bonne nuit
5 août, 2010Sun sign in sabbia di Petr Kratochvil
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Sun sign in sabbia di Petr Kratochvil
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Le jeudi de la 18e semaine du temps ordinaire : Mt 16,13-23
Commentaire du jour
Bienheureuse Teresa de Calcutta (1910-1997), fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité
No Greater Love (trad. Il n’y a pas de plus grand amour, Lattès 1997, p. 116)
Le sacrement de la réconciliation : « Tout ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans les cieux »
La confession est un acte magnifique, un acte de grand amour. Là seulement nous pouvons nous rendre en tant que pécheurs, porteurs du péché, et de là seulement nous pouvons repartir en tant que pécheurs pardonnés, sans péché.
La confession n’est jamais que l’humilité entrée en action. Nous l’appelions autrefois pénitence, mais il s’agit vraiment d’un sacrement d’amour, du sacrement du pardon. Quand une brèche s’ouvre entre moi et le Christ, quand mon amour se fissure, n’importe quoi peut venir remplir cette fêlure. La confession est ce moment où je permets au Christ d’ôter de moi tout ce qui divise, tout ce qui détruit. La réalité de mes péchés doit être première. Pour la plupart d’entre nous le danger nous guette d’oublier que nous sommes pécheurs et que nous devons nous rendre en confession comme tels. Nous devons nous rendre vers Dieu pour lui dire combien nous sommes désolés de tout ce que nous avons pu faire et qui l’a blessé.
Le confessionnal n’est pas un lieu de conversations banales ou de bavardages. Y préside un seul sujet — mes péchés, mes regrets, mon pardon, comment vaincre mes tentations, comment pratiquer la vertu, comment grandir dans l’amour de Dieu.
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Le mercredi de la 18e semaine du temps ordinaire : Mt 15,21-28
Commentaire du jour
Jean Tauler (v. 1300-1361), dominicain
Sermon 9 (trad. Cerf 1979, t.1, p. 36)
« Femme, ta foi est grande »
« Aie pitié de moi, Seigneur, fils de David ! » C’est un cri d’appel d’une force immense… C’est un gémissement qui vient comme d’une profondeur sans fin. Cela dépasse de beaucoup la nature, et c’est le Saint Esprit qui doit lui-même proférer en nous ce gémissement (Rm 8,26)… Mais Jésus lui dit : « Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël »… Or qu’a-t-elle fait ainsi pourchassée ? … Elle a pénétré plus profondément encore dans l’abîme. Tout en s’abaissant et s’humiliant, elle a gardé confiance et a dit : « C’est vrai, Seigneur ; et justement les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres. »
Ah ! si vous aussi vous pouviez réussir à pénétrer ainsi vraiment dans le fond de la vérité, non pas par de savants commentaires, de grands mots, ou bien avec les sens, mais dans le vrai fond de vous-même ! Ni Dieu, ni aucune créature ne pourrait vous fouler, vous anéantir, si vous demeuriez dans la vérité, dans l’humilité confiante. On pourrait vous faire subir affront, mépris et rebuffades, vous resteriez ferme dans la persévérance, vous pousseriez plus à fond encore, animé d’une confiance entière, et vous augmenteriez toujours davantage encore votre zèle. C’est de là que tout dépend, et celui qui parvient à ce point, celui-là réussit. Ces chemins et eux seuls conduisent, en vérité, sans aucune station intermédiaire, jusqu’à Dieu. Mais demeurer ainsi dans cette grande humilité, avec persévérance, avec une assurance entière et véritable, comme cette pauvre femme l’a fait, il en est peu qui y arrivent.
du site:
Récitez votre chapelet avec le Curé d’Ars…
Chapelet réalisé par le Sanctuaire d’Ars – Extrait du livre de prière édité par le Sanctuaire
Mystères joyeux – Mystères lumineux
Mystères douloureux – Mystères glorieux
Mystères joyeux
1er mystère joyeux : l’Annonciation
[Fruit du mystère : l’humilité]
Marie répondit à l’Ange : « Voici la servante du Seigneur » (Lc 1,38).
« Nous ne sommes aux yeux de Dieu que ce que nous sommes : ni plus, ni moins. Nous ne devons nous occuper qu’à lui être agréables. Tout notre mérite est de coopérer à la grâce. »
Seigneur, par Marie, éveille dans le cœur des jeunes le désir de te suivre avec confiance sur le chemin du sacerdoce, du mariage ou de la vie consacrée.
2ème mystère joyeux : la Visitation
[Fruit du mystère : l’amour du prochain]
Élisabeth s’écria : « Bienheureuse celle qui a cru ! » (Lc 1,45).
« Un bon chrétien qui aime Dieu et le prochain, voyez comme il est heureux ! Quelle paix dans son âme ! Que ceux qui aiment le bon Dieu sont heureux et aussi ceux qui sont autour d’eux. »
Seigneur, par Marie, suscite au cœur du monde des personnes rayonnantes de charité.
3ème mystère joyeux : la Nativité
[Fruit du mystère : la pauvreté]
L’Ange du Seigneur dit aux bergers : « Vous trouverez un nouveau-né couché dans une crèche » (Lc 2,12).
« Plus on se rend pauvre pour l’amour de Dieu, plus on est riche en réalité… Les pauvres et les amis des pauvres sont les amis de Dieu. »
Seigneur, par Marie, apprends-nous à accueillir les pauvres et à les servir avec joie.
4ème mystère joyeux : la Présentation de Jésus au Temple
[Fruit du mystère : l’obéissance et la pureté]
« Syméon reçut l’Enfant Jésus dans ses bras et bénit Dieu » (Lc 2,28).
« Mes frères, ne sommes-nous pas bien plus heureux que Syméon ? Nous pouvons garder Jésus toujours, si nous voulons. Il ne vient pas seulement dans nos bras, mais dans notre cœur. »
Seigneur, par Marie, ouvre les enfants à une obéissance filiale et pleine d’amour envers leurs parents.
5ème mystère joyeux : le Recouvrement de Jésus au Temple
[Fruit du mystère : la recherche de Dieu en toutes choses]
Jésus répondit à ses parents : « Ne saviez-vous pas que je dois être chez mon Père ? » (Lc 2,49).
« Si nous voulons témoigner au bon Dieu que nous l’aimons, il faut accomplir sa sainte volonté. Le moyen le plus sûr de connaître la volonté de Dieu, c’est de prier notre bonne Mère. »
Seigneur, par Marie, aide tous ceux qui ont à prendre des décisions importantes à mettre Dieu à la première place.
Mystères lumineux
1er mystère lumineux : le Baptême au Jourdain
[Fruit du mystère : raviver en nous la grâce de notre baptême]
Une voix venue des cieux disait : « Voici mon Fils bien-aimé en qui j’ai mis tout mon amour » (Mt 3,17).
« Un chrétien créé à l’image de Dieu, un chrétien racheté par le sang d’un Dieu. Un chrétien, l’enfant de Dieu, le frère d’un Dieu, l’héritier d’un Dieu. »
Seigneur, par Marie, affermis la foi de tous les catéchumènes.
2ème mystère lumineux : les Noces de Cana
[Fruit du mystère : l’amour de l’Église]
Marie dit aux servants : « Tout ce qu’il vous dira, faites-le » (Jn 2,5).
« Tout ce que le Fils demande au Père lui est accordé. Tout ce que la Mère demande au Fils lui est pareillement accordé… Ce qui doit nous engager à nous adresser à elle avec une grande confiance, c’est qu’elle est toujours attentive. »
Seigneur, par Marie, fais grandir en nos cœurs l’amour et la confiance en l’Église, notre Mère.
3ème mystère lumineux : l’Annonce du Royaume
[Fruit du mystère : la conversion]
Jésus dit : « Le Royaume de Dieu est tout proche : convertissez vous et croyez à l’Évangile » (Mc 1,15).
« Notre-Seigneur qui est la vérité même, ne fait pas moins de cas de sa Parole que de son Corps… Il est tout à fait impossible d’aimer Dieu et de lui plaire sans être nourri de cette Parole divine. »
Seigneur, par Marie, sanctifie les prêtres dans leur sacerdoce, afin qu’ils soient de véritables icônes de ton Fils.
4ème mystère lumineux : la Transfiguration
[Fruit du mystère : la grâce d’une vie intérieure]
« Le visage de Jésus resplendit comme le soleil et ses vêtements devinrent éblouissants comme la lumière » (Mt 17,2).
« Comme les disciples sur le Thabor ne virent plus que Jésus seul, les âmes intérieures, sur le Thabor de leur cœur, ne voient que Notre-Seigneur. Ce sont deux amis qui ne se lassent jamais l’un de l’autre. »
Seigneur, par Marie, aide les chrétiens à tenir au cœur du monde par une vie de prière toujours plus profonde.
5ème mystère lumineux : l’institution de l’Eucharistie
[Fruit du mystère : la foi en la présence réelle]
Jésus dit : « Prenez, mangez, ceci est mon corps » (Mt 26,26).
« Toutes les bonnes œuvres réunies n’équivalent pas au sacrifice de la messe, parce qu’elles sont les œuvres des hommes et la sainte messe est l’œuvre de Dieu. »
Seigneur, par Marie, fais que l’Eucharistie soit la source et le sommet de notre vie.
Mystères douloureux
1er mystère douloureux : l’Agonie de Jésus à Gethsémani
[Fruit du mystère : la contrition de nos péchés]
Jésus disait : « Père, que ce ne soit pas ma volonté qui se fasse, mais la tienne » (Lc 22,42).
« Un chrétien doit être toujours prêt au combat. C’est dans le combat que nous prouvons à Dieu notre amour et dans l’acceptation des peines qu’il nous envoie. »
Seigneur, par Marie, soutiens ceux qui ont à mener un combat pour la foi.
2ème mystère douloureux : Jésus est flagellé
[Fruit du mystère : la maîtrise des sens]
« Les hommes qui gardaient Jésus le bafouaient et le battaient » (Lc 22,63).
« Le bon Dieu ne demande pas de nous le martyre du corps, il nous demande seulement le martyre du cœur et de la volonté. »
Seigneur, par Marie, aide-nous à garder un cœur pur au milieu de ce monde.
3ème mystère douloureux : Jésus est couronné d’épines
[Fruit du mystère : la guérison de notre orgueil]
Jésus répondit à Pilate : « Mon Royaume n’est pas de ce monde » (Jn 18,36).
« Ceux qui nous humilient sont nos amis, et non ceux qui nous louent… »
Seigneur, par Marie, fais régner dans nos cœurs l’humilité et la paix du Christ.
4ème mystère douloureux : Jésus porte sa Croix
[Fruit du mystère : la patience dans les épreuves]
« Jésus sortit de la ville, portant lui-même sa Croix » (Jn 19,17).
« Notre Seigneur est notre modèle : prenons notre croix et suivons-le. Si vous craignez que le courage vous manque, portez vos regards sur la croix où Jésus-Christ est mort, et vous verrez que le courage ne vous manquera pas. »
Seigneur, par Marie, aide les personnes éprouvées à s’unir à toi dans leurs souffrances.
5ème mystère douloureux : Jésus meurt sur la Croix
[Fruit du mystère : la soif du salut des âmes]
Jésus s’écria : « Père, en tes mains, je remets mon esprit » (Lc 23,46).
« Ô amour immense d’un Dieu pour sa créature ! Il nous attend les bras ouverts, il nous ouvre la plaie de son divin Cœur. »
Seigneur, par Marie, fais grandir dans le cœur des missionnaires le désir de te faire connaître partout dans le monde.
Mystères glorieux
1er mystère glorieux : la Résurrection du Seigneur
[Fruit du mystère : la foi]
Jésus répondit à Marthe : « Moi, je suis la résurrection et la vie » (Jn 11,25).
« La foi peut tout. Mon Dieu, donnez-nous la foi et nous vous aimerons de tout cœur. »
Seigneur, par Marie, guide le Saint Père afin qu’il annonce sans relâche que tu es l’unique Sauveur qui nous conduit vers le Père.
2ème mystère glorieux : l’Ascension du Seigneur
[Fruit du mystère : le désir du ciel]
« Comme Jésus bénissait ses disciples, il fut emporté au ciel » (Lc 24,51).
« Voyez, mes enfants, il faut réfléchir que nous avons une âme à sauver et une éternité qui nous attend. »
Seigneur, par Marie, répands ta grâce en nos cœurs afin que l’espérance de la vie éternelle nous habite chaque jour.
3ème mystère glorieux : la Pentecôte
[Fruit du mystère : la venue du Saint-Esprit en nos cœurs]
Jésus dit aux disciples : « Recevez l’Esprit-Saint » (Jn 20,22).
« Le Saint-Esprit est comme un jardinier qui travaille notre âme… Nous n’avons qu’à dire ”oui” et à nous laisser conduire. »
Seigneur, par Marie, aide les chrétiens à accueillir pleinement l’Esprit-Saint pour œuvrer à l’unité de l’Église.
4ème mystère glorieux : l’Assomption de la Vierge Marie
[Fruit du mystère : la grâce d’une bonne mort]
Jésus pria : « Père, ceux que tu m’as donnés, je veux que là où je suis, ils soient aussi avec moi » (Jn 17,24).
« Au ciel, notre cœur sera tellement perdu, noyé dans le bonheur d’aimer Dieu, que nous ne nous occuperons ni de nous, ni des autres, mais de Dieu seul. »
Seigneur, par Marie, ouvre les portes de ton Royaume à tous nos frères défunts.
5ème mystère glorieux : le Couronnement de la Vierge Marie
[Fruit du mystère : une plus grande dévotion à Marie]
« Un signe grandiose apparut au ciel : une Femme ! le soleil l’enveloppe, la lune est sous ses pieds et douze étoiles couronnent sa tête » (Ap 12,1).
« Le cœur de cette bonne Mère n’est qu’amour et miséricorde ; elle ne désire que de nous voir heureux. Il suffit seulement de se tourner vers elle pour être exaucé… »
Seigneur, par Marie, nous te présentons toutes nos intentions particulières. En ta bonté, daigne les exaucer.
du site:
http://paroisses-du-confluent-78.cef.fr/documents/il-etait-une-fois-une-foi.pdf
Homélie de profession de foi
Il était une fois… une foi. Oh une petite foi pas bien grande. Une foi reçue lors d’un baptême, autrefois. Unefoi toute simple, gentille, sans problème, sans crise de foi. Une foi enfantine. Un beau jour cette foi découvrit qu’elle avait des grandes soeurs. Des fois qui avaient grandi et qui lui paraissaient plus mûres, plus belles. Alors notre petite foi décida de mener son enquête pour découvrir ce qui donnait à toutes ces fois cet aspect qui l’a fasciné. Pour réussir son enquête, elle alla au KT puis à l’aumônerie et là, Oh stupeur, elle découvrit que toutes ces fois avaient une mère à laquelle elles voulaient ressembler (c’est bien connu que quand on est une fille on veut ressembler à sa mère), elle découvrit donc que toutes ces fois avaient une mère à laquelle elles voulaient ressembler : la foi catholique. Alors notre petite foi se mit au travail pour ressembler à sa mère et devenir elle, aussi, foi catholique : elle participa fidèlement aux réunions du KT, elle fit sa première communion, elle apprit par coeur le « je crois en Dieu » (vous pourrez le constater toute à l’heure)… Une fois qu’elle eut fini tout cela, elle découvrit avec surprise que pour être, elle aussi, foi catholique, il ne suffisait pas de connaître, il fallait aussi de reconnaître. Elle comprit qu’il ne pouvait pas y avoir foi sans proclamation de foi. Elle décida donc, une fois pour toute, de faire sa profession de foi. Elle comprenait bien que pour devenir adulte, il fallait quelle s’assume et que pour s’assumer, il lui fallait se dire. Cette fois, elle pensa qu’elle avait enfin trouvé le moyen de devenir foi catholique… Pauvre petite foi, elle était vraiment naïve… Bien sûr, elle n’avait pas complètement tort : pour devenir foi catholique, il faut effectivement comprendre ce que ça veut dire que d’être « foi catholique », il faut effectivement aussi se reconnaître foi catholique en le professant mais cela ne suffit pas. Pour devenir pleinement foi catholique, et cette fois ce sera la bonne, il faut agir… Il n’y a pas de foi sans acte de foi. C’est ce que disait un certain St Jean, un gars qui, avec d’autre, avait été à l’origine de la foi catholique : « Mes enfants, nous devons aimer, non pas avec des paroles et des discours, mais par des actes et en vérité. » Mais comprendre ça, ce n’est possible que si on en fait l’expérience…Heureusement, notre petite foi eut la chance d’aller en pélé à Lourdes. Et là, en voyant toutes ces personnes malades aller se plonger avec foi dans les piscines, en découvrant tous ces hospitaliers se mettre au service de ces malades au nom de leur foi, en participants avec des pélérins du monde entier aux processions, aux messes, au chemin de croix…. Elle comprit, une foi pour toute, qu’elle ne serait vraiment foi catholique qu’en étant une foi agissante, une foi aimante. Elle avait compris ce qu’un autre des fondateurs de la foi catholique, un certain St Jacques cette foi, avait dit : « Montre-moi
donc ta foi qui n’agit pas ; moi, c’est par mes actes que je te montrerai ma foi. » Notre petite foi revint toute heureuse de son pélé à Lourdes et plein d’enthousiasme à l’idée de faire sa profession de foi… Et ça se vit le jour de la profession de foi. L’histoire pourrait s’arrêter-là puisque ce jour, c’est aujourd’hui… L’histoire pourrait s’arrêter là mais nous savons bien que toutes les histoires ne sont pas constitué que d’un passé et d’un présent mais qu’elles ont aussi un avenir… Alors, cette fois-ci, nous allons quitter la sécurité du passé et la réalité du présent pour nous projeter dans l’avenir. Il pèse sur notre petite foi qui devient aujourd’hui foi catholique, une grave menace, lourde de conséquence… Notre petite foi risque de se croire arriver au bout du chemin… Elle est devenue ce qu’elle rêvait d’être… alors maintenant y a plus qu’à se la couler douce… Grave erreur. Parce qu’aujourd’hui tout va bien, tout est facile mais, sans vouloir jouer les oiseaux de mauvais augure, il se peut que parfois, notre petite foi rencontre des épreuves sur le chemin, il se pourrait même, quelque fois, qu’elle soit confrontée à de véritables crises de foi voire même qu’elle se perde une fois pour toute. On entend tellement de gens dirent autour de nous qu’ils ont perdu la foi… Ca serait tellement dommage, après avoir fait tout ce chemin pour devenir véritablement foi catholique, de tout perdre… Tous ces efforts pour rien…Alors pour que ce scénario catastrophe ne reste qu’une vue de l’esprit et ne se réalise jamais, et bien l’Evangile d’aujourd’hui nous donne la recette :
Ne débranchez jamais ! Bon c’est pas tout à fait cela qui est écrit dans l’Evangile mais c’est bien l’idée : Ne débranchez jamais ! Vous êtes aujourd’hui branché sur Jésus Christ qui nourrit votre foi et lui permet de bien rester vivante comme des sarments sont branchés sur la vigne… Mais si vous perdez le contact avec le Christ alors, peu à peu, sans même que vous vous en rendiez compte, votre foi va s’affadir, devenir triste et mourir… Ne débranchez jamais. Comment ? Et bien en participant tous les samedi ou dimanche à la messe. Vous avez la chance de célébrer votre profession de foi en même temps que d’autres plus jeunes ou plus âgés, font, eux, leur première communion, signe, s’il en fallait un, qu’Eucharistie et foi sont profondément lié. A chaque fois que vous allez à la messe, vous revivez les 3 étapes que vous avez parcouru : vous grandissez dans la connaissance de votre foi (c’est le rôle de l’homélie), vous assumez votre foi en la professant avec toute l’Eglise, vous recevez, le corps de celui qui vous rend capable d’aimer et donc d’agir au nom de votre foi : Jésus Christ. Oui, c’est bien en célébrant l’Eucharistie que vous éviterez ce scénarios catastrophe que j’évoquais toute à l’heure. En célébrant l’Eucharistie non pas parfois, ni même quelque fois mais à chaque fois que vous y serez invité, c’est-à-dire chaque dimanche. C’est trop exigeant ? Non, rien n’est trop exigeant lorsque c’est une question de vie ou de mort… Et d’ailleurs je sens que vous en êtes capables… J’y crois. Moi j’ai la foi…
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Le mardi de la 18e semaine du temps ordinaire : Mt 14,22-36
Commentaire du jour
Saint Augustin (354-430), évêque d’Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l’Église
Sermon attribué, Apppendice n° 192 ; PL 39, 2100
« Ordonne-moi de venir vers toi sur l’eau »
Quand Pierre, plein d’audace, s’avance sur la mer, ses pas chancellent, mais son affection s’affermit… ; ses pieds s’enfoncent, mais il s’attache à la main du Christ. La foi le soutient tandis qu’il sent les flots s’ouvrir ; troublé par la tempête, il se rassure dans son amour pour le Sauveur. Pierre marche sur la mer porté plus par son affection que par ses pieds…
Il ne regarde pas sur quoi se poseront ses pieds ; il ne voit que la trace des pas de celui qu’il aime. De la barque, où il était en sûreté, il a vu son Maître et, guidé par son amour, il descend dans la mer. Il ne voit plus la mer, c’est Jésus seul qu’il voit.
Mais dès qu’il est troublé par la force du vent, étourdi par la tempête, la crainte commence à voiler sa foi…, l’eau se dérobe sous ses pas. La foi faiblit, et l’eau faiblit comme elle. Il crie alors : « Seigneur, sauve-moi ! » Aussitôt, Jésus, étendant la main, le délivre et lui dit : « Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? As-tu si peu de foi que tu n’as pas pu persévérer pour venir jusqu’à moi ? Pourquoi n’as-tu pas eu assez de foi pour arriver jusqu’au but en t’appuyant sur elle ? Sache-le désormais, cette foi seule te soutenait sur les flots. » Ainsi, mes frères, Pierre doute un instant, il va périr, mais il se sauve en invoquant le Seigneur… Or, ce monde est une mer dont le démon soulève les vagues et où les tentations multiplient les naufrages ; nous ne pouvons pas nous sauver qu’en criant vers le Sauveur, qui étendra la main pour nous prendre. Invoquons-le donc sans cesse.