Archive pour le 27 juillet, 2010

Abramo, Melchisedech ed Isacco

27 juillet, 2010

Abramo, Melchisedech ed Isacco dans images sacrée

http://www.santiebeati.it/

Repentir : nécessaire ou négligeable ?

27 juillet, 2010

du site:

http://www.promesses.org/arts/37p213-214f.html

Repentir :

nécessaire ou négligeable ?

R. H. Guignard

Le christianisme seul présente et exige un repentir de la part de l’homme; en deux mots, le repentir comporte une tristesse que l’on éprouve à cause de son propre péché et une douleur d’avoir offensé Dieu.

Quel est le but de ce sentiment ? Atteindre à la paix avec le Créateur et par là à la vie éternelle. Parce que, dit la Bible, l’homme a offensé Dieu. Parce qu’il s’est éloigné de Lui, cela par un acte de sa propre volonté. Le christianisme est une invite à retourner à Lui. Le moyen ? Une nouvelle naissance… Le chemin ? La repentance envers Dieu et la foi en Jésus-Christ (Actes 20 : 21).

Or, il semble que, de nos jours, le repentir n’est plus présenté comme une condition nécessaire pour le salut ? Dans le but fort compréhensible d’amener beaucoup de vies à Dieu et à la jouissance du salut, on évite de mettre l’accent sur ce point, on passe légèrement sur cette condition. Que vous en semble ? Le nombre des conversions équivoques paraît augmenter très rapidement et nous sommes amené à rechercher l’origine de ce phénomène.

Le repentir doit s’exprimer par la confession. A son tour, celle-ci apporte la preuve du repentir. L’aveu libère; « c’est le coeur qui ennoblit l’homme », mais reconnaître sa faute en fraye le chemin.

Des hommes portant le nom de chrétiens fondent leur salut éternel sur un Dieu de l’amour. Pour eux, Christ n’est pas Dieu le Fils venu comme homme sur la terre, par l’effet du miracle d’une génération spirituelle dans le corps d’une vierge. Leur christianisme est donc incomplet. En général, ils disent avoir une espérance de vie éternelle. D’autres ne parlent que de Christ. Pour ne pas les traumatiser, on ne les a pas placés en face de leurs péchés, en face d’un Dieu de l’amour, mais saint, qui demande la repentance. En quelque sorte, on les a transportés par dessus ce pas difficile – repentance, contrition, pénitence – pour jouir immédiatement des joies et de la paix qui font suite à la conversion à Christ. Mais est-ce réel ? Ils disent être « en Christ ». Mais s’ils n’ont pas réalisé la grandeur de leur dette envers le Créateur, s’ils n’ont pas obéi au « Repentez-vous » initial (Mat. 4 : 17), leur assurance est imprécise. D’ailleurs, la plupart d’entre eux s’en rendent compte, et ils ont bien l’impression qu’il leur manque un point d’appui. La justice de Dieu préparée et annoncée pour l’homme est un tout. Il ne faut ni ajouter, ni retrancher notre part de « l’arbre de la vie ». Enlever une colonne à cet édifice équivaut à laisser crouler toute la construction.

Toute naissance est accompagnée de souffrance. Pourquoi vouloir l’éloigner de celui qui cherche la paix de Dieu ? Eve a désiré que ses yeux fussent ouverts afin de connaître « comme Dieu ». Elle acquit la connaissance de la souffrance! A la naissance d’une ère nouvelle, Dieu le Fils mourut sur un bois maudit, après l’agonie de Gethsémané. A Nicodème, Jésus dit: « il faut que tu naisses de nouveau »… et ce n’est point sans peines! L’église, épouse de Christ, doit prendre part aux souffrances de son chef: « Il a été élevé à la perfection par les souffrances » (Hébr. 2: 10). Il en est de même pour « quiconque », pour chaque chrétien. Notre nouvelle naissance ne peut être que dans l’humiliation, la contrition, la repentance.

Tout chrétien, tout évangéliste qui n’annonce pas toute la vérité, tout le conseil de Dieu, est coupable envers ceux qui l’écoutent. Il crée un vide, il ouvre une porte à l’Ennemi. Ce dernier a alors l’occasion de « piller la maison » (Mat. 12: 29), c’est-à-dire qu’on lui offre la liberté de présenter ses propres théories, ses conceptions, ses interprétations erronées. L’Ecriture nous en rend attentifs: « Si quelqu’un vient vous prêcher un autre Jésus que celui que nous avons prêché, ou si vous recevez un autre esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supportez fort bien » (II Cor.11:4).

Si votre départ dans la course chrétienne ne s’est pas fait dans la repentance envers Dieu, examinez à nouveau votre situation. Dieu pardonne à celui qui Le recherche et se repent.

Et Christ est-il bien votre Rédemption, Celui qui a payé votre dette ? Cette vérité est-elle bien ancrée dans votre coeur, et votre assurance de salut éternel est-elle bien confirmée par l’Esprit Saint qui « rend témoignage à votre esprit que vous êtes enfant de Dieu » ?

Car il yen a qui diront: « Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom ? n’avons-nous pas chassé des démons par ton nom ? et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ? » Vous connaissez la réponse: « Je ne vous ai jamais connus! ». Oui sont ceux-là dont Jésus parle ? Nous ne savons. Mais l’avertissement est suffisamment sérieux pour que nous y prenions garde.

L’homme de la prière

27 juillet, 2010

du site:

http://www.collegialedecandes.fr/L-homme-de-la-priere.html

L’homme de la prière

« Jamais aucune heure ni aucun instant ne se sont écoulés sans qu’il s’adonnât à la prière ou s’appliquât à la lecture ; et pourtant même au milieu de sa lecture ou de n’importe quelle autre action, jamais il ne donnait de relâche à son esprit en prière. Rien d’extraordinaire à cela : selon l’habitude des forgerons qui frappent sur leur enclume dans l’intervalle de leur travail, en quelque sorte pour alléger leur peine, ainsi Martin priait sans cesse, même quand il avait l’air de faire autre chose ». C’est par ces mots que Sulpice Sévère, à la fin de la Vita, résume le cœur de la vie de Saint Martin, la prière.

La spiritualité du désert
Cet idéal de la prière continue, Martin l’a puisé chez les Pères du désert par le biais d’Hilaire : exilé en Orient, l’évêque de Poitiers avait connu l’expérience ascétique des moines du désert.
On a quelque peine aujourd’hui à comprendre l’extraordinaire attrait exercé par le désert sur les premières générations de chrétiens. Le modèle de perfection, dans les temps de persécution s’était identifié au martyre, témoignage suprême de la foi. La paix constantinienne étant intervenue, le désert prit la place du martyre. Le désert devient donc le symbole d’une vie sacrifiée, totalement offerte à la purification de l’âme et aux renoncements corporels en vue de se laisser « saisir par le Christ » (Ph 3,12). On connaissait la vie de Saint Antoine, écrite par Athanase, évêque d’Alexandrie en Egypte. Nul doute que ce portrait du plus illustre des Pères du désert n’ait servi de catalyseur à tout un mouvement d’ascétisme et d’érémitisme qui gagna de proche en proche les élites chrétiennes des cités, tant en Occident qu’en Orient.

Après Ligugé, Marmoutier devint le lieu de réclusion où Martin et ses disciples s’adonnaient à cette œuvre de Dieu qui les prenaient tout entiers. Sulpice Sévère lui-même dans sa description de Marmoutier établit le parallèle avec les solitudes d’Egypte : « cet endroit était si retiré et si écarté qu’il n’avait point à envier la solitude du désert. D’un côté, il était entouré par les rochers à pic d’une haute falaise ; de l’autre côté, la plaine était fermée par un léger méandre de la Loire. On n’y avait accès que par un seul chemin et très étroit. »

La cohérence d’une vie
Ce désir ardent de rencontrer le Seigneur dans la prière a traversé toute la vie de Martin, lui donnant son unité et sa cohérence. Martin passe insensiblement de la prière à l’action, de la mystique à la mission. Il est moine en même temps qu’il est évêque. Il prie en même temps qu’il évangélise. C’est dans le même mouvement de l’être qu’il est présent à Dieu dans la prière et présent aux hommes par le service apostolique. Il n’y a pas chez lui de fracture entre le dehors et le dedans.

En témoigne le geste de la « charité de Tours », rapporté par Sulpice dans les Dialogues. Alors qu’il s’apprêtait à célébrer la messe dans sa cathédrale de Tours, Martin est interpellé par un homme à demi nu qui le supplie de lui donner un vêtement. L’évêque appelle alors l’archidiacre et lui ordonne de faire vêtir le malheureux. L’archidiacre tardant à accomplir sa tache, le pauvre fait irruption dans la sacristie, se plaignant d’être oublié. Aussitôt, Martin, sans être vu, écarte son surplis et par-dessous tire sa tunique dont il couvre le pauvre en le congédiant. Lorsque revient enfin l’archidiacre, Martin prendra la tunique grossière destinée au pauvre. Au cours de la messe, un globe de feu jaillit de sa tête. Seuls un prêtre, une des vierges, et trois moines peuvent l’apercevoir. Ce globe de feu vient comme attester que Martin vit pleinement du mystère d’amour qu’il célèbre à l’autel.

L’appel à l’intériorité

 L’exemple de Martin est un puissant stimulant pour retrouver le sens de l’intériorité. La prière a été chez lui une respiration de l’âme et du cœur. En effet, seule la prière peut donner à tous les instants de notre vie ce souffle cette épaisseur sans les quels les plus beaux actes, aussi nobles et généreux soient-ils manquent de consistance. Habités de l’intérieur par la prière, tous les moments de notre vie voient leur portée démultipliée. Cette prière libère d’une recherche de l’efficacité toute extérieure. Dans la mesure où l’action s’est faite envahissante, la prière l’a été également dans la vie de l’évêque. Il voulait porter haut les bras de la croix et il a solidement fiché la hampe en terre, dans la profondeur de sa vie intérieure. Martin est-il confronté à une sourde hostilité, sa prédication rencontre-t-elle quelque opposition ? C’est dans la prière qu’il puise sa force ; c’est elle son arme de combat préférée. Il prie longuement, dans la confiance la plus totale, même quand le résultat se fait attendre. Puisse Saint Martin être pour chacun un guide sur ce chemin, parfois ardu et néanmoins vivifiant de la prière !

bonne nuit

27 juillet, 2010

bonne nuit dans image bon nuit, jour, dimanche etc. ballota_nigra_1949

Black Horehound

http://www.floralimages.co.uk/index2.htm

Bienheureuse Teresa de Calcutta: « Le bon grain, ce sont les fils du Royaume »

27 juillet, 2010

du site:

http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20100727

Le mardi de la 17e semaine du temps ordinaire : Mt 13,36-43
Commentaire du jour
Bienheureuse Teresa de Calcutta (1910-1997), fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité
A Simple Path (trad. Un Chemin tout simple, Plon, Mame 1995, p. 69)

« Le bon grain, ce sont les fils du Royaume »

      Il n’y a pas deux mondes, le monde physique et le monde spirituel ; il n’y en a qu’un : le Royaume de Dieu « sur la terre comme au ciel » (Mt 6,10).

      Beaucoup d’entre nous disent en priant : « Notre Père qui es aux cieux ». Ils pensent que Dieu est là-haut, ce qui enracine l’idée d’une séparation entre les deux mondes. Beaucoup d’Occidentaux aiment distinguer la matière de l’esprit. Mais toute vérité est une et la réalité aussi. Dès que nous admettons l’incarnation de Dieu, qui pour les chrétiens se réalise dans la personne de Jésus Christ, nous commençons à prendre les choses au sérieux.