Archive pour le 20 novembre, 2010

Christ-Roi

20 novembre, 2010

Christ-Roi dans images sacrée

http://www.santiebeati.it/

Le Christ, Roi de l’univers (21 novembre 2010) [commentaire biblique]

20 novembre, 2010

du site:

http://www.bible-service.net/site/435.html

Le Christ, Roi de l’univers (21 novembre 2010)

Dernier dimanche de l’année liturgique, la fête du Christ-Roi révèle le paradoxe de la foi chrétienne : le Christ –Roi, c’est le Christ en croix (Évangile), le crucifié. En donnant sa vie, le Christ vient tout réconcilier “ en faisant la paix par le sang de sa croix ” (2° lecture). Les voies du Seigneur ne sont pas celles des hommes. Déjà, dans l’Ancien Testament, Dieu avait choisi un berger, David, pour être roi sur Israël (1° lecture). Et “ la maison de David ” devient le siège du droit, l’habitation du Seigneur (Psaume). Tous les textes nous invitent à glorifier un Roi qui se fait serviteur extrême.

• 2 Samuel 5,1-3

Les livres de Samuel, qui racontent l’histoire d’Israël à partir de ses trois premiers rois, accordent une large place à David. L’établissement de la royauté en Israël ne s’est pas fait sans mal, car seul Dieu pouvait régner sur Israël. Les historiens sont encore divisés aujourd’hui sur ses origines. Mais quand Israël raconte son histoire, voilà comment il le fait : dans l’épisode de ce dimanche, David a réussi à fédérer toutes les tribus d’Israël – divisées jusque-là – pour en faire une seule entité. Puis il va régner consolidant le rassemblement du peuple, et le gardant dans les commandements de Dieu, malgré les fautes que la Bible n’occulte pas. Il est ainsi resté dans la mémoire du peuple comme le roi “ selon le cœur de Dieu ”. Choisi par le Seigneur, David reçoit l’onction, pour la troisième fois.
Après l’exil à Babylone, lorsqu’il n’y aura plus de royauté en Israël, l’espérance en un roi nouveau, à venir, que Dieu enverra commence à se développer : c’est l’espérance messianique (de “ Messie ” = Oint en hébreu). Jésus sera appelé “ Fils de David ”, mais sa royauté ne sera pas la même. Il ne fera pas alliance avec quelques tribus ou peuples, mais avec l’humanité entière, par une Nouvelle Alliance en son sang.

• Psaume 121

C’est un cantique de pèlerinage. Trois fois par an, tout israélite “ montait ” à Jérusalem, et la ville sainte devenait comme le lieu d’unité de tous les croyants. Jérusalem devait être imposante avec ses murailles, son Temple et son palais royal. Nous pouvons imaginer les pèlerins arrivant devant les portes de Jérusalem. Là, ils s’arrêtent, contemplent la ville, but de leur marche, et louent le Seigneur. Les croyants viennent vers la ville sainte, Jérusalem. Ils arrivent devant ses portes. Ils s’arrêtent pour louer le Seigneur. Ils demandent que l’unité puisse se faire “ au nom du Seigneur ”. Mais aucune ville ne peut unifier toute l’humanité au nom de Dieu – la Jérusalem actuelle en est un cruel exemple -. Mais cette belle prière nourrit l’espérance qu’un jour Jérusalem deviendra ce que son nom signifie : une ville de paix, une terre nouvelle où tous les conflits, tous les maux qui déchirent l’humanité auront disparu. Ce sera la “ Jérusalem céleste ” dont parle l’Apocalypse.

• Colossiens 1,12-20

C’est une hymne qui chante une plénitude. La royauté, confiée à David, trouve son accomplissement total dans le Royaume du Fils bien-aimé. L’héritage du peuple saint nous est partagé, à nous qui ne sommes pas « du même sang ». La sainteté du peuple ne tient pas à ses mérites, elle vient de ce qu’Israël est le peuple du Dieu saint. Le pardon de nos péchés, la réconciliation avec Dieu et avec les frères, la paix, sont les signes de ce Royaume, ils nous sont donnés par le sang de la croix du Fils.
Paul fait resplendir la gloire de Jésus. Remarquons ces traits qui contrastent tellement avec l’humilité, l’abaissement du Golgotha et font ressortir de manière aiguë l’humiliation et la dérision dont Jésus a été l’objet.
« Image de Dieu », le Fils révèle à nos yeux, Dieu que personne ne peut voir. Non seulement il nous donne à voir Dieu et nous fait connaître qui est Dieu, mais il nous révèle quel est le dessein que son amour déploie dans l’univers.

• Luc 23,35-43

Jésus est roi. Ce roi qui nous est présenté dans l’Évangile d’aujourd’hui n’a rien de ce relent de triomphalisme. Il n’est pas revêtu de vêtements somptueux et ne trône pas sur des coussins de velours brodés d’or. C’est un roi nu, qui trône sur une croix. Il est au milieu des malfaiteurs, comme le Serviteur de Dieu du prophète Isaïe), et la foule le regarde, et se divise. Au-dessus de sa tête se trouve un écriteau ironique, rédigé par l’occupant romain disant : “ Celui-ci est le roi des Juifs ! ”. Et tous ceux qui parlent le font pour se moquer de lui. Tous, sauf un.
Un seul, dans ce récit, a compris. Un pauvre bandit, tout à fait conscient d’être tel, qui ne porte pas rancune à ceux qui l’ont attaché à la croix, puisqu’il reconnaît recevoir la juste récompense pour les crimes qu’il a commis. Cela met en lumière l’innocence de Jésus. Il ne demande pas d’être sauvé de la mort. Il ne demande pas de descendre miraculeusement de sa croix.
Il parle à Jésus. Que demande-t-il ? Simplement qu’il se souvienne de lui quand il reviendra dans son royaume. Il n’a évidemment aucune idée de ce que sera ce royaume, ni quand Jésus reviendra.
Dans sa réponse, Jésus fait une autre de ses grandes révélations sur la nature du Règne de Dieu – ce Règne qu’il a annoncé tout au long de sa prédication. “ Aujourd’hui même, dit-il, tu seras avec moi dans le paradis ”. Unis dans la mort, ils seront unis dans la Vie. Si nous joignons cette révélation à l’autre faite par Jésus à un autre moment : “ le Royaume de Dieu est au milieu de vous ”, nous comprenons que le Royaume de Dieu est pleinement réalisé dans la personne de Jésus, et qu’il se réalise, dès maintenant, en tous ceux qui sont unis à Jésus dans la foi, l’amour et l’espérance.

Christ-Roi – dimanche 21 novembre 2010: Homélie

20 novembre, 2010

du site:

http://www.homelies.fr/homelie,christ-roi,2977.html

Christ-Roi

dimanche 21 novembre 2010

Famille de saint Joseph

Homélie-Messe  

Jésus-Christ est Seigneur, il est notre roi. Mais sa royauté n’est pas de ce monde. Aujourd’hui comme hier, elle nous déconcerte. Elle se révèle à nous sans apparat ni appareil. Nous l’avons vu se dessiner tout au long de l’année liturgique, à travers des événements prophétiques comme l’hommage des mages ou l’onction de Béthanie, à travers des paraboles. Aujourd’hui nous le célébrons avec joie et nous l’affirmons avec force : Jésus est Roi. Cette seule acclamation montre que sa royauté n’est pas de ce monde. Sinon, la question se poserait aussitôt : roi de quoi ? Jésus n’est roi de rien. Il est roi de gloire. Roi de tout. Il est roi, tout simplement, il est roi absolument. Cette réalité est tellement difficile à admettre pour l’homme qu’il a voulu tourner Jésus en ridicule, l’habiller de pourpre et le couronner d’épines. Nos empires se sont taillé la part du lion et ne veulent laisser à Dieu que le ridicule de leurs artifices. Ce sont eux pourtant que nous renversons aujourd’hui en célébrant le Christ Roi. Nous renonçons ainsi à toutes nos prétentions et nous nous agenouillons devant le Christ, qui seul est roi.

Les textes de la liturgie dressent de cette royauté une fresque impressionnante. Chacune des lectures souligne la place centrale du Christ. Il est le messie, l’homme qui reçoit l’onction, selon la première lecture ; dans l’hymne de l’épitre aux Colossiens, il est l’unique Seigneur de l’univers entier, devant qui nous sommes tous frères ; dans l’évangile, il est le roi d’humilité qui se souvient du pécheur dont il porte les souffrances.

Au centre de ce triptyque, la Croix se dresse, dans sa gloire. Trône royal, elle déroute et suscite les provocations. Par trois fois, le Seigneur est interpellé : « si tu es le Christ… ». Chacun des groupes d’accusateurs interpelle Jésus en fonction de sa situation personnelle. Les chefs religieux attendent l’Élu et interrogent ainsi : « Si tu es le messie ». Les soldats, sûrs de la force de l’empire romain, défient un chef ennemi : « Si tu es roi ». Le malfaiteur à l’agonie lance une ultime tentative d’échapper à la mort : « si tu le messie, sauve-nous ». Si leurs positions sont différentes, mais leur provocation est la même « sauve-toi toi-même ! ». Comme si c’était en descendant de la Croix que Jésus aurait prouvé sa royauté ! Ultime tentation. Mais le Christ n’est pas venu parmi nous pour nous prouver que sa force est supérieure à la nôtre, il est venu pour nous apporter la réconciliation, pour nous offrir la liberté perdue. Il n’a pas à se sauver de nous, qui ne pouvons rien sur lui qu’il n’ait voulu, puisqu’il s’offre à nous par amour. Jésus, au contraire, révèle sa gloire en demeurant sur la Croix, en montrant qu’il est l’Agneau immolé en réparation des péchés.

Parmi ces cris, une parole de consolation. Il en est un qui reconnaît la royauté du Seigneur. Il lui souffle : « souviens-toi de moi quand tu viendras inaugurer ton Règne ». C’est en voyant le crucifié que le bon larron le reconnaît comme roi. À celui qui est entré dans le mystère de sa royauté, Jésus confie le secret de son royaume : « aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis ». Le royaume ne concerne pas un futur abstrait, le royaume est présent, aujourd’hui, là où le Christ est présent. Ainsi, l’acte d’accusation proféré contre Jésus, « Celui-ci est le roi des Juifs », est ironiquement la proclamation de la vérité, car c’est du haut de la Croix que la royauté du Christ resplendit de toute sa magnificence. La mort de Jésus sur la Croix est en effet le plus grand et le plus bel acte d’amour qui soit. Elle est l’expression de l’amour de Dieu pour l’homme.

C’est à la lumière de cet amour que nous sommes invités à relire l’onction de David dans le livre de Samuel. Les anciens vont trouver David et déclarent : « nous sommes du même sang que toi ». La royauté qu’ils confèrent à David scelle ainsi leur unité, elle consacre l’unité organique du peuple de Dieu. Telle est la démarche que nous-mêmes effectuons aujourd’hui, avec l’ensemble du peuple de Dieu. À celui que nous avons rejeté et crucifié, nous avons la grâce de pouvoir dire désormais : « nous sommes du même sang que toi ! ». En vertu de son Incarnation, nous manifestons au Christ notre désir de n’être qu’un avec lui, d’être présents partout où il est présent. Pour nous, la vie n’est belle que lorsque qu’elle est vécue en tant que membres du Corps de notre Roi, en tant que baptisés. Nous manifestons cette résolution et cet élan dans la plus belle prière qui soit : l’eucharistie. L’eucharistie célèbre et fortifie notre union avec le Roi des rois.

Quelle merveille ! « Frères, rendons grâce à Dieu le Père qui vous a rendus capables d’avoir part, dans la lumière, à l’héritage du peuple saint ». Avec saint Paul, nous exultons de joie et de gratitude parce que nous sommes appelés à faire partie du Royaume du Christ. « Il nous a fait entrer dans le royaume de son Fils bien-aimé, par qui nous sommes rachetés et par qui nos péchés sont pardonnés », continue l’apôtre des Nations. Par sa mort, notre Roi a réconcilié toute créature ; il a scellé « par le sang de sa Croix » un pacte de paix inaliénable. En le ressuscitant, le Père a fait de notre Roi « le premier né d’entre les morts », « la tête du Corps, c’est-à-dire de l’Église ». L’hymne entonnée par saint Paul, célébrant la grandeur inégalable du Christ, nous ramène ainsi à la contemplation de la Croix, où la royauté de Jésus révèle son ampleur cosmique.

Cette méditation sur la royauté du Christ ouvre ainsi à une réalité connexe qui force l’admiration : l’Église dont le Seigneur est la tête. Elle est dépositaire du mystère du Christ. C’est pourquoi il est nécessaire qu’elle célèbre la royauté de son Époux et qu’elle l’offre à l’humanité. Jésus-Christ, mort sur la Croix pour nos péchés, Jésus-Christ ressuscité le troisième jour dans la puissance de l’Esprit-Saint, Jésus-Christ roi de l’univers, vient à nous dans son Église. Notre enthousiasme pour une si grande merveille réveille alors notre sens de la responsabilité vis-à-vis de ce mystère. Car l’Église, c’est nous. Qui va annoncer au monde la royauté du Seigneur Jésus, sinon ceux qui font partie de son Corps ? Un Roi n’est pas institué pour être seulement admiré ou même adoré, sa mission est rendue vaine si ses sujets ne le servent.

L’entreprise semble nous dépasser ? Il n’en est rien ! Souvenons-nous que le Seigneur a manifesté sa royauté sur le Croix en ne semblant se soucier que d’un seul homme, un malfaiteur : « aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis ». Soyons cet homme ; suivons l’exemple du bon larron. La royauté du Christ dans le monde dépend de notre propre reconnaissance, de notre propre service. Que le Christ règne dans nos vies ! C’est-à-dire : cessons d’instrumentaliser le Christ pour nos propres objectifs, à l’image du mauvais larron — « Sauve-toi toi-même, et nous avec ! » — et ouvrons-nous à la grâce de la Croix, qui est don de soi par amour de nos frères. Confions au Christ de fixer nos objectifs de vie et nos priorités, cessons de vivre repliés sur nous-mêmes et vivons pour le Seigneur. La question que nous pose la Croix du Roi de gloire n’est pas celle de vivre ou de mourir, mais de vivre « pour soi » ou de vivre « pour le Seigneur ».

Seigneur Jésus, tu es le Seigneur des Seigneurs, le Roi de l’univers ; tout genou fléchi devant ton humilité ; toute créature chante les louanges de ta gloire. Nous nous offrons solennellement à toi, nous nous soumettons à ta douce autorité : viens régner sans partage sur nos âmes et dans nos vies, nous sommes à toi. Fais que nous puissions de louer et te servir par toute notre vie, maintenant et dans l’éternité. Jésus-Christ est Roi de l’univers, à la gloire de Dieu le Père !
Frère Dominique 

La fête du Christ Roi ou la transformation de la Création (21 novembre 2010)

20 novembre, 2010

du site:

http://www.inxl6.org/article1866.php

La fête du Christ Roi ou la transformation de la Création

(Dimanche 21 novembre 2008)

nous célébrons la fête du Christ Roi de l’Univers. C’est le dernier dimanche de l’année liturgique. Celle-ci commence le premier dimanche de l’avent qui prépare les fêtes de Noël. La fête du Christ Roi de l’univers vient nous dire que toute la création est transformée dans le Christ. Tout l’univers est renouvelé dans la mort, la résurrection et la montée au cieux du Christ. Une catéchèse de Mgr Bouilleret

+ Jean-Luc Bouilleret
23/11/2008

Mais pourquoi donc parler du Christ Roi de l’univers pour désigner la transformation de toute la création. Quel drôle de nom Christ Roi ! Cette manière de parler évoque un mode de gouvernement, celui de la royauté. Dans la première partie de la bible appelée le premier testament, la royauté est la forme de gouvernement adoptée par le peuple d’Israël.
Le premier roi fut Saül, puis David, Salomon et bien d’autres encore. Le modèle de roi retenu par la tradition est David. Dernier fils de Jessé, il gardait le troupeau de son père avant de recevoir l’onction d’huile par le prophète Samuel. On gardera son souvenir à travers les siècles.
Dans le nouveau testament, bien des titres ont été donnés à Jésus de Nazareth. Il l’appelle Christ, c’est à dire le Messie, celui qui a reçu l’onction. Il est fils de David. Il est Fils de l’Homme, Seigneur, Maître, Nouvel Adam, l’Alpha et l’Omega, c’est à dire le début et la fin en référence à la première et dernière lettre de l’alphabet grec.
L’Eglise a retenu pour ce dernier dimanche de l’année, le terme de Christ Roi de l’univers.
Dans le langage courant, il est souvent fait allusion au roi. On parle de l’enfant roi, de roi du foot, du roi des stades. Le roi, c’est ce qu’il y a de mieux, de plus fort.
Parler du Christ Roi de l’univers, c’est parler de quelle victoire ? Sur quel royaume Jésus règne-t-il ? Depuis quel trône le Christ exerce-t-il son pouvoir ? Au sommet de quoi est-il ?
Son trône, c’est le croix. Le sommet, c’est le calvaire de la crucifixion. Selon nos catégories humaines, la royauté du Christ n’est que dérision. Le roi, le plus grand, le plus fort, le vainqueur est pendu à un morceau de bois. Il ne tient pas son sceptre dans la main. Il est attaché comme un criminel à la croix.
Quel scandale et quelle horreur ! Comment pouvons-nous croire en un tel roi !
L’évangile de la liturgie du dimanche du Christ Roi de l’univers nous décrit la mort de Jésus sur la croix. C’est Saint Luc qui nous raconte les derniers instants de la vie terrestre de Jésus de Nazareth. Les soldats qui surveillent les condamnés le raillent, se moquent de lui. « Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même ! » On avait même mis un écriteau au dessus de sa tête : « Celui-ci est le roi des juifs. » Il est bien affublé comme cela celui que les foules acclamaient peu de temps auparavant. Elles voulaient même le faire roi, un roi politique.
Et pourtant, parmi les deux condamnés qui accompagnent Jésus sur une croix, l’un d’entre eux va reconnaître la royauté de Jésus : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras inaugurer ton Règne. » Jésus va répondre à l’appel de ce supplicié : « Amen, je te le déclare : aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. ». Lorsque l’Eglise célèbre la fête du Christ Roi de l’univers, elle proclame que tout est transformé dans la mort, la résurrection et la montée au cieux du Christ. L’Eglise confesse que tout l’univers a été créé à l’image de Jésus Christ, le Fils unique du Père. Il est la Sagesse du monde en qui tout a été fait et vers qui tout s’achemine. Dire le Christ Roi de l’univers, c’est dire que tout prend fin en Jésus Christ. Nous sommes tous destinés à le rejoindre dans son royaume.
Toute la création est appelée à être transformée par le chemin du Christ. Ce chemin est un chemin d’amour, de disponibilité totale pour les autres, d’abandon entre les mains du Père, de vie dans l’Esprit.
Un des premiers évêque de Lyon, Saint Irénée exprime cette transformation en disant que tout est récapitulé en Christ. Il parle de récapitulation en Christ. Dans récapitulation, il y a caput, c’est à dire tête. Le Christ devient tête de tout l’univers.
Non seulement les hommes et les femmes seront transformés au terme de la vie de l’univers.. Les animaux, les plantes et toute matière seront transformés, traversés par la lumière du Christ ressuscité.
Chrétiens, nous avons parfois oublié que le Christ a annoncé son retour dans la gloire. Après avoir élevé le pain et le vin, corps et sang du Christ, nous chantons dans la liturgie : « Nous proclamons ta mort, Seigneur Jésus, nous célébrons ta résurrection, nous attendons ta venue dans la gloire. »
La fête du Christ Roi de l’univers vient dire cette venue dans la gloire du Seigneur Jésus.

Mgr Jean-Luc Bouilleret est évêque d’Amiens

bonne nuit

20 novembre, 2010

bonne nuit dans image bon nuit, jour, dimanche etc. lathyrus_odoratus_20b6

Lathyrus odoratus  – Fabaceae

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