Archive pour le 23 septembre, 2010

Le Shabbat

23 septembre, 2010

Le Shabbat dans images sacrée lujy8bl4

http://labible.centerblog.net/rub-Le-sabbat.html

Le Shabbat et la Vierge Marie

23 septembre, 2010

du site:

http://mariedenazareth.com/16031.0.html?L=0

Le Shabbat et la Vierge Marie

Le Shabbat est un jour pour célébrer le Créateur :

Le Shabbat fait cesser une activité. Ce n’est pas seulement pour se reposer (ce n’est pas fatigant d’allumer une lumière) mais pour célébrer le Créateur. Il s’agit de relativiser le travail, et de le mettre dans la perspective divine.

L’office du premier soir offre la lecture de Genèse 2, 1-3.

« Dieu bénit le septième jour, et Il le sanctifia, parce qu’en ce jour, Il s’abstint de toute Son œuvre qu’Il avait créée en la faisant » (Gn 2, 3)

Dans le qidoush (bénédiction du pain, du vin et du shabbat à la maison avant le repas du soir du shabbat) commence aussi par le passage de Gn 1, 31 à 2, 3.  

Marie, en qui le dessein créateur s’accomplit, est une célébration vivante du Shabbat. C’est pourquoi Humbertus De Romanis, maître général des moines prêcheurs (dominicains) au XIII° siècle, y trouve un motif de vénérer Marie le samedi : 

La lumière d’aujourd’hui
a été le jour du repos
de Celui qui a tout créé.
Ainsi a-t-Il trouvé repos en Marie
tandis que par sa voie propre à Lui
la Vierge devient sa demeure.
Alors ont été faites toutes les créatures
tandis qu’aujourd’hui Dieu accomplit
la création de la nature.
Alors il a tout achevé
quand dans la mère de Celui qui nous a créés
il a accompli l’œuvre de la grâce. [1] 

Entrer dans le Shabbat c’est entrer dans la chambre nuptiale, les noces de l’Alliance entre Dieu et son peuple :

Dans la bénédiction centrale de la ‘amida de la prière du samedi matin, la liturgie juive rappelle le don de la Loi et le précepte du shabbat comme ‘alliance éternelle’ entre Dieu et son peuple. L’alliance, depuis le prophète Osée, est vécue comme une noce entre Dieu et son peuple.

Le mot shabbat est féminin en hébreu. Cela a permis à la tradition juive d’emprunté le thème de la fiancée, présent dans le Cantique des cantiques[2], pour parler du shabbat. Le shabbat est en effet présenté comme la fiancée d’Israël, symbolisant le mystère d’alliance entre Dieu et son peuple. 

C’est à la fin du cantique Lekha Dodi que la fiancée-shabbat est accueillie.

Cet hymne a pour refrain :

R :  Viens mon bien-aimé, au-devant de ta fiancée,
Le Shabbat paraît ; allons l’accueillir.[3]
Et au moment où la fiancée-shabbat entre dans l’assemblée, cet hymne se conclu par le neuvième couplet :

9.   Viens en paix, couronne de ton fiancé,
Viens dans la joie et l’allégresse,
Au milieu des fidèles du peuple élu,
Viens ma fiancée, viens ma fiancée.[4] 

Roy Schoeman (juif et catholique) voit dans le Lekha Dodi un cantique qui peut s’appliquer presqu’entièrement à Marie.

La Vierge Marie est en effet en totale syntonie avec cette dimension du Shabbat. Elle est la Femme de l’Alliance par excellence. Son Oui est un Oui parfait qui accomplit le Oui d’Israël au Sinaï. Elle est l’Immaculée et « L’enseignement sur l’Immaculée affirme que… l’Alliance de Dieu en Israël n’a pas échoué mais est devenue un rejeton qui dans son épanouissement a donné le Sauveur. »[5].

Le Shabbat est un jour pour célébrer le Rédempteur :  

« Tu te souviendras que tu as été en servitude au pays d’Egypte et que Yahvé ton Dieu t’en a fait sortir d’une main forte et d’un bras étendu; c’est pourquoi Yahvé ton Dieu t’a commandé de garder le jour du sabbat. (Deutéronome 5, 15) 

Dieu est le rédempteur, celui qui délivre de la servitude.

La Rédemption trouve en Jésus son accomplissement : Jésus sauve du mal, du péché et de la mort, il apporte la guérison, le bien, la vie éternelle. Chacun de nous pouvons le suivre sur le chemin qu’il nous indique. Au dernier jour, son œuvre rédemptrice resplendira sur toute la création, actuellement soumise à la caducité,  qui « gémit dans les douleurs de l’enfantement » et «attend avec impatience la révélation des fils de Dieu» (Rm 8, 19-22).  

Jésus avait opéré de nombreuses guérisons le jour du Shabbat.
Jésus est mort le soir du vendredi : à l’entrée du Shabbat.
La mort de Jésus est d’une certaine manière un repos. Jésus observe le shabbat jusque dans sa mort. Et Jésus a permis que les autres observent le shabbat.
En ce grand shabbat, il a cependant réalisé l’œuvre qu’il est permis de faire le jour du shabbat[6], sauver l’humanité en danger de mort en la rejoignant dans la mort.
Tandis que le Shabbat est un avant-goût du paradis (le chant du Mizmor Shir appelle le Shabbat éternel),  Jésus réalise pleinement cette dimension du Shabbat et déclare au larron repentant : «  En vérité, je te le dis, aujourd’hui tu seras avec moi dans le Paradis. » (Lc 23, 43)  

En tant qu’elle est toute sainte, immaculée, et en tant qu’elle est le fruit de la Rédemption du Christ, Marie est une célébration vivante du Shabbat.

De plus, la Vierge Marie, unie de manière très particulière au mystère pascal (Jn 19, 25-27), est aussi unie de manière particulière au Shabbat vécu par Jésus.

Le Shabbat est un jour de bénédiction :

« Dieu bénit le septième jour et le sanctifia »  (Genèse 2, 3) 

La bénédiction du Shabbat est accordée au repos des créatures, là où elles ne se situent pas dans le faire mais dans l’être.

La bénédiction dit à la fois l’engagement de Dieu notre histoire mais aussi sa transcendance absolue : Dieu s’engage dans le monde sans pour autant s’y dissoudre.

La bénédiction correspond à l’accomplissement du créé, et à la multiplication des créatures : « Soyez féconds. » (Gn 1, 28).

Par la bénédiction, Dieu remet la création entre les mains de l’homme, lui en fait le don et l’appelle à participer à son « administration ».  

Dans l’Evangile, Elisabeth salue Marie en disant :

« Bénie es-tu entre les femmes, et béni le fruit de ton sein! »  (Luc 1, 42)
C’est donc un motif de vénérer Marie le samedi :  

Jour enfin béni,
ce septième jour
aussi appelé jour saint.
Combien tu peux être dite bénite,
nous le savons, o Vierge singulière,
et combien tu es sainte[7]. 

Le Shabbat est un jour de sanctification :

La sanctification est le repos en Dieu.
Par la sanctification, Dieu redit à l’homme que cette participation prend sa source en Lui.
Pour la même raison que précédemment, le samedi est dédié à Marie.

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[1] In Quare b.Virgini sabbatum dicatur, §7-10. De vita regulari, II, pp. 73-75
[2] Certaines communautés séfarades psalmodient le Cantique des cantiques en entier ou en partie, pendant l’office de qabalat shabbat.
[3] traduction du Cahier Evangile, prières juives, supplément au n°68, p. 45
[4] idem p. 46
[5] Card. J. Ratzinger, La fille de Sion, édition Parole et Silence 2002, p.79
[6] Le traité Yoma 82 a donné trois circonstances repoussant le shabbat. Premièrement, les prêtres dans le Temple ont le droit d’accomplir ce qui est nécessaire au culte. Deuxièmement, la circoncision d’un nouveau-né, qui doit être faite le huitième jour. Troisièmement, lorsque la vie de quelqu’un est en danger, il est permis d’ignorer la plupart des lois religieuses pour sauver cette vie.
[7] In Quare b.Virgini sabbatum dicatur, § 11-12. De vita regulari, II, pp. 73-75

Françoise Breynaert

LE JOUR DU SHABBAT (par Simon K. DOSSOU, professeur d’Ancien Testament et d’hébreu biblique à la Faculté de Théologie Protestante de Yaoundé)

23 septembre, 2010

du site:

http://www.wagne.net/w3/tamtam/egliseinfo/decalogue/sabat.htm

LE JOUR DU SHABBAT

par Simon K. DOSSOU, professeur d’Ancien Testament et d’hébreu biblique à la Faculté de Théologie Protestante de Yaoundé

La quatrième stipulation est la dernière qui soit en rapport direct avec Dieu. Mais elle est aussi la première à s’intéresser directement à l’homme.

Qu’est-ce que le Shabbat ? Son origine ? Sa signification et le sens du 4e commandement ?

Notes exégétiques
Zakor est l’impératif qal de zakar qui signifie penser, se souvenir de.
Ne pas confondre avec le substantif zakar qui signifie mâle, sexe, masculin.
D’autres substantifs dérivés sont zékèr : masculin singulier signifie souvenir. Pour la même signification, on rencontre les mots zikeron ou zikaron.
Le manuscrit Pentateuque Samaritain propose que le mot zakor soit remplacé par shamour qui est un qal infinitif absolu de shamar qui signifie garder, surveiller, retenir, conserver.
Il signifie aussi observer, remarquer. Ainsi en optant pour le mot zakar, on peut traduire le texte de la manière suivante : « Souviens-toi du jour du Shabbat ». Et selon le manuscrit Pentateuque Samaritain qui utilise shamar on a : « Garder le jour du Shabbat » ou « Conserver le jour du Shabbat ».
Le mot lequadesho est composé de la particule lamed et de l’infinitif construit Piel de qadosh qui signifie être saint, être pur, séparer, sanctifier, rendre ou déclarer saint, consacrer, purifier, sortir de l’ordinaire. Enfin le mot se termine par le suffixe verbal de la 3e masc sing mis pour shabbat.
C’est cette racine qui a donné le substantif qodesh qui signifie sainteté.
Selon plusieurs manuscrits, ce mot termine la stipulation initiale.
L’expression sheshèt yamim : six jours, fait référence à la création ; mais il est important de remarquer que la stipulation se réfère au jour du Shabbat en vue de sa sanctification.
C’est en 2e position que l’idée de l’achèvement de l’œuvre de la création est avancée et qu’il recommande de ne pas travailler ce jour-là. En d’autres termes, le repos sabbatique est une ordonnance de Dieu, mais la mise à part du jour en vue de l’adoration à rendre à Dieu semble la plus importante.
La version du Deutéronome ne fait pas référence à la création mais plutôt à la situation vécue par les hébreux en Egypte pendant la période d’esclavage.
En effet, le repos qu’offre le ; shabbat permet à l’esclave de cesser toute activité pour le bien de son corps. Après l’installation, des israélites aisés se sont acquis des esclaves qui ont besoin de repos comme c’était le cas de leurs pères esclaves en Egypte.
Mais la question qu’on peut se poser en dépit de tous ces raisonnements est de savoir d’où vient donc l’idée du Shabbat.

Origine du Shabbat

Il existe plusieurs hypothèses sur l’origine probable du Shabbat.
-Origine étymologique
Le substantif shabbat est de la même racine que le verbe. On a donc pensé que le substantif a son origine dans sa propre étymologie.
Le substantif généralement employé dans le cadre religieux désigne le 7e jour de la semaine dans la tradition israélite puis juive ou le dernier jour de la création.
Par extension, 7 ans après le début d’un événement, on parle de l’année Sabbatique.
Cette année permet à certaines personnes de bénéficier de grâce spéciales. Dt 15, 1, 2, Ex 23, 10-11, Lv 25, 25-27.
C’est à partir de là que serait née la pratique de l’année sabbatique. Puisque le mot n’évoque pas seulement l’idée de repos, l’hypothèse de l’origine étymologique n’est pas suffisante.

-Origine babylonienne

Certains ont pensé qu’il faut peut-être trouver l’origine du shabbat chez les Babyloniens.
Il existe en Akkadien le mot Sappatu qui est l’appellation du jour qui marque le milieu du mois c’est-à-dire le 1er jour de la pleine lune. C’est ce jour-là qu’ont choisi les divinités babyloniennes pour apaiser leur colère.
Sappatu désigne donc un jour de joie. Cependant, ceci ne suffit pas pour assimiler sappatu à shabbat ; l’évidence n’est pas très claire.

-Origine Cananéenne

Certains ont pensé que le shabbat serait d’origine cananéenne. En effet, des exégètes avaient constaté que des périodes de 7 jours ou de 7 années avaient une grande signification dans certains documents cananéens. Mais cette hypothèse a dû être abandonnée car on a découvert dans d’autres documents que les marchands phéniciens n’observaient pas le shabbat, (Ne 13. 16), ce qui suppose qu’ils ne le connaissaient pas. Par ailleurs, il ne semble pas avoir de lien entre le shabbat et les calendriers cananéens.

-Origine Quénite

Des recherches faites chez les quénites ont montré qu’il était interdit à leurs forgerons d’allumer les feux de leur forge le 7e jour. On a donc supposé que ce 7e jour mis à part pour l’adoration de la divinité. On a vite fait de penser que ce serait là l’origine du shabbat, jour réservé à l’adoration du Dieu l’Israël. Mais cette hypothèse n’a pas été satisfaisante à la longue et elle a été abandonnée.
En conclusion à toutes ses hypothèses, nous dirons qu’il n’est pas prudent de vouloir trouver coûte que coûte l’origine du shabbat chez les peuples qui environnaient Israël. Ainsi, l’origine du shabbat serait liée à la révélation du Yahvisme à Israël.

-La signification du Shabbat

Selon que l’on veuille étudier le shabbat selon le texte de l’Exode ou selon le texte du Deutoronome, on est amené à lui trouver une signification particulière.
Il est néanmoins plus judicieux de partir des points de vue de ces deux livres pour en dégager la signification.
Le mot lekodesho (le sanctifier) montre que le Sabbat est considéré comme un jour tout à fait à part qu’il faut rendre ou déclarer pur. Ainsi Dieu a crée le Sabbat pour la sanctification, la mise à part du jour lui-même en vue du culte à lui rendre.
Plus qu’aucun autre jour, Sabbat est le jour au cours duquel l’homme créé doit rendre un culte à son Dieu et lui rendre les honneurs qui lui sont dus.
Le Sabbat est également le 7e jour de la création et est par conséquent le dernier jour qui a consacré l’achèvement de l’œuvre créatrice de Dieu.
Il s’est reposé de son œuvre et le livre de l’Exode demande à l’homme de se reposer comme son créateur.
Par contre, le Deuteronome fait remonter le Sabbat à Dieu qui l’a mis de côté en souvenir de la libération qu’il a opérée en Egypte pour le peuple d’Israël. Ici l’institution est liée à l’histoire du Salut et non à la création. Ainsi, le Sabbat est le symbole du jour de la liberté tant pour l’homme que pour tout ce qui lui appartient.
A partir des deux versions du décalogue, on ne peut dire que le Shabbat qui est le jour du repos du Seigneur garantit le caractère sacré du 7e jour. L’homme doit mettre ce jour à part comme devant servir à l’adoration du créateur. Par ailleurs, on découvre le caractère humanitaire du Sabbat. L’homme comme les autres créatures ont besoin de repos afin de refaire leurs énergies. Les esclaves et ceux qui ne peuvent décider de leur propre jour de repos trouvent en ce commandement une garantie pour qu’ils puissent se reposer aussi.
En Israël contemporain, c’est le jour de la gaieté, de la jouissance des grâces de Dieu.

-Shabbat et Dimanche chrétien

Le Sabbat est le dernier jour de la semaine juive. C’est le jour où l’on adore le Seigneur. C’est également le jour de repos officiel. Il est même considéré comme un jour de fête.
Lié à la situation vécue par les hébreux en Egypte le sabbat rappelle l’histoire du salut. Le dimanche chrétien est aussi appelé jour du Seigneur. Dans plusieurs régions du monde il est aujourd’hui considéré comme le jour de repos.
Mais comment le dimanche a-t-il fait pour prendre la place du Sabbat, dernier jour de la semaine juive alors qu’il est le premier jour de la semaine ?
Sur le plan historique, il aurait été l’œuvre de « l’empereur Constantin qui a promulgué un décret en 321 pour que le dimanche devienne le jour de repos officiel du monde romain. L’empereur Constantin à Helpidus, préfet de la ville de Rome. Que tous les juges, les populations des villes et tous les corps de métier cessent le travail le jour vénérable du Soleil. Pourtant, les agriculteurs se consacrent librement et sans entraves à la culture des champs ».
Mais comment a-t-on pris dimanche pour ce jour d’adoration alors que le texte ne fait nulle mention du culte chrétien ? Plusieurs hypothèses sont émises :

1ère : Le sabbat était jour d’adoration du Seigneur Dieu.

- Le dimanche devient par conséquent le jour de l’adoration du Christ ressuscité, pour les premiers chrétiens.

2e : Le Sabbat faisait allusion à la libération de la servitude de l’Egypte.

- Le dimanche de son côté est le jour où le Christ a libéré l’humanité de la mort par sa propre mort et sa résurrection.

3e : Les premiers chrétiens n’avaient pas abandonné immédiatement le jour du Sabbat comme jour d’adoration. La foi en Christ était la chose primordiale pour eux. Même au départ, les juifs qui devenaient chrétiens n’abandonnaient pas les pratiques juives automatiquement. Ils allaient toujours à la synagogue comme à l’accoutumée (Ac 31,8 ; 5, 42).

L’apôtre Paul profitait même des jours de Sabbat pour évangéliser dans les Synagogues. (Ac 13, 42 ; 44, 17, 2).

Mais puisqu’il devenait de plus en plus difficile d’adorer tranquillement les autres jours de la semaine comme ils avaient pris l’habitude de le faire chaque jour ; Il fallait trouver un jour de la semaine pour l’adoration afin qu’il soit en même temps jour de fête comme le Sabbat l’était.
Le premier jour de la semaine semblait répondre le mieux aux diverses aspirations des premiers chrétiens, c’était le jour de la résurrection Jn 20.
Huit jours plus tard, c’est-à-dire le 1er jour de la semaine il est apparu aux disciples réunis Jn20, 19-26.
Si les circonstances ont amené les premiers chrétiens à changer leur jour d’adoration du Sabbat au dimanche, il y avait un autre sens assez significatif pour eux. Avec la foi fort nouvelle, il fallait un changement et ne pas se contenter des formes anciennes. Ce christianisme n’est pas le judaïsme ainsi que le christianisme ne peut se contenter du Sabbat pour l’adoration du judaïsme.

Le sens du 4e commandement

Des éléments développés se dégage le sens du 4e commandement :

Sanctification ou mis à part du jour du sabbat pour le culte à rendre à Yahvey. C’est le jour consacré à l’adoration. Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas adorer les autres jours de la semaine. Le croyant doit rendre un culte à son Dieu chaque jour à travers chaque aspect de sa vie.
Par ailleurs, le jour du Sabbat est aussi le jour du repos. Toute personne libre ou esclave a droit au repos bienfaisant qu’offre l’occasion du jour du Sabbat. Toute personne doit s’en souvenir et l’observer quoi qu’il ne semble pas avoir une continuité logique entre le jour du Sabbat et le dimanche chrétien : l’un comme l’autre servent à l’adoration de Dieu et de Christ et permettent aux hommes de se reposer de leur activités aussi.
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Simon K. DOSSOU, est professeur d’Ancien Testament et d’hébreu biblique à la Faculté de Théologie Protestante de Yaoundé. Il est aussi enseignant associé à l’Institut Catholique de Yaoundé et depuis peu à l’Université Adventiste Consendai de Nanga Eboko (Cameroun).

Collection TODAH n° 2 

bonne nuit

23 septembre, 2010

bonne nuit dans image bon nuit, jour, dimanche etc. ghana-04

Ghana

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