Archive pour le 11 septembre, 2010

EXALTATION OF THE HOLY CROSS – BYZANTINE CATHOLIC MONASTERY – Ferdinand, Idaho

11 septembre, 2010

EXALTATION OF THE HOLY CROSS - BYZANTINE CATHOLIC MONASTERY - Ferdinand, Idaho  dans images sacrée bcmc

http://dominicanidaho.org/byzantine/

Parable of the Lost Drachma

11 septembre, 2010

Parable of the Lost Drachma  dans images sacrée 17%20FETI%20PARABLE%20OF%20THE%20LOST%20DRACHMA

http://www.artbible.net/3JC/-Luk-15,01_Son_lost_found_Fils_mort_vivant/index2.html

Homélie – 24e dimanche du Temps Ordinaire – 12 septembre 2010

11 septembre, 2010

du site:

http://www.homelies.fr/homelie,24e.dimanche.du.temps.ordinaire,2901.html

24e dimanche du Temps Ordinaire – 12 septembre 2010

Famille de saint Joseph

Homélie-Messe  

Les publicains et les pécheurs – ceux qui prennent des libertés par rapport aux exigences de la Loi – sont attirés par Jésus : « ils venaient tous à lui pour l’écouter ».
Par contre Notre-Seigneur déconcerte les juifs bien pensants de son époque – scribes et pharisiens, qualifiés respectivement pour leur observance de la Loi et par leur enseignement des Ecritures.
Certes, ces hommes religieux attendaient un « réveil » et étaient même prêts à s’investir dans une démarche de conversion. Mais celle-ci n’implique-t-elle pas une plus grande ascèse et surtout une séparation plus radicale de tout ce qui est impur, en particulier de tous ceux dont le style de vie ne correspond pas aux exigences de la Loi ?
Or voilà que ce rabbi qui fait courir les foules « fait bon accueil aux pécheurs et mange avec eux ! » Les pharisiens et les scribes sont franchement déboussolés, et devant le comportement scandaleux de Jésus ils se mettent à « récriminer contre lui ».
Loin de les prendre à partie et d’engager avec eux un débat théologique qui serait d’autant plus stérile qu’il tournerait certainement à un dialogue de sourds, Notre-Seigneur propose à ses interlocuteurs trois paraboles, qui ont en commun que toutes trois font état d’un objet d’abord perdu – la brebis, la drachme, le fils – puis trouvé, et dont les retrouvailles provoquent une fête.
Mieux que tous les discours, ces brefs récits dévoilent le cœur du « Dieu tendre et miséricordieux, lent à la colère, plein d’amour et de fidélité, qui garde sa fidélité jusqu’à la millième génération, supporte faute, transgression et péché » (Ex 34, 6-7) – nous venons de citer la « carte d’identité » du Dieu de l’Alliance, tel que Moïse le découvrira – ou plutôt dont il recevra la révélation prophétique – après avoir traversé victorieusement l’épreuve à laquelle il est soumis (1ère lect.). Le Seigneur feint de menacer de destruction « ce peuple à la tête dure » : ne vient-il pas de se tailler un veau d’or et de se prosterner devant cette idole ?
Mais Moïse ne se laisse pas ébranler dans sa foi : tout au long de son cheminement avec le Dieu qui « a fait sortir Israël d’Égypte par la vigueur de son bras », il a pu vérifier que le Seigneur est miséricordieux et couvre la faute de son peuple afin de pouvoir lui faire grâce. Son intercession est une confession de foi en la bienveillance divine et un rappel de sa promesse que rien ne pourra ébranler.
Tel est bien le message que Jésus voudrait rappeler « aux pharisiens et aux scribes » auxquels il adresse ces trois paraboles. Les fils aînés ne devaient-ils pas comme Moïse se tenir sur la brèche en prière et intercéder pour leurs frères tombés dans le péché plutôt que de les condamner et de les exclure de la communauté du salut ?
Au lieu de « récriminer » contre celui qui incarne la volonté du Père en « faisant bon accueil aux pécheurs », c’est-à-dire aux fils prodigues, ne devaient-ils pas tout au contraire « se réjouir car leurs frères que voilà étaient morts et ils sont revenus à la vie ; ils étaient perdus et ils sont retrouvés ! »
Si nous voulons être « la joie de Dieu et de ses anges », ce n’est pas en invoquant une soi-disant justice que la miséricorde aurait bafouée, mais en nous émerveillant de la gratuité de l’amour de Dieu qui n’a pas envoyé son Fils pour « appeler les justes mais les pécheurs pour qu’ils se convertissent » (Lc 5, 32).

La seconde lecture et le psaume nous aident à parcourir ce chemin de conversion à la lumière précisément de la miséricorde prévenante de Dieu.
Dans chacune de ses lettres saint Paul ne peut s’empêcher de dire son émerveillement devant le pardon que le Seigneur lui a accordé alors que dans son ignorance, il persécutait les croyants, pensant ainsi servir Dieu.
Cependant, « la grâce du Seigneur fut plus forte » que son aveuglement ; non seulement le Seigneur « lui a pardonné » ; mais il « lui a fait confiance en le chargeant du ministère, lui qui autrefois ne savait que blasphémer, persécuter, insulter ».
Le don de la confiance n’est-il pas le signe le plus sûr de la relation restaurée, qui s’épanouit dans l’amour – cet amour qui « prend patience, ne s’emporte pas, n’entretient pas de rancune, supporte tout, endure tout, fait confiance en tout, espère tout » (1 Co 4, 7) ? C’est pourquoi Saint Paul peut affirmer : « voici une parole sûre, qui mérite d’être accueillie sans réserve : le Christ Jésus est venu dans le monde pour sauver les pécheurs » (2nd lect.).
C’est en chacun de nous qu’il veut « manifester toute sa générosité » afin que libérés de nos fautes nous puissions nous approcher « pleins de reconnaissance » du Dieu qui fait grâce.

C’est donc « avec la foi et l’amour dans le Christ Jésus » (2nd lect.) que nous pouvons reprendre le psaume 50, ce merveilleux hymne de confiance et d’abandon au Dieu des miséricordes, qui nous est proposé dans cette liturgie dominicale.
Le psalmiste nous apprend à faire la vérité devant le Seigneur en avouant sans complaisance notre péché, mais en confessant avec une foi inébranlable sa miséricorde, source de paix et de joie par le don gratuit de la réconciliation.
De nos cœurs purifiés pourra monter alors le chant d’action de grâce des rachetés, qui s’unira à celui de la multitude des justes dans les cieux :

« Honneur et gloire au roi des siècles,
au Dieu unique, invincible et immortel,
pour les siècles des siècles, amen (2nd lect.) ».

Père Joseph-Mari

HUMOUR DANS L’AMOUR

11 septembre, 2010

du site:

http://www.ndweb.org/ecrit/delbrel/humour.htm

HUMOUR DANS L’AMOUR

Ce texte de Madeleine Delbrêl a été écrit en 1946

Quand on sait ce que nous sommes, il serait ridicule, vraiment, de n’avoir pas dans notre amour,
un peu d’humour.
Car nous sommes d’assez comiques personnages.
Mais mal disposés à rire de notre propre bouffonnerie.

Seigneur, je vous aime plus que tout… en général…
mais tellement plus que vous, dans cette petite minute qui passe,
une cigarette anglaise… ou même gauloise!
Seigneur, je vous donne ma vie, toute ma vie… mais pas ce tout petit morceau
de vie, ces trois minutes où je n’ai tellement pas envie d’aller travailler.

Seigneur, vous gagner la ville, et la France et l’univers, me consumer pour votre règne…
mais…mais ne pas écouter cette insupportable créature qui me raconte pour la
centième fois ses minuscules ennuis.

Oui, nous sommes des héros de comédie bouffe et de cette comédie, il serait normal
que le premier public soit nous.

Mais là n’est pas le bout de l’histoire.

Quand on a découvert cet impayable comique,
quand on est parti d’un grand éclat de rire
en récapitulant la farce de sa vie, on est tenté de s’abandonner,
sans plus,
à une carrière de clown pour laquelle après tout on semble assez doué.
On serait volontiers tenté de penser que cela n’a pas grande importance
et qu’à côté
des sublimes,
des forts,
des saints,
il y a place
pour des pîtres et des guignols et qu’ils ne gênent guère Dieu.

Ce n’est certes pas très exaltant, mais ce n’est pas non plus
très fatiguant et c’est encore un avantage.

C’est alors qu’il faut nous souvenir
que Dieu ne nous a pas créés pour de l’humour
mais pour cet amour éternel et terrible
dont il aime tout ce qu’il crée depuis toujours.
C’est alors qu’il nous faut l’accepter, cet amour
non plus pour en être le partenaire splendide et magnanime
mais le bénéficiaire
imbécile
sans charme
sans fidélité fondamentale.
Et dans cette aventure de la miséricorde,
il nous est demandé
de donner jusqu’à la corde ce que nous pouvons,
il nous est demandé de rire quand ce don est raté,
sordide, impur,
mais il nous est demandé aussi
de nous émerveiller avec des larmes de reconnaissance
et de joie,
devant cet inépuisable trésor
qui du coeur de Dieu coule en nous.
A ce carrefour du rire et de la joie s’installera
notre paix inconfusible!

Extrait de Humour dans l’amour, Madeleine Delbrêl, Nouvelle Cité, Paris, avril 2005, p.25-27

bonne nuit

11 septembre, 2010

bonne nuit dans image bon nuit, jour, dimanche etc. erigeron_karvinskianus_478

Mexican Fleabane – Wall Daisy

http://www.floralimages.co.uk/index_2.htm

Saint Aphraate : Poser ses fondations sur le roc

11 septembre, 2010

du site:

http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20100911

Le samedi de la 23e semaine du temps ordinaire : Lc 6,43-49
Commentaire du jour
Saint Aphraate (?-v. 345), moine et évêque près de Mossoul
Les Exposés, n° 1 « De la foi » (trad. SC 349, p.209s rev.)

Poser ses fondations sur le roc

      Écoute-moi te parler de la foi qui est posée sur le roc et de l’édifice qui est élevé sur ce roc. En effet, l’homme commence par croire, et quand il croit, il aime ; quand il aime, il espère ; quand il espère, il est justifié ; quand il est justifié, il est achevé ; quand il est achevé, il est parvenu au faîte. Quand tout son édifice s’est élevé, qu’il est parvenu au faîte et achevé, il devient maison et temple d’habitation pour le Christ/Messie… Voici ce que dit le bienheureux apôtre Paul : « Vous êtes le temple de Dieu, et l’Esprit du Christ habite en vous » (1Co 3,16; 6,19). Et notre Seigneur lui-même dit à ses disciples : « Vous êtes en moi, et je suis en vous » (Jn 14,20)…

      Quand l’édifice est devenu maison d’habitation, l’homme commence alors à se préoccuper de ce qui est demandé par celui qui habite cette maison. Il en est comme d’une maison où demeurait un roi ou un homme de famille noble appelé d’un nom royal. Alors sont demandés par le roi tous les insignes de la royauté et tout le service demandé par sa dignité royale. Un roi ne demeure pas dans une maison vide… Ainsi en est-il de l’homme qui est devenu maison d’habitation pour le Christ/Messie : qu’il pourvoie à ce qui convient au service du Messie qui habite en lui, aux choses qui lui plaisent.

      En effet, cet homme construit d’abord son édifice sur le roc, c’est-à-dire le Christ lui-même. Sur cette pierre est posée sa foi… Le bienheureux Paul dit ces deux choses : « Comme un bon architecte, j’ai posé la fondation. De fondation, personne ne peut en poser d’autre que celle qui existe déjà, c’est-à-dire Jésus Christ » (1Co 3,10.11)… Et aussi : « L’Esprit du Christ/Messie habite en vous », car notre Seigneur dit : « Mon Père et moi, nous sommes un » (Jn 10,30). Dès lors est accompli la parole selon laquelle le Messie habite dans les hommes qui croient en lui, et que c’est lui la fondation sur laquelle s’élève tout l’édifice.