travers un doux chant d’adoration est pour moi un des moyens les plus efficaces (cf. 2 rois 3 :15). C’est lorsque je deviens calme (pensées, volonté et émotions) devant DIEU que le flot divin est atteint. Par conséquent, après que j’aie adoré tranquillement et donc que je sois devenu calme, je m’ouvre à ce flot spontané. S’il me parvient des pensées de choses que j’aie oubliées de faire, je les écris puis les écarte de mon esprit. Si des pensées de culpabilité ou de choses indignes me viennent à l’esprit, je me repens méticuleusement, je reçois la purification du sang de l’agneau, et revêts Sa robe de justice, me voyant impeccable dans la présence de DIEU (Esaie 61 :10 ; Col. 1 :22).
Tout en ayant les regards fixés sur Jésus (Heb 12 :2), devenant calme dans sa présence, et partageant avec lui ce que j’ai sur le cœur, je constate que ce dialogue bidirectionnel commence à s’écouler. Des pensées spontanées s’écoulent du trône de DIEU vers moi, et je trouve qu’en fait je suis entrain de converser avec le Roi des rois.
Il est primordial que vous soyez tranquille et correctement focalisé si vous voulez recevoir la pure parole de Dieu. Si vous n’êtes pas calme, vous recevrez purement et simplement vos propres pensées. Si vous n’êtes pas correctement focalisé sur Jésus, vous recevrez un flot impur, parce que le flot vient intuitivement de ce sur quoi nous fixons nos regards. Si donc vous fixez vos regards sur Jésus, le flot intuitif viendra de Jésus. Si vous fixez vos regards sur des désirs de votre cœur, le flot intuitif viendra de ce désir de votre cœur. Pour avoir un flot pur, vous devez avant tout demeurer tranquille, et deuxièmement fixez avec soin vos regards sur Jésus. Je le répète encore, adorer paisiblement le Roi et ensuite recevoir le calme qui en découle permet de l’accomplir facilement.
Clé #3 – Tandis que je prie, je fixe les yeux de mon coeur sur Jésus, voyant dans l’esprit les rêves et les visions du Dieu Tout-Puissant.
Nous avons déjà fait allusion à ce principe dans les paragraphes précédents; cependant, nous devons le développer un peu plus en profondeur. Habakuc a dit : « Je veillais, pour voir, » et Dieu a dit « Ecris la vision » (Hab. 2 :1,2). Il est très intéressant de savoir qu’en fait Habakuk allait chercher la vision quand il se mettrait à prier. Il allait ouvrir les yeux de son cœur, et chercher à voir dans le monde spirituel ce que Dieu voulait lui montrer. C’est une idée intrigante.
Je n’avais jamais pensé à ouvrir les yeux de mon cœur et à chercher la vision. Cependant, plus j’y pense, plus je réalise que c’était exactement ce que Dieu attendait que je fasse. Il a donné des yeux à mon cœur. Ils doivent être utilisés pour voir dans le monde spirituel la vision et le mouvement de Dieu Tout-Puissant. Je crois qu’il y a un monde spirituel actif fonctionnant autour de moi. Ce monde est rempli d’anges, de démons, du Saint-Esprit, du Dieu omniprésent et de son Fils omniprésent Jésus. Il n’y a pas de raison pour moi de ne pas le voir, à part ma culture rationnelle, qui me dit de ne même croire que cela existe, et qui ne fournit aucune instruction sur comment être ouvert pour voir le monde de l’esprit.
Le prérequis le plus évident pour voir c’est que nous avons besoin de regarder. Daniel a eu une vision dans son esprit et a dit, « Je regardais… je regardais encore … je regardais… » (Dan. 7 :2,9,13). Maintenant lorsque je prie, je m’attends à Jésus présent avec moi, et je le regarde tandis qu’il me parle, faisant et disant les choses qu’Il a sur le cœur. Plusieurs chrétiens trouveront que s’ils regardent seulement, ils verront. Jésus est Emmanuel, Dieu avec nous (Math. 1 :23). Cela est aussi simple que ça. Vous verrez une vision intérieure spontanée semblable à recevoir des pensées intérieures spontanées. Vous pouvez voir Christ présent dans un cadre confortable parce que effectivement Christ est présent avec vous dans une position confortable. A vrai dire, vous trouverez probablement que cette vision intérieure vient si facilement que vous aurez une tendance à la rejeter, pensant qu’il s’agit en fait de vous. (Le doute est une des armes les plus efficaces de Satan contre l’Eglise.) Cependant, si vous persistez à écrire ces visions, vos doutes seront bientôt surplantés par la foi au fur et à mesure que vous reconnaissez que leur contenu ne peut naître que du Dieu Tout-Puissant.
Dieu se révèle continuellement à Ses serviteurs engagés en utilisant les rêves et les visions. Il a agi ainsi de la Génèse à l’Apocalypse et a dit que, depuis que le Saint-Esprit a été répandu dans Actes 2, nous devrions nous attendre à recevoir un flot continuel de rêves et de visions (Actes 2 :1-4, 17). Jésus, notre exemple parfait, a démontré cette capacité de passer sa vie dans un contact continu avec le Dieu Tout Puissant. Il a dit qu’il ne faisait rien de sa propre initiative, mais seulement ce qu’il voyait le Père faire et entendait le Père dire (Jean 5 :19,20,30). Quelle façon incroyable de vivre !
Nous est-il effectivement possible de vivre continuellement selon la direction divine comme Jésus l’a fait? Un des principaux buts de la mort et de la résurrection de Jésus était que le voile fut déchiré de haut en bas, nous donnant un libre accès à la présence même de Dieu, et justement il nous est ordonné de nous en approcher (Luc 23 :45 ; Heb 10 :19-22). Cependant, bien que ce que je décrive ici semble un peu inhabituel pour la culture rationnelle du vingt et unième siècle, cela est démontré et décrit comme étant un enseignement et une expérience biblique centrale. Il est temps que soit restaurée à l’Eglise ce qui appartient à l’Eglise.
A cause de leur existence et de leur nature profondément rationnelle dans une culture excessivement rationnelle, certaines personnes auront besoin d’un peu plus d’assistance et de compréhension de ces vérités avant de pouvoir s’y engager. Elles trouveront cette aide dans le livre « Communion avec DIEU » des mêmes auteurs.
Clé #4 – La journalisation, le fait d’écrire nos prières et les réponses de Dieu, procure une nouvelle et grande liberté pour entendre la voix de Dieu.
Dieu a dit à Habakuk d’enregistrer la vision et de l’inscrire sur des tablettes … (Hab. 2.2). Cela ne m’avait jamais traversé l’esprit d’ecrire mes prières et les réponses de DIEU comme Habakuk l’avait fait sur ordre de Dieu. Si vous commencer à chercher cette réalité dans les écritures, vous trouverez des centaines de chapitres le prouvant (Psaumes, plusieurs prophètes, l’Apocalypse). Pourquoi donc n’y avais je jamais pensé?
J’ai appelé ce processus la « journalisation » et j’ai commencé à l’expérimenter. J’ai découvert que c’était un puissant facilitateur pour clairement discerner le flot intérieur et spontané de Dieu, parce que tandis je journalisais, j’étais capable d’écrire par la foi durant une longue période de temps, croyant simplement que cela venait de Dieu. Je ne l’éprouvais pas tandis que je le recevais (ce qui bloquerait le récepteur), parce que je savais que lorsque le flot serait saturé, je pourrais retourner afin de l’éprouver et l’examiner plus attentivement afin de m’assurer que cela s’alignait avec les écritures.
Vous serez stupéfait quand vous essaierez de journaliser. Il se peut que vous soyiez gêner par le doute au début, mais rejettez le loin, en vous rappelant que c’est un concept biblique et que Dieu est présent, parlant à Ses enfants. Ne vous prenez pas trop sérieusement. Si vous le faites, vous serez tendu et entrerez sur une voie loin des mouvements du Saint-Esprit. C’est quand nous cessons nos efforts et entrons dans Son repos que Dieu est libre pour couler (Heb 4 :10). Mettez par conséquent un sourire sur votre visage, asseyez-vous confortablement, sortez votre stylo et votre papier, et tournez votre attention vers Dieu dans la louange et l’adoration tout en cherchant Sa face. Tandis que vous écrivez votre question pour Dieu et devenez calme, fixant votre attention sur Jésus qui est présent avec vous, vous aurez soudainement une très bonne pensée en réponse à votre question. Ne doutez pas, écrivez-la simplement. Plus tard, quand vous relirez votre journal, vous aussi serez bénis de découvrir que vous dialoguez effectivement avec Dieu.
Quelques notes finales : Personne ne devrait essayez ceci sans avoir auparavant entièrement lu au moins le nouveau testament ( la Bible toute entière de préférence), ni ne devrait tenter d’expérimenter à moins qu’il ne soit soumis à un solide leadership (autorités) spirituel. Toute direction majeure qui vient au travers de la journalisation devrait être soumis aux autorités avant que l’on ne s’engage.
Source : Communion with God Ministries
Auteur : Dr Mark Virkler
Traduit par : Emmanuel OYOUA
VEILLÉE POUR LA VIE NAISSANTE : HOMÉLIE DU CARD. VINGT-TROIS
2 décembre, 2010du site:
http://www.zenit.org/article-26229?l=french
VEILLÉE POUR LA VIE NAISSANTE : HOMÉLIE DU CARD. VINGT-TROIS
Le sort réservé à l’embryon humain, signe du degré de civilisation
ROME, Lundi 29 novembre 2010 (ZENIT.org) – « La façon dont une société traite le petit enfant qui en cours de gestation, que l’on appelle l’embryon, va devenir un signe du degré de civilisation auquel elle est arrivée. Parmi les êtres humains, l’embryon est celui qui a le moins de défense de force ou de moyen de s’imposer. La façon de le respecter, de le protéger et de lui permettre de se développer va donc symboliser l’humanité d’une société ou bien marquer sa régression vers la troupe animale », fait observer le cardinal Vingt-Trois.
Le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, et président de la conférence des évêques de France a présidé, samedi dernier, 27 novembre 2010, en la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, des Vêpres solennelles « pour la vie naissante » en communion avec le Pape Benoît XVI.
Homélie du Cardinal André Vingt-Trois au Sacré Cœur
Vêpres célébrées pour la vie naissante
- Gn 3, 9-15
Frères et sœurs,
Nous avons répondu à l’invitation de notre Saint-Père le Pape Benoît XVI de célébrer ces premières vêpres du 1er dimanche de l’Avent en priant pour « la vie naissante ». En cette démarche nous nous unissons non seulement à la célébration des vêpres qu’il préside ce soir à la basilique Saint-Pierre de Rome, mais encore à la prière de tous les diocèses du monde.
Selon la prophétie du livre de la Genèse, la lutte entre la descendance du serpent et la descendance de la femme se poursuit tout au long de l’histoire de l’humanité et marque chaque génération humaine. Dans l’ordre naturel des choses, nous savons que la lutte de la vie et de la mort, de la mort contre la vie et de la vie contre la mort, est incontournable et que son issue est jusqu’à un certain point connue : le plus fort, le plus puissant ou le plus rusé, celui qui veut dominer l’autre l’emporte. Mais s’il en est ainsi pour tous les êtres vivants, il en est pourtant un qui échappe à la fatalité de cette sélection naturelle par la force et la puissance. Ce vivant, c’est l’être humain. Car pour les hommes et les femmes que Dieu a créés à son image, la ruse et la puissance ne sont pas les critères ultimes qui guident l’existence. A la différence de tous les animaux qui sont conduits par leur instinct, par leur désir, par leur réflexe de défense et par leur volonté d’éliminer les concurrents, l’homme est capable de maitriser la force et de respecter le droit.
Comme tous les animaux, nous sommes habités par des pulsions, par des faims et des soifs et par des forces qui travaillent notre esprit et notre corps. Mais nous sommes capables de les dominer, ou tout au moins de les combattre même si parfois le combat est incertain, et la victoire différée. C’est pourquoi on reconnait la noblesse de l’espèce humaine à ce que les hommes peuvent respecter, protéger et défendre les plus faibles et les plus vulnérables d’entre eux.
Tous, nous savons mettre en œuvre ce respect des plus fragiles dans notre vie quotidienne, dans notre travail, dans notre famille, parmi nos amis et nos relations. Nous sommes capables de ne pas céder à la pression, à la puissance et à l’influence. Nous pouvons exercer notre liberté pour prendre le parti du plus faible contre le plus fort. De même, les sociétés humaines ne se gouvernent pas comme des hordes d’animaux sauvages et leurs règles ne peuvent être simplement la transcription légale du principe du puissant. Celles-ci sont formulées à travers l’exercice de l’intelligence et de la liberté de l’homme, pour venir au secours de ceux qui n’ont pas de défense.
La façon dont une société traite le petit enfant qui en cours de gestation, que l’on appelle l’embryon, va devenir un signe du degré de civilisation auquel elle est arrivée. Parmi les êtres humains, l’embryon est celui qui a le moins de défense de force ou de moyen de s’imposer. La façon de le respecter, de le protéger et de lui permettre de se développer va donc symboliser l’humanité d’une société ou bien marquer sa régression vers la troupe animale.
Ainsi, lorsque nous prions pour la vie naissante et pour la protection de ces embryons, nous ne prions pas seulement pour ces petits en gestation, mais nous prions aussi pour nous. Nous prions pour que l’Esprit de Dieu éclaire l’intelligence des hommes, qu’il fortifie leur volonté pour qu’ils deviennent capables d’exercer leur responsabilité humaine à l’égard de la vie que Dieu leur confie.
Comme nous l’avons entendu tout à l’heure dans le récit du livre de la Genèse, une des marques du seuil qui a été franchi en mangeant le fruit de l’arbre de la connaissance est l’irresponsabilité. L’homme dit : « ce n’est pas moi c’est la femme », et la femme dit : « ce n’est pas moi c’est le serpent » (Gn 3, 12). C’est ainsi que nous faisons chaque fois que l’occasion s’en présente, pour nous débarrasser de la responsabilité de ce qui se passe en essayant d’imputer nos actes à quelqu’un d’autre, plutôt qu’en les assumant.
Exercer notre dignité d’homme et de femme, c’est assumer la responsabilité de nos actes et accepter de paraître nu devant Dieu ; accepter d’être reconnu dans ce que nous faisons de bien, comme dans ce que nous faisons de mal ; accepter que la parole de Dieu vienne débusquer dans notre vie ce que nous voulons camoufler ; accepter que Dieu mette à jour les ressorts véritables de ce que nous faisons.
Frères et sœurs, ce soir, nous entrons dans ce temps de l’Avent pour nous préparer à accueillir la venue du Christ qui vient à nous pauvre et sans défense dans la nuit de Bethléem. Nous sommes invités à prier pour les enfants que l’irresponsabilité des hommes et des femmes condamne à ne jamais voir le jour, pour ceux que l’irresponsabilité des hommes et des femmes accueille avec réserve et gène, et pour ceux qui ne trouvent pas à leur entrée dans ce monde le geste, la parole, le sourire d’amour qui peut leur permettre d’entrer dans le combat de la vie. Nous prions pour toutes les femmes pour qui la maternité n’est pas une bénédiction, pour celles qui sont acculées aux décisions irrémédiables, pour celles qui sont abandonnées, sans soutien. Nous prierons les uns pour les autres, pour que l’Esprit de Dieu nous donne de grandir dans notre sens de la responsabilité pour assumer notre existence, pour assumer notre responsabilité de citoyen à l’égard de notre pays et notre responsabilité d’être humain à l’égard de tous nos frères en humanité.
Amen.
bonne nuit
2 décembre, 2010Guerrieri di Terracotta (Photo de Peter Griffin)
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