Archive pour octobre, 2010

bonne nuit

19 octobre, 2010

bonne nuit dans image bon nuit, jour, dimanche etc. myosotis-stenophylla-0695

Myosotis stenophylla

http://www.naturephoto-cz.com/myosotis-stenophylla:myosotis-stenophylla-photo-8421.html

Saint Luc Évangéliste

18 octobre, 2010

Saint Luc Évangéliste dans images sacrée Saint_Luke

http://catholique-nanterre.cef.fr/Saint-Luc-evangeliste

Saint Luc Évangéliste

18 octobre, 2010

Saint Luc Évangéliste dans images sacrée

http://www.santiebeati.it/

Brève introduction aux Actes des Apotres, L’oeuvre de l’Evangéliste Luc

18 octobre, 2010

du site:

http://arras.catholique.fr/page-19071.html

Brève introduction aux Actes des Apotres

L’oeuvre de l’Evangéliste Luc

Luc a écrit une œuvre en deux parties : Evangile et Actes des Apôtres. Nos bibles séparent l’œuvre en deux pour mettre ensemble les 4 évangiles. Avec les Actes, nous espérons connaître l’histoire des premiers chrétiens, mais le lecteur moderne acceptera-t-il de se laisser dérouter par l’objectif et le langage de Luc, écrivain du premier siècle ? Luc témoigne, à sa manière à lui, de l’essor de la Parole : “La Parole de Dieu croissait et se multipliait.” Ac. 6,7. En présentant un itinéraire de Jérusalem à Rome, cœur de l’empire, Luc laisse de côté l’annonce au Sud (en Egypte, à Alexandrie), ou à l’Est (en Mésopotamie, à Babylone, l’actuel Irak).
Luc, chrétien de la 3ème génération, écrit vers 80, après la destruction de Jérusalem et la mort des premiers chrétiens dont Pierre, Paul, Jacques. A Rome, l’empereur Néron en a persécutés, mais Luc n’en dit rien. Nous découvrirons le groupe des Douze, des Sept, Pierre et Jean, Etienne, Paul, Barnabé, etc. Il nous faudra une carte pour situer des villes : Antioche, Ephèse, Lystres, Philippes ou Thessalonique, Corinthe ou Rome. A travers quelques récits ciblés et de nombreux discours, Luc justifie que des communautés de croyants parlent d’un Dieu présent au cœur de l’histoire ; ils proclament Jésus comme Christ et Seigneur : “Ce Jésus que vous avez crucifié, Dieu l’a ressuscité, nous en sommes témoins”.
Luc parle le langage religieux de son époque, évoque sans complexe la présence de l‘Esprit Saint quand il s’agit de proclamer le Christ ou de rendre grâce à Dieu. Ses héros parlent et agissent au “Nom de Jésus”, jamais pour eux-mêmes. Parmi les alliés, nombre de Romains dont certains haut placés ; parmi les opposants, des gens de la Synagogue. Les Actes témoignent que le salut de Dieu est adressé à tous, Juifs et païens.

Les Actes et l’histoire.
 
Une première lecture en continu est objet de découvertes et provoque à mémoriser le contenu des récits et des discours. Notre esprit sera sollicité par chaque détail “pour mieux comprendre”. C’est utile mais s’arrêter à tout instant peut empêcher de garder à l’esprit le fil de la pensée de l’auteur.
En lisant les Actes dans leur ensemble, nous ouvrons une porte sur un monde partiellement connu mais souvent surprenant. Luc écrit un “récit des commencements”. Il fait œuvre de justification pour son temps : la Bonne Nouvelle proclamée par Jésus a poursuivi son chemin jusqu’aux extrémités de la terre. Si l’annonce a été rejetée par les Juifs, les païens, eux, écouteront, Ac 28,28. Evitons de chosifier les récits en demandant : comment cela s’est-il passé ? Demandons-nous surtout : Comment et pourquoi Luc témoigne de la première annonce de l’Evangile ?
 
Les Actes de apôtres. Selon Luc 
Saint Paul à Athènes

Les maisons d’Evangile.
 
Quatre intuitions sont à l’origine de l’initiative :
 La lecture de l’ensemble d’un livre ;
la lecture ensemble, en Eglise ;
oser prendre la parole à partir du texte de la Bible ;
devenir familier de l’Ecriture.
Découvrir et comprendre le témoignage de Luc, le recevoir, c’est porter attention à ce qu’il a écrit, avec les mots qu’il a utilisés, sans trop laisser notre esprit dévier par les multiples débats d’idées, certes utiles, mais qui risquent de nous éloigner du dialogue que Dieu veut entretenir avec nous comme avec des amis.

Les discours, dans les Actes
 
Les Actes sont composés pour un tiers de discours. Or, dans la primitive Eglise, aucun secrétaire n’a pris en notes les propos des apôtres. Ces propos ont été reconstitués par Luc. C’est conforme au modèle des historiens de l’Antiquité qui aimaient placer des discours sur les lèvres de leurs héros. Mais personne n’avait pris de notes. Ces historiens suivaient le principe adopté par Thucydide : “J’ai exprimé ce qu’à mon avis ils auraient pu dire qui répondit le mieux à la situation.”
Ainsi Luc se représente Pierre s’adressant aux Juifs à Jérusalem ou Paul aux habitants d’Athènes. Plus que les idées, il importe de repérer dans quelles circonstances et comment s’établissent –ou non- les relations entre les personnes en vue d’annoncer le Christ Jésus. Nous serons cependant troublés par la logique (la rhétorique) de Luc qui n’est pas la nôtre, étonnés aussi par son univers de symboles. Dans les discours aux Juifs, le renvoi à l’Ancien Testament est systématique. Par exemple, qui sait que la Pentecôte est la fête juive de l’Alliance au Sinaï entre Dieu et son peuple libéré ?
Dans les discours aux païens, à Athènes par exemple, Paul cherche une ouverture à partir de leur culture. C’est un essai d’inculturation. Est-ce réussi ou non ? Toujours est-il que le nom de Jésus a été proclamé jusqu’à nous qui, à notre tour, sommes appelés à faire entendre le nom de Jésus, à chacun dans sa langue maternelle.
Au fil de la lecture, bien des questions jailliront. Elles pourront faire l’objet d’explications à l’aide des fiches de lecture, sans pour autant transformer les maisons d’Evangile en groupes de formation. Ce n’est pas l’objectif du projet et le temps de rencontre est limité à une heure ½ : il comprend le temps de la lecture, de l’échange et de la prière. La fiche 00 propose un déroulement-type. On peut toujours solliciter le service diocésain à propos des questions apparues : Maison d’Evangile BP 1016 62008 Arras cedex, ou
hennart-eh@orange.fr

Abbé Emile Hennart et l’équipe de préparation

Saint Luc, évangéliste, Homélie (lundi 18 octobre 2004)

18 octobre, 2010

du site: 

http://www.homelies.fr/homelie,saint.luc,689.html

Saint Luc, évangéliste

lundi 18 octobre 2004

Famille de saint Joseph

Homélie-Messe  

L’Eglise nous invite à célébrer aujourd’hui la fête de Saint Luc. Comme pour beaucoup de fête de saints apôtres ou évangélistes, la liturgie nous invite à méditer sur l’identité du disciple et les exigences qui lui sont liées. A ce titre, le récit de l’évangile du jour est particulièrement évocateur puisqu’il nous relate précisément l’envoi en mission des soixante-douze disciples choisis par Jésus.

Soixante-douze, ce nombre n’est pas sans nous rappeler les soixante-douze nations de Genèse 11 qui peuplent l’ensemble de la terre. A travers lui, c’est à la fois l’universalité du salut mais aussi l’universalité de l’appel du Seigneur à porter ce salut qu’il nous faut lire. Saint Luc, compagnon de route de saint Paul, a contribué lui aussi à ce que ce salut puisse être entendu de beaucoup. Derrière la manière dont il nous relate l’essor de l’Eglise au lendemain de la Pentecôte dans le livre des Actes des Apôtres, nous sentons tout le souffle évangélique qui l’animait.

L’annonce du salut passe chez saint Luc par l’exaltation de la bonté et de la miséricorde du Seigneur. Cet aspect semble l’avoir profondément impressionné. En effet, sans son évangile, nous ne connaîtrions pas la parabole du bon samaritain, ni celle de la brebis perdue, nous ne connaîtrions pas l’existence de Zachée, ni celle du bon larron, nous aurait échappé le fait que Jésus était accompagné et soutenu par un groupe de disciples, et surtout nous n’aurions pas cette page merveilleuse et éclatante de l’évangile, celle de ces deux fils célèbres, le premier qui revient après avoir claqué la porte de chez lui et le second, l’aîné, en colère contre l’attitude d’un Père qui nous révèle le véritable visage de Dieu.

Dante Alighieri appelait saint Luc « Scriba mansuetudinis Christi », le scribe de la mansuétude du Christ. Habitué aux capricieuses divinités païennes, Luc a du être foudroyé par la prédication de saint Paul et son cœur a sans doute été immédiatement rempli par ce sourire et ce regard de tendresse du Seigneur qu’il n’avait, tout comme nous, pas connu de son vivant.
C’est ce sourire et cette tendresse de Dieu qu’il nous partage dans son évangile. Et c’est en cela qu’il se révèle véritable disciple du Seigneur. Le disciple transmet ce qu’il a reçu au contact du maître et avec saint Luc nous nous rendons compte qu’il n’y a pas besoin d’avoir vécu avec le Seigneur pour en être son disciple.

Qu’en ce jour saint Luc nous aide à redécouvrir le visage de compassion et de miséricorde de notre Dieu, ce Dieu qui vient à notre rencontre pour nous prendre sur ses épaules et nous ramener à lui, la source de vie. N’est-ce pas ce qu’à notre tour nous aurons de plus beau à faire connaître aux hommes de ce monde ? Nous faire les porteurs de cette Bonne Nouvelle n’est-ce pas nous faire les porteurs du salut et devenir ainsi à notre tour de véritables disciples du Seigneur ?
Frère Elie
 

Nostra Signora di Sheshan – Cina

17 octobre, 2010

Nostra Signora di Sheshan - Cina dans images sacrée shesham

http://www.maranatha.it/Benvenuti/mapa/sheshan.htm

8) Marie, Mère de Dieu, 7eme jour de la Création : Shabbat

17 octobre, 2010

du site:

http://www.saintjosephduweb.com/8-Marie-Mere-de-Dieu-7eme-jour-de-la-Creation-Shabbat_a173.html

8) Marie, Mère de Dieu, 7eme jour de la Création : Shabbat

Shabbat : Repos et contemplation, le repos dominical.
Marie puise sa force dans la prière

Livre de la Genèse : 2, 1-2 « Et ils furent achevés, les cieux et la terre, et toute leur puissance. Et Dieu acheva au jour septième son travail qu’il avait fait, et il se reposa au jour septième de tout son travail qu’il avait fait. Et Dieu bénit le jour septième et il le sanctifia, car en ce jour il se reposa de tout son travail, de ce qu’il avait créé, Dieu, travail devant être conduit à sa réalisation ultime. »

Repos et achèvement
Nous voici donc parvenus au jour septième. Il correspond au samedi dans le comput du calendrier d’Israël. Souvent, les chrétiens pensent que le dimanche est le dernier jour de la semaine parce que l’on arrête de travailler : c’est le ‘week-end’, comme disent nos voisins anglais. En pensant ainsi, ils mettent de côté la référence aux origines judéo-chrétiennes. Le dimanche est en effet le 1er jour de la semaine, il est le lendemain du shabbat, du septième jour. Le dimanche est le jour du Seigneur, ‘dies domini’ ; c’est pourquoi on l’a appelé le jour dominical, dominus signifiant Seigneur. Comme le lundi est le jour de la lune, mardi le jour de mars et ainsi de suite pour les autres jours – vous chercherez les planètes qui leur correspondent – dimanche est le jour du Seigneur parce que c’est le jour où le Seigneur Jésus est ressuscité d’entre les morts. Les chrétiens ont évangélisé le calendrier en donnant au jour du soleil le nom de Seigneur. Il faut croire que les anglo-saxons n’ont pas accueilli l’évangile de la même façon que les latins, car au moins les langues latines ont remplacé le soleil par le Seigneur, témoignant qu’il nous donne la vraie vie et la vraie lumière. C’est aussi le sens du choix de la date de Noël où l’on reconnaît que la naissance du Christ est la lumière victorieuse sur la nuit de l’ignorance et du péché, comme le soleil, au solstice d’hiver, annonce que la durée des jours l’emporte sur celle des nuits.
Le dimanche est donc le 1er jour de la semaine ou le 8ème. Quant à nous, dans notre méditation, nous n’en sommes qu’au 7ème jour, celui du repos du Seigneur. Nous avons l’habitude, en effet, de parler du repos du Seigneur comme si Dieu avait été vraiment très fatigué d’avoir accompli toutes ces belles œuvres de création. Après un tel travail, il convenait de se reposer. Mais peut-être n’est-il pas parfaitement juste de penser que Dieu ait eu besoin de prendre du repos comme c’est notre cas et de lui attribuer ce qu’on appelle un anthropomorphisme, une ressemblance avec notre condition humaine. Que peut donc bien signifier ce terme du repos ? On peut mettre en évidence plusieurs notions. Premièrement, la notion d’achèvement, puis celle d’espace et enfin celle de plénitude contemplative.
Si l’on commence par la notion d’achèvement, on s’appuiera, dans le texte biblique, sur le vocabulaire qui exprime une idée d’accomplissement : « Et ils furent achevés, les cieux et la terre et toute leur puissance. Et Dieu acheva au jour septième son travail ». On entend par là que la création est terminée, c’est-à-dire qu’il n’existe pas d’autre création que celle-ci – pardon pour les extra-terrestres ! Mais n’est-ce pas plutôt rassurant de savoir qu’il n’existe pas d’autres formes de vie ? Un peu comme le jardinier sait que le pommier ne donne pas d’autres fruits que des pommes. D’où vient cette invention des extra-terrestres ? Elle s’apparente à celle de la réincarnation. Au lieu d’accueillir le message de la foi où l’homme apprend de Dieu son origine, sa destinée et les moyens à suivre pour répondre au projet de l’amour divin, il se retrouve prisonnier d’une vision fausse de l’existence. A partir de cette mauvaise vision, il doit inventer des systèmes pour échapper à ses propres peurs. Ainsi, le mythe de telle ou telle civilisation perdue, comme celle de l’Atlantide, et qui continue d’inspirer tant de films et d’ouvrages de science fiction. Ce sont toutes sortes d’inventions étranges, fruits de l’imagination, dont on attend l’intervention, ou une puissance magique pour résoudre les difficultés de la vie ; ou encore la réincarnation, comme le moyen de recommencer dans une autre existence ce qui n’a pas été réussi dans celle-ci. Face à ces propositions erronées, la foi chrétienne explique l’origine de l’homme fondée sur un projet d’amour personnel et éternel, sa destinée comme la plus belle expression d’un bonheur incommensurable et le déroulement de son existence semblable à la recherche passionnée de deux amoureux l’un envers l’autre.
Mais revenons à notre propos sur la notion de repos et d’achèvement : ainsi, tout ce qui existe découle nécessairement de la création, dont le déploiement se manifeste au fur et à mesure du temps et au long des générations. Car en même temps, si la création est terminée, elle n’en reste pas pour autant limitée à ce premier jaillissement. Posée dans l’existence, elle doit maintenant faire jaillir de ses germes toutes les potentialités cachées et les déployer dans le temps et l’espace. Le texte biblique le formule dans les termes suivants : « … en ce jour il se reposa de tout son travail, de ce qu’il avait créé, Dieu, travail devant être conduit à sa réalisation ultime ». Ce qu’il avait créé doit maintenant se réaliser, se mettre en œuvre. Dieu a créé les germes. Comme le jardinier sème la semence, il attend que la puissance de vie, présente en la semence, jaillisse au grand jour. Nous entendons le prophète Isaïe nous rappeler la puissance de la Parole de Dieu agissant dans le monde : « Comme la pluie et la neige descendent des cieux et n’y remontent pas sans avoir arrosé la terre, l’avoir fécondée et fait germer, pour qu’elle donne la semence au semeur et le pain comestible, de même la parole qui sort de ma bouche ne me revient pas sans résultat, sans avoir accompli ce que je voulais et réussi sa mission » (Is. 55, 10-11).
Un Salut accompli et definitivement victorieux
Nous assistons à cette grande entreprise de construction et d’élaboration de la création appelée à devenir le Royaume de Dieu, moyennant la libre participation de l’homme tandis qu’il se fait l’auditeur attentif de la Parole de Dieu. Car c’est dans la Parole de Dieu que l’homme découvre à la fois le sens du monde, la clef d’interprétation de l’univers, la Loi de Dieu, et c’est aussi cette Parole qui agit pour transformer le monde, en commençant par transformer le cœur de l’homme. En écho à cette vérité, le Christ nous enseigne que cette Parole s’accomplit en lui, le Verbe, la Parole de Dieu venue vivre en homme pour nous donner cette vie divine et nous assurer que les promesses de Dieu sont accomplies : « Ecoutez ! Voici que le semeur est sorti pour semer sa semence … » (Mc. 4, 3). Cela nous permet de mieux réaliser combien la foi chrétienne n’est pas de l’ordre de l’hypothétique, mais de la certitude. Nous ne vivons pas dans l’angoisse d’un salut qui ne serait pas encore réalisé, nous vivons dans la joie d’un salut accompli et définitivement victorieux. Car, comme la création est achevée et doit exprimer toutes les potentialités de vie contenues en elle, ainsi le salut est accompli et doit réaliser en chacun de nous toutes les joies cachées qu’il apporte. C’est pourquoi le chrétien vit dans l’action de grâce, et de cette action de grâce que l’on appelle eucharistie.
Comme la pluie et la neige descendent des cieux…
Cependant, cette action de grâce ne supprime pas les doutes et les souffrances. Toutes les détresses de l’humanité et ses profondes blessures dues au péché n’auront-elles pas été pour la Vierge Marie une redoutable épreuve de la foi ? Si elle est habitée par la certitude de la victoire de l’Amour de Dieu, dont elle a vu la puissance se manifester dans sa maternité virginale, cependant elle assiste impuissante à l’échec de la prédication de Jésus. La bonté inépuisable de celui-ci, sa miséricorde répandue en abondance à l’égard de tous, sans s’arrêter à aucun jugement ni reproche, sont l’objet du plus profond mépris au cours de son procès, qui n’est qu’une odieuse machination. Si la victoire de l’Amour est certaine, pourquoi une telle violence s’exerce-t-elle encore ? Pourquoi le mensonge vient-il détruire la confiance et vicier les paroles de paix ? Debout au Golgotha, Marie est déchirée entre la Parole de Dieu, faisant résonner dans son cœur la foi en la victoire de l’Amour, et le spectacle effroyable de la mort engloutissant la vie de son enfant.
Dans le silence de son cœur, la Parole de Dieu accomplit son travail et Marie se répète ces mots qui tout d’un coup revêtent une intensité inégalée : « Comme la pluie et la neige descendent des cieux et n’y remontent pas sans avoir arrosé la terre, […] » – c’est cette parole apportée par l’ange Gabriel lui annonçant la fécondité de l’Esprit en son sein – « de même la parole qui sort de ma bouche » – c’est toute la prédication de Jésus venu annoncer la présence du Royaume – « ne me revient pas […] sans avoir accompli ce que je voulais et réussi sa mission » – c’est le mystère douloureux et incompréhensible de la Croix, lu et décrypté comme un mystère de victoire.

La lectio divina de Marie
Sur un des portails nord de la cathédrale de Chartres, dans les petites sculptures des voussures, on peut remarquer les figures successives de la ‘lectio divina’, cette pratique monastique de la lecture de la Parole de Dieu. On y voit une femme assise, tenant en ses mains un livre fermé, la Bible, et occupée tout d’abord à se recueillir dans la prière. Puis, ayant ouvert le livre, elle se met à le lire. Ayant lu un passage, le livre toujours ouvert, elle le médite avec attention. Alors, le livre fermé, elle laisse la Parole imprégner son cœur. Enfin, elle rend grâce au Seigneur de ce qu’elle a reçu, et se prépare à en rendre témoignage par la parole et les actes. Voilà ce que fut la vie intérieure de la Vierge Marie, et que la tradition spirituelle de l’Eglise a conservé précieusement. C’est un modèle de vie intérieure pour chacun de nous, dans la mesure où nous acceptons de vivre l’évangile, de le mettre en pratique pour oser affronter les défis de ce monde envers la foi. Jésus le répète souvent dans ses enseignements, et de diverses manières. Ses disciples seront nécessairement confrontés à la persécution d’une manière ou d’une autre : « Je vous envoie comme des brebis au milieu des loups […]. Du moment qu’ils ont traité de Béelzéboul le maître de maison, que ne diront-ils pas des gens de la maison ! » (Mt. 10, 16, 25). Marie a été témoin de cela envers Jésus et ses disciples, elle a vécu cela elle-même. Mais elle était fondée dans sa foi sur le roc, comme Jésus le recommande à tous ses disciples (Mt. 7, 25).

Le Seigneur laisse à sa créature l’espace suffisant.
La seconde notion que nous avons mise en évidence concernant le repos, après celle d’achèvement, est celle de l’espace. Le Seigneur laisse à sa créature, qu’est l’homme, l’espace suffisant pour déployer cette œuvre de création. Le Seigneur n’est pas constamment sur le dos de son enfant pour lui répéter sans cesse : Fais ceci ou fais cela. Cela peut paraître parfois étonnant à des gens qui ont constamment besoin d’être assistés et qui n’ont pas suffisamment d’esprit d’initiative pour se décider à agir. Et l’on comprend que ce soit déroutant, dans la mesure où Dieu ne nous manifeste pas de façon très claire ce qu’il faut faire à chaque instant. Le Seigneur nous laisse l’espace, le temps, l’imagination, la réflexion, le conseil, le recours à l’expérience d’autrui etc. pour décider nous-mêmes en toute responsabilité. On voit cela dans la parabole du jeune fils qui dilapide l’héritage de son père (Lc. 15, 11-32). N’avez-vous jamais été surpris, en lisant cette histoire, de constater une certaine indifférence, sinon un apparent laxisme, de la part du père ? Son fils lui demande de partager l’héritage entre son frère aîné et lui-même, et le père s’exécute sans répliquer.

Construire une relation filiale.
En créant le septième jour, le Seigneur a voulu nous dire que la création nous était confiée et qu’il nous revenait personnellement de la mener à son achèvement. La création n’est pas terminée ! C’est nous qui devons la conduire à sa perfection ; nous devons participer, avec l’aide de Dieu, à l’avènement du Royaume. Et le Seigneur regarde comment nous nous y prenons. Il a laissé le jeune fils faire usage de son bien. Il n’a pas voulu considérer le don de la liberté comme une vaine promesse, mais comme une réalité par laquelle l’homme devait apprendre à se construire comme homme et surtout comme fils. Comme fils, car ce qui importe, c’est la relation filiale. La mission confiée par Dieu à ses enfants ne consiste pas tant à construire des maisons, des routes et des empires. Il s’agit plutôt de construire une relation juste entre les personnes. Si nous lisons la parabole dans le sens de la réussite humaine, nous assistons à un échec déplorable dans l’usage des biens matériels. Et pour un investissement financier, c’est plutôt raté ! Car le retour du fils n’est pas glorieux : tout l’héritage a été misérablement dilapidé. Mais si nous lisons la parabole dans le sens de la construction d’une relation, c’est une véritable réussite ! Et celui qui semblait avoir réussi en demeurant auprès du père, et en travaillant de façon exemplaire, le fils aîné, n’a rien compris au projet de la vie filiale, puisqu’il prétend aimer et servir les intérêts de son père, alors qu’il reste incapable d’accueillir le retour de son jeune frère.
Jésus a vécu cette relation filiale avec Dieu son Père de façon tout à fait unique et exemplaire. En effet, la vie filiale se caractérise avant tout par la relation de confiance. La paternité est source de cette confiance en offrant une grande latitude d’action. Jésus vivait une grande unité avec son Père, en même temps qu’il demeurait totalement libre d’inventer sa façon de vivre. A tel point que sa liberté de comportement provoquera des réactions d’incompréhension manifestes. Par exemple, la famille proche de Jésus a présenté un bon nombre de réticences par rapport à son enseignement et à son comportement. Jésus bouleversait quelques coutumes qui n’avaient pas grand chose à voir avec les préceptes divins : « Vous annulez bel et bien le commandement de Dieu pour observer votre tradition » (Mc.7, 9), disait-il à l’adresse des scribes et des pharisiens lui reprochant de ne pas observer les règles de pureté rituelle prescrites par les anciens. Quand sa famille apprend cela, elle cherche à le récupérer : « Ils partirent pour se saisir de lui, car ils disaient : il a perdu le sens ! » (Mc. 3, 21).

La relation filiale de Marie, à la suite de Jésus.
Comment Marie dut-elle se situer au milieu de ce tumulte d’idées et d’opinions contradictoires avec celles de son fils ? Cela aurait été si simple si on avait pu se dire avec certitude : Il est le Fils de Dieu ; donc, il a certainement raison. Mais les autorités religieuses de Jérusalem ne cautionnent pas sa doctrine. Marie a suivi Jésus malgré la forte pression affective exercée par la famille et les proches. Elle a su garder en son cœur un espace suffisant pour accueillir la vérité, qu’elle apprend à discerner, non dans la subtilité du discours mais dans la cohérence toute simple entre ce que Jésus dit et ce qu’il fait. Tel est le critère de jugement qui lui permet de rester libre et d’aller jusqu’au bout. Marie nous enseigne le chemin de la fidélité dans l’épreuve. Ce chemin n’est pas tributaire des impressions de sa sensibilité. Il repose sur son adhésion intérieure à la vérité de la Parole de Dieu, vérité avec laquelle la vie de Jésus est en pleine harmonie. Elle développe ainsi sa fidélité à la Parole de Dieu, dans l’espace de liberté et d’initiative laissé par le Père. Elle vit, à la suite de Jésus, une vraie relation filiale.

La méditation contemplative.
La troisième notion apportée par le thème du repos est celle de la méditation contemplative, source de plénitude intérieure. Entrer dans le repos de Dieu, c’est entrer dans la connaissance intérieure de sa volonté. Et la volonté du Seigneur n’est rien d’autre que son projet d’amour bienveillant offert à toute créature. Dieu a pris le temps d’admirer l’œuvre qu’il avait accomplie ! Dieu est avant tout contemplatif. L’activité essentielle de Dieu pourrait se résumer en cette contemplation éternelle qui le tourne vers son Fils, de même qu’elle tourne le Fils vers le Père, comme nous le traduit saint Jean dans le prologue de son évangile : « Au commencement était le Verbe et le Verbe était tourné vers Dieu, et le Verbe était Dieu. Il était au commencement tourné vers Dieu » (Jn. 1, 1). Si l’on accueille le fait que la principale activité de Dieu consiste à demeurer dans cette attitude contemplative, cela nous permet de saisir toute l’importance de la vie consacrée. Quand Jésus se présente dans l’entourage de Jean Baptiste sur les rives du Jourdain, celui-ci le désigne comme ‘l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde’ (Jn. 1, 29). En entendant ces paroles, les disciples du Baptiste se mettent à suivre Jésus. Les entendant marcher derrière lui, se retournant, il leur dit : « Que cherchez-vous ? Ils lui répondirent : Maître, où demeures-tu ? Venez et voyez, leur dit-il. Ils allèrent donc et virent où il demeurait et ils demeurèrent auprès de lui ce jour-là » (Jn. 1, 37-39). Jésus invite ses premiers disciples à demeurer auprès de lui comme lui-même demeure auprès du Père. Il leur redira plus tard, évoquant l’image de la vigne et des sarments : « Demeurez en moi comme je demeure en vous […] Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés » (Jn. 15, 4,9).
Si le premier enseignement de Jésus à ses disciples fut la contemplation, ou plus précisément la révélation du lien privilégié qui l’unit à son Père, nous comprenons aussi que cette activité demeure essentielle dans la vie du monde et de l’Eglise. Elle est le préalable incontournable à l’édification du Royaume de Dieu, sans en être évidemment la seule activité. Nous dirons plutôt qu’elle inspire toutes les autres activités, comme il en fut pour Dieu qui, avant de créer, considéra toutes choses dans sa joie éternelle, et après avoir créé, les admira encore. Ainsi faisait le paroissien du curé d’Ars quand il ‘aveusait’ le Seigneur dans l’église, comme un bon paysan ‘aveuse’ le blé qu’il a semé quelques jours auparavant, tout empli de l’espérance de le voir bientôt lever. C’est dans la joie éternelle de Dieu que toutes choses trouvent leur origine. Il en fut de même pour Marie au commencement de la vie de l’Eglise et de sa mission, au milieu des disciples attendant la force d’en haut selon la promesse du Père. Dans le cénacle préparatoire à la venue de l’Esprit Saint au jour de la Pentecôte, « tous étaient assidus à la prière avec quelques femmes, dont Marie, mère de Jésus et avec ses frères » (Ac. 1, 14). Il y avait certainement beaucoup de choses à préparer, à faire et à envisager. Et les apôtres n’étaient peut-être pas toujours enclins à rester recueillis dans cette contemplation si nécessaire. Cependant, Marie sut donner l’exemple, malgré tout risque d’opposition ou d’incompréhension. Avec elle et comme elle, nous saurons, nous aussi, donner de la fécondité à notre vie en suivant son exemple.

RESUME 7

Shabbat : Repos et contemplation, le repos dominical

Marie puise sa force dans la prière

Livre de la Genèse : 2, 1-2 « Et ils furent achevés, les cieux et la terre, et toute leur puissance. Et Dieu acheva au jour septième son travail qu’il avait fait, et il se reposa au jour septième de tout son travail qu’il avait fait. Et Dieu bénit le jour septième et il le sanctifia, car en ce jour il se reposa de tout son travail, de ce qu’il avait créé, Dieu, travail devant être conduit à sa réalisation ultime. »
Le dimanche est le jour du Seigneur, ‘dies domini’ ; c’est pourquoi on l’a appelé le jour dominical, dominus signifiant Seigneur. Le dimanche est donc le 1er jour de la semaine ou le 8ème. Quant à nous, dans notre méditation, nous n’en sommes qu’au 7ème jour, celui du repos du Seigneur. Que peut signifier ce terme du repos ? On peut mettre en évidence plusieurs notions. Premièrement, la notion d’achèvement, puis celle d’espace et enfin celle de plénitude contemplative.
Quant à la notion d’achèvement, voilà ce que l’on peut dire : tout ce qui existe découle nécessairement de la création, dont le déploiement se manifeste au fur et à mesure du temps. Si la création est terminée, elle n’en reste pas limitée à ce premier jaillissement. Posée dans l’existence, elle doit faire jaillir de ses germes toutes les potentialités cachées et les déployer dans le temps et l’espace. Ainsi, la foi chrétienne nous invite à vivre, non pas dans l’angoisse d’un salut qui ne serait pas encore réalisé, mais dans la joie d’un salut accompli et définitivement victorieux. Marie est un modèle de vie intérieure pour chacun de nous, pour vivre l’évangile, le mettre en pratique et oser affronter les défis de ce monde envers la foi.
La seconde notion que nous avons mise en évidence concernant le repos, après celle d’achèvement, est celle de l’espace. Le Seigneur laisse à sa créature, qu’est l’homme, l’espace suffisant pour déployer cette œuvre de création. Le Seigneur nous laisse l’espace, le temps, l’imagination, la réflexion, le conseil, le recours à l’expérience d’autrui etc. pour décider nous-mêmes en toute responsabilité. La mission confiée par Dieu à ses enfants ne consiste pas tant à construire des maisons, des routes et des empires. Il s’agit plutôt de construire une relation juste entre les personnes. Marie nous enseigne le chemin de la fidélité qui n’est pas tributaire des impressions de la sensibilité mais repose sur une adhésion intérieure à la vérité de la Parole de Dieu. Elle vit, à la suite de Jésus, une vraie relation filiale.
La troisième notion apportée par le thème du repos est celle de la méditation contemplative, source de plénitude intérieure. Entrer dans le repos de Dieu, c’est entrer dans la connaissance intérieure de sa volonté. Et la volonté du Seigneur n’est rien d’autre que son projet d’amour bienveillant offert à toute créature. Le premier enseignement de Jésus à ses disciples fut la contemplation, ou plus précisément la révélation du lien privilégié qui l’unit à son Père. Cette activité demeure essentielle dans la vie du monde et de l’Eglise. Avec Marie et comme elle, nous saurons donner de la fécondité à notre vie en suivant l’exemple qu’elle donna aux apôtres dans l’attente du Don de l’Esprit.

buona notte e buona domenica

17 octobre, 2010

buona notte e buona domenica dans image bon nuit, jour, dimanche etc. northern-raccoon-xxximg_6946amw

Northern Raccoon
(Procyon lotor)
USA, Florida – January 2007

http://www.naturephoto-cz.com/new-photos.html

FRIDAY AFTER TRINITY VII

16 octobre, 2010

FRIDAY AFTER TRINITY VII  dans images sacrée Jesus
http://missionalanglican.wordpress.com/

6. Vouloir prier

16 octobre, 2010

du site:

http://jerusalem.cef.fr/index.php/fraternites/prier-dans-la-ville/vouloir-prier

6. Vouloir prier

La prière a beau nous révéler le plus intime et le plus beau de l’inhabitation divine, elle n’en demeure pas moins souvent aride et austère. Le saint moine abba Agathon disait même qu’elle est «un combat jusqu’au dernier soupir». Pour parvenir à prier il faut donc aussi vouloir prier. Plus que toute chose en effet, la prière est affaire de volonté.

Il faut reconnaître effectivement que la prière a un ennemi acharné : le diable, qui sait, mieux que nous, tout le bien qu’elle peut nous faire et combien, par elle, on peut atteindre aux sommets de la sainteté parce qu’elle nous pousse d’abord à la droiture de vie, à la foi active, à l’espérance ferme et à la charité la plus active.

Et c’est pourquoi Jésus nous invite fermement à prier sans nous décourager (Lc 18,1). C’est pour elle qu’il importe avant tout de mener le bon combat de la foi (1 Tm 6,12), car l’esprit est ardent mais la chair est faible (Mt 26,41), et elle se heurte sans cesse à la tentation de l’Adversaire qui rôde sans cesse, comme un lion rugissant, cherchant qui dévorer (1 P 5,8). Nous ne le savons que trop !

Jésus lui-même, au moment le plus noir de son combat à Gethsémani, qui fut pour lui comme une vivante agonie, en proie à la détresse, priait de façon plus instante (Lc 22,44). C’est à ce moment-là, à l’heure de la lassitude, du découragement, au jour mauvais où rôde le démon de midi qu’il importe de ne pas se décourager et de tenir. La persévérance conduit à la piété, nous dit l’apôtre Pierre, et la piété au chemin le plus parfait, cette voie qui les surpasse toutes et qui est la charité (2 P 1,6-7).

La prière est par excellence le domaine de l’invisible et nous aimons le vérifiable. Elle se situe dans l’insensible et nous recherchons ce qui peut être senti. Elle nous met en face de l’incompréhensible et nous voulons saisir l’intelligible. On parle, sans entendre. On contemple, sans voir. On aime, sans émotion sensible. Les cinq sens peuvent être sollicités, comme nous y invite saint Ignace dans ses Exercices. Mais aucun n’est comblé. Le degré suprême ne s’atteint que dans «la sainte indifférence». «C’est dur d’aimer un Dieu dont on n’a pas vu le visage», confiait un jour Thérèse d’Avila. La prière devient dès lors comme une mise à nu sur une terre nue. Le retour sans cesse consenti au feu du creuset du minerai de notre vie sans cesse mélangé. C’est dire toute la volonté qu’il faut pour accepter d’en être sept fois épuré (Ps 12,7).

La clef de la prière passe donc aussi par cette lutte en vue de laquelle Dieu a armé nos mains pour la bataille (Ps 18,35). Il faut alors tenir, comme dit l’apôtre Paul, avec la joie de l’espérance, constants dans la tribulation et assidus à la prière (Rm 12,12). Il ne s’agit plus de flamber, il faut durer. Et durer d’autant plus qu’il nous est demandé de prier sans cesse (1 Th 5,17). C’est ce que l’Écriture appelle la persévérance (Lc 8,15 ; 11,8 ; 12,36). Mais à ceux qui persévèrent ainsi dans la foi, affermis sur des bases solides, sans se laisser détourner de l’espérance promise par l’Évangile (Col 1,23), les portes de la vie s’ouvrent avec la clef de la prière fidèle. Ils trouvent par là comment avancer et Dieu se plaît une fois encore à les exaucer.

Passé et avenir sont alors fondus à la «vive flamme d’amour» de notre épreuve de la durée, dans l’éternel présent de Dieu, pour qui tout est grâce en vérité : Tout ce que vous demandez dans la prière, croyez que vous l’avez déjà obtenu et cela vous sera accordé (Mc 11,24). Notons bien, dans ce que Jésus nous dit ainsi, ce passage, apparemment illogique mais combien révélateur, du présent au futur avec retour sur le passé, car tout ce qui se vit alors au niveau de ce temps est déjà tout orienté à la lumière de l’éternité. Une éternité dont la prière fidèle, quotidienne, constante, volontaire, nous ouvre la porte. L’impossible, alors, s’accomplit car l’espérance qui dure est toujours récompensée. Tout est possible à celui qui croit (Mc 9,23).

Quiconque veut donc prier et se bat pour s’y tenir, en trouve la clef dans la grâce de la persévérance, où la foi donne d’avancer.du site:

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