Archive pour novembre, 2010

22 novembre – Sainte Cécile

21 novembre, 2010

du site:

http://missel.free.fr/Sanctoral/11/22.php

22 novembre – Sainte Cécile

Méditation

Au jour de la fête de sainte Cécile1, la patronne des musiciens, il est bien naturel que je pense tout particulièrement et que je vous invite à prier pour les organistes de notre paroisse, pour ceux qui dirigent les chants de nos assemblées et pour la chorale qui embellit nos fêtes liturgiques. Je veux ici, en votre nom et au mien, leur exprimer notre gratitude et, ce faisant, les assurer qu’ils peuvent compter sur notre attachement et sur notre prière.
Dans l’Eglise, à la fois maison céleste et terrestre de Dieu, les âmes sont agglutinées ensemble par le ciment d’un même amour qui les fait vivre d’une même et divine vie. L’Eglise est l’Epouse aimante de l’Epoux divin qui  est venu sur cette terre pour purifier en son sang et s’unir pour l’éternité les âmes embellies par sa grâce. C’est pourquoi le colloque est perpétuel entre Jésus et l’Eglise.
La prière liturgique qui l’expression de cet Amour, s’élève à tout instant du cœur et des lèvres des fidèles qui apprécient le bonheur de s’y associer : « Venez, chantons le Seigneur ! Poussons des cris de joie vers le rocher de notre salut. Allons à sa rencontre avec des louanges. Faisons retentir des hymnes en son honneur. Car c’est un grand Dieu que notre Dieu … Venez, prosternons-nous et adorons ; fléchissons le genou devant le Seigneur, notre Créateur. Car il est notre Dieu ; et nous sommes le peuple que sa main conduit. » Même en présence des dépouilles mortelles de ses enfants, l’Eglise entonne cet « Invitatoire », cet appel à la joie, parce que la mort ne saurait détruire cet amour éternel. Or l’amour chante, il exprime ce bonheur intime, cette joie qui est, disait Chesterton « le secret gigantesque du chrétien », à qui la prière intime ne suffit pas et qui a besoin de s’extérioriser. « Qui chante, deux fois prie », enseignait saint Augustin.
Nous avons reçu la joie en possédant l’amour. L’état de grâce est l’état de la joie, l’état de l’amour répandu dans nos cœurs par le Saint-Esprit. Comme elle est rayonnante, Marie, pleine de grâce, participant plus que tous les autres à la gloire infinie ! « Magnificat… Et exsultavit spiritus meus… » Comme il exulte, l’humble et pauvre François d’Assise, de la richesse et de la joie de Dieu ! « Il n’était indigent de rien puisqu’il possédait son Dieu », dit Léon Bloy. Comme elle chante, le nouveau docteur de l’Eglise, sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte-Face : « C’est l’exil qui est triste et non la vie, dit-elle. Il faut réserver ce beau nom de vie à ce qui ne doit jamais mourir ; et puisque nous en  jouissons dès ce monde, la vie n’est pas triste, mais gaie, très gaie ! »
Le saint apôtre Paul écrit : « Ne vous enivrez pas de vin, c’est la source de la débauche ; mais remplissez-vous de l’Esprit-Saint. Entretenez-vous les uns et les autres de psaumes, d’hymnes et de cantiques spirituels, chantant et psalmodiant du fond du cœur en l’honneur du Seigneur. Rendez continuellement grâces pour toutes choses à Dieu le Père, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ.2 » La joie spirituelle, la sobre ivresse dont parlent les Pères est donc le fruit du Saint-Esprit. Pour louer Dieu comme il convient et pour remédier aux risques d’oubli ou de négligence de ce devoir essentiel, l’Eglise a inséré les psaumes en sa Liturgie.
Longtemps, c’est en dialoguant le psaume « Judica me3 » que nous nous approchions de l’autel. L’Introït, souvent encore, rappelle le chant de psaumes entiers qui formait autrefois l’essentiel des assemblées chrétiennes. Il faut comprendre de la même façon le chant du Graduel et l’antienne de l’Offertoire et celle de la Communion. Ainsi, les pièces du propre de la fête de sainte Cécile expriment aussi bien l’allégresse de l’alliance que la fierté du témoignage et du combat pour la foi. L’Introït « Loquebas », dit : « Je parle de tes témoignages devant les rois, et je n’en rougis pas. Je fais mes délices de tes ordonnances, que j’aime.4 » Le Graduel : « Ecoute, ô ma fille, et vois, et prête l’oreille. Oublie ton peuple et la maison de ton père, car le roi est épris de ta beauté.5 » L’Offertoire : « On présente au Roi des vierges. Elles sont présentées dans la joie et l’allégresse, elles sont introduites dans le palais du Roi.6 » La Communion : « Qu’ils soient confondus, les orgueilleux, parce qu’ils m’oppriment injustement, moi qui médite ta loi.7 »
Un seul texte, pris chez sain Augustin suffirait à proclamer la grandeur des Psaumes : « Pour que Dieu fût loué dignement, Dieu se loua lui même. » Et Fénelon d’ajouter : « Dieu y est si grand que tout disparaît devant lui ; il y est si puissant que la simple cessation de son regard anéantit toute la nature. Mais ce qu’il y a de plus doux et de plus aimable est de chanter avec David ses éternelles miséricordes… C’est le vrai amour qui les a composés dans le cœur du Psalmiste, c’est le même amour qui les compose à nouveau dans le cœur de ceux qui les chantent. C’est le chant des Psaumes qui console l’Eglise ici-bas… Heureux ceux qui font sentir aux chrétiens cette consolations. »
Au ciel, les anges chantent la gloire de Dieu : « et toutes les créatures disaient : A Celui qui est assis sur le trône et à l’Agneau, louange, honneur, gloire et puissance dans les siècles des siècles.8 »  Jésus est l’auteur en même temps que le terme de l’éternelle Louange. Or les saints sont, dès ce monde, sont accordés en lui à ce concert sans fin. Ainsi sainte Cécile portait l’Evangile nuit et jour contre son cœur, passant sa vie, comme au ciel, dans une prière incessante.
Le Mystère de l’autel n’est pas seulement sur la terre la figure et l’avant-goût du ciel, mais déjà le Ciel, comme la liturgie le souligne au début de la préface du canon de la messe : « Oui, il est vraiment digne… de vous rendre grâces en tout temps et en tout lieu. Dieu saint, Père tout-puissant et éternel, par le Christ notre Seigneur. Par lui les anges louent votre majesté … C’est pourquoi, avec eux et avec toute l’armée des cieux, nous chantons l’hymne de votre gloire, redisant sans fin : Sanctus, Sanctus, Sanctus … » La messe est la participation de la terre à la liturgie céleste. L’action du Christ-Prêtre en sa Passion et sa Résurrection constitue la liturgie du ciel, et l’Eucharistie la rend présente sous les voiles sacramentels. Pour saint Grégoire de Nazianze, les baptisés, déjà unis aux anges, participent à la liturgie du ciel. A la procession d’entrée, « le chant des psaumes est le prélude des hymnes du ciel. Les cierges que vous tenez à la main représentent le cortège lumineux avec lequel nous irons au-devant de l’Epoux, âmes lumineuses et vierges, portant les cierges lumineux de la foi. » Par la messe, la louange de Dieu devient parfaite et le monde atteint la fin pour laquelle il a été créé.
Bénissez Dieu, mes très chers Frères, qui vous associe à l’œuvre si grande et si nécessaire de la louange et de la gloire divines ! N’oubliez jamais que, si l’amour de Dieu doit vous inspirer une filiale confiance, sa puissance infinie, autant que les exigences de sa parfaite justice, doivent vous maintenir en cette humilité respectueuse dont sont pénétrés tous ceux qui le servent, fussent les brûlants Séraphins. Le fruit de la communion à Jésus-Eucharistie sera la force de vous immoler au devoir quotidien et à l’apostolat.
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NOTE

1 Sainte Cécile, selon sa Passion, a vécu à Rome au premier ou au deuxième siècle. Jeune fille de la plus haute noblesse elle est contrainte par sa famille d’épouser le noble romain Valerius alors qu’elle a fait vœu de virginité. Toutefois, dans la chambre nuptiale, elle convertit le jeune homme au christianisme après l’apparition d’un ange, et elle le convainc à recevoir le baptême avec son frère Tiburce. Puis Cécile qui a refusé de sacrifier aux dieux païens, est condamnée à mourir étouffée dans une chaudière. Mais un miracle se produit : elle est rafraîchie par une nuée venue du ciel. Elle est alors promise à la décapitation ; le bourreau, malgré trois coups violents, ne parvient pas à détacher la tête de son corps ; elle agonise ainsi mutilée pendant trois Jours. L’iconographie représente principalement le mariage de Cécile et la conversion de Valerius (avec l’apparition de l’ange) et le martyre de la sainte dans la chaudière. A partir de la fin du XV° siècle, quand elle est figurée seule, Cécile reçoit de plus en plus souvent pour attribut un instrument de musique : orgue portatif (Raphaël, 1516), harpe, luth et même violon. Cette Cécile « musicienne » trouve son origine dans un contresens fait à la fin du Moyen Age sur une phrase du récit de sa Passion : on a cru qu’elle se rendait au supplice en jouant de l’orgue, alors qu’au contraire elle cherchait à ne pas entendre la musique qui accompagnait son martyre. Quoi qu’il en fût, elle est à l’époque moderne la patronne de la musique sacrée, des musiciens, des chanteurs et des fabricants d’instruments.

2 Epître de saint Paul aux Ephésiens, VI 18-20.
3 Psaume XLII.
4 Psaume CXVIII.
5 Psaume XLIV.
6 Psaume XLIV.
7 Psaume CXVIII.
8 Apocalypse, V 13.

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Prière

La pureté, de l’Ange est le brillant partage,
Son immense bonheur ne doit jamais fini ;
Mais sur le Séraphin vous avez l’avantage :
Vous pouvez être purs et vous pouvez souffrir !

Cécile, prête-moi ta douce mélodie :
Je voudrais convertir à Jésus tant de cœurs !
Je voudrais comme toi, sacrifier ma vie,
Je voudrais lui donner tout mon sang et mes pleurs.
Obtiens-moi de goûter, sur la rive étrangère.
Le parfait abandon, ce doux fruit de l’amour !
O Sainte de mon cœur! bientôt, loin de la terre,
Obtiens-moi de voler près de toi, sans retour.

Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et la Sainte-Face

Les Cardinaux de la Sainte Église Romaine

21 novembre, 2010

du site:

http://www.vatican.va/news_services/press/documentazione/documents/cardinali_documentazione/cardinali_documentazione_generale_fr.html

Les Cardinaux de la Sainte Église Romaine

[Extrait du Code de Droit canonique, 1983]

Can. 349 – Les Cardinaux de la Sainte Église Romaine constituent un Collège particulier auquel il revient de pourvoir à l’élection du Pontife Romain selon le droit particulier; les Cardinaux assistent également le Pontife Romain en agissant collégialement quand ils sont convoqués en corps pour traiter de questions de grande importance, ou individuellement, à savoir par les divers offices qu’ils remplissent en apportant leur concours au Pontife Romain surtout dans le soin quotidien de l’Église tout entière.
Can. 350 – § 1. Le Collège des Cardinaux est réparti en trois ordres : l’ordre épiscopal à qui appartiennent les Cardinaux auxquels le Pontife Romain attribue le titre d’une Église suburbicaire, ainsi que les Patriarches Orientaux qui ont été reçus au sein du Collège des Cardinaux; l’ordre presbytéral et l’ordre diaconal.
§ 2. A chaque cardinal de l’ordre presbytéral et diaconal, le Pontife Romain attribue un titre ou une diaconie à Rome.
§ 3. Les Patriarches Orientaux qui sont reçus au sein du Collège des Cardinaux ont pour titre leur siège patriarcal.
§ 4. Le Cardinal Doyen a pour titre le diocèse d’Ostie conjointement avec l’Église qu’il avait déjà en titre.
§ 5. Par option faite en Consistoire et approuvée par le Pontife Suprême, et en respectant la priorité d’ordre et de promotion, les Cardinaux de l’ordre presbytéral peuvent passer à un autre titre, et les Cardinaux de l’ordre diaconal à une autre diaconie, et si ceux-ci sont restés une décennie entière dans l’ordre diaconal, ils peuvent aussi passer à l’ordre presbytéral.
§ 6. Le Cardinal de l’ordre diaconal qui passe par option à l’ordre presbytéral prend place avant tous les Cardinaux prêtres qui ont été élevés après lui au Cardinalat.
Can. 351 – § 1. Pour la promotion au Cardinalat, le Pontife Romain choisit librement des hommes qui sont constitués au moins dans l’ordre du presbytérat, remarquables par leur doctrine, leurs moeurs, leur piété et leur prudence dans la conduite des affaires; ceux qui ne sont pas encore Évêques doivent recevoir la consécration épiscopale.
§ 2. Les Cardinaux sont créés par décret du Pontife Romain de fait publié devant le Collège des Cardinaux; à partir de cette publication, ils sont tenus aux devoirs et jouissent des droits définis par la loi.
§ 3. Celui qui est promu à la dignité cardinalice et dont le Pontife Romain a annoncé la création mais en réservant le nom in pectore n’est tenu pendant cette période à aucun des devoirs des Cardinaux et il ne jouit d’aucun de leurs droits; cependant, une fois son nom publié par le Pontife Romain, il est tenu à ces mêmes devoirs et jouit de ces mêmes droits; mais il obtient la préséance à partir du jour de la réservation in pectore.
Can. 352 – § 1. Le Doyen préside le Collège des Cardinaux; quand il est empêché, il est remplacé par le Vice-Doyen; le Doyen ou le Vice-Doyen ne possède aucun pouvoir de gouvernement sur les autres Cardinaux, mais il est considéré comme le premier parmi ses pairs.
§ 2. Quand la fonction de Doyen devient vacante, les Cardinaux titulaires d’une Église suburbicaire et eux seuls, sous la présidence du Vice-Doyen, s’il est là, ou du plus ancien d’entre eux, élisent du sein de leur groupe celui qui sera le Doyen du Collège; ils communiquent son nom au Pontife Romain à qui il revient d’approuver l’élu.
§ 3. De la même façon qu’au § 2, sous la présidence du Doyen lui-même, est élu le Vice-Doyen ; il revient également au Pontife Romain d’approuver l’élection du Vice-Doyen.
§ 4. Si le Doyen et le Vice-Doyen n’ont pas de domicile à Rome, ils doivent en acquérir un.
Can. 353 – § 1. Les Cardinaux apportent leur aide au Pasteur Suprême de l’Église par une action collégiale surtout dans les Consistoires où ils sont réunis sur l’ordre et sous la présidence du Pontife Romain; les Consistoires sont ordinaires ou extraordinaires.
§ 2. Au Consistoire ordinaire sont convoqués tous les Cardinaux, du moins ceux qui se trouvent à Rome, afin d’être consultés sur certaines affaires graves, mais qui surviennent assez communément, ou bien afin d’accomplir certains actes particulièrement solennels.
§ 3. Au Consistoire extraordinaire qui est célébré lorsque des nécessités particulières de l’Église ou l’étude d’affaires de grande importance le conseillent, tous les Cardinaux sont convoqués.
§ 4. Seul le Consistoire ordinaire où sont célébrées certaines solennités peut être public, c’est-à-dire quand, en plus des Cardinaux, y sont admis des prélats, les représentants des sociétés civiles ainsi que d’autres invités.
Can. 354 – Les Pères Cardinaux préposés aux dicastères et autres institutions permanentes de la Curie Romaine et de la Cité du Vatican, qui ont soixante-quinze ans accomplis, sont priés de présenter la renonciation à leur office au Pontife Romain qui, tout bien pesé, en décidera.
Can. 355 – § 1. Il revient au Cardinal Doyen d’ordonner Évêque le Pontife Romain élu, si l’élu a besoin d’être ordonné. Si le Doyen est empêché, ce droit revient au Vice-Doyen, et si celui-ci est empêché, au Cardinal le plus ancien de l’ordre épiscopal.
§ 2. Le Cardinal Proto-diacre annonce au peuple le nom du nouveau Pontife Suprême élu; de même, c’est lui qui à la place du Pontife Romain impose le pallium aux Métropolitains ou le remet à leurs procureurs.
Can. 356 – Les Cardinaux sont tenus par l’obligation de coopérer étroitement avec le Pontife Romain; aussi, les Cardinaux qui exercent tout office que ce soit dans la Curie et qui ne sont pas Évêques diocésains sont-ils tenus par l’obligation de résider à Rome; les Cardinaux qui ont la charge d’un diocèse comme Évêques diocésains se rendront à Rome chaque fois qu’ils seront convoqués par le Pontife Romain.
Can. 357 – § 1. Les Cardinaux qui ont reçu en titre une Église suburbicaire ou une Eglise à Rome, après en avoir pris possession; promouvront par leur conseil et leur patronage le bien de ces diocèses et de ces églises, mais sans y posséder aucun pouvoir de gouvernement et sans s’immiscer d’aucune manière dans ce qui regarde l’administration de leurs biens, la discipline ou le service des églises.
§ 2. Les Cardinaux qui se trouvent hors de Rome et hors de leur propre diocèse sont exempts, en ce qui concerne leur propre personne, du pouvoir de gouvernement de l’Évêque du diocèse où ils résident.
Can. 358 – Le Cardinal à qui le Pontife Romain a commis la charge de le représenter dans une célébration solennelle ou dans une assemblée comme légat a latere, c’est-à-dire comme son alter ego, et de même le Cardinal à qui le Pontife Romain a confié une charge pastorale déterminée comme son envoyé spécial, n’ont compétence que pour les affaires que leur a confiées le Pontife Romain.
Can. 359 – Pendant la vacance du Siège Apostolique, le Collège des Cardinaux possède dans l’Église uniquement le pouvoir que lui attribue la loi particulière.

bonne nuit et bonne dimanche

21 novembre, 2010

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http://www.publicdomainpictures.net/view-image.php?image=10009&picture=big-ben-clockface

Christ-Roi

20 novembre, 2010

Christ-Roi dans images sacrée

http://www.santiebeati.it/

Le Christ, Roi de l’univers (21 novembre 2010) [commentaire biblique]

20 novembre, 2010

du site:

http://www.bible-service.net/site/435.html

Le Christ, Roi de l’univers (21 novembre 2010)

Dernier dimanche de l’année liturgique, la fête du Christ-Roi révèle le paradoxe de la foi chrétienne : le Christ –Roi, c’est le Christ en croix (Évangile), le crucifié. En donnant sa vie, le Christ vient tout réconcilier “ en faisant la paix par le sang de sa croix ” (2° lecture). Les voies du Seigneur ne sont pas celles des hommes. Déjà, dans l’Ancien Testament, Dieu avait choisi un berger, David, pour être roi sur Israël (1° lecture). Et “ la maison de David ” devient le siège du droit, l’habitation du Seigneur (Psaume). Tous les textes nous invitent à glorifier un Roi qui se fait serviteur extrême.

• 2 Samuel 5,1-3

Les livres de Samuel, qui racontent l’histoire d’Israël à partir de ses trois premiers rois, accordent une large place à David. L’établissement de la royauté en Israël ne s’est pas fait sans mal, car seul Dieu pouvait régner sur Israël. Les historiens sont encore divisés aujourd’hui sur ses origines. Mais quand Israël raconte son histoire, voilà comment il le fait : dans l’épisode de ce dimanche, David a réussi à fédérer toutes les tribus d’Israël – divisées jusque-là – pour en faire une seule entité. Puis il va régner consolidant le rassemblement du peuple, et le gardant dans les commandements de Dieu, malgré les fautes que la Bible n’occulte pas. Il est ainsi resté dans la mémoire du peuple comme le roi “ selon le cœur de Dieu ”. Choisi par le Seigneur, David reçoit l’onction, pour la troisième fois.
Après l’exil à Babylone, lorsqu’il n’y aura plus de royauté en Israël, l’espérance en un roi nouveau, à venir, que Dieu enverra commence à se développer : c’est l’espérance messianique (de “ Messie ” = Oint en hébreu). Jésus sera appelé “ Fils de David ”, mais sa royauté ne sera pas la même. Il ne fera pas alliance avec quelques tribus ou peuples, mais avec l’humanité entière, par une Nouvelle Alliance en son sang.

• Psaume 121

C’est un cantique de pèlerinage. Trois fois par an, tout israélite “ montait ” à Jérusalem, et la ville sainte devenait comme le lieu d’unité de tous les croyants. Jérusalem devait être imposante avec ses murailles, son Temple et son palais royal. Nous pouvons imaginer les pèlerins arrivant devant les portes de Jérusalem. Là, ils s’arrêtent, contemplent la ville, but de leur marche, et louent le Seigneur. Les croyants viennent vers la ville sainte, Jérusalem. Ils arrivent devant ses portes. Ils s’arrêtent pour louer le Seigneur. Ils demandent que l’unité puisse se faire “ au nom du Seigneur ”. Mais aucune ville ne peut unifier toute l’humanité au nom de Dieu – la Jérusalem actuelle en est un cruel exemple -. Mais cette belle prière nourrit l’espérance qu’un jour Jérusalem deviendra ce que son nom signifie : une ville de paix, une terre nouvelle où tous les conflits, tous les maux qui déchirent l’humanité auront disparu. Ce sera la “ Jérusalem céleste ” dont parle l’Apocalypse.

• Colossiens 1,12-20

C’est une hymne qui chante une plénitude. La royauté, confiée à David, trouve son accomplissement total dans le Royaume du Fils bien-aimé. L’héritage du peuple saint nous est partagé, à nous qui ne sommes pas « du même sang ». La sainteté du peuple ne tient pas à ses mérites, elle vient de ce qu’Israël est le peuple du Dieu saint. Le pardon de nos péchés, la réconciliation avec Dieu et avec les frères, la paix, sont les signes de ce Royaume, ils nous sont donnés par le sang de la croix du Fils.
Paul fait resplendir la gloire de Jésus. Remarquons ces traits qui contrastent tellement avec l’humilité, l’abaissement du Golgotha et font ressortir de manière aiguë l’humiliation et la dérision dont Jésus a été l’objet.
« Image de Dieu », le Fils révèle à nos yeux, Dieu que personne ne peut voir. Non seulement il nous donne à voir Dieu et nous fait connaître qui est Dieu, mais il nous révèle quel est le dessein que son amour déploie dans l’univers.

• Luc 23,35-43

Jésus est roi. Ce roi qui nous est présenté dans l’Évangile d’aujourd’hui n’a rien de ce relent de triomphalisme. Il n’est pas revêtu de vêtements somptueux et ne trône pas sur des coussins de velours brodés d’or. C’est un roi nu, qui trône sur une croix. Il est au milieu des malfaiteurs, comme le Serviteur de Dieu du prophète Isaïe), et la foule le regarde, et se divise. Au-dessus de sa tête se trouve un écriteau ironique, rédigé par l’occupant romain disant : “ Celui-ci est le roi des Juifs ! ”. Et tous ceux qui parlent le font pour se moquer de lui. Tous, sauf un.
Un seul, dans ce récit, a compris. Un pauvre bandit, tout à fait conscient d’être tel, qui ne porte pas rancune à ceux qui l’ont attaché à la croix, puisqu’il reconnaît recevoir la juste récompense pour les crimes qu’il a commis. Cela met en lumière l’innocence de Jésus. Il ne demande pas d’être sauvé de la mort. Il ne demande pas de descendre miraculeusement de sa croix.
Il parle à Jésus. Que demande-t-il ? Simplement qu’il se souvienne de lui quand il reviendra dans son royaume. Il n’a évidemment aucune idée de ce que sera ce royaume, ni quand Jésus reviendra.
Dans sa réponse, Jésus fait une autre de ses grandes révélations sur la nature du Règne de Dieu – ce Règne qu’il a annoncé tout au long de sa prédication. “ Aujourd’hui même, dit-il, tu seras avec moi dans le paradis ”. Unis dans la mort, ils seront unis dans la Vie. Si nous joignons cette révélation à l’autre faite par Jésus à un autre moment : “ le Royaume de Dieu est au milieu de vous ”, nous comprenons que le Royaume de Dieu est pleinement réalisé dans la personne de Jésus, et qu’il se réalise, dès maintenant, en tous ceux qui sont unis à Jésus dans la foi, l’amour et l’espérance.

Christ-Roi – dimanche 21 novembre 2010: Homélie

20 novembre, 2010

du site:

http://www.homelies.fr/homelie,christ-roi,2977.html

Christ-Roi

dimanche 21 novembre 2010

Famille de saint Joseph

Homélie-Messe  

Jésus-Christ est Seigneur, il est notre roi. Mais sa royauté n’est pas de ce monde. Aujourd’hui comme hier, elle nous déconcerte. Elle se révèle à nous sans apparat ni appareil. Nous l’avons vu se dessiner tout au long de l’année liturgique, à travers des événements prophétiques comme l’hommage des mages ou l’onction de Béthanie, à travers des paraboles. Aujourd’hui nous le célébrons avec joie et nous l’affirmons avec force : Jésus est Roi. Cette seule acclamation montre que sa royauté n’est pas de ce monde. Sinon, la question se poserait aussitôt : roi de quoi ? Jésus n’est roi de rien. Il est roi de gloire. Roi de tout. Il est roi, tout simplement, il est roi absolument. Cette réalité est tellement difficile à admettre pour l’homme qu’il a voulu tourner Jésus en ridicule, l’habiller de pourpre et le couronner d’épines. Nos empires se sont taillé la part du lion et ne veulent laisser à Dieu que le ridicule de leurs artifices. Ce sont eux pourtant que nous renversons aujourd’hui en célébrant le Christ Roi. Nous renonçons ainsi à toutes nos prétentions et nous nous agenouillons devant le Christ, qui seul est roi.

Les textes de la liturgie dressent de cette royauté une fresque impressionnante. Chacune des lectures souligne la place centrale du Christ. Il est le messie, l’homme qui reçoit l’onction, selon la première lecture ; dans l’hymne de l’épitre aux Colossiens, il est l’unique Seigneur de l’univers entier, devant qui nous sommes tous frères ; dans l’évangile, il est le roi d’humilité qui se souvient du pécheur dont il porte les souffrances.

Au centre de ce triptyque, la Croix se dresse, dans sa gloire. Trône royal, elle déroute et suscite les provocations. Par trois fois, le Seigneur est interpellé : « si tu es le Christ… ». Chacun des groupes d’accusateurs interpelle Jésus en fonction de sa situation personnelle. Les chefs religieux attendent l’Élu et interrogent ainsi : « Si tu es le messie ». Les soldats, sûrs de la force de l’empire romain, défient un chef ennemi : « Si tu es roi ». Le malfaiteur à l’agonie lance une ultime tentative d’échapper à la mort : « si tu le messie, sauve-nous ». Si leurs positions sont différentes, mais leur provocation est la même « sauve-toi toi-même ! ». Comme si c’était en descendant de la Croix que Jésus aurait prouvé sa royauté ! Ultime tentation. Mais le Christ n’est pas venu parmi nous pour nous prouver que sa force est supérieure à la nôtre, il est venu pour nous apporter la réconciliation, pour nous offrir la liberté perdue. Il n’a pas à se sauver de nous, qui ne pouvons rien sur lui qu’il n’ait voulu, puisqu’il s’offre à nous par amour. Jésus, au contraire, révèle sa gloire en demeurant sur la Croix, en montrant qu’il est l’Agneau immolé en réparation des péchés.

Parmi ces cris, une parole de consolation. Il en est un qui reconnaît la royauté du Seigneur. Il lui souffle : « souviens-toi de moi quand tu viendras inaugurer ton Règne ». C’est en voyant le crucifié que le bon larron le reconnaît comme roi. À celui qui est entré dans le mystère de sa royauté, Jésus confie le secret de son royaume : « aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis ». Le royaume ne concerne pas un futur abstrait, le royaume est présent, aujourd’hui, là où le Christ est présent. Ainsi, l’acte d’accusation proféré contre Jésus, « Celui-ci est le roi des Juifs », est ironiquement la proclamation de la vérité, car c’est du haut de la Croix que la royauté du Christ resplendit de toute sa magnificence. La mort de Jésus sur la Croix est en effet le plus grand et le plus bel acte d’amour qui soit. Elle est l’expression de l’amour de Dieu pour l’homme.

C’est à la lumière de cet amour que nous sommes invités à relire l’onction de David dans le livre de Samuel. Les anciens vont trouver David et déclarent : « nous sommes du même sang que toi ». La royauté qu’ils confèrent à David scelle ainsi leur unité, elle consacre l’unité organique du peuple de Dieu. Telle est la démarche que nous-mêmes effectuons aujourd’hui, avec l’ensemble du peuple de Dieu. À celui que nous avons rejeté et crucifié, nous avons la grâce de pouvoir dire désormais : « nous sommes du même sang que toi ! ». En vertu de son Incarnation, nous manifestons au Christ notre désir de n’être qu’un avec lui, d’être présents partout où il est présent. Pour nous, la vie n’est belle que lorsque qu’elle est vécue en tant que membres du Corps de notre Roi, en tant que baptisés. Nous manifestons cette résolution et cet élan dans la plus belle prière qui soit : l’eucharistie. L’eucharistie célèbre et fortifie notre union avec le Roi des rois.

Quelle merveille ! « Frères, rendons grâce à Dieu le Père qui vous a rendus capables d’avoir part, dans la lumière, à l’héritage du peuple saint ». Avec saint Paul, nous exultons de joie et de gratitude parce que nous sommes appelés à faire partie du Royaume du Christ. « Il nous a fait entrer dans le royaume de son Fils bien-aimé, par qui nous sommes rachetés et par qui nos péchés sont pardonnés », continue l’apôtre des Nations. Par sa mort, notre Roi a réconcilié toute créature ; il a scellé « par le sang de sa Croix » un pacte de paix inaliénable. En le ressuscitant, le Père a fait de notre Roi « le premier né d’entre les morts », « la tête du Corps, c’est-à-dire de l’Église ». L’hymne entonnée par saint Paul, célébrant la grandeur inégalable du Christ, nous ramène ainsi à la contemplation de la Croix, où la royauté de Jésus révèle son ampleur cosmique.

Cette méditation sur la royauté du Christ ouvre ainsi à une réalité connexe qui force l’admiration : l’Église dont le Seigneur est la tête. Elle est dépositaire du mystère du Christ. C’est pourquoi il est nécessaire qu’elle célèbre la royauté de son Époux et qu’elle l’offre à l’humanité. Jésus-Christ, mort sur la Croix pour nos péchés, Jésus-Christ ressuscité le troisième jour dans la puissance de l’Esprit-Saint, Jésus-Christ roi de l’univers, vient à nous dans son Église. Notre enthousiasme pour une si grande merveille réveille alors notre sens de la responsabilité vis-à-vis de ce mystère. Car l’Église, c’est nous. Qui va annoncer au monde la royauté du Seigneur Jésus, sinon ceux qui font partie de son Corps ? Un Roi n’est pas institué pour être seulement admiré ou même adoré, sa mission est rendue vaine si ses sujets ne le servent.

L’entreprise semble nous dépasser ? Il n’en est rien ! Souvenons-nous que le Seigneur a manifesté sa royauté sur le Croix en ne semblant se soucier que d’un seul homme, un malfaiteur : « aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis ». Soyons cet homme ; suivons l’exemple du bon larron. La royauté du Christ dans le monde dépend de notre propre reconnaissance, de notre propre service. Que le Christ règne dans nos vies ! C’est-à-dire : cessons d’instrumentaliser le Christ pour nos propres objectifs, à l’image du mauvais larron — « Sauve-toi toi-même, et nous avec ! » — et ouvrons-nous à la grâce de la Croix, qui est don de soi par amour de nos frères. Confions au Christ de fixer nos objectifs de vie et nos priorités, cessons de vivre repliés sur nous-mêmes et vivons pour le Seigneur. La question que nous pose la Croix du Roi de gloire n’est pas celle de vivre ou de mourir, mais de vivre « pour soi » ou de vivre « pour le Seigneur ».

Seigneur Jésus, tu es le Seigneur des Seigneurs, le Roi de l’univers ; tout genou fléchi devant ton humilité ; toute créature chante les louanges de ta gloire. Nous nous offrons solennellement à toi, nous nous soumettons à ta douce autorité : viens régner sans partage sur nos âmes et dans nos vies, nous sommes à toi. Fais que nous puissions de louer et te servir par toute notre vie, maintenant et dans l’éternité. Jésus-Christ est Roi de l’univers, à la gloire de Dieu le Père !
Frère Dominique 

La fête du Christ Roi ou la transformation de la Création (21 novembre 2010)

20 novembre, 2010

du site:

http://www.inxl6.org/article1866.php

La fête du Christ Roi ou la transformation de la Création

(Dimanche 21 novembre 2008)

nous célébrons la fête du Christ Roi de l’Univers. C’est le dernier dimanche de l’année liturgique. Celle-ci commence le premier dimanche de l’avent qui prépare les fêtes de Noël. La fête du Christ Roi de l’univers vient nous dire que toute la création est transformée dans le Christ. Tout l’univers est renouvelé dans la mort, la résurrection et la montée au cieux du Christ. Une catéchèse de Mgr Bouilleret

+ Jean-Luc Bouilleret
23/11/2008

Mais pourquoi donc parler du Christ Roi de l’univers pour désigner la transformation de toute la création. Quel drôle de nom Christ Roi ! Cette manière de parler évoque un mode de gouvernement, celui de la royauté. Dans la première partie de la bible appelée le premier testament, la royauté est la forme de gouvernement adoptée par le peuple d’Israël.
Le premier roi fut Saül, puis David, Salomon et bien d’autres encore. Le modèle de roi retenu par la tradition est David. Dernier fils de Jessé, il gardait le troupeau de son père avant de recevoir l’onction d’huile par le prophète Samuel. On gardera son souvenir à travers les siècles.
Dans le nouveau testament, bien des titres ont été donnés à Jésus de Nazareth. Il l’appelle Christ, c’est à dire le Messie, celui qui a reçu l’onction. Il est fils de David. Il est Fils de l’Homme, Seigneur, Maître, Nouvel Adam, l’Alpha et l’Omega, c’est à dire le début et la fin en référence à la première et dernière lettre de l’alphabet grec.
L’Eglise a retenu pour ce dernier dimanche de l’année, le terme de Christ Roi de l’univers.
Dans le langage courant, il est souvent fait allusion au roi. On parle de l’enfant roi, de roi du foot, du roi des stades. Le roi, c’est ce qu’il y a de mieux, de plus fort.
Parler du Christ Roi de l’univers, c’est parler de quelle victoire ? Sur quel royaume Jésus règne-t-il ? Depuis quel trône le Christ exerce-t-il son pouvoir ? Au sommet de quoi est-il ?
Son trône, c’est le croix. Le sommet, c’est le calvaire de la crucifixion. Selon nos catégories humaines, la royauté du Christ n’est que dérision. Le roi, le plus grand, le plus fort, le vainqueur est pendu à un morceau de bois. Il ne tient pas son sceptre dans la main. Il est attaché comme un criminel à la croix.
Quel scandale et quelle horreur ! Comment pouvons-nous croire en un tel roi !
L’évangile de la liturgie du dimanche du Christ Roi de l’univers nous décrit la mort de Jésus sur la croix. C’est Saint Luc qui nous raconte les derniers instants de la vie terrestre de Jésus de Nazareth. Les soldats qui surveillent les condamnés le raillent, se moquent de lui. « Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même ! » On avait même mis un écriteau au dessus de sa tête : « Celui-ci est le roi des juifs. » Il est bien affublé comme cela celui que les foules acclamaient peu de temps auparavant. Elles voulaient même le faire roi, un roi politique.
Et pourtant, parmi les deux condamnés qui accompagnent Jésus sur une croix, l’un d’entre eux va reconnaître la royauté de Jésus : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras inaugurer ton Règne. » Jésus va répondre à l’appel de ce supplicié : « Amen, je te le déclare : aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. ». Lorsque l’Eglise célèbre la fête du Christ Roi de l’univers, elle proclame que tout est transformé dans la mort, la résurrection et la montée au cieux du Christ. L’Eglise confesse que tout l’univers a été créé à l’image de Jésus Christ, le Fils unique du Père. Il est la Sagesse du monde en qui tout a été fait et vers qui tout s’achemine. Dire le Christ Roi de l’univers, c’est dire que tout prend fin en Jésus Christ. Nous sommes tous destinés à le rejoindre dans son royaume.
Toute la création est appelée à être transformée par le chemin du Christ. Ce chemin est un chemin d’amour, de disponibilité totale pour les autres, d’abandon entre les mains du Père, de vie dans l’Esprit.
Un des premiers évêque de Lyon, Saint Irénée exprime cette transformation en disant que tout est récapitulé en Christ. Il parle de récapitulation en Christ. Dans récapitulation, il y a caput, c’est à dire tête. Le Christ devient tête de tout l’univers.
Non seulement les hommes et les femmes seront transformés au terme de la vie de l’univers.. Les animaux, les plantes et toute matière seront transformés, traversés par la lumière du Christ ressuscité.
Chrétiens, nous avons parfois oublié que le Christ a annoncé son retour dans la gloire. Après avoir élevé le pain et le vin, corps et sang du Christ, nous chantons dans la liturgie : « Nous proclamons ta mort, Seigneur Jésus, nous célébrons ta résurrection, nous attendons ta venue dans la gloire. »
La fête du Christ Roi de l’univers vient dire cette venue dans la gloire du Seigneur Jésus.

Mgr Jean-Luc Bouilleret est évêque d’Amiens

bonne nuit

20 novembre, 2010

bonne nuit dans image bon nuit, jour, dimanche etc. lathyrus_odoratus_20b6

Lathyrus odoratus  – Fabaceae

http://www.floralimages.co.uk/default.php

Pères de l’Église discutent le dogme de l’Immaculée Conception

19 novembre, 2010

Pères de l'Église discutent le dogme de l'Immaculée Conception dans images sacrée

http://www.santiebeati.it/

Prière du soir à Marie ma Mère

19 novembre, 2010

du site:

http://www.djp.ch/dqp/prieredusoir.html

Prière du soir à Marie ma Mère

(prière offerte par Nil Poulin aux pèlerins JMJ du School Bus)

Ô Vierge, il se fait tard, tout s’endort sur la terre: c’est l’heure du repos, ne m’abandonne pas!

Mets ta main sur mes yeux comme une bonne mère,
Ferme-les doucement aux choses d’ici-bas.
De soucis, de chagrin, mon âme est fatiguée,
Le travail qui m’attend est là tout près de moi.

Mets ta main sur mon front, arrête ma pensée:
Doux sera mon repos, s’il est béni de Toi.
Pour que demain, plus fort, ton humble enfant s’éveille,
Et reprenne gaiement les poids d’un nouveau jour.

Mets ta main sur mon cœur: que lui seul toujours veille,
Et redise à son Dieu un éternel amour.

Seigneur notre Dieu,
puisque Tu nous accordes cette nuit pour notre repos comme Tu nous as donné ce jour pour travailler, donne à notre corps une nuit paisible, élève vers Toi notre esprit et remplis notre cœur d’amour.

Fais en sorte que notre sommeil prolonge notre prière.
Merci pour ce jour qui finit, merci pour cette nuit qui vient.

Que la bénédiction du Dieu Tout Puissant le Père, le Fils et le Saint-Esprit descende sur ma famille, sur tous mes frères et sœurs et sur tous ceux que j’aime et que je n’aime pas assez.

Amen et bonne nuit! 

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