Archive pour le 10 août, 2010

Sainte Claire d’Assisi

10 août, 2010

Sainte Claire d'Assisi dans images sacrée

http://www.santiebeati.it/

Sainte Claire d’Assise

10 août, 2010

du site:

http://damien.jullemier.pagesperso-orange.fr/sts/ste-claire-tce.htm

Sainte Claire d’Assise

Cofondatrice de l’ordre des Pauvres Dames, ou Clarisses, et première abbesse de San Damiano, Claire est née à Assise le 16 juillet 1194 et y est décédée le 11 août 1253.

Claire était la fille aînée de Favorino Scilfi, comte de Sasso-Rosso, riche rejeton d’une ancienne famille romaine, qui possédait un grand palais à Assise et un château sur les pentes du mont Subasio. Ainsi du moins le veut la tradition. Sa mère, la bienheureuse Ortolana, appartenait à la noble famille de Fiumi et était remarquée pour son zèle et sa piété. Depuis ses plus jeunes années, Claire semble avoir été douée des vertus les plus rares. Enfant, elle était assidue à la prière et aux mortifications et, tandis qu’elle entrait dans l’adolescence, son aversion pour le monde et son désir ardent d’une vie plus spirituelle ne faisaient que croître. Elle avait dix-huit ans lorsque saint François vint prêcher le Carême dans l’église de San Giorgio à Assise. Les paroles inspirées du Poverello allumèrent une flamme dans le cœur de Claire ; elle vint le trouver en secret et le supplia de l’aider afin qu’elle aussi puisse vivre « selon le saint Évangile ». Saint François, qui reconnu sur-le-champ en Claire l’une de ces âmes choisies destinées par Dieu à de grandes choses, et qui, aussi, prévoyait sans doute que beaucoup suivraient son exemple, promit de l’aider. Le dimanche des Rameaux, Claire, parée de ses plus beaux atours, assistait à la grand-messe dans la cathédrale, mais alors que les autres se pressaient à la grille de l’autel pour recevoir une palme, elle restait à sa place comme absorbée dans un rêve. Tous les yeux étaient dirigés vers la jeune fille alors que l’évêque descendit du sanctuaire et plaça la palme dans sa main. Ce fut la dernière fois que le monde vit Claire. La nuit suivante, sur le conseil de saint François, elle quitta en secret la maison de son père et, accompagnée par sa tante Bianca et une autre compagne, elle se rendit à l’humble chapelle de la Porziuncula, où saint François et ses disciples l’accueillirent avec des bougies dans leurs mains. Claire se dépouilla alors de sa riche robe et saint François, après avoir coupé ses cheveux, la revêtit d’une grossière tunique et d’un voile épais, et ainsi la jeune héroïne se voua-t-elle au service de Jésus-Christ. C’était le 20 mars 1212.

Claire fut provisoirement placée par saint François chez les sœurs bénédictines de San Paolo, près de Bastia (entre Assise et Pérouse) , mais son père, qui avait espéré qu’elle ferait un splendide mariage, et qui était furieux de sa fuite secrète, ayant découvert où elle s’était retirée, fit tout son possible pour dissuader Claire de ses intentions héroïques et essaya même de la ramener de force à la maison. Mais Claire tint bon, avec une fermeté au-dessus de son âge, et le comte Favorino fut finalement obligé de la laisser en paix. Quelques jours plus tard, saint François, afin d’assurer à Claire la grande solitude qu’elle désirait, la transféra à Sant’ Angelo in Panzo, un autre monastère des soeurs bénédictines sur les flancs du mont Subasio. Ici, environ seize jours après sa propre fuite, Claire fut rejointe par sa jeune sœur Agnès, qu’elle contribua à délivrer de la persécution de ses parents furieux. Claire et sa sœur demeurèrent avec les sœurs de Sant’ Angelo jusqu’à ce qu’elles, et les autres qui avaient fui le monde et les avaient suivies, fussent installées par saint François dans un logis rudimentaire contigu à la pauvre chapelle de San Damiano, située à l’extérieur de la ville et qu’il avait dans une large mesure reconstruite de ses propres mains, et qu’il obtint alors des Bénédictines comme résidence permanente de ses filles spirituelles. Ainsi fut fondée la première communauté de l’ordre des Pauvres Dames, ou des Pauvres Clarisses, comme ce second ordre de saint François en vint à être appelé.

Durant la vie de sainte Claire, on peut distinguer trois phases dans l’histoire compliquée des premiers temps du nouvel ordre. Au début, sainte Claire et ses compagnes n’avaient pas de règle écrite à suivre au delà d’une très courte formula vitae qui leur avait été donnée par saint François et que l’on peut trouver parmi ses œuvres. Quelques années plus tard, apparemment en 1219, durant l’absence de saint François en Orient, le cardinal Ugolino, alors protecteur de l’ordre, futur Gérgoire IX, rédigea une règle écrite pour les Clarisses à Monticelli, prenant comme base la règle de saint Benoît, conservant les points fondamentaux de cette dernière et ajoutant quelques constitutions spéciales. Cette nouvelle règle, qui, en fait sinon en intention, enlevait aux Clarisses la caractéristique franciscaine de la pauvreté absolue si chère au cœur de saint François et en faisait pratiquement une congrégation de Bénédictines, fut approuvée par Honoré III (bulle « Sacrosancta », 9 décembre 1219). Quand Claire découvrit que la nouvelle règle, bien que suffisamment stricte sous d’autres aspects, permettait la propriété détenue en commun, elle résista avec courage, et victorieusement, aux innovations d’Ugolino, faisant valoir qu’elles étaient entièrement opposées aux intentions de saint François. Ce dernier avait interdit aux Pauvres Dames, exactement comme il l’avait interdit à ses frères, de posséder quelque bien matériel que ce soit, même en commun. Ne possédant rien, elles devaient dépendre entièrement de ce que les Frères Mineurs pouvaient mendier pour elles. Cette renonciation complète à la pauvreté était néanmoins considérée par Ugolino comme impraticable pour des femmes cloîtrées. Quand, donc, en 1228, il vint à Assise pour la canonisation de saint François (il était entre temps monté sur le trône pontifical sous le nom de Grégoire IX), il rendit visite à sainte Claire à San Damiano et la pressa d’infléchir la pratique de la pauvreté qui avait prévalu jusque-là à San Damiano, au point d’accepter une provision pour les besoins imprévus de la communauté. Mais Claire refusa fermement. Grégoire, pensant que son refus pouvait être dû à la peur de violer son vœu de stricte pauvreté, lui offrit de l’en absoudre. « Saint Père, je désire ardemment l’absolution de mes péchés », répliqua Claire, « mais je ne souhaite pas être absoute de l’obligation de suivre Jésus-Christ. »

L’héroïque détachement de ce monde manifesté par Claire remplit le pape d’admiration, ce dont les lettres qu’il lui adressa, encore existantes, portent un éloquent témoignage, et il accéda à ses vues, au point de lui octroyer, le 17 septembre 1228, le célèbre Privilegium Paupertatis que certains considèrent comme un correctif à la règle de 1219. La copie autographe originale de ce « privilège » unique – le premier de son genre jamais émis par le Saint Siège – est conservée dans les archives de Santa Chiara à Assise. Le texte en est le suivant : « Grégoire, évêque, serviteur des serviteurs de Dieu. À nos filles aimées en Christ, Claire et les autres servantes du Christ demeurant ensemble en l’église de San Damiano dans le diocèse d’Assise. Salut et bénédiction apostolique. Il est évident que le désir de vous consacrer à Dieu seul vous a conduites à abandonner tout souhait de biens matériels. C’est pourquoi, après avoir vendu tous vos biens et les avoir distribués aux pauvres, vous proposez de n’avoir absolument aucune possession, afin de suivre en toutes choses l’exemple de Celui Qui se fit pauvre et Qui est le chemin, la vérité et la vie. Le manque des choses nécessaires ne vous détourne point d’une telle proposition, car le bras gauche de votre Époux Céleste est sous votre tête pour soutenir la faiblesse de votre corps que, selon l’ordre de la charité, vous avez soumis à la loi de l’esprit. Finalement, Celui qui nourrit les oiseaux du ciel et qui donne aux lis des champs leurs vêtements et leur alimentation, ne vous laissera pas manquer d’habits ou de nourriture jusqu’à ce qu’Il vienne Lui-même prendre soin de vous pour l’éternité quand la main droite de Ses consolations vous étreindra dans la plénitude de la Vision Béatifique. Puisque, donc, vous l’avez demandé, nous confirmons par faveur Apostolique votre résolution de suivre la pauvreté la plus élevée, et par l’autorité des présentes lettres nous vous accordons que vous ne pourrez être contraintes par quiconque de recevoir des possessions. Qu’à nul ne soit permis, donc, d’enfreindre cette page de notre concession, ou de s’y opposer avec une témérité inconsidérée. Mais si quiconque se montrait assez présomptueux pour essayer de le faire, qu’il sache qu’il encourra le courroux de Dieu Tout-Puissant et des bienheureux Apôtres Pierre et Paul. Donné à Pérouse le quinzième jour des calendes d’octobre, la seconde année de notre pontificat. »

Que sainte Claire ait pu solliciter un « privilège » similaire à celui-là à une date antérieure et l’ait obtenu vivâ voce, ce n’est pas improbable. Ce qui est certain, c’est qu’après la mort de Grégoire IX, Claire dut une fois de plus lutter pour le principe de la pauvreté absolue prescrite par saint François, parce que Innocent IV aurait volontiers donné aux Clarisses une nouvelle règle moins stricte, et la fermeté avec laquelle elle tint bon convainquit le pape. Finalement, deux jours avant la mort de Claire, Innocent, sans doute à la requête réitérée de l’abbesse mourante, confirma solennellement la règle définitive des Clarisses (Bulle « Solet Annuere », 9 août 1253) et leur garantit ainsi le précieux trésor de la pauvreté que Claire, à l’imitation de saint François, avait choisi comme destin dès le début de sa conversion. L’auteur de cette dernière règle, qui est largement une adaptation mutatis mutandis de la règle que saint François avait composée pour les Frères Mineurs en 1223, semble avoir été le cardinal Rainaldo, évêque d’Ostie et protecteur de l’ordre, futur Alexandre IV, bien qu’il soit très probable que sainte Claire elle-même ait participé à sa compilation. Quoi qu’il en soit, il ne peut plus être soutenu que saint François ait été en aucune manière l’auteur de cette règle formelle des Clarisses ; il a seulement donné à Claire et à ses compagnes au commencement de leur vie religieuse la brève formula vivendi déjà mentionnée.

Sainte Claire, qui en 1215 avait, contre sa volonté, été faite supérieure à San Damiano par saint François, continua à régir l’abbaye comme abbesse jusqu’à sa mort en 1253, presque quarante ans plus tard. Il n’y pas de bonne raison de penser qu’elle ait quitté une seule fois les limites de San Damiano pendant tout ce temps. Il ne faut donc pas s’étonner que si peu de détails de la vie de sainte Claire cloîtrée, « cachée avec le Christ en Dieu » soient parvenus jusqu’à nous. Nous savons qu’elle devint un exemple vivant de la pauvreté, de l’humilité et de la mortification de saint François, qu’elle avait une dévotion spéciale à la sainte eucharistie, et qu’afin d’accroître son amour pour le Christ crucifié elle apprit par cœur l’office de la Passion composé par saint François, et que durant le temps qui lui restait après ses exercices de dévotion elle se consacrait au travail manuel. Il est inutile d’ajouter que sous la conduite de Claire, la communauté de San Damiano devint le sanctuaire de toute vertu, un vrai vivier de saintes. Claire eut la consolation de voir non seulement sa jeune sœur Béatrice, sa mère Ortolana et sa fidèle tante Bianca suivre Agnès dans l’ordre, mais aussi d’assister à la fondation de monastères de Clarisses à travers toute l’Europe. Il serait difficile, cependant, d’estimer la part de l’influence silencieuse de la douce abbesse dans la conduite des femmes de l’Italie médiéval vers des idéaux supérieurs. En particulier, Claire enveloppa la pauvreté de ce charme irrésistible que seules les femmes peuvent communiquer à l’héroïsme religieux ou civique, et elle devient une aide très efficace pour saint François dans la promotion de cet esprit de détachement qui, dans les desseins de Dieu, « était d’amener une restauration de la discipline dans l’Église et de la morale et de la civilisation dans les peuples d’Europe occidentale ». Non moins importante dans l’œuvre de Claire furent l’aide et l’encouragement qu’elle apporta à saint François. C’était vers elle qu’il se tournait quand il doutait, et c’est elle qui le pressait de continuer sa mission auprès du peuple au moment où il pensait que sa vocation était plutôt dans une vie de contemplation. Quand, aveugle et malade, saint François vint pour la dernière fois visiter San Damiano, Claire édifia pour lui une petite hutte de clayonnage dans une oliveraie près du monastère, et c’est là qu’il composa son glorieux « Cantique du Soleil » ou « Cantique des Créatures ». Après la mort de saint François, la procession qui accompagna sa dépouille de la Porziuncula en ville s’arrêta sur le chemin à San Damiano afin que Claire et ses filles puissent vénérer les mains et les pieds stigmatisés de celui qui les avait formées à l’amour du Christ crucifié – une scène pathétique que Giotto a commémoré dans une de ses plus belles fresques. Pour Claire, cependant, saint François était toujours vivant, et rien peut-être dans sa vie « après  » n’est plus frappant que sa constante loyauté aux idéaux du Poverello et que le soin jaloux avec lequel elle resta attachée à sa règle et à son enseignement.

Quand, en 1234, l’armée de Frédéric II dévasta la vallée de Spolète, les soldats, en préparation d’un assaut d’Assise, escaladèrent les murs de San Damiano une nuit, répandant la terreur parmi la communauté. Claire, se levant calmement de son lit de malade, et prenant le ciboire de la petite chapelle contiguë à sa chambre, vint faire face aux envahisseurs à une fenêtre ouverte contre laquelle ils avaient déjà placé une échelle. On relate que, alors qu’elle élevait le Saint Sacrement, les soldats qui étaient sur le point de pénétrer dans le monastère tombèrent en arrière, comme aveuglés, et que les autres qui étaient prêts à les suivre prirent la fuite. C’est en référence à cet incident que sainte Claire est généralement représentée portant un ciboire.

Quand, quelque temps plus tard, une force plus importante revint pour prendre d’assaut Assise, force dirigée par le général Vitale di Aversa qui n’avait pas été présent à la première attaque, Claire, rassemblant ses filles autour d’elle, s’agenouilla avec elles, priant que la ville soit épargnée. Alors une violente tempête se déchaîna, dispersant les tentes des soldats dans toutes les directions et causant une telle panique qu’ils prirent à nouveau refuge dans la fuite. La gratitude des habitants d’Assise, qui à l’unisson attribuèrent leur délivrance à l’intercession de Claire, accrut leur amour pour la « Mère Séraphique ». Claire était depuis longtemps dans le cœur des gens comme en une châsse, et leur vénération devint plus apparente encore lorsque, usée par la maladie et les privations, elle vit sa fin approcher. Courageuse et joyeuse jusqu’au bout, malgré sa longue et pénible maladie, Claire demanda qu’on la redresse dans son lit et ainsi, à demi couchée, raconte son biographe contemporain, « elle fila le fil le plus fin afin de le faire tisser en le tissu le plus délicat dont elle fit ensuite plus de cent corporaux, et, les enfermant dans une bourse de soie, elle ordonna qu’ils fussent donnés aux églises dans la plaine et les montagnes d’Assise. » Quand enfin elle sentit le jour de sa mort approcher, Claire, appelant ses religieuses affligées autour d’elles, leur rappela les nombreux bienfaits qu’elles avaient reçus de Dieu et les exhorta à persévérer fidèlement dans l’observance de la pauvreté évangélique. Le pape Innocent IV vint de Pérouse pour visiter la sainte mourante, qui avait déjà reçu les derniers sacrements des mains du cardinal Rainaldo. Sa propre sœur, sainte Agnès, était revenue de Florence pour consoler Claire ; Léo, Angelo et Juniper, trois des premiers compagnons de saint François étaient aussi présents auprès du lit de mort de la sainte, et à la requête de sainte Claire, ils lurent à haute voix la Passion de Notre Seigneur selon saint Jean, exactement comme ils l’avaient fait vingt-sept ans plus tôt, lorsque François était mourant à la Porziuncula. Enfin, avant l’aube, le 11 août 1253, la sainte fondatrice des Pauvres Dames rendit l’âme paisiblement. Le pape, avec sa cour, vint à San Damiano pour les funérailles de la sainte, qui participèrent plutôt de la nature d’une procession triomphale.

Les Clarisses désiraient conserver le corps de leur fondatrice parmi elles à San Damiano, mais les magistrats d’Assise intervinrent et prirent des mesures pour garder à la ville les restes vénérés de celle dont les prières l’avaient en deux occasions sauvée de la destruction. De tous côtés aussi l’on parlait des miracles de Claire. Il n’était donc pas sans danger, firent valoir les Assisiens, de laisser le corps de Claire dans un endroit solitaire hors des murs ; il n’était que juste, également, que Claire, « la principale émule du bienheureux François dans l’observance de la perfection évangélique » ait aussi une église à Assise construite en son honneur. En attendant, la dépouille de Claire fut placée dans la chapelle de San Giorgio, où son jeune cœur avait été touché pour la première fois par le prêche de saint François, et où, de manière similaire, le corps du saint avait été enterré pendant l’édification de la Basilique de San Francisco. Deux ans plus tard, le 26 septembre 1255, jour de la Saint-Damien, Claire fut solennellement canonisée par Alexandre IV, et peu de temps après commença la construction de l’église de Santa Chiara, sous la direction de Filippo Campello, l’un des principaux architectes du temps. Le 3 octobre 1260, les restes de Claire furent transférés de la chapelle de San Giorgio et inhumés profondément en pleine terre, sous le maître-autel de la nouvelle église, hors de vue et d’atteinte. Après être restée cachée pendant six siècles – comme les restes de saint François – et après de nombreuses recherches, la tombe de Claire fut retrouvée en 1850, à la grande joie des Assisiens. Le 23 septembre de cette année, le cercueil fut exhumé et ouvert, la chair et les vêtements de la sainte étaient tombés en poussière, mais le squelette était en parfait état de conservation. Finalement, le 29 septembre 1872, les ossements de la sainte furent transférés en grande pompe, par l’archevêque Pecci, futur Léon XIII, dans la châsse dans la crypte de Santa Chiara construite pour les recevoir et où on peut maintenant les voir. La fête de sainte Claire est célébrée dans toute l’Église le 11 août.

BIBLIOGRAPHIE  Les sources de l’histoire de sainte Claire à notre disposition sont peu nombreuses. Elles incluent : (1) un Testament attribué à la sainte et quelques charmantes Lettres qui qu’elle écrivit à la bienheureuse Agnès, princesse de Bohême ; (2) la Règle des Clarisses, et un certain nombre d’anciennes Bulles Pontificales relatives à l’ordre ; (3) une Biographie contemporaine écrite en 1256 sur l’ordre d’Alexandre IV. Cette vie, qui est maintenant généralement attribuée à Thomas de Celano, est la source dont les biographes ultérieures de sainte Claire ont tiré la majorité de leurs renseignements.