Archive pour le 7 août, 2010

Saint Dominique de Guzman

7 août, 2010

Saint Dominique de Guzman dans images sacrée

http://www.santiebeati.it/

dimanche 8 août 2010, Homélie

7 août, 2010

du site:

http://www.homelies.fr/homelie,19e.dimanche.du.temps.ordinaire,2870.html

19e dimanche du Temps Ordinaire

dimanche 8 août 2010

Famille de saint Joseph

Homélie-Messe  

La liturgie de ce 19ème dimanche du temps ordinaire aborde un point particulièrement important pour notre vie et notre témoignage chrétiens. Que de fois n’entendons-nous pas dire autour de nous : « En quoi la venue de votre Christ a-t-elle changé la face du monde ? » Assurément, les hommes poursuivent leurs guerres fratricides ; aujourd’hui comme hier ils prônent l’injustice au mépris du droit des plus faibles ; la paix universelle demeure une utopie. Et pourtant dans la foi nous savons que tout a changé depuis que Jésus ressuscité a inauguré le Royaume : « la nuit de la délivrance pascale » (1ère lect.) annonce le retour glorieux et définitif du Seigneur. Il est venu dans la chair, il demeure au cœur de l’Église par son Esprit, « il viendra dans la gloire, juger les vivants et les morts ; et son Règne n’aura pas de fin ».
Certes, la plupart d’entre nous meurent « sans avoir connu la réalisation des promesses ; mais nous l’avons vue et saluée de loin » (2nd lect.). Notre foi est précisément fidélité à cette promesse, à cet à-venir qui oriente toute notre vie, et fait de nous d’infatigables pèlerins du Royaume. Chaque Eucharistie relance notre marche : Jésus y vient vers nous, pour nous attirer à sa suite, nous qui sommes « des étrangers et des voyageurs sur cette terre », en recherche « d’une patrie meilleure, celle des cieux » (Ibid.). Jour après jour, nous pouvons poursuivre notre route et accélérer le pas sur le chemin d’éternité, dans la mesure même de l’accueil que nous réservons, dans la foi, au Christ ressuscité. Car « la foi est le moyen de posséder déjà ce qu’on espère et de connaitre des réalités qu’on ne voit pas » (Ibid.). A condition bien sûr que ce soit une foi vivante et agissante par la charité (cf. Ga 5, 6), c’est-à-dire brûlante d’un ardent désir de communion, « car là où est notre trésor, là aussi sera notre cœur ».
La vie chrétienne authentique est une vie toute tendue vers le Seigneur qui vient, vécue dans une attente ardente de son retour : « Maranatha ! Viens Seigneur Jésus ! » (Ap 22, 20). C’est bien ce que nous enseigne Jésus lui-même dans l’Évangile de ce jour, qui se présente comme une suite d’exhortations insistantes à la vigilance : « Restez en tenue de service et gardez vos lampes allumées. Soyez comme des gens qui attendent leur Maître à son retour des noces pour lui ouvrir dès qu’il arrivera et frappera à la porte. Tenez-vous prêts ».
Cette attente n’est pas pour autant passive : « l’intendant fidèle et sensé » est celui « que son maître, en arrivant, trouvera à son travail ». La tâche qui lui est confiée, n’est autre que le service de la charité, à l’exemple de son Seigneur. D’ailleurs à son retour, celui-ci reprendra au milieu des siens, sa place de serviteur : « il prendra la tenue de service, les fera passer à table et les servira chacun à son tour ». Telle est bien la logique du Royaume annoncée par le Christ : « les rois des nations païennes leur commandent en maîtres, et ceux qui exercent le pouvoir sur elles se font appeler bienfaiteurs. Pour vous, rien de tel ! Au contraire, le plus grand d’entre vous doit prendre la place du plus jeune, et celui qui commande, la place de celui qui sert. Quel est en effet le plus grand : celui qui est à table, ou celui qui sert ? N’est-ce pas celui qui est à table ? Eh bien, je suis au milieu de vous comme celui qui sert » (Lc 22, 25-27).
A l’image de son Maître, le chrétien est appelé à devenir serviteur de la charité, en se mettant au service de ses frères dans la gratuité d’un amour désintéressé, ne cherchant rien d’autre que de hâter l’avènement du Royaume en obéissant à la Parole de son Seigneur. Pour garder une telle orientation de vie au milieu des sollicitations du monde, il est indispensable de « tendre vers les réalités d’en haut, et non pas vers celles de la terre. En effet, nous sommes morts avec le Christ, et notre vie reste cachée avec lui en Dieu. Quand paraîtra le Christ, notre vie, alors nous aussi nous paraîtrons avec lui en pleine gloire » (Col 3, 2-4).
Le plus sûr moyen d’échapper à la triple convoitise dont parle Saint Jean – « les désirs égoïstes de la nature humaine, les désirs du regard, l’orgueil de la richesse » (1 Jn 2, 16) – est encore de nous désencombrer de ce qui risque de nous détourner du Royaume, que « notre Père a trouvé bon de nous donner » : « vendez ce que vous avez, nous conseille Jésus, et donnez-le en aumône ». En clair : ne vous considérez pas propriétaires de vos biens, mais comme des « intendants fidèles et sensés », soyez responsables de ce qui vous est confié ; ayez le souci de vivre la dimension de partage, comme il convient au sein d’une même famille, puisque vous êtes « de la maison de Dieu » (Ep 2, 19). C’est ainsi que nous témoignerons à notre mesure, de la nouveauté déconcertante qui a surgi en ce monde depuis que le Christ ressuscité a répandu son Esprit de charité dans le cœur de ceux qui croient en lui.
L’Église ne fait mémoire des événements fondateurs de son histoire, que pour mieux orienter sa marche vers Dieu. Comme le disait joliment le Bienheureux pape Jean XXIII : « L’Église n’est pas un musée d’archéologie, mais la fontaine au milieu du village qui donne l’eau vive aux hommes d’aujourd’hui, comme elle l’a donnée à ceux d’autrefois ». Cette eau vive n’est autre que la charité, dont les hommes ont soif, aujourd’hui comme hier, mais que seul le Christ peut leur donner, ainsi que ceux qui croient en son amour : « Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive, celui qui croit en moi ! Comme dit l’Écriture : “Des fleuves d’eau vive jailliront de son cœur” » (Jn 7, 38).

« Seigneur accorde-nous une grâce de vigilance intérieure ; que nous puissions t’attendre avec une sainte impatience, comme on attend le retour d’un enfant, d’un ami, d’un époux. Que l’espérance de ton retour imminent nous garde éveillés dans la foi, et animés d’un zèle ardent au service de nos frères. »
Père Joseph-Marie
 

Action de grâces et reconnaissance

7 août, 2010

du site:

http://www.revue-kephas.org/04/2/editorial.html

Action de grâces et reconnaissance

Abbé Bruno Le Pivain

Dieu aime multiplier les causes secondes, écrivait saint Thomas d’Aquin. C’est d’ailleurs, au cœur du christianisme, l’une des marques les plus éprouvées du régime de l’Incarnation, à commencer par l’humanité du Verbe Incarné. L’action de grâces, sans laquelle la vie s’étiole inexorablement, n’échappe pas à cette règle bienfaisante. Au cours de l’année, l’Église déroule merveilleusement dans sa liturgie, spécialement dans les préfaces, les innombrables motifs de nourrir cette action de grâces, à travers les mystères de la vie du Christ, jusqu’à l’action de grâces essentielle pour la Trinité sainte.

Non moins merveilleusement, la vie, parfois semée d’embûches, jalonne son passage de motifs précis d’action de grâces, si bien qu’il n’est pas possible de cultiver cette respiration de l’âme sans rencontrer ces fameuses causes secondes, instruments de la Providence, qui nous obligent — au sens le plus cordial du terme — à la reconnaissance concrète. Par le fait de l’Incarnation, il n’existe pas d’action de grâces sans reconnaissance pour des personnes. La deuxième permet même d’éduquer et de vérifier la première, non contente de la nourrir. Il faudra y revenir un jour plus avant : c’est parce que le catholicisme est une religion de l’équilibre qu’il peut l’être des sommets.

***

De même qu’il existe une action de grâces essentielle, il y a une reconnaissance essentielle, qui s’adresse à ses parents et à ses maîtres, pour ces derniers, ceux que l’expérience nous a montrés durablement comme tels, et qui gardent en commun le caractère de n’avoir pas cherché à s’imposer autrement que par le don de leur personne.

Et vient la litanie des motifs particuliers de reconnaissance, qu’il est bon d’égrener parfois sur la route : l’enthousiasme s’y rafraîchit.

Ce numéro de Kephas est, à sa manière, un acte de reconnaissance pour un cinéaste et son équipe, à travers le dossier consacré au film de Mel Gibson. On n’énumère plus les effets, parfois inattendus, de cette projection sur les esprits, les cœurs et les âmes. Ce film n’est pas l’Évangile, soit, et il peut comme tout autre faire à ce titre l’objet d’une critique attentive et ouverte. S’il n’est pas la Révélation, il fut cependant, à bien des égards, ainsi que le suggère le Fr. Venard dans sa substantielle étude, un révélateur fulgurant en matière de théologie de la Rédemption, de rapport entre l’Église et la culture, entre l’Église et les medias. Plus silencieusement, dans le secret des confessionnaux, le prêtre de paroisse, spécialement dans les longues stations de la Semaine Sainte, a pu constater combien nombreux auront été ceux qui, au-delà d’une impression de passage, auront grandi dans l’amour du Christ à l’occasion de ces séances de cinéma. Il sait aussi lui-même le fruit qu’il a pu en retirer, soit personnellement, soit également, comme l’évoque l’abbé Richard, dans la qualité de prière de l’assistance aux cérémonies de la dite Semaine Sainte. Fait remarquable : chacun aura été frappé par telle scène, tel visage, tel aspect particulier du film. L’Esprit souffle où il veut. Merci, Mel Gibson.

Plus familialement, est-il permis, sans verser dans le mélodrame, d’exprimer sa reconnaissance à tous les collaborateurs de Kephas, pour la flamme avec laquelle ils se donnent à cette entreprise, parce qu’ils y croient (ils semblent avoir raison de le faire). On salue au passage cet ouvrage à paraître, premier rejeton de la collection « Kephas », présenté plus loin (p. 177) : merci au « vieux prof de philo », l’aventure continue…

J’espère enfin que l’équipe, maintenant bien fournie, qui œuvre à Angers avec un désintéressement joyeux aux diverses tâches inhérentes à ce genre d’activités, nonobstant, un emploi du temps déjà bien garni, ne m’écharpera pas si je remercie par ces lignes les uns et les autres, sans avoir pris leur avis. Amis lecteurs, vous aurez remarqué quelques coquilles dans le numéro 9… Déménagement des bureaux et gros problèmes informatiques ont mangé le temps de la relecture : pardon. Mais c’est maintenant une équipe affûtée qui tient l’affaire en main.

Pas d’action de grâces véritable sans reconnaissance… et l’on n’a pas à se forcer en la matière. Il ne suffit pas de le constater, il faut parfois l’exprimer, ce qui est chose faite.

bonne nuit

7 août, 2010

bonne nuit dans Pape Benoit 1081-1242832704Ounb

Closeup – frutta catena Cholla cactus di Andrew Schmidt

http://www.publicdomainpictures.net/browse-category.php?page=380&c=&s=1

Saint Thomas More : « Je crois ! Viens au secours de mon incroyance » (Mc 9,24)

7 août, 2010

du site:

http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20100807

Le samedi de la 18° semaine du temps ordinaire : Mt 17,14-20
Commentaire du jour
Saint Thomas More (1478-1535), homme d’Etat anglais, martyr
Dialog of Comfort against Tribulation (trad. Ecrits des saints, Soleil Levant, p. 23-24)

« Je crois ! Viens au secours de mon incroyance » (Mc 9,24)

      « Seigneur, augmente notre foi » (Lc 17,5). Méditons les paroles du Christ et disons-nous : si nous ne permettions pas à notre foi de tiédir et même de refroidir, de perdre sa force en éparpillant nos pensées sur des futilités, nous cesserions d’accorder de l’importance aux choses de ce monde, et nous ramasserions notre foi dans un petit coin de notre âme.

      Nous la sèmerions alors comme la graine de moutarde dans le jardin de notre cœur, après en avoir arraché toutes les mauvaises herbes, et le germe grandirait. Avec une ferme confiance dans la parole de Dieu nous soulèverons une montagne d’afflictions tandis que, si notre foi est chancelante, elle ne déplacera même pas une taupinière. Pour terminer cet entretien, je vous dirai que, puisque tout réconfort spirituel suppose une base de foi, et que personne d’autre que Dieu ne peut la donner, nous ne devons cesser jamais de la lui demander.