Archive pour le 16 octobre, 2010

FRIDAY AFTER TRINITY VII

16 octobre, 2010

FRIDAY AFTER TRINITY VII  dans images sacrée Jesus
http://missionalanglican.wordpress.com/

6. Vouloir prier

16 octobre, 2010

du site:

http://jerusalem.cef.fr/index.php/fraternites/prier-dans-la-ville/vouloir-prier

6. Vouloir prier

La prière a beau nous révéler le plus intime et le plus beau de l’inhabitation divine, elle n’en demeure pas moins souvent aride et austère. Le saint moine abba Agathon disait même qu’elle est «un combat jusqu’au dernier soupir». Pour parvenir à prier il faut donc aussi vouloir prier. Plus que toute chose en effet, la prière est affaire de volonté.

Il faut reconnaître effectivement que la prière a un ennemi acharné : le diable, qui sait, mieux que nous, tout le bien qu’elle peut nous faire et combien, par elle, on peut atteindre aux sommets de la sainteté parce qu’elle nous pousse d’abord à la droiture de vie, à la foi active, à l’espérance ferme et à la charité la plus active.

Et c’est pourquoi Jésus nous invite fermement à prier sans nous décourager (Lc 18,1). C’est pour elle qu’il importe avant tout de mener le bon combat de la foi (1 Tm 6,12), car l’esprit est ardent mais la chair est faible (Mt 26,41), et elle se heurte sans cesse à la tentation de l’Adversaire qui rôde sans cesse, comme un lion rugissant, cherchant qui dévorer (1 P 5,8). Nous ne le savons que trop !

Jésus lui-même, au moment le plus noir de son combat à Gethsémani, qui fut pour lui comme une vivante agonie, en proie à la détresse, priait de façon plus instante (Lc 22,44). C’est à ce moment-là, à l’heure de la lassitude, du découragement, au jour mauvais où rôde le démon de midi qu’il importe de ne pas se décourager et de tenir. La persévérance conduit à la piété, nous dit l’apôtre Pierre, et la piété au chemin le plus parfait, cette voie qui les surpasse toutes et qui est la charité (2 P 1,6-7).

La prière est par excellence le domaine de l’invisible et nous aimons le vérifiable. Elle se situe dans l’insensible et nous recherchons ce qui peut être senti. Elle nous met en face de l’incompréhensible et nous voulons saisir l’intelligible. On parle, sans entendre. On contemple, sans voir. On aime, sans émotion sensible. Les cinq sens peuvent être sollicités, comme nous y invite saint Ignace dans ses Exercices. Mais aucun n’est comblé. Le degré suprême ne s’atteint que dans «la sainte indifférence». «C’est dur d’aimer un Dieu dont on n’a pas vu le visage», confiait un jour Thérèse d’Avila. La prière devient dès lors comme une mise à nu sur une terre nue. Le retour sans cesse consenti au feu du creuset du minerai de notre vie sans cesse mélangé. C’est dire toute la volonté qu’il faut pour accepter d’en être sept fois épuré (Ps 12,7).

La clef de la prière passe donc aussi par cette lutte en vue de laquelle Dieu a armé nos mains pour la bataille (Ps 18,35). Il faut alors tenir, comme dit l’apôtre Paul, avec la joie de l’espérance, constants dans la tribulation et assidus à la prière (Rm 12,12). Il ne s’agit plus de flamber, il faut durer. Et durer d’autant plus qu’il nous est demandé de prier sans cesse (1 Th 5,17). C’est ce que l’Écriture appelle la persévérance (Lc 8,15 ; 11,8 ; 12,36). Mais à ceux qui persévèrent ainsi dans la foi, affermis sur des bases solides, sans se laisser détourner de l’espérance promise par l’Évangile (Col 1,23), les portes de la vie s’ouvrent avec la clef de la prière fidèle. Ils trouvent par là comment avancer et Dieu se plaît une fois encore à les exaucer.

Passé et avenir sont alors fondus à la «vive flamme d’amour» de notre épreuve de la durée, dans l’éternel présent de Dieu, pour qui tout est grâce en vérité : Tout ce que vous demandez dans la prière, croyez que vous l’avez déjà obtenu et cela vous sera accordé (Mc 11,24). Notons bien, dans ce que Jésus nous dit ainsi, ce passage, apparemment illogique mais combien révélateur, du présent au futur avec retour sur le passé, car tout ce qui se vit alors au niveau de ce temps est déjà tout orienté à la lumière de l’éternité. Une éternité dont la prière fidèle, quotidienne, constante, volontaire, nous ouvre la porte. L’impossible, alors, s’accomplit car l’espérance qui dure est toujours récompensée. Tout est possible à celui qui croit (Mc 9,23).

Quiconque veut donc prier et se bat pour s’y tenir, en trouve la clef dans la grâce de la persévérance, où la foi donne d’avancer.du site:

dimanche 17 octobre 2010 – 29e du Temps Ordinaire – Homélie

16 octobre, 2010

du site: 

http://www.homelies.fr/homelie,29e.dimanche.du.temps.ordinaire,2940.html

dimanche 17 octobre 2010 – 29e  du Temps Ordinaire

Famille de saint Joseph
 
Homélie-Messe  

La veuve de la parabole a foi dans la justesse de sa cause, elle est convaincue qu’elle mérite d’obtenir réparation, elle n’hésite pas se battre pour cela. Elle a en effet toutes les raisons de s’inquiéter, car le juge chargé de son affaire n’aime pas la justice : « il ne respecte pas Dieu et se moque des hommes », souligne le Seigneur avec insistance. Ce juge inique n’a ainsi aucune intention d’exaucer la veuve et il n’a aucun égard pour elle. Heureusement, l’histoire finit bien : même s’il refusa longtemps, le magistrat finit par perdre patience devant l’insistance de la veuve et il lui rendit justice, pour retrouver sa tranquillité.
Comme les fins heureuses sont toujours consolantes, il serait aisé d’en rester là. Il serait confortable de nous satisfaire du raisonnement a fortiori : si le juge inique finit par rendre justice, combien plus sommes-nous assurés que le Bon Dieu nous exaucera. « Je vous le déclare, dit solennellement Jésus, sans tarder il leur fera justice ».
Pourtant, nous rassurer sur ce point n’était pas l’objectif du Seigneur Jésus. Saint Luc explique en effet qu’il « disait une parabole pour montrer à ses disciples qu’il faut toujours prier sans se décourager ». Quel est le risque de découragement si le Bon Dieu nous exauce « sans tarder » ? Cela voudrait-il dire qu’il peut tarder, lui aussi, à nous répondre ? Le plus surprenant est dans le « toujours » : « il faut toujours prier sans se décourager ». Chacune de nos prières exige donc de la persévérance ?
Pour nous aider à résoudre ce paradoxe, la liturgie nous donne à méditer un passage du livre de l’Exode où Moïse intercède pour son peuple pendant une bataille. La situation d’Israël est alors comparable à celle de la veuve de l’Évangile : le peuple vient de subir une attaque particulièrement lâche de la part des Amalécites, les ennemis héréditaires. Ces derniers ont pris la colonne qui sortait d’Égypte par l’arrière, décimant ceux qui étaient les plus faibles et les plus fatigués. Justice doit être rendue. Mais l’ordre que Moïse donne à Josué montre qu’il ne compte pas prendre les choses en main : désigner « le bâton de Dieu » est invoquer la puissance du Seigneur. Si la bataille doit être menée, elle sera remportée par l’action du Seigneur et non par la seule force des guerriers. Ainsi, chaque fois que la fatigue fait baisser le bâton, le combat tourne en défaveur d’Israël. Le fait illustre que la force et la persévérance de la prière sont la clé de la victoire. En choisissant d’engager la bataille, Moïse exprime sa confiance en Dieu qui fait justice ; en gardant les bras du prophète levés, le peuple démontre la force d’une prière pauvre et simple. En somme, la première lecture illustre comment la confiance en Dieu peut renverser les situations les plus désespérées. Elle nous montre aussi que la grâce d’une victoire peut être donnée promptement par le Seigneur, mais que cela n’enlève pas le temps de l’actualisation. Le Seigneur exauce sans délais, mais un combat reste à mener ; la grâce doit se déployer dans notre humanité, elle a besoin de temps pour porter son fruit, nous avons besoin de temps pour découvrir et apprécier son action. La prière n’a pas pour seule vertu d’obtenir la grâce, elle l’entretient, elle la fortifie et lui permet de s’épanouir en nous. Persévérance de l’homme et promptitude de Dieu ne sont donc pas contradictoires.
Ce point éclairci, revenons à l’évangile. « Je vous le déclare », disait Jésus en répondant à nos hésitations. Ce n’est pas une question mais une certitude : le Bon Dieu a souci de ses enfants et leur donne tout ce dont ils ont besoin. La parabole n’avait pas pour but d’affirmer une évidence mais de nous faire comprendre quel souci inquiète le Seigneur : « le Fils de l’homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? ». En effet, Dieu fera justice à ses élus « qui crient vers lui jour et nuit », mais entendra-t-il encore des veuves lui présentant leurs requêtes ? Parmi ceux qui entendent la parabole, combien « crient vers [Dieu] jour et nuit » ? Voici pourquoi il nous faut toujours prier avec persévérance : pour entretenir en nous la foi !
Le mécanisme est finalement assez simple ; il trouve son ressort, comme toujours, dans le désir qui habite le cœur de l’homme. Ce désir est orienté vers Dieu et ne trouve satisfaction qu’en Dieu. Une prière habillée de cris vers Dieu est vaine si elle n’est pas habitée et motivée par le désir de Dieu. Apparaît ici une différence essentielle entre le juge de la parabole et le Bon Dieu. Celui qui s’adresse à un juge ne voit en lui qu’un moyen puissant pour obtenir ce qu’il veut. Celui qui s’adresse au Bon Dieu avec foi ne cherche pas tant à être exaucé qu’à être exaucé par le Père des Cieux. Ce qui différencie une requête et une prière est la foi en Dieu qui donne, c’est considérer Dieu comme le seul de qui on attend d’être exaucé car lui seul peut combler le désir fondamental de nos cœurs.
Ainsi, la prière persévérante que Jésus demande n’est pas un exercice formel qui oblige à rester des heures à genoux. Il aurait été vain que Moïse reste les bras en croix jusqu’au coucher du soleil si son cœur n’avait pas crié son besoin de Dieu, s’il n’exprimait pas par ce geste un élan irrépressible et continuel vers Dieu, un mouvement qui n’accepte d’être détourné de sa quête que lorsqu’il est comblé.
L’aspect formel de la prière est cependant nécessaire. Il serait illusoire de prétendre rester en prière continuelle, au milieu des activités de nos journées, sans prendre le temps de se mettre à genoux, sans prendre le temps du silence qui permet à l’âme de respirer en Dieu. Jésus lui-même, dont le cœur était en dialogue intime avec le Père à chaque instant du jour et de la nuit, prenait le temps de se retirer pour prier, de chanter les psaumes avec ses disciples et de rejoindre l’assemblée synagogale chaque semaine. Ce dernier point est fondamental : la liturgie de l’Église n’est pas un contexte esthétique et convivial donné à nos élans pieux. Elle possède en propre la vertu d’orienter nos cœurs vers Dieu.
En somme, comme l’explique le passage de la Lettre de saint Paul à Timothée que nous avons entendu, nous avons besoin de raviver et de nourrir notre foi chaque jour par la méditation de la Parole de Dieu : « fils bien-aimé, tu dois en rester à ce qu’on t’a enseigné ». Cela veut dire que la Parole ressource notre désir de Dieu, au sens fort : elle en est la source et il nous faut rester près de cette source, toujours. Rester dans ce qu’on nous a enseigné veut dire, pour saint Paul, demeurer dans la Parole, considérer la Parole comme notre milieu de vie. Nous n’avons pas la foi comme nous avons un objet utile mais comme nous avons une maison. L’image de la maison est intéressante pour figurer notre lieu de vie mais aussi pour dire que l’Église est le lieu de la transmission de la Parole. Notre bâton de Moïse, notre équipement pour le combat spirituel, est ainsi constitué à la fois de la Parole de Dieu et de la tradition de l’Église ; d’où l’insistance sur la nécessité de transmettre à notre tour ce que nous avons reçu.
Nous voici au moment de la conclusion ; pour Jésus, elle reste une question : « le Fils de l’homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? ». Ainsi, l’enseignement de ce dimanche concerne le retour du Christ, qui est certain, aussi certain que le Père nous exauce. Par hâter le retour du Christ, nous entretenons le désir de cette rencontre ultime. Prions avec persévérance, parce que, tôt ou tard, il pourra nous sembler que le Christ tarde à revenir. Nous pourrons même être tentés de croire que ce retour est hypothétique ou qu’il ne nous concerne pas. Notre persévérance sera en effet mise à l’épreuve par les mauvais traitements dont nous sommes l’objet, de la part de ceux qui ne respectent pas Dieu et qui n’aiment pas les hommes. Suivons donc l’exemple de la veuve qui croyait fermement en la justesse de sa cause, suivons l’exemple de Moïse qui savait que toute victoire se remporte par la confiance dans le Seigneur, et armons-nous pour ce combat de tous les jours. Sans lâcher prise, prions sans nous décourager, gardons nos cœurs tournés vers Dieu, prenons sérieusement le temps du silence et du recul nécessaires à la prière personnelle et familiale.
Seigneur Jésus, tourne nos cœurs vers toi. Fais-nous grandir dans l’attente patiente et confiante de voir exaucées nos demandes, fais-nous demeurer en ta Parole et donne-nous de la proclamer par toute notre vie. Apprends-nous à prier de manière à ce que nos corps, nos âmes et nos esprits ne soient qu’un seul élan vers le Père.
Frère Dominique
 

LE CARDINAL ETCHEGARAY OUVRE L’HORIZON DU SYNODE

16 octobre, 2010

 du site:

http://www.zenit.org/article-25720?l=french

LE CARDINAL ETCHEGARAY OUVRE L’HORIZON DU SYNODE

« Regardez aussi vers l’Extrême-Orient »

ROME, Jeudi 14 octobre 2010 (ZENIT.org) – « Regardez aussi vers l’Orient, et même vers l’Extrême-Orient », c’est l’invitation lancée par le cardinal Etchegaray au synode.
Le cardinal français Roger Etchegaray, président émérite du Conseil pontifical « Justice et Paix » – entre autres – , a participé aux travaux du synode pour le Moyen-Orient ce jeudi matin, à titre d’invité.
Le cardinal Etchegaray a été souvent appelé sous le pontificat de Jean-Paul II le cardinal des « missions délicates ». Jean-Paul II l’avait notamment chargé d’une démarche auprès de Saddam Hussein en espérant éviter un nouveau conflit en Irak. Il avait été en Chine où il avait présidé une messe en public.
C’est donc en homme de terrain qu’il s’est adressé aux pasteurs des catholiques du Moyen-Orient, dont beaucoup – le synode l’a redit à différentes reprises -, sont eux-mêmes issus de pays d’Extrême-Orient. L’intervention de Mgr Hinder a rappelé par exemple que les émigrés catholiques sur la péninsule arabique représentent 3 millions de personnes, en particulier des catholiques indiens ou philippins. Des évêques, d’Inde par exemple (Mgr Bosco Puthur, évêque de curie d’Ernakulam-Angamaly des Syro-Malabares, mardi après-midi, 12 octobre), sont intervenus avec véhémence pour défendre leurs compatriotes victimes de mauvais traitements dans leurs pays d’émigration.
Très ému visiblement, et de sa voix chaleureuse qui a la cadence poétique du sud-ouest de la France, le cardinal Etchegarary a dit avoir contemplé l’icône de la Vierge Marie et avoir eu cette intuition que ces pasteurs rassemblés par le synode étaient comme les mages venus d’Orient dont parlent les évangiles de l’Enfance du Christ, des mages cherchant l’étoile du côté de l’Occident.
Mais, a souligné le cardinal – maintenant remis de sa chute de la nuit de Noël 2009 à Saint-Pierre -, ils ont aussi appelé à regarder vers l’Orient et même vers l’Extrême-Orient. Ils verront aussi les souffrances, les difficultés des catholiques en Extrême-Orient, comme en témoignent aujourd’hui les dépêches d’Eglises d’Asie et de Fides que nous publions à propos des chrétiens du Pakistan, ou du témoignage héroïque des pasteurs aux Philippines contre les mafias.
Le cardinal des grandes missions a ouvert l’horizon du synode vers cet Extrême-Orient chrétien, bien vivant et souffrant, dynamisé par les défis qu’il affronte. On songe à l’immense Chine, mais aussi au Pakistan, à la Corée du Nord, à la Birmanie et au Laos, au Vietnam, pour ne citer que les terres où les défis de la liberté religieuse sont les plus connus, comme l’indique l’Observatoire en ligne de l’Aide à l’Eglise en Détresse (AED).
Certes, le synode s’est ouvert par des exposés de pasteurs catholiques des différents continents, et le synode lui-même traduit cette sollicitude de toute l’Eglise catholique pour les catholiques du Moyen-Orient. Les pères synodaux se disent d’ailleurs unanimement très heureux de cette initiative de Benoît XVI de les réunir. Mais la poésie spirituelle et enracinée dans l’expérience de terrain du cardinal Etchegaray a une efficacité qui dépasse les exposés théoriques. Une tonalité bien française et pourtant assez « orientale », peut-être justement parce qu’elle est évangélique.
Anita S. Bourdin

bonne nuit

16 octobre, 2010

bonne nuit dans image bon nuit, jour, dimanche etc. Ilex_verticillata026DmMa

Ilex verticillata

http://toptropicals.com/cgi-bin/garden_catalog/cat.cgi?family=Aquifoliaceae