Archive pour octobre, 2010

bonne nuit

14 octobre, 2010

bonne nuit dans image bon nuit, jour, dimanche etc. Brown%20bear

http://www.photosforsouls.com/nature10.html

Sainte Parascève (+ 1050) ( aujourd’hui mf)

13 octobre, 2010

Sainte Parascève (+ 1050) ( aujourd'hui mf) dans images sacrée

Une des saintes les plus populaires en Roumanie et en Bulgarie. Elle s’était enfuie de la Thrace, son pays, en désaccord avec ses parents. Elle donnait aux pauvres les jolies robes que ses parents lui achetaient, les échangeant contre les haillons des mendiants. Son père courut après elle pendant dix ans. Il la retrouva enfin à Jérusalem, mais elle venait de partir la veille. Elle retourna à Constantinople et gagna enfin Caricatia en Turquie. Son père découvrit son refuge deux ans après. Elle venait de mourir et déjà les pèlerins accouraient sur son tombeau.

Esprit-Saint, puissance divine d’Amour, (par saint Alphonse de Liguori)

13 octobre, 2010

 du site:

 http://prierecatholique.free.fr/fiches/8prieresdiverses-6.html

Esprit-Saint, puissance divine d’Amour,

par saint Alphonse de Liguori

Je T’offre mon coeur, tout froid qu’il est,
et je Te supplie d’y faire entrer un rayon de Ta Lumière
et une étincelle de Ton Feu,
pour fondre la glace si dure de mes iniquités.
Toi qui a rempli d’immenses grâces l’âme de Marie,
Ton Epouse Bien-Aimée,
et enflammé d’un saint zèle les coeurs des Apôtres,
daigne aussi embraser mon coeur.

Marie,
Toi qui a obtenu le vin des Noces de Cana,
obtiens- nous le Vin de l’Amour Infini
qui enivra d’extases les Apôtres le Saint jour de la Pentecôte.
Esprit-Saint, par Marie, suscite de nouveaux apôtres enivrés de l’amour de Jésus-Christ.

Tu es l’Esprit Divin, fortifie- moi contre les mauvais esprits ;
Tu es le Feu, allume en moi le feu de Ton Amour ;
Tu es la Lumière, fais-moi connaître les choses éternelles ;
Tu es apparu sous la forme d’une Colombe, donne-moi des moeurs pures ;
Tu es Le Souffle plein de douceur, dissipe les orages que soulèvent en moi mes passions ;
Tu es apparu sur les Apôtres sous la forme de Langues de feu, enseigne-moi la manière de te louer sans cesse ;
Tu étais dans la Nuée qui conduisit les Hébreux dans le désert, couvre-moi de l’ombre de ta protection. Auteur de tous les dons célestes,
je T’en conjure
vivifie-moi par Ta Grâce
sanctifie-moi par Ta Charité,
gouverne-moi par Ta Sagesse,
adopte-moi pour Ton enfant
et sauve-moi par Ton Infinie Miséricorde
afin que je ne cesse jamais de Te bénir, de Te louer,
et de T’aimer
d’abord sur la terre pendant toute ma vie
et ensuite dans le ciel durant toute l’éternité. Amen.
 

AUPRÈS DU CERCUEIL DE MON ENFANT (Extraits d’une « lettre intime » du père Serge Boulgakov)

13 octobre, 2010

du site:

http://www.egliserusse.eu/blogdiscussion/LE-PERE-SERGE-BULGAKOV-PENSEUR-CHRETIEN-ET-HOMME-D-EGLISE_a1050.html

LE PÈRE SERGE BULGAKOV PENSEUR CHRÉTIEN ET HOMME D’ÉGLISE
 LUMIÈRE DU THABOR

Bulletin des Pages Orthodoxes La Transfiguration

BULLETIN NUMERO 38 – JUIN 2010
……………………………………………
Le père Serge Boulgakov est le théologien orthodoxe le plus important de la première moitie du XXe siècle. Fils de prêtre devenu philosophe marxiste, il est revenu à l’Église après s’être rendu compte de la faiblesse du marxisme à fournir une réponse adéquate à la nature et la quête spirituelles de l’homme et aux problèmes de la société. Sa pensée, à la fois profonde et étendue, continue à attirer et à fasciner les chrétiens des toutes dénominations, cela même si certains aspects de sa théologie, notamment ses enseignements sur la Sophia, la Sagesse de Dieu, demeurent controversés. En consacrant ce numéro du Bulletin Lumière du Thabor au père Serge Boulgakov, nous avons voulu souligner moins sa pensée théologique que son cheminement personnel et spirituel, ainsi que son ministère pastoral….

AUPRÈS DU CERCUEIL DE MON ENFANT
 
Extraits d’une « lettre intime » du père Serge Boulgakov
Ivan, le fils de Serge Boulgakov né en 1906, est décédé en 1909.

« … Je ne veux pas pardonner au ciel ses souffrances, sa crucifixion ! Comment pardonner ce que je ne puis com-prendre ? Et je ne dois pas pardonner : Dieu n’a-t-il pas condamné ses « avocats » qui entouraient Job, qui avaient tout expliqué et tranché ? Il me semblait (et il me semble encore, bien des  années plus tard) que Dieu ne voulait pas de moi une résignation facile, car j’avais à recevoir un coup d’épée dans le cœur. Combien difficile, le sacrifice d’Abraham ! C’est d’une âme non pas réconfortée, mais déchirée que, devant la victime innocente, je criais Tu es juste, Seigneur, et justes sont tes voies ! Et j’y mettais tout mon cœur. Oh, je ne me révoltais pas ni ne récriminais, car la révolte aurait été dérisoire et pusillanime. Mais je ne voulais pas me résigner, car honteuse aurait été la résignation.
Le Père m’a répondu en silence : à son chevet s’est dressé le crucifix du Fils unique.
J’ai entendu cette réponse et je me suis incliné. Mais entre le crucifix et son corps, des souffrances innocentes et le sarcasme de quelqu’un formaient comme un brouillard épais, impénétrable. Et là, je le sais pour sûr, il y avait le mystère de ma propre existence. Dès lors, je savais qu’il est d’une grande facilité, d’une facilité tentatrice, d’essayer d’oublier ce nuage, de passer à côté. Il est après tout désagréable de porter en soi quelque chose d’entièrement incompréhensible et il est plus convenable de vivre dans le monde en compagnie de personnages importants… Autrement, ce n’est que par un exploit spirituel, par la croix de toute une vie que je pour-rais dissiper le nuage ; car il peut se dissoudre, je le savais aussi sans doute aucun : c’est l’ombre de mon propre péché, puisque je l’ai crucifié moi-même avec mes péchés. Il m’avait, lui, parlé de cela durant cette nuit golgothéenne : « Papa, porte-moi en haut ! Allons en haut tous les deux ! » Oui, allons, allons, mon enfant, mon guide, mon ange gardien !
Mais ici commence l’indicible…
Mon petit, mon clair, mon saint, auprès de ton corps pur, tes reliques, j’ai appris comment Dieu parle, j’ai compris ce que signifie : Dieu a dit ! Par une vision jamais encore connue du cœur, avec la douleur cruciale, une joie céleste descendait en lui et, dans la nuit de l’abandon par Dieu, Dieu s’instaurait dans l’âme. Mon cœur livra passage à la douleur, à la souffrance des hommes, il s’ouvrit devant des cœurs qui lui étaient jusqu’ici restés étrangers, donc clos, avec leur angoisse et leurs malheurs. Pour la première fois de ma vie, je comprenais ce que veut dire aimer, non d’un amour humain, égoïste et cupide, mais divin, ce-lui du Christ pour nous. Le rideau qui me séparait des autres s’écarta et je perçus dans leur cœur la nuit, l’amertume, l’offense, le ressentiment, la souffrance. Et c’est dans une sorte d’ineffable exaltation, d’extase, d’oubli de moi-même, que je disais alors, tu t’en sou-viens, mon tout blanc ! que je disais : Dieu m’a dit. Et tout aussi simplement, j’ajoutais : toi aussi tu m’as dit. Dieu me parlait alors, et tu me parlais !
Aujourd’hui, je vis de nouveau dans les ténèbres et dans le froid, je ne puis recourir qu’à ma mémoire.
Mais j’avais compris ce que signifie « Dieu a dit ». J’avais appris une fois pour toutes que Dieu parle en effet et que l’homme entend, et n’est pas réduit en cendres. Je sais maintenant comment Dieu parle aux prophètes. Ô, mon ange clair ! Cela peut sembler folie, aveuglement, blasphème et sacrilège, mais tu sais bien que non ; à toi je ne pourrais, mentir. Je sus alors en pleine certitude que Dieu m’avait parlé et qu’il avait ainsi parlé aux prophètes. Bien sûr, il leur avait dit autre chose et autrement, et eux-mêmes étaient tout autres. Je connaissais alors et je sen-tais l’abîmé entre eux et moi, et je le sais tout autant aujourd’hui. Mais il n’y a qu’un Dieu et sa condescendance sans mesure est la même. Qu’il y ait un grand abîme entre mon âme enténébrée, pécheresse et l’âme sainte d’un prophète, certes ! mais encore plus immense est l’abîme qui sépare Dieu de toute créature ; et en tant que créatures, les prophètes et moi-même, nous sommes la même chose ; et Il parle à la créature… Oublier cela et douter après cela, ce serait pour moi mourir spirituellement. L’on peut perdre son trésor, avoir peur de le défendre ; quand même il serait indûment abandonné et dilapidé, il reste un trésor…
« Je connais un homme en Christ, qui a été enlevé au troisième ciel »… Avez-vous lu ces paroles ? Avez-vous songé à ce qu’elles signifient ? Si ce n’est pas du délire ni de l’autosuggestion, si ce qui est écrit là est vrai et si cela s’est passé comme c’est écrit, qu’est-ce que cela veut dire pour celui qui a vu ? De quel regard allait-il contempler le monde après la vision, quand le ciel s’était ouvert ?…etc

Extrait de Serge Boulgakov, Lumière
sans déclin (1917), trad. Constantin Andronikof,
Lausanne, L’Âge d’homme, pp. 28-33.
…………………………………………

Le Bulletin « Lumière du Thabor » est expédié gratuitement à nos abonnés environ deux fois par an.
Paul Ladouceur Le Bulletin Lumière du Thabor Courrie
Site web : Pages Orthodoxes La Transfiguration

Rédigé par l’équipe rédaction le 2 Juillet 2010 à 14:17

bonne nuit

13 octobre, 2010

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Flowering Maple, Weeping Maple,Chinese Lantern

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La Vierge du Pilar – Saragozza (aujourd’hui mf)

12 octobre, 2010

La Vierge du Pilar - Saragozza (aujourd'hui mf) dans images sacrée

http://www.santiebeati.it/

LE PARADIS DE L’ÂME PAR SAINT ALBERT LE GRAND: LE SILENCE

12 octobre, 2010

du site:

http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/Textes/index.html

LE PARADIS DE L’ÂME PAR SAINT ALBERT LE GRAND

CHAPITRE XXXI

Le Silence

1 et 2. Le silence véritable et parfait consiste à ne pas seulement s’abstenir des paroles défendues, à savoir : calomnie, mensonge, parjure, propos impudiques, paroles de légèreté ou de colère, paroles injurieuses, malveillantes ou oiseuses, etc., mais encore à refuser à sa langue les paroles utiles et permises. « Je suis resté muet, dit le Psalmiste, et dans le silence, et je me suis abstenu (même) de bonnes paroles » (Ps. 38, v. 3) ; et la Glose : « Il ne va pas jusqu’à ce qui est défendu, celui qui prudemment se refuse ce qui est permis » (1). Il n’y a pas que les paroles inutiles et nuisibles, en effet, qui laissent la grâce s’écouler (et se perdre), mais les paroles utiles également, lorsqu’on en use sans modération. C’est une rare vertu que de modérer sa langue ! Saint Jacques n’affirme-t-il pas que « toutes les espèces de quadrupèdes, d’oiseaux et de serpents peuvent se dompter, et ont été domptées par l’homme. Mais la langue, aucun homme ne peut la dompter, elle n’est jamais en repos, elle est remplie d’un venin mortel » (ch. 3, v. 7, 8). « La langue des méchants, dit la Glose, l’emporte sur les bêtes en férocité, sur les oiseaux en légèreté, et sur les serpents par son infection » (2). Ne sont-ils pas semblables aux bêtes, ceux qui « aiguisent leurs langues comme une glaive » ? (Ps. 63, v. 4) ; ne sont-ils pas (comme) les oiseaux, « ceux dont la bouche affronte le ciel même » (Ps. 72, v. 9) et profère la vanité et le mensonge » (Ps. 143, v. 8) ; et (comme) des serpents, puisqu’on dit d’eux : « Ils ont sous leurs lèvres le venin de l’aspic » ? (Ps. 139, v. 4).

3. Les saints exemples de Notre-Seigneur doivent nous conduire à l’amour du silence. Pour nous recommander le silence, lorsqu’il fut interrogé sur les accusations dont on le chargeait, il ne voulut pas se justifier ni différer sa mort par une réponse. L’exemple aussi d’un saint ermite, dont il est raconté que pour apprendre à garder le silence, il porta, durant trois années, une pierre dans sa bouche. De fait, on apprendrait plus vite à parler qu’à se taire, selon cette sentence d’un sage : « Celui qui sait parler, qu’il apprenne aussi à se taire. »

Pour nous exciter au silence, nous avons encore les avantages qui en résultent. Le silence ramène à son centre le cœur dispersé, il fait entrer la sérénité dans la conscience, et il rend l’âme capable de recevoir la grâce de Dieu. Vous n’avez pas le silence : facilement le démon aura raison de vous : « Une ville forcée qui n’a plus de murailles, tel est l’homme qui ne peut retenir ses paroles » (Prov., ch. 25, v. 28). La perfection ne sera jamais là où il n’y a pas de mesure dans le langage : « Si quelqu’un ne pèche pas en parole, dit saint Jacques, c’est un homme parfait » (ch. 3, v. 2) ; celui-là seul, ajoute la Glose, et non pas un autre. À garder le silence, on est heureux. « Heureux l’homme qui n’a pas péché par les paroles de sa bouche » (Eccli., ch. 14, v, 1). « Celui qui garde sa bouche et sa langue préserve son âme des angoisses » (Prov., ch. 21, v. 23).

4. C’est une preuve du vrai silence que de n’être pas, ou rarement, amené à parler, alors même que vous pouvez le faire librement, licitement et sans péché, et qu’on recevrait avidement vos paroles. Rappelez-vous ce que disait saint Grégoire (3) : « Si le saint prophète Ézéchiel, envoyé cependant pour parler, est resté, pendant sept jours, dans le silence et l’abattement, nous sommes bien obligés d’apprécier quelle faute il y a de ne pas se taire pour celui qu’aucune nécessité ne force de parler. » Il y a aussi ce mot de l’Évangile : « Je vous le dis, au jour du jugement, les hommes rendront compte de toute parole vaine qu’ils auront dite » (Matt., ch. 12, v. 36).

5. Une marque de loquacité, c’est de parler avec hardiesse et en criant, pour se faire remarquer, ou de parler à contretemps, alors que la meilleure parole, c’est celle qui est dite à propos. Il est écrit contre ces bavards : « Le sage se tait jusqu’au moment favorable, l’intempérant et l’inconsidéré passent par-dessus » (Eccli., ch. 20, v. 6). Autres preuves de bavardage : parler lorsque personne n’écoute ou ne se soucie d’entendre, contrairement à ce qui est dit : « Si l’on n’écoute pas, ne vous répandez pas en paroles » (Eccli., ch. 32, v. 4) ; ou encore, répondre avant d’avoir entendu ou avant d’être interrogé : « Celui qui répond avant d’avoir écouté montre sa folie, et il est digne de confusions (Prov., 18, v. 13) ; ou enfin répondre à la place d’un autre, à l’encontre de ce précepte de l’Ecclésiastique, ch. 32, v. 7 : « Jeune homme, parlez à peine dans votre propre cause », à savoir, lorsque c’est nécessaire.

Il prouve que son silence est faux, celui qui se tait, non parce que c’est vertueux de se taire, mais pour qu’il ne se couvre pas de honte devant ses auditeurs, ou pour qu’on le loue de son silence, ou parce qu’il a peur de dire un mot, ne sachant pas parler d’une façon intelligible ou utile, ou encore afin de cacher par son silence sa faiblesse d’esprit : « L’insensé lui-même, quand il se tait, passe pour un sage » (Prov., ch. 17, v. 28).
—————————————————-

(1) Glose interlinéaire (Bible de Douai, t. 3, col. 66). Cette glose est de saint Grégoire le Grand, au livre 5 des Morales, P. L t. 75, col. 688. Il s’agit aussi bien des pensées et des actions que des paroles. Et saint Grégoire est plus catégorique : « Seul, il ne tombe pas dans le mal, celui qui, de temps en temps, par précaution, ne s’accorde même pas ce qui est licite. »
(2) Glose interlinéaire sur ces deux versets de saint Jacques (Bible de Douai, t. 6, col. 1286).
(3) Homélies sur Ézéchiel, livre 1, Hom.II . P. L. 76, col. 907.

Étoile de la mer

12 octobre, 2010

du site:

http://www.ayletmarcharbel.org/lecture9.htm

Étoile de la mer

Toi donc, qui que tu sois en ce monde,
Ballotté par les flots à travers bourrasques
Et ouragans plutôt que
Marchant sur la terre ferme,
Si tu ne veux être englouti par la tempête :
Ne quitte pas des yeux cet astre étincelant.
Que se lèvent les vents des tentations,
Que surgissent les écueils de l’adversité :
Regarde l’étoile, invoque Marie…
Si, angoissé par l’énormité de tes fautes,
Accablé de la laideur de ta conscience,
Épouvanté par la rigueur du jugement,
Tu te vois sombrer dans le gouffre de la tristesse,
Dans l’abîme du désespoir :
Pense à Marie,
Dans les périls,
Dans les angoisses,
Dans les situations critiques :
Pense à Marie, invoque Marie.
Que son nom ne quitte pas tes lèvres,
Qu’il ne quitte pas ton cœur ;
Et, pour obtenir l’appui de sa prière,
Ne néglige pas l’exemple da sa vie,
En la suivant, tu es sûr de ne pas dévier ;
En l’implorant, de na pas désespérer ;
En pensant à elle, de ne pas te tromper,
Si elle te soutient, tu ne tomberas pas ;
Si elle te protège, tu n’auras pas à craindre ;
Si elle te conduit, tu ne connaîtras pas la fatigue ;
Avec son aide tu parviendras au but.
Et ainsi tu sauras par ta propre expérience
À quel point se justifie la parole :
Le nom de la Vierge était Marie.

Saint bernard.

LES OBJECTIFS DU SYNODE [par S.B. Naguib (Egypte) et Mgr Raï (Liban)]

12 octobre, 2010

du site:

http://www.zenit.org/article-25673?l=french

LES OBJECTIFS DU SYNODE

par S.B. Naguib (Egypte) et Mgr Raï (Liban)

ROME, Lundi 11 octobre 2010 (ZENIT.org) – Le synode doit écouter « ce que l’Esprit dit aux Eglises », notamment dans un contexte où la « laïcité » positive n’est guère mise en pratique, mettant à mal la liberté religieuse.
En fin de matinée, S. B. Antonios Naguib, patriarche d’Alexandrie des Coptes d’Egypte, rapporteur général du synode, et Mgr Béchara Raï, O.M.M., évêque de Jbeil, Byblos des maronites, au Liban, ont rencontré la presse au Vatican.
Ce que l’Esprit dit aux Eglises
Pour Mgr Béchara Raï, les trois buts du synode sont d’une part, une nouvelle « prise de conscience de la variété des chrétiens et du sens de leur présence historique au Moyen-Orient, de leur grande contribution à la vie de leurs pays » ; d’autre part, de « consolider les liens de communion ecclésiale », et enfin de « favoriser le témoignage chrétien, du point de vue spirituel, pastoral, social ».
Il souligne que la grande question est : « Qu’est-ce que l’Esprit Saint dit aux Eglises du Moyen-Orient pour relever les défis qui se présentent ? On en attend des fruits, des initiatives ».
Il est aussi clair que l’on « touchera les blessures du Moyen-Orient : Comment pouvoir assurer une vie de paix, d’entente et de prospérité ? »
Il relève que le « Rapporteur général » aborde la question des « grands problèmes de la vie chrétienne, de l’économie, de la politique, des droits de l’homme, de la liberté de culte en particulier, de conscience. Il rappelle en cela le contenu des « Lineamenta » et de « l’Instrument de Travail ».
La liberté de conscience
Il a aussi abordé la question de la liberté religieuse : « La liberté de conscience s’inscrit dans cette conception de l’islam que le judaïsme a été ‘complété’ par le christianisme et que le christianisme a été ‘complété’ par l’islam. On peut donc passer du judaïsme ou du christianisme à l’islam, mais pas l’inverse : on risque la peine de mort. C’est ‘one way’, à sens unique. C’est un grand problème pour l’Eglise et pour la communauté internationale ».
A la question de savoir s’il était « optimiste » ou « pessimiste », Mgr Raï a répondu que « les chrétiens sont appelés à être des ferments dans la pâte. La lumière dans l’obscurité. Celui qui fait l’histoire, c’est le Christ, nous sommes son Corps, ses mains, on ne peut pas désespérer. Nous sommes le Christ dans le monde. Je dois être un instrument loyal pour faire arriver sa voix par le témoignage de l’espérance. Il s’agit de donner un sens à la vie, à la philosophie, à la culture. La question n’est pas qu’est-ce qu’on doit faire pour survivre, mais comment donner un sens à la vie ».
La laïcité positive
Pour ce qui est de la « laïcité positive », il explique : « Cela signifie la séparation entre l’Eglise et l’Etat dans le respect de la loi naturelle par les Etats. Au contraire, une laïcité négative reconnaît l’avortement, le mariage libre, – contraire à la loi divine – , le mariage entre personnes gay. La laïcité positive fait problème aux musulmans qui y voient le danger de supprimer la religion. Les chrétiens cherchent à contribuer à réaliser cette laïcité positive par exemple au Liban ».
Il précise qu’au Liban, « le terme laïc est accepté par chrétiens et musulmans, ainsi que la séparation de l’Etat et de la religion (article 9 de la Constitution). C’est un système unique au monde, respectueux vis-à-vis de Dieu et de toutes les religions. On préfère l’appeler ‘Etat civil’ : l’Etat respecte la liberté de culte et de religion, c’est garanti par la loi et cela a été voulu dès 1943, avec la cohabitation sur un pied d’égalité entre tous les citoyens. Cela vise à faire en sorte que les chrétiens ne soient pas considérés comme des citoyens de seconde classe. En Israël la liberté de conscience et de religion est en quelque sorte supprimée parce qu’en fait les chrétiens sont des citoyens de seconde classe ».
Une seule voix catholique
Pour sa part, le patriarche Naguib a souligné que le synode – qui doit voter les propositions et le message final – pourra faire parler les différents catholiques du Moyen-Orient « d’une seule voix » : « A la fin, oui, une seule voix, synodale, une seule voix catholique ».
Le problème de la liberté de culte, a-t-il fait observer, vient d’ « une vision de l’islam, sa vision du lien entre religion et Etat : en théorie, l’Etat accepte le passage de l’islam au christianisme, mais en pratique c’est un problème ».
A propos de la laïcité positive, il a suggéré l‘emploi d’autres expressions moins « pipées » au Moyen-Orient : « Au lieu de parler de ‘laïcité positive’ on pourrait parler d’Etat ‘laïc’ ou d’Etat ‘civil’. Le Liban est un exemple pour l’humanité. Il a créé un Etat laïc, civil, en respectant les valeurs religieuses. Mais dès qu’on parle de laïcité en Egypte, on se heurte à un refus des autorités. On craint que cela signifie ‘absence de Dieu’. Il vaut mieux parler d’Etat laïc ou d’Etat civil, je préfère ces expressions ».

Propos recueillis par Anita S. Bourdin

bonne nuit

12 octobre, 2010

bonne nuit dans image bon nuit, jour, dimanche etc. otter-7670

Lontra

http://www.naturephoto-cz.com/otter:lutra-lutra-photo-878.html

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