Archive pour le 5 novembre, 2010

San Juan Diego e la Madonna di Guadalupe

5 novembre, 2010

San Juan Diego e la Madonna di Guadalupe dans images sacrée

http://www.santiebeati.it/

Marie et la bénédiction, cœur de la prière hébraïque

5 novembre, 2010

du site:

http://www.mariedenazareth.com/13323.0.html

Marie et la bénédiction, cœur de la prière hébraïque

Rabbi Me’ir disait:

« Chaque homme a l’obligation de dire cent bénédictions par jour. »
(Menahot 43b)
Au-delà du cadre officiel du culte à la synagogue, la bénédiction (berakah) est usuelle chez les Juifs dans les différentes actions de la journée: dans l’acte de se réveiller au matin et de se coucher le soir, dans les repas, dans le travail, dans les voyages, dans les événements ou rencontres significatives, dans les maladies et dans la mort elle-même.
« Grâce à la berakah l’univers devient un sanctuaire immense à pénétrer et à traverser avec vénération et contemplation. » [1]

La « berakah » (prière de bénédiction) opère un quadruple passage:
1. Du « moi » à Dieu, reconnu Seigneur de toutes les choses;
2. De la possession à l’accueil, parce que Dieu dans sa bonté fait bénéficier l’homme et il lui permet l’usage des réalités créées ;
3. De l’objet au cadeau, car le croyant considère la création comme effet de l’amour gratuit de Dieu;
4. De la manipulation à l’écoute obéissante, c’est-à-dire de l’utilisation des choses à des fins égoïstes au respect de leur intentionnalité voulue par Dieu. [2]
Marie entre dans la logique de la bénédiction, parce qu’elle se montre décentrée d’elle-même et projetée vers le Seigneur: se proclame sa « servante » (Lc 1,38 et 48), après en avoir écouté le message, elle loue Dieu de tout son être (Lc 1,46-47).
La « berakah » (prière de bénédiction) offre une double joie :
« la joie de se savoir objet de la bienveillance divine et la perception du monde comme parabole d’unité et d’harmonie » [3].
Marie l’a expérimenté, en effet le Magnificat est un hymne joyeux, motivé par l’expérience du regard bienveillant de Dieu sur son humble servante (Lc 1,48) et c’est un chant qui assume le « nous » communautaire (« comme il l’avait dit à nos pères »: Lc l,55)
En harmonie avec la pitié hébraïque, l’ancien apocryphe « Transitus » met sur les lèvres de la Mère de Jésus, au seuil de la mort, une double série de bénédictions adressées à son Fils ou au Père:

« Je te bénis, signe du ciel apparu sur la terre pour m’élire et demeurer en moi. [...]
Je te bénis toi et tes trois ministres que tu as envoyés pour le ministère des trois voies.
Je te bénis toi et la lumière éternelle dans laquelle tu habites. Je bénis la plantation de tes mains, qui dure à jamais. [...]
Je te bénis, Seigneur de chaque bénédiction, je bénis les domiciles de ta gloire;
je bénis le grand Chérubin de la lumière, devenu ton habitacle en mon sein. [...]
Je te bénis avec toute la force qui m’est promise. »
 
Stefano de Fiores,
Faculté théologique pontificale « Marianum » à Rome.

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[1] C. DI SANTE, La preghiera di Israele, Casale Monferrato 1985, p.44.
[2] Ibid., p.45-46
[3] F. MANNS, La preghiera d’Israele al tempo di Gesù, Bologna 1996,61.

La femme juive, entre mépris et harmonie (dans le judaïsme)

5 novembre, 2010

du site:

http://www.mariedenazareth.com/93.0.html

La femme juive, entre mépris et harmonie (dans le judaïsme)

Un ton méprisant à l’égard des femmes prédomine

Dans le judaïsme contemporain au Nouveau Testament, le ton méprisant à l’égard des femmes est prédominant :
- L’instruction de la Torah, selon la sentence de Rabbi Eliezer, n’est habituellement pas accessible aux femmes, car elle y apprendrait des obscénités, et il n’est de sagesse pour elle que dans la quenouille.[1]
- L’acte de répudiation ne pouvait être donné que par l’homme, selon l’école de Shammai la femme pour être répudiée si elle avec manqué à la pudeur ou aux usages, selon l’école d’Hillel elle pouvait être répudiée dès que quelque chose déplaisait. 
Cependant, l’harmonie originelle est espérée du Seigneur
Cependant, on croyait qu’aux jours où le Seigneur concèdera le salut complet à son peuple alors l’harmonie originelle entre l’homme et la femme brillera à nouveau, celle qui régnait au jardin d’Eden, où ils étaient tous deux une seule chair.  
et d’autres voix se font déjà entendre
Un jour, Rabbi Ismaël (vers 135) demanda à Rabi Akiba (+ 135) ce que signifiait la conjonction avec dans « J’ai procréé un homme avec Seigneur » (Gn 4,1) Et Rabbi Akiba eut cette réponse splendide : « Adam a d’abord été créé de la terre et Eve d’Adam, dès lors et ensuite, à notre image et ressemblance (Gn 1,26), ni l’homme sans la femme ni la femme sans l’homme, et ni l’un ni l’autre sans la Présence divine. »[2] La femme est appelée la maison de l’homme, lorsqu’il est écrit Yahvé Dieu façonna une femme de la côte d’Adam, le verbe façonner « oikodomeo » suggère l’idée d’une construction. La femme est la maison de l’homme non seulement parce qu’elle porte l’enfant en son sein mais parce qu’elle permet à l’homme de mener une vie ordonnée, droite, harmonieuse.
Pour le juif Philon (70 avant notre ère[3]), tout ce qui est dépourvu de femme ne ressemble en rien à une maison[4].
R. Jacob lit le mot femme là où il est écrit maison, et il conclut que sans la femme, il n’y a ni joie, ni bénédiction, ni expiation[5].
Dans Le livre des antiquités, le pseudo Philon souligne
- que Deborah, vénérée comme sainte de son vivant, parla au peuple comme une femme de Dieu ;
- que Seila, fille de Jephté s’offre librement en sacrifice à l’exemple d’Isaac.
- que Myriam sœur de Moïse a un songe, de même la fille de pharaon.
- Et il met sur les lèvres d’Anne, future mère de Samuel : « Je sais que la richesse de la femme ne consiste par à avoir beaucoup d’enfants, et sa misère est de ne pas en avoir. Est riche la femme qui est généreuse en faisant la volonté de Dieu. »
Le texte biblique d’Exode 15,1-18 raconte qu’après le passage de la mer rouge, « Moïse et les Israélites éclatèrent en un chant de victoire. Myriam, sœur de Moïse, et les femmes firent la même chose. » Dans La vie contemplative, Philon raconte que la communauté des thérapeutes, une communauté d’ascètes dans la lagune d’Alexandrie, formait un chœur unique alliant les voix des hommes et des femmes pour imiter le chœur de l’Exode.
Lorsque Dieu donna la révélation au Sinaï, Philon écrit : « Le Père de l’univers proclama les dix paroles et oracles… alors que la nation, hommes et femmes ensemble, s’était réunie en assemblée. »[6]

A SERRA,
Bibliographie : A.SERRA, Myriam, fille de Sion, Médiaspaul, Paris,1999
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[1] Talmud Babylone, Yoma 66b
[2] Genèse Rabba 22,2 à 4,1
[3] Selon l’opinion de P-M Bogaert, SC 230, Paris 1976, p. 66-74
[4] De virtutibus 195] Genese Rabba 17,2 à 2,18
[6] Du décalogue 32

bonne nuit

5 novembre, 2010

bonne nuit dans image bon nuit, jour, dimanche etc. fiori-viola
http://www.fotoleon.it/2010/06/17/fiori-viola/