Archive pour juillet, 2010

bonne nuit

25 juillet, 2010

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Barbary Macaque

http://www.naturephoto-cz.com/mammals/apes.html

Jean-Paul II : « Si vous, qui êtes mauvais, savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus le Père céleste

25 juillet, 2010

du site:

http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20100725

Dix-septième dimanche du temps ordinaire : Lc 11,1-13
Commentaire du jour
Jean-Paul II
Encyclique « Dives in misericordia », ch. 8, §15 (trad. copyright © Libreria Editrice Vaticana)

« Si vous, qui êtes mauvais, savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus le Père céleste ? »

      Plus la conscience humaine, succombant à la sécularisation, oublie la signification même du mot de « miséricorde », plus elle s’éloigne du mystère de la miséricorde en s’éloignant de Dieu, plus aussi l’Église a le droit et le devoir de faire appel au Dieu de la miséricorde « avec de grands cris » (Mt 15,23). Ces « grands cris » doivent être la caractéristique de l’Église de notre temps…

      L’homme contemporain s’interroge souvent avec beaucoup d’anxiété sur la solution des terribles tensions qui se sont accumulées sur le monde et qui s’enchevêtrent chez les hommes. Et si parfois celui-ci n’a pas le courage de prononcer le mot de « miséricorde » ou si, dans sa conscience dépouillée de tout sens religieux, il n’en trouve pas l’équivalent, il est d’autant plus nécessaire que l’Église prononce ce mot, non seulement en son propre nom, mais aussi au nom de tous les hommes de notre temps. Il faut qu’elle le prononce en une ardente prière, en un cri qui implore la miséricorde selon les nécessités de l’homme dans le monde contemporain.

      Que ce cri soit chargé de toute cette vérité concernant la miséricorde qui a trouvé une si riche expression dans l’Écriture Sainte et dans la Tradition, comme aussi dans l’authentique vie de foi de tant de générations du peuple de Dieu. Par un tel cri, comme les auteurs sacrés, faisons appel au Dieu qui ne peut mépriser rien de ce qu’il a créé, au Dieu qui est fidèle à lui-même à sa paternité, à son amour !

Notre père – d’un Livre des Heures en usage à Paris

24 juillet, 2010

Notre père - d'un Livre des Heures en usage à Paris dans images sacrée notrepere_big

http://www.scriptoriumticinensis.com/notre_pere.html

San François D’Assise: Prière à Notre Père

24 juillet, 2010

du site:

http://parousie.over-blog.fr/article-18638021.html

PRIÈRE DE SAINT-FRANCOIS D’ASSISE (paraphrase)

Prière à Notre Père

1 Notre Père très Saint,
notre Créateur, notre Rédempteur,
notre Sauveur et notre Consolateur.

2 Qui es aux cieux,
dans les anges et dans les saints,
les illuminant pour qu’ils Te connaissent,
car Tu es, Seigneur, la lumière ;
les enflammant pour qu’ils T’aiment,
car Tu es, Seigneur, l’Amour;
habitant en eux et les emplissant de Ta divinité,
pour qu’ils aient le bonheur,
car Tu es, Seigneur, le bien souverain, le bien éternel,
de qui vient tout bien, sans qui n’est aucun bien.

3 Que Ton Nom soit Sanctifié,
que devienne toujours plus lumineuse en nous
la connaissance que nous avons de Toi,
afin que nous puissions mesurer
la largeur de Tes bienfaits,
la longueur de Tes promesses,
la hauteur de Ta majesté,
la profondeur de Tes jugements.

4 Que Ton règne vienne,
règne en nous dès maintenant par la grâce,
introduis-nous un jour en Ton royaume
où sans ombre enfin nous Te verrons,
où deviendra parfait notre amour pour Toi,
bienheureuse notre union avec Toi,
éternelle notre jouissance de Toi.

5 Que Ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Que nous T’aimions :
de tout notre coeur en pensant toujours à Toi ;
de toute notre âme en Te désirant toujours ;
de tout notre esprit en dirigeant vers Toi tous nos élans
et ne poursuivant toujours que Ta seule gloire ;
de toutes nos forces en dépensant toutes nos énergies
et tous les sens de notre âme et de notre corps
au service de Ton Amour et de rien d’autre.

Que nous aimions nos proches comme nous-mêmes ;
en les attirant tous à Ton Amour selon notre pouvoir,
en partageant leur bonheur comme s’il était le nôtre,
en les aidant à supporter leurs malheurs,
en ne leur faisant nulle offense.

6 Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Ton Fils bien-aimé, notre Seigneur Jésus-Christ,
pour que nous puissions nous rappeler,
mieux comprendre et vénérer
l’Amour qu’il a eu pour nous,
et tout ce que pour nous Il a dit, fait et souffert.

7 Pardonne-nous nos offenses,
par Ta Miséricorde ineffable,
par la vertu de la Passion de Ton Fils bien-aimé,
par les mérites et par l’intercession de la Vierge Marie
et de tous les élus.

8 Comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés ;
Et ce que nous ne pardonnons pas pleinement,
Toi, Seigneur, fais que nous le pardonnions pleinement :
que nous aimions vraiment nos ennemis à cause de Toi,
que nous arrivions à Te prier sincèrement pour eux ;
qu’à personne nous ne rendions le mal pour le mal,
mais que nous tâchions de faire du bien à tous, en Toi !

9 Et ne nous soumets pas à la tentation,
qu’elle soit manifeste ou sournoise,
soudaine, ou lancinante et prolongée.

10 Mais délivre-nous du mal.
passé, présent et futur.

Amen. 

Saint Ambroise, Opuscules: « Notre Père qui es aux Cieux »

24 juillet, 2010

du site:

http://stmaterne.blogspot.com/2007/12/ambroise-de-milan-et-le-notre-pre-les.html

Saint Ambroise, Opuscules

Alençon, Bibliothèque municipale, ms. 11, f. 1.
manuscrit du XIIe siècle
source CNRS

« Notre Père qui es aux Cieux »

Que signifie aux cieux? Ecoute l’Ecriture qui dit : “Le Seigneur et élevé au-dessus de tous les Cieux”, (Psaume 112,4), et tu trouves partout que le Seigneur est au-dessus des cieux des cieux, comme si les anges n’étaient pas aussi aux cieux, comme si les dominations n’étaient pas aussi aux cieux. Mais aux cieux dont il est dit: “Les cieux racontent la gloire de Dieu”, (Psaume 18,2). Le ciel est là où a cessé la faute, le ciel est là où les crimes sont punis, le ciel est là où il n’y a aucune blessure de la mort.
“Notre Père, qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié.” Que signifie “soit sanctifié ?” Comme si nous souhaitions que soit sanctifié celui qui a dit: “Soyez saints parce que je suis saint”, (Lévitique 19,2), comme si notre parole pouvait accroître sa sainteté. Non, mais qu’il soit sanctifié en nous, afin que son action sanctifiante puisse parvenir jusqu’à nous.

“Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne arrive.”
Comme si le règne de Dieu n’était pas éternel. Jésus dit: “J’y suis né”, (Jean 18,37), et tu dis : “Que ton règne arrive”, comme s’il n’était pas venu. Mais le règne de Dieu est arrivé quand vous avez obtenu la grâce. Car il dit lui-même: “Le règne de Dieu est en vous”, (Luc 17,21).

“Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien”
Je me souviens de ce que je vous ai dit quand j’expliquais les sacrements. Je vous ai dit qu’avant les paroles du Christ, ce qu’on offre s’appelle pain; dès que les paroles du Christ ont été prononcées, on ne l’appelle plus du pain, mais on l’appelle corps. Pourquoi dans l’oraison dominicale qui suit immédiatement dit-il “notre pain”? Il dit pain, mais «epiousios» (en grec), c’est-à-dire substantiel. Ce n’est pas ce pain qui entre dans le corps, mais ce pain de vie éternelle qui réconforte la substance de notre âme. C’est pour cela que le grec l’appelle «epiousios». Le latin a appelé quotidien ce pain que les Grecs appellent “de demain”, parce que les Grecs appellent demain «ten epiousian hemeran». Ainsi donc ce que dit le latin et ce que dit le grec semblent également utiles. Le grec a exprimé les deux sens par un seul mot, le latin a dit quotidien. S’il est quotidien, ce pain, pourquoi attendrais-tu une année pour le recevoir, comme les Grecs ont coutume de faire en Orient ? Reçois chaque jour ce qui doit te profiter chaque jour. Vis de telle manière que tu mérites de le recevoir chaque jour. Celui qui ne mérite pas de le recevoir chaque jour ne mérite pas de le recevoir après une année. Ainsi le saint Job offrait chaque jour un sacrifice pour ses fils, de peur qu’ils n’eussent commis quelque péché dans leur coeur ou en paroles, (Job 1,5). Toi donc, tu entends dire que chaque fois qu’on offre le sacrifice, on représente la mort du Seigneur, la résurrection du Seigneur, l’ascension du Seigneur, ainsi que la rémission des péchés, et tu ne reçois pas chaque jour le pain de vie ? Celui qui a une blessure cherche un remède. C’est une blessure pour nous d’être soumis au péché : le remède céleste, c’est le vénérable sacrement.
“Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien” Si tu le reçois chaque jour, chaque jour pour toi c’est aujourd’hui. Si le Christ est à toi aujourd’hui, il ressuscite pour toi aujourd’hui. Comment ? “Tu es mon Fils, aujourd’hui je t’ai engendré.”, (Psaume 2,7) Aujourd’hui, c’est quand le Christ ressuscite. “Il était hier et il est aujourd’hui”, (Hebreux 13,8), dit l’apôtre Paul. Mais il dit ailleurs “La nuit est passée, le jour est arrivé”, (Romains 13,12). La nuit d’hier est passée, aujourd’hui le jour est arrivé.

Voici la suite : “Remets-nous nos dettes comme nous les remettons à nos débiteurs.”
Qu’est la dette, sinon le péché ? Si tu n’avais pas accepté d’argent d’un prêteur étranger, tu ne serais pas dans la gêne, et c’est pour cela qu’on t’attribue le péché. Tu as possédé l’argent avec lequel tu devais naître riche. Tu étais riche, fait l’image et la ressemblance de Dieu, (Genèse 1,26-27). Tu as perdu ce que tu possédais, c’est-à-dire, l’humilité, quand tu désires te venger de l’arrogance, tu as perdu ton argent, tu t’es fait nu comme Adam, tu as accepté du diable une dette qui n’était pas nécessaire. Et par là, toi qui étais libre dans le Christ, tu t’es fait le débiteur du diable. L’ennemi tenait ta garantie, mais le Seigneur l’a crucifiée et l’a effacée par son sang, (Colossiens 2,14-15). Il a supprimé ta dette, il t’a rendu la liberté. C’est donc avec raison qu’il dit: “Et remets nous nos dettes comme nous les remettons à nos débiteurs”. Fais attention à ce que tu dis: “Remets-moi comme moi je leur remets.” Si tu remets, tu fais un juste accord pour qu’on te remette. Si tu ne remets pas, comment l’engages-tu à te remettre ?

“Et ne nous laisse pas induire en tentation mais délivre-nous du mal.”
Fais attention à ce qu’il dit: “Et ne nous laisse pas induire en tentation à laquelle nous ne pouvons pas résister.” Il ne dit pas: “Ne nous induis pas en tentation” mais comme un athlète il veut une épreuve telle que l’humanité puisse la supporter et que chacun soit délivré du mal, c’est-à-dire, de l’ennemi, du péché. Mais le Seigneur, qui a ôté votre péché et pardonné vos fautes, est capable de vous protéger et de vous garder contre les ruses du diable qui vous combat, afin que l’ennemi, qui d’habitude engendre la faute, ne vous surprenne pas. Mais qui se confie à Dieu rie craint pas le diable. Car si Dieu est pour nous, qui sera contre nous? C’est donc à lui qu’appartiennent la louange et la gloire depuis toujours, maintenant et à jamais et dans les siècles des siècles. Amen.
source : Vassili-Régis

Homélie por dimanche 25 juillet 2010

24 juillet, 2010

du site:

http://www.homelies.fr/homelie,17e.dimanche.du.temps.ordinaire,2855.html

17e dimanche du Temps Ordinaire – 25 juillet 2010

Famille de saint Joseph

Homélie-Messe  

Les disciples viennent de contempler leur Maître en train de prier et un d’eux se risque à lui demander : « Seigneur apprends-nous à prier, comme Jean-Baptiste l’a appris à ses disciples. »

Nous aussi, nous nous sommes sans aucun doute heurtés souvent à cette difficulté de savoir comment prier. Les premiers mots de la réponse de Jésus sont ici très importants car ils donnent la tonalité de tout ce qui va suivre. « Quand vous priez, dites : ‘Notre Père…’ ». Jésus invite ses disciples à tourner leur regard vers le Père. Jésus n’est pas en train de leur apprendre une formule à réciter mais de leur dire que prier c’est d’abord et avant tout entrer en relation avec Dieu. Jésus leur révèle ici que la prière qui, depuis l’aube des temps, accompagnait l’histoire du salut comme un appel réciproque entre Dieu et l’homme, trouve en lui son accomplissement. En Lui, l’appel de Dieu trouve la réponse de l’homme et le cri de l’homme trouve le cœur rempli de compassion de Dieu. En lui, la soif de Dieu rencontre la soif de l’homme. En nous enseignant à prier « Notre Père », Jésus nous révèle ainsi le mystère de notre salut : en lui, l’Alliance entre Dieu et l’homme, brisée par le péché de ce dernier, se trouve restaurée.

Jusqu’à la venue du Fils de Dieu sur la terre, la prière de l’homme prit souvent la forme d’un drame : drame de l’épreuve de la foi en la fidélité de Dieu à son Alliance. La première lecture de ce jour l’illustre de façon tout à fait significative. Depuis l’épisode du chêne de Mambré où Dieu lui a confié son dessein, Abraham se trouve accordé à la compassion de son Seigneur envers les hommes. Aussi, devant la situation de péché dans laquelle se trouve Sodome, il ose intercéder auprès de Dieu : « Vas-tu vraiment faire périr le juste avec le pécheur ? Peut-être y a-t-il cinquante justes dans la ville. Vas-tu vraiment les faire périr ? Est-ce que tu ne pardonneras pas à cause des cinquante justes qui sont dans la ville ? » Et de continuer de marchander avec Dieu jusqu’à lui obtenir la promesse de ne pas détruire la ville de Sodome s’il ne s’y trouve que dix justes. Le problème c’est que Dieu n’a jamais dit qu’il voulait détruire Sodome. En effet, le texte biblique rapporte seulement ces paroles de Dieu à Abraham : « Comme elle est grande, la clameur qui monte de Sodome et de Gomorrhe ! Et leur faute, comme elle est lourde ! Je veux descendre pour voir si leur conduite correspond à la clameur venue jusqu’à moi. Si c’est faux, je le reconnaîtrai. » La peur d’Abraham de voir Dieu châtier les villes de Sodome et Gomorrhe serait-elle révélatrice du combat intérieur qu’il est en train de mener dans sa relation de confiance au Seigneur ? Sa prière audacieuse d’intercession exprime bien l’épreuve de la foi qu’il est en train de vivre : Dieu sera-t-il fidèle à son Alliance de compassion envers son peuple ?

Jésus, en priant « Notre Père », introduit l’homme à de nouvelles dispositions vis-à-vis de Dieu. Il l’invite à entrer dans son humble confiance filiale. Cependant, il ne faudrait pas croire que cette attitude n’était pas présente chez l’homme biblique de l’Ancien Testament. La longue prière d’action de grâce du psaume de ce dimanche en est la preuve. « De tout mon cœur Seigneur je te rends grâce » ; « Je rends grâce à ton nom pour ton amour et ta vérité » ; « Si je marche au milieu des angoisses, tu me fais vivre » ; « Ta droite me rend vainqueur » ; « Le Seigneur fait tout pour moi ! Seigneur, éternel est ton amour »… Autant d’expressions qui manifestent la confiance en Dieu. Mais, ce qui chez le psalmiste était encore en butte à une foule d’ennemis et de tentations dans l’attente de ce que ferait le Dieu fidèle disparaît totalement dans la prière de Jésus.

En Jésus, Dieu a tenu sa promesse de salut et ce, de façon irrévocable et définitive. Dès lors, pourquoi douter de sa bienveillance paternelle envers-nous ? Dans l’évangile, Jésus nous assure que les prières que nous adresserons à notre Père seront toujours exaucées : « demandez et l’on vous donnera ; cherchez et vous trouverez ; frappez et l’on ouvrira. » Mais il est à noter qu’il ne précise pas ce que nous recevrons ou trouverons. Il nous dit seulement : « qui demande reçoit ; celui qui cherche trouve ; et pour celui qui frappe, la porte s’ouvre. » Il nous conduit ainsi à une confiance absolue en ce que Dieu non seulement nous exaucera mais nous donnera ce qu’il y a de meilleur pour nous.

Ne peut-on pas lire aussi dans ces paroles de Jésus cette autre certitude que le Donateur est plus précieux que les dons qu’il accorde ? C’est lui, le premier et le plus grand trésor que nous recevons dans notre prière.
La prière nous introduit dans la communion avec Dieu. Et nous touchons ici à l’essence de la prière « chrétienne ». Prier, c’est demeurer en présence du Dieu trois fois saint et en communion avec lui. Prier, c’est permettre à Dieu de venir habiter en nous et nous laisser transformer par lui. Peu à peu, nous retrouvons avec lui la ressemblance que le péché originel nous avait fait perdre et nous pouvons nous faire les médiateurs authentiques de son amour auprès de nos frères en humanité.
Cette communion à la vie divine nous a été rendue accessible par notre baptême par lequel nous avons reçu l’Esprit-Saint et par lequel nous sommes devenus un même être avec le Christ. Ce jour-là, le Christ est venu nous rejoindre au cœur de notre péché pour nous en libérer (Cf. Deuxième lecture). Comme il y a deux mille ans, il a franchi le seuil de la majesté divine pour nous permettre d’appeler, dans le souffle de l’Esprit, Dieu : « Notre Père ».

Comme les disciples, contemplons Jésus en prière, lui en qui s’accomplit cet échange merveilleux entre l’homme et Dieu. Nous sommes les disciples d’aujourd’hui. Laissons-nous toucher par la prière du Maître. Quand Jésus prie, il nous enseigne à prier. Contemplons et entrons à notre tour dans son humilité et sa confiance filiale envers son Père qui est aussi « Notre Père ».
Nous verrons alors que prier nous configure toujours davantage au Christ faisant de nous de véritables disciples. En effet, non seulement la prière nous filialise mais elle nous introduit aussi dans la loi de réconciliation : « Remets-nous nos dettes, comme nous les avons remises nous-mêmes à ceux qui nous devaient. » Prier nous conduira jusqu’au pardon sur la croix. A notre tour, nous reprendrons les paroles mêmes de Jésus : « Père pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font ». A ce moment-là, nous serons vraiment disciples car nous serons devenus à la suite de Jésus, dans la force de son Esprit, les porteurs de la Parole de miséricorde du Père qui veut sauver tout homme.

Frère Elie

bonne nuit

24 juillet, 2010

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Monument Valley

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Saint Jean Chrysostome: La parabole de l’ivraie

24 juillet, 2010

du site:

http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20100724

Le samedi de la 16e semaine du temps ordinaire : Mt 13,24-30
Commentaire du jour
Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l’Église
Homélies sur Saint Matthieu, 46, 1-2 (trad. Véricel, L’Évangile commenté, p. 142-143)

La parabole de l’ivraie

      C’est la méthode du diable de mêler toujours à la vérité l’erreur revêtue des apparences et des couleurs de la vérité, de façon à pouvoir séduire facilement ceux qui se laissent tromper. Voilà pourquoi Notre Seigneur ne parle que de l’ivraie, parce que cette plante ressemble au blé. Il indique ensuite comment il s’y prend pour tromper : « pendant que les gens dormaient ». Par où l’on voit le grave danger que courent les chefs, ceux surtout à qui la garde du champ a été confiée ; ce danger, d’ailleurs, ne menace pas seulement les chefs, mais aussi leurs subordonnés. Cela nous montre aussi que l’erreur vient après la vérité… Le Christ nous dit cela pour nous apprendre à ne pas nous endormir…, d’où la nécessité d’une garde vigilante. C’est pourquoi il disait : « Celui qui aura tenu bon jusqu’au bout, celui-là sera sauvé » (Mt 10,22)…

      Considère maintenant le zèle des serviteurs. Ils veulent arracher l’ivraie immédiatement ; même s’ils manquent de réflexion, cela prouve leur sollicitude pour la semence. Ils ne recherchent qu’une chose, non pas de tirer vengeance de celui qui a semé l’ivraie, mais de sauver la moisson ; voilà pourquoi ils cherchent comment chasser totalement le mal… Que répond alors le Maître ? … Il les en empêche pour deux raisons : la première, la crainte de nuire au blé ; la seconde, la certitude qu’un châtiment inévitable s’abattra sur ceux qui sont atteints de cette maladie mortelle. Si l’on veut leur punition sans que la moisson en souffre, attendons le moment convenable… Peut-être d’ailleurs qu’une partie de cette ivraie se changera en blé ? Si donc vous l’arrachez maintenant, vous nuirez à la moisson prochaine, en arrachant ceux qui pourront changer et devenir meilleurs

St Charbel Malkhlouf, ermite (mf 24 juillet) …

23 juillet, 2010

St Charbel Malkhlouf, ermite (mf 24 juillet) ... dans images sacrée

Biographie sur:

http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20100724&id=13880&fd=0

Accorde-moi le calme (prière)

23 juillet, 2010

du site:

http://www.biblisem.net/meditat/balaacco.htm

Accorde-moi le calme

(Bálint BALASSI)
Traduction de László Podör.
Adaptation d’Anne-Marie de Backer.
Recueilli dans Pages choisies de la littérature hongroise,
des origines au milieu du XVIIIe siècle,
Corvina Kiadó, Budapest, 1981.
 

Accorde-moi le calme
Avec la paix de l’âme,
        Seigneur des cieux !
L’exilé te réclame,
Lui dont le cœur se pâme
        De maux nombreux.

Altérée dès longtemps,
Mon âme en toi attend
        Son vrai salut.
Guide-la maintenant ;
Que ton courroux grondant
        Ne l’effraie plus !

Non pas à moindre prix
Que la mort de ton Fils
        M’as racheté !
Las ! Pour l’amour de lui
Secours-moi, car voici
        L’adversité !

Ta pitié en grandeur
Est de loin supérieure
        À mes péchés ;
Infini est ton cœur,
Mes péchés, d’une horreur
        À me damner.

Ta puissante bonté
Pourrait même éveiller,
        Pour s’enrichir,
– Pour d’autres, tu l’as fait –
Mon cœur faible et léger
        Au repentir.

Le doute m’abandonne,
C’est l’espoir qui résonne
        Dans tes accents.
En grâce, tu me donnes
Ce que, de ta personne,
        Ma foi attend.

Ouvre la sainte porte
De tes bras qui supportent
        Tes mains sacrées ;
Rouvre l’aile qui porte
Ma misère ou l’escorte,
        Et s’est brisée.

Qu’en mon envol vers toi
Je t’aime cette fois
        Sans nul péché ;
Vivant selon ta Loi
Que dans la mort, je sois
        Tout apaisé !

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