Archive pour le 31 octobre, 2010

Tous les saint

31 octobre, 2010

Tous les saint dans images sacrée 14

http://www.bologna.chiesacattolica.it/12porte/puntate/2007/2007_10_25/

Prière à tous les saints – Saint Augustin

31 octobre, 2010

du site:

http://www.liturgiecatholique.fr/Priere-a-tous-les-saints.html

Prière à tous les saints

Saint Augustin

Reine de tous les saints, glorieux Apôtres et Evangélistes, Martyrs invincibles, généreux Confesseurs, savants Docteurs, illustres Anachorètes, dévoués Moines et Prêtres, Vierges pures et pieuses femmes, je me réjouis de la gloire ineffable à laquelle vous êtes élevés dans le Royaume de Jésus-Christ, notre divin Maître.
Je bénis le Très-Haut des dons et des faveurs extraordinaires dont il vous a comblés et du rang sublime où il vous élève. O amis de Dieu !
O vous qui buvez à longs traits au torrent des délices éternelles, et qui habitez cette patrie immortelle, cette heureuse cité, où abondent les solides richesses ! Puissants Protecteurs, abaissez vos regards sur nous qui combattons, qui gémissons encore dans l’exil, et obtenez-nous la force et les secours que sollicite notre faiblesse pour atteindre vos vertus, perpétuer vos triomphes et partager vos couronnes.
O Vous tous, bienheureux habitants du ciel, saints amis de Dieu qui avez traversé la mer orageuse de cette vie périssable, et qui avez mérité d’entrer dans le port tranquille de la paix souveraine et de l’éternel repos !
O saintes âmes du paradis, vous qui, maintenant à l’abri des écueils et des tempêtes, jouissez d’un bonheur qui ne doit pas finir, je vous en conjure, au nom de la charité qui remplit votre coeur, au nom de Celui qui vous a choisis et qui vous a faits tels que vous êtes, écoutez ma prière.
Prenez part à nos travaux et à nos combats, vous qui portez sur vos vos fronts vainqueurs une couronne incorruptible de gloire ; ayez pitié de nos innombrables misères, vous qui êtes à jamais délivrés de ce triste exil ; souvenez-vous de nos tentations, vous qui êtes affermis dans la justice ; intéressez-vous à notre salut, vous qui n’avez plus rien à redouter pour le vôtre ; tranquillement assis sur la montagne de Sion, n’oubliez pas ceux qui gisent encore couchés dans la vallée des larmes.
Puissante armée des saints, troupe bienheureuse des apôtres et évangélistes, des martyrs, des confesseurs, des docteurs, des anachorètes et des moines, des prêtres, des saintes femmes et des vierges pures, priez sans cesse pour nous misérables pécheurs. Tendez-nous une main secourable, détournez de nos têtes coupables la justice irritée de Dieu ; faites entrer par vos prières notre frêle navire dans le port de la bienheureuse éternité.

Saint Augustin

Tous les saints – lundi 1er novembre 2010 (Homélie)

31 octobre, 2010

du site:

http://www.homelies.fr/homelie,tous.les.saints,2959.html

Tous les saints – lundi 1er novembre 2010

Famille de saint Joseph

Homélie-Messe  

Les Béatitudes sont, dans l’enseignement de Jésus, une sorte de charte de la nouvelle Alliance, la Loi nouvelle ; elles décrivent dans sa dynamique notre identité chrétienne, elles sont le miroir de notre conscience, elles constituent la loi de liberté. En un mot, les Béatitudes sont la vie des disciples de Jésus. Pour en percevoir la richesse et la profondeur, il faut aller au-delà du chef d’œuvre de sagesse et les recevoir en tant qu’elles sont une révélation de Jésus, un don que le Christ nous fait en participation à sa propre vie filiale parmi nous, le commencement de la vie éternelle. Les Béatitudes comportent une dynamique qui évoque toute la pédagogie du Saint-Esprit au long de notre vie pour nous configurer à Jésus.

C’est pourquoi nous méditons cet évangile en ce jour de la Toussaint. Nous fêtons aujourd’hui nos frères et nos sœurs qui sont déjà parvenus au terme de la route. Ensemble, ils ont la joie de partager la paix qui est la vie même de Dieu. Cette paix constitue la joie des élus ; elle est communicative et elle est produite par la vie toute simple de Dieu dans le don de soi et la miséricorde, et par la pureté de Dieu. Or, pour avoir part la pureté de Dieu, l’homme doit se rendre pur comme Dieu lui-même est pur (1Jn 3,3). Ainsi, la pureté du cœur est la béatitude qui rend possible la rencontre de Dieu dans la pleine lumière.

Or la pureté du cœur est elle-même le fruit de la pauvreté du cœur, la première des béatitudes et leur porche d’entrée. Il ne nous est possible de comprendre le discours des Béatitudes et d’entrer dans la joie des bienheureux que par la pauvreté du cœur, c’est-à-dire en pénétrant le fond du mystère de Jésus, lui qui a dit : « Je suis doux et humble de cœur ». Or, au plus Jésus assume notre faiblesse humaine, au mieux il exprime sa condition filiale qui est l’émerveillement devant le Père plus grand que tout (Jn 10,29). La pauvreté du cœur consiste ainsi à admettre avec joie que nous ne pouvons rien par nous-mêmes, mais que nous sommes sûrs de recevoir à chaque instant l’assistance du Père. Or, précisément, nous recevons son secours en Jésus. Notre vie chrétienne est donc le combat visant à faire advenir le corps mystique du Christ ici et maintenant sans en voir pleinement le terme. C’est pourquoi il est bon de contempler le bonheur de tous les saints. Cette contemplation nous soutient et nous attire, nous révélant l’invisible réalité qui grandit avec l’Église chaque jour.

La pauvreté du cœur demeure définitivement le commencement de la route vers la pureté du cœur. Elle est le chemin vivant que Jésus ouvre lui-même en nous et autour de nous. Elle se réalise un jour après l’autre dans le milieu fraternel et nous ouvre à la deuxième béatitude : « Heureux les doux : ils obtiendront la terre promise. » La douceur est la réplique devant nos frères de l’humilité devant Dieu. Celui qui est humble est doux avec ses frères. La douceur est patience et disponibilité. Elle est le passage de l’initiative – l’amour qui se donne – à la remise de soi dans la main de ses proches : l’amour donné. C’est la condition et l’image du Règne qui vient à nous, le signe et la mesure de notre union à Dieu.

Les deux premières Béatitudes, pauvreté et douceur, expriment le mystère même de Jésus tel qu’il nous en a fait la confidence unique. Elles sont la culture de Nazareth qui l’a façonné pour toute sa vie. Les deux premières Béatitudes sont le chemin vivant que Jésus constitue pour nous, c’est toute notre vie à sa suite.

Puis vient la Béatitude des larmes : « Heureux ceux qui pleurent : ils seront consolés ! ». Au cœur du parcours de la vie à l’école des Béatitudes, réside l’épreuve décisive que Jésus a connue pour passer vers le Père. La souffrance que les larmes expriment est celle de ressentir dans le péché l’absolu contraire de la sainteté du Père. Ce fut la plus grande souffrance de Jésus dès son entrée dans le monde, tout au long de sa vie, et plus que tout en son Agonie et en sa Passion quand il a prié le Père avec cris et larmes. La Béatitude de ceux qui pleurent évoque le drame de la condition de l’homme devant Dieu, aussi longtemps que dure l’emprise du péché dans notre monde.

D’où la portée de la quatrième béatitude, celle qui est au centre du mouvement : « Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice : ils seront rassasiés ! ». Elle décrit l’homme attiré par la sainteté de Dieu et désirant qu’advienne son œuvre de justice et de purification. La justice en question est finalement la vérité que Dieu fait régner dans la conscience des hommes. Par sa justice, Dieu dévoile notre péché et le répare. On voit ainsi qu’il n’y a pas d’opposition entre la justice de Dieu et sa miséricorde. Au contraire, la miséricorde de Dieu est la source de la justice et elle en est l’accomplissement. C’est le sens de l’offrande de Jésus sur la Croix. Ainsi, la reconnaissance de la sainteté de Dieu, qui se fait dans les larmes de la contrition, nous conduit à entrer activement dans le mystère de sa miséricorde : « Heureux les miséricordieux : ils obtiendront miséricorde ! ».

Le terme de la route des Béatitudes, c’est le Cœur nouveau du Ressuscité. La pratique persévérante de l’humilité – c’est-à-dire la pauvreté du cœur – conduit à la pureté du cœur : telle est la dynamique des Béatitudes. La pureté du cœur résumant la vie dans l’Esprit est la simplicité entière dans l’accueil et le partage de la vie de Dieu, lui qui est l’infinie pureté. Le Ressuscité est habité par la plénitude de la vie divine – qui est paix et joie – et il nous la partage. La pureté du cœur produit la tranquillité de l’âme et elle rayonne en miséricorde et douceur pour tous les êtres : « Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux » (Lc 6, 36).

Finalement, nous dirons que la pureté de Dieu nous purifie et met en nous les dispositions du Cœur nouveau du Ressuscité. Les disciples du Christ sont alors enclins à pardonner à tous leurs frères. « Heureux les artisans de paix : ils seront appelés fils de Dieu ! ». Être artisan de paix consiste à désirer être l’instrument de la bonté du Père pour tous ses enfants, l’instrument du pardon qui fait entrer dans la paix de Dieu, dans la paix qui unit l’Église.

La dernière béatitude introduit un élément surprenant, inattendu quand on envisage le bonheur parfait : la persécution. Elle est pourtant annoncée comme un bonheur, mais celui-ci n’est pas conjugué au présent ; cette béatitude annonce un futur. C’est ainsi qu’elle fait entrer cette magnifique série dans l’histoire, en plaçant les disciples de Jésus dans la suite des prophètes et des témoins de sa parole. Ceux qui sont pauvres et humbles, ceux dont l’amour brûlant du Cœur de Jésus a purifié l’âme, sont pleinement heureux, ils sont déjà dans le Royaume. Mais Jésus nous interpelle directement : « heureux serez-vous ». Ceux qui veulent marcher à la suite de Jésus connaîtront nécessairement la persécution et il faut s’en réjouir car elle participe à l’avènement du Royaume et y fait entrer. Cette annonce de la neuvième béatitude ne peut être reçue et comprise que sur l’horizon des huit qui précèdent.

Aussi concentrons-nous sur l’essentiel : le bonheur que Dieu donne, le bonheur que Dieu seul peut donner. Réjouissons-nous avec la foule innombrable qui vient de la grande épreuve, qui a été purifiée dans le sang de l’Agneau. Ce bonheur est aussi le nôtre car en Jésus-Christ nous sommes devenus héritiers du Royaume : « voyez comme il est grand, l’amour dont le Père nous a comblés : il a voulu que nous soyons appelés enfants de Dieu – et nous le sommes » (2ème lect.).

« Nous le savons : lorsque le Fils de Dieu paraîtra, nous serons semblables à lui parce que nous le verrons tel qu’il est. Et tout homme qui fonde sur lui une telle espérance se rend pur comme lui-même est pur » (2ème lect.). Entrons dans la vie des Béatitudes, pauvres et humbles devant notre Dieu, demandons à Jésus le don de son Cœur nouveau.
Frère Dominique

bonne nuit et bonne dimanche

31 octobre, 2010

bonne nuit et bonne dimanche dans image bon nuit, jour, dimanche etc. -_mg_3215nf

Eolophus roseicapillus)
Australia – October 2008

http://www.naturephoto-cz.com/birds/parrots.html