Archive pour le 8 septembre, 2010

ROSH AHSHANÀ – NOUVEL AN JUIF 9-10 SEPTEMBRE 2010

8 septembre, 2010

ROSH AHSHANÀ - NOUVEL AN JUIF 9-10 SEPTEMBRE 2010 dans images sacrée shofar1280

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ROSH AHSHANÀ – NOUVEL AN JUIF 9-10 SEPTEMBRE 2010

8 septembre, 2010

du site:

http://www.jerusalem-religions.net/spip.php?article591

ROSH HASHANÀ 9-10/ 2010

(cet article est de l’anné 2009)

Rosh Hashana, nouvel an juif entre gravité et douceur 

par Jean-Marie Allafort (Date de rédaction antérieure : 18 septembre 2009).

Le nouvel an juif – Rosh Hashana – marque le début de l’année 5770 selon le calendrier hébraïque. Cette fête, qui durant deux jours, est célébrée avec grande solennité dans toutes les communautés juives, a de multiples significations. Rosh Hashana marque le début de trois semaines de festivités. En Israël, c’est le mois où l’on compte le plus de jours fériés. En 2009, le nouvel an juif, qui tombe les 19 et 20 septembre, coïncide avec le dernier jour du Ramadan et le début des festivités de ’Id al-Fitr marquant la rupture du jeûne chez les musulmans. A Jérusalem, ce dernier vendredi du Ramadan rassemble une foule particulièrement importante sur l’Esplanade des Mosquées. En contrebas, les juifs sont aussi particulièrement nombreux à prier au Mur des lamentations en cette veille du Nouvel an juif.

Rosh Hashana marque le nouvel an juif, c’est un fait connu de beaucoup. Mais les choses sont plus compliquées que cette formulation laconique. D’une part, le Nouvel an est célébré durant non pas une journée, mais deux, à savoir les deux premiers jours du mois de Tishri. D’autre part, cette fête tombe au septième mois de l’année hébraïque selon le calendrier biblique. Ainsi, l’origine de la fête de Rosh Hashana se trouve dans la Bible (Lévitique 23, 23-25). Le texte sacré demande aux fils d’Israël de se reposer le premier jour du 7ème mois et de « faire une acclamation ». Car selon l’Ecriture, le premier mois de l’année est non pas celui de Tishri mais celui de Nissan qui a vu le miracle de la sortie d’Egypte, acte de naissance du peuple d’Israël. Les rabbins interpréteront la Bible en distinguant le début de l’année liturgique – le 1er du mois de Nissan – et celui de l’année civile – le 1er de Tishri- à partir duquel on calcule les années sabbatiques (tous les 7 ans) et les jubilés (chaque 49 ans). Peu à peu, seul Rosh Hashana sera véritablement fêté.

La Bible ne donne aucune explication sur le sens de « l’acclamation » qui est demandée au peuple ce jour-là. Mais les rabbins eux accordent à cette expression de multiples significations. Le mot « acclamation » (terouahen hébreu) peut renvoyer à la sonnerie du shofar – corne de bélier utilisée comme instrument à vent par les juifs au sein du Temple de Jérusalem. Entendre le shofar est devenu un commandement important de Rosh Hashana. Un fidèle sonne donc le shofar à plusieurs reprises pendant les offices de la fête à la synagogue. Le but de ce geste liturgique, explique les rabbins, est de briser les cœurs et de les remuer pour provoquer le repentir. En effet, Rosh Hashana est d’abord et avant tout le jour où Dieu juge le monde. Selon le Talmud, tous les hommes défilent un à un devant la Créateur comme les brebis défilent devant le berger. Au terme du jugement le sort de chaque individu est scellé pour l’année qui commence.

La tradition juive distingue trois catégories de personnes : les justes, les mécréants et les « moyens ». Pour cette dernière (vraisemblablement la plus nombreuse), un sursis est accordé. Ils ont dix jours jusqu’à Kippour – le Grand Pardon – pour faire pénitence et revenir dans le droit chemin. Pour cette raison, le nouvel an juif revêt un caractère grave. Rien à voir avec les festivités de la saint Sylvestre !

Pour quelle raison le jugement s’effectue-t-il à Rosh Hashana ? Selon les textes de la tradition juive, la création fut achevée au 1er jour de Tishri. Dieu décida en ce jour de diriger le monde avec justice. Il est ailleurs écrit dans le Talmud que c’est aussi ce jour-là qu’Adam fut jugé, qu’il se repentit et qu’il fut pardonné. Dieu aurait alors dit : « Que ce soit un signe pour tes enfants, de la même manière que toi, tu as été jugé et pardonné en ce jour, eux aussi seront jugés et pardonnés. »

Rosh Hashana est appelé également dans les sources juives « le jour du souvenir » : mémorial de la création, mémorial du jour où le premier homme fut jugé et gracié et jour où Dieu fait mémoire des œuvres de chacun. L’homme invite aussi Dieu à se souvenir de ses actions en faveur de son peuple, par amour pour lui. C’est une manière de Lui demander sa miséricorde. Ainsi le jour du jugement est adouci par le jour du souvenir et devrait même l’emporter sur lui.

Sur le plan rituel, la fête de Rosh Hashana est particulièrement riche. En dehors de la sonnerie du shofar à la synagogue qui est le commandement principal de la fête, notons la richesse des prières liturgiques et poèmes spécialement composés pour cette occasion. Une grande solennité règne durant les offices où les fidèles sont en principe habillés de blanc, symbole de l’humilité et la pureté. Le blanc rappelle qu’il est nécessaire de se purifier pour se rapprocher de Dieu. La tenture de l’armoire sainte, du pupitre et parfois même les étoffes enveloppants les rouleaux de la Torah sont eux aussi blancs.

Une autre coutume particulièrement populaire est la cérémonie du Tashlikh : le premier jour de la fête en fin d’après midi, les fidèles se rendent près d’un cours d’eau, d’un étang ou au bord de la mer pour y vider leurs poches. Par ce geste symbolique, ils veulent jeter leurs péchés dans la mer. Ils récitent alors le passage biblique de Michée 7, 18-20 : « De nouveau, il nous manifestera sa miséricorde, il piétinera nos péchés. Tu jetteras (tashlikh) toutes leurs fautes au fond de la mer. »

Comme pour les autres fêtes juives, de nombreuses traditions se sont développées au cours des siècles autour de la table familiale. Chaque communauté a ses propres rites, usages et spécialités culinaires. La coutume plus populaire aujourd’hui consiste à tremper de la pomme dans du miel, en demandant à Dieu d’accorder une année de bienfaits et de douceur et en se souhaitant une « bonne et douce année ».

samedi 3 octobre 2009

Jean Paul II : Par le sacrement de mariage l’homme et la femme participent à l’amour créateur

8 septembre, 2010

du site:

http://www.theologieducorps.fr/tdc/tdc-103-par-sacrement-de-mariage-lhomme-la-femme-participent-lamour-createur

Jean Paul II : Par le sacrement de mariage l’homme et la femme participent à l’amour créateur

(15 décembre 1982)

sur le siite le lundi 07/09/2009

1. L’auteur de l’épître aux Ephésiens parle, comme nous l’avons vu, d’un grand mystère uni au sacrement primordial grâce à la continuité du plan salvifique de Dieu. Lui aussi, il se réfère à l’origine comme le Christ l’avait fait durant son entretien avec les pharisiens Mt 9,8, citant les mêmes paroles: C’est pourquoi l’homme laissera son père et sa mère, s’attachera à sa femme et ils deviendront une seule chair » Gn 2,24. Ce grand mystère est surtout le mystère de l’union du Christ avec l’Eglise que l’apôtre présente comme semblable à l’unité des époux: « Je veux dire qu’il s’applique au Christ et à l’Eglise » Ep 5,32. Nous nous trouvons dans le cadre de la grande analogie dans laquelle le mariage en tant que sacrement est d’une part, présupposé et, d’autre part, redécouvert. Il est présupposé comme sacrement de l’origine humaine, uni au mystère de la Création. Et il est, en revanche, redécouvert comme fruit de l’amour nuptial du Christ et de l’Eglise, lié au mystère de la Rédemption.

2. L’auteur de l’épître aux Ephésiens, s’adressant directement aux époux, les exhorte à régler leurs rapports mutuels sur le modèle de l’union nuptiale du Christ et l’Eglise. On peut dire que – présupposant le caractère sacramentel du mariage dans sa signification primordiale – il leur ordonne d’apprendre à nouveau ce sacrement d’après l’union nuptiale du Christ et de l’Eglise: « Maris, aimez vos femmes comme le Christ a aimé l’Eglise; il s’est livré pour elle pour la sanctifier … » Ep 5,25-26. Cette invitation que l’Apôtre adresse aux époux chrétiens se justifie pleinement en ce sens que, grâce au mariage-sacrement, ils participent à l’amour salvifique du Christ qui s’exprime également par son amour nuptial pour l’Eglise. A la lumière de l’épître aux Ephésiens – précisément grâce à la participation à cet amour salvifique du Christ – le mariage se trouve confirmé et en même temps renouvelé comme sacrement de l’ »origine » humaine, c’est-à-dire comme sacrement dans lequel l’homme et la femme, appelés à devenir une seule chair, prennent part à l’amour créateur de Dieu lui-même. Et ils y prennent part soit du fait que, créés à l’image de Dieu, ils ont été appelés en vertu de cette ressemblance à une union particulière (communio personarum), soit parce que cette union même a été dès le début bénie de la bénédiction de la fécondité Gn 1,28.

3. Toute cette structure stable, originaire, du mariage comme sacrement du mystère de la Création – selon le texte classique de Ep 5,21-33 – se renouvelle dans le mystère de la Rédemption, lorsque ce mystère devient l’image du don conjugal de l’Eglise par le Christ. Cette forme stable originaire du mariage se renouvelle quand les époux le reçoivent comme sacrement de l’Eglise, puisant dans la nouvelle profondeur de la gratification de l’homme par Dieu qui s’est révélée et ouverte avec le mystère de la Rédemption, quand « le Christ a aimé l’Eglise et s’est donné lui-même pour elle, pour la sanctifier … » Ep 5,25-26. Et cette image originaire et stable du mariage comme sacrement se renouvelle quand – profondément conscients de l’authentique profondeur de la Rédemption du corps – les époux chrétiens s’unissent « dans la crainte du Seigneur » Ep 5,21

4. L’image paulinienne du mariage, inscrite dans le grand mystère du Christ et de l’Eglise, rend la dimension rédemptrice de l’amour plus proche de la dimension nuptiale. En un certain sens, elle unit ces deux dimensions en une seule. Le Christ est devenu l’époux de l’Eglise, il a épousé l’Eglise, il en a fait son épouse car « il s’est livré pour elle » Ep 5,25. Par le mariage comme sacrement (comme un des sacrements de l’Eglise) ces deux dimensions de l’amour, la dimension nuptiale et la dimension rédemptrice, pénètrent avec la grâce du sacrement dans la vie des époux. La signification conjugale du corps dans sa masculinité et féminité qui s’est manifestée dans le mystère de la Création, avec comme fond l’innocence originaire de l’homme, est liée, dans l’image de l’épître aux Ephésiens à la signification rédemptrice; de cette manière elle est confirmée et, en un certain sens, nouvellement créée.

5. Cela est important pour ce qui regarde le mariage, la vocation chrétienne des maris et des femmes. Le texte de Ep 5,21-33 s’adresse directement à eux et c’est surtout à eux qu’il parle. Toutefois, cette relation de la signification nuptiale du corps avec sa signification rédemptrice est également essentielle et vaut aussi pour l’herméneutique de l’homme en général: pour le problème fondamental de la compréhension de cet homme et de l’auto-compréhension de son être dans le monde. Il est évident que nous ne pouvons exclure de ce problème l’interrogation sur le sens d’être corps, sur le sens d’être, en tant que corps, homme et femme. Ces questions ont été posées pour la première fois en rapport avec l’analyse de l’origine humaine, dans le contexte du livre de la Genèse. C’est ce contexte lui-même qui, en un certain sens, exigeait qu’elles soient posées. Le demande tout autant le texte classique de l’épître aux Ephésiens. Et si le grand mystère de l’union du Christ avec l’Eglise nous oblige à rattacher la signification conjugale du corps à sa signification rédemptrice, les époux trouvent dans cette mise en liaison, la réponse à l’interrogation sur le sens d’être corps, et non seulement eux, bien que ce soit principalement à eux que s’adresse ce texte de l’épître de l’Apôtre.

6. L’image paulinienne du grand mystère du Christ et de l’Eglise parle aussi, indirectement, de la continence pour le Royaume des Cieux dans laquelle les deux dimensions de l’amour, la dimension conjugale et la dimension rédemptrice s’unissent réciproquement de manière différente de l’amour nuptial et dans des proportions diverses. Cet amour nuptial avec lequel le Christ a aimé l’Eglise, son Epouse, et s’est livré pour elle, n’est-il pas également la plus pleine incarnation de l’idéal de la continence pour le Royaume des Cieux Mt 19,12? Ne trouvent-ils pas leur soutien précisément en cela tous ceux qui, hommes et femmes, choisissant le même idéal, désirent lier la dimension nuptiale de l’amour à la dimension rédemptrice, suivant le modèle même de Jésus? Ils désirent confirmer par leur vie que la signification nuptiale du corps – de sa masculinité ou féminité – profondément imprimée dans la structure essentielle de la personne humaine, a été ouverte de manière nouvelle, par le Christ et avec l’exemple de sa vie, à l’espérance liée à la Rédemption du corps. Ainsi donc, la grâce du mystère de la Rédemption fructifie également – et même fructifie de manière toute particulière – avec la vocation à la continence pour le Royaume des Cieux.

7. Le texte de Ep 5,22-33 n’en parle pas de manière explicite. Il est adressé aux époux et construit suivant l’image du mariage qui, par analogie, explique l’union du Christ avec l’Eglise: union dans l’amour rédempteur et tout ensemble nuptial. N’est-ce pas précisément cet amour qui, en tant que vive et vivifiante expression du mystère de la Rédemption, va au-delà du cercle des destinataires de l’épître circonscrits par l’analogie du mariage? N’embrasse- t-il pas tout homme et, en un certain sens toute la création, comme l’indique le texte paulinien sur la Rédemption du corps dans Rm 8,23? En ce sens, le sacramentum magnum est directement un nouveau sacrement de l’homme dans le Christ et dans l’Eglise: sacrement de l’homme et du monde; de même que la création de l’être humain, homme et femme, à l’image de Dieu, fut l’originaire sacrement de l’homme et du monde. Dans ce nouveau sacrement de la Rédemption, le mariage est organiquement inscrit, de même qu’il a été inscrit dans l’originaire sacrement de la création.

8. L’être humain, qui depuis l’origine est homme et femme, doit chercher le sens de son existence et le sens de son humanité en allant jusqu’au mystère de la Création à travers le mystère de la Rédemption. Ici se trouve également la réponse essentielle à l’interrogation sur la signification du corps humain, sur la signification de la masculinité et de la féminité de la personne humaine. L’union du Christ avec l’Eglise nous permet de comprendre de quelle manière la signification nuptiale du corps se complète avec sa signification rédemptrice, et cela dans les diverses voies de la vie et dans les différentes situations: non seulement dans le mariage ou dans la continence (c’est-à-dire la virginité ou le célibat), mais aussi, par exemple, dans la souffrance humaine aux mille formes, et mieux encore: dans la naissance et la mort mêmes de l’homme. A travers le grand mystère dont parle l’épître aux Ephésiens, à travers la Nouvelle Alliance du Christ avec l’Eglise, le mariage est de nouveau inscrit dans ce sacrement de l’homme qui embrasse l’univers, dans le sacrement de l’homme et du monde qui, grâce aux forces de la Rédemption du corps, se modèle suivant l’amour nuptial du Christ et de l’Eglise jusqu’à la mesure de l’accomplissement définitif dans le Royaume du Père.
Comme sacrement, le mariage reste une partie vivante et vivifiante de ce processus salvifique
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bonne nuit et bonne fête de la Nativité de Marie

8 septembre, 2010

bonne nuit et bonne fête de la Nativité de Marie dans image bon nuit, jour, dimanche etc. PA208499

Adenium hybrid

http://toptropicals.com/cgi-bin/garden_catalog/cat.cgi?search_op=and&keyword_op=and&lang=e&number=5&imagesonly=1&v1=red&user=tt&first=10

Saint Jean de Damas : Une mère digne de celui qui l’a créée

8 septembre, 2010

du site:

http://www.levangileauquotidien.org/main.php

Fête de la Nativité de la Vierge Marie : Mt 1,1-16#Mt 1,18-23
Commentaire du jour
Saint Jean de Damas (v. 675-749), moine, théologien, docteur de l’Église
Homélie sur la Nativité de la Vierge Marie, 1-2 (trad. cf SC 80, p. 48)

Une mère digne de celui qui l’a créée

      Venez, toutes les nations ; venez, hommes de toute race, de toute langue, de tout âge, de toute dignité. Avec allégresse, fêtons la nativité de l’allégresse du monde entier ! Si même les païens honorent l’anniversaire de leur roi…, que devrions-nous faire, nous, pour honorer celui de la Mère de Dieu, par qui toute l’humanité a été transformée, par qui la peine d’Eve, notre première mère, a été changée en joie ? Eve, en effet, a entendu la sentence de Dieu : « Tu enfanteras dans la peine » (Gn 3,16); et Marie : « Réjouis-toi, toi qui es pleine de grâce… Le Seigneur est avec toi » (Lc 1,28)…

      Que toute la création soit en fête et chante le saint enfantement d’une sainte femme, car elle a mis au monde un trésor impérissable… Par elle, la Parole créatrice de Dieu s’est unie à la création entière, et nous fêtons la fin de la stérilité humaine, la fin de l’infirmité qui nous empêchait de posséder le bien… La nature a cédé le pas à la grâce… Comme la Vierge Mère de Dieu devait naître d’Anne, la stérile, la nature est restée sans fruit jusqu’à ce que la grâce ait porté le sien. Il fallait qu’elle ouvre le sein de sa mère, celle qui allait enfanter « le Premier-né de toute créature », en qui « tout subsiste » (Col 1,15.17).

      Joachim et Anne, couple bienheureux ! Toute la création vous est redevable ; par vous elle a offert au Créateur le meilleur de ses dons : une mère digne de vénération, la seule mère digne de celui qui l’a créée.