Archive pour le 20 juillet, 2010

La Sacrée Famille

20 juillet, 2010

La Sacrée Famille dans images sacrée

http://www.santiebeati.it/

Saint [Padre] Pio de Pietrelcina: « Quiconque fait la volonté de mon Père qui est aux cieux est pour moi un frère, une sœur, une mère »

20 juillet, 2010

du site:

http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20100720

Le mardi de la 16e semaine du temps ordinaire : Mt 12,46-50
Commentaire du jour
Saint [Padre] Pio de Pietrelcina (1887-1968), capucin
GC,21; AdFP,563;  GC,24 (trad. Une Pensée, Médiaspaul 1991, p.50)

« Quiconque fait la volonté de mon Père qui est aux cieux est pour moi un frère, une sœur, une mère »

      Marie, la Mère de Jésus, savait bien que ce serait par la mort de son fils que la rédemption devait s’accomplir ; et pourtant elle aussi a pleuré et souffert, et combien !

      Si le Seigneur se manifeste à vous, rendez-lui grâce ; et s’il se cache, faites de même ; tout cela est un jeu d’amour. Que la Vierge Marie, dans sa bonté, continue à vous obtenir du Seigneur la force de supporter sans fléchir les nombreuses preuves d’amour qu’il vous donne. Je souhaite que vous en arriviez à mourir avec lui sur la croix, et qu’en lui vous puissiez vous écrier : « Tout est accompli ».

      Que Marie transforme en joie toutes les souffrances de ta vie.

La Souffrance de Dieu – François Varillon

20 juillet, 2010

du site:

http://chemins.eklesia.fr/lecture/souffrance.php

La Souffrance de Dieu – François Varillon

Ce cours essai sur un thème difficile et décrié comme une vision humaine et donc réductrice (anthropomorphique) de Dieu. Elle mérite cependant un détour.

Je me permets d’en donner quelques bribes dans le seul but de susciter chez vous une lecture qui pour moi vaut ce risque… « 

Le paradoxe d’un Dieu humble est apparu violent à plus d’un. Voici que celui d’un Dieu qui souffre l’est davantage encore. Est-il vrai que la souffrance, comme l’humilité, est au coeur de la Gloire ? Pour approcher ce mystère, (…) à la seule pensée qu’il est possible que Dieu souffre, être saisi soi-même par une souffrance qui serait, si faible soit-elle, une participation à la sienne. Car, si Dieu souffre, ce ne peut être d’une émotion vague, en quelque sorte marginale, ou qui effleure sans étreindre.
Rien n’est accidentel en Dieu. Si Dieu souffre, sa souffrance a la même dimension que son être et que sa joie. Dimension sans dimension. Sans limite. Infinie. Au coeur de l’Essence et selon l’incommensurable ampleur de son rayonnement. (…) l’expérience d’une participation à la souffrance de Dieu (…) ne peut être qu’une théopathie. Au double sens du mot: non seulement  » souffrir Dieu « , comme tous les mystiques (…) mais souffrir sa souffrance (…) Pour parler d’un Dieu qui souffre, [je dois] me résigner à souffrir de ne pas souffrir, veillant seulement à ne jamais me complaire en ce qui serait augmentation de connaissance (…) Dostoievski était malade d’émotion devant la toile de Holbein, au musée de Bâle, représentant le corps décomposé du Christ détaché de la croix! A cet instant le grand romancier échappait à ce qu’il appelait le « terrestre ordre normal « , entendant par là l’équilibre facile de l’existence en sa banalité, privée de tragique, de profondeur et de mystère. Si du moins j’étais frappé en plein visage, et mon lecteur avec moi, par la gravité du visage de Dieu ! Cela doit être possible. (…) L’Image d’un Dieu impassible qui surplombe dans une olympienne sérénité le mal et le malheur du monde subsiste et vit d’une vie secrète dans les profondeurs de l’inconscient de l’humanité. Impassible, cela veut dire insensible, donc indifférent (…). Comment croire que Dieu est Amour, s’il faut penser que notre souffrance ne l’atteint pas dans son être éternel ? Quand je pleure ou me dégrade, est-il « marbre absolu « ?

L’amour est vulnérable, mais une nature parfaite ne l’est pas. Or Dieu est parfait, sauf à ne pas être vraiment Dieu. Aussi bien, pour plus d’un, l’image d’un être que rien ne peut blesser se juxtapose, non sans susciter une sourde révolte, la réalité historique d’un Christ fraternel qui a souffert et qui est mort sur une croix. La souffrance du Christ, loin d’atténuer le scandale de l’impassibilité du Père et de l’Esprit, semblerait plutôt l’accroître. Car ce n’est pas seulement la douleur des créatures qui serait impuissante è émouvoir l’éternel, mais celui que le Père a envoyé, le Fils fait homme, aurait pu agoniser jusqu’à suer du sang sans qu’en son être immuablement bienheureux l’Absolu ait douloureusement vibré! Jésus d’ailleurs n’a souffert qu’un temps, la douleur humaine est de tous les temps. C’est maintenant que j’ai mal, c’est autrefois qu’il a porté sa croix. Il est maintenant glorieux. Au chevet du cancéreux dont la face est rongée et qui respire interminablement, l’épouse la plus chrétienne peut laisser échapper cette plainte qu’il serait bien imprudent de qualifier de blasph&egrav;me:  » Pour le Christ cela n’a duré que quelques heures, pour toi ce sont des mois!  » Dérision tragique, quand on entend cela, du moindre essai d’argumenter sur le rapport de l’éternité et du temps! Rien ne peut faire qu’à l’heure où je plie sous le fardeau, le bonheur de Dieu et de son Christ ne soit imaginé comme étant sans défaut. Puissance de l’inconscient! Ténacité des fantasmes qu’il suscite! Si les gens savaient… que Dieu `’souffre » avec nous et beaucoup plus que nous de tout le mal qui ravage la terre, bien des choses changeraient sans doute, et bien des âmes seraient libérées » (…)

Dans l’ordre de l’être, la souffrance est une imperfection. Dans l’ordre de l’amour, elle est le sceau de la perfection (p. 71). Jésus avait touché le fond de la douleur des hommes en épousant sur la croix leur solitude. Il ne savait pas, disions-nous, que le Père partageait sa souffrance: aspect abyssal de la kénose. Mais ce qu’alors le Père partage, c’est, plus profonde que toute autre souffrance, la solitude du Fils. Car il sait que le Fils ne sait pas, et son amour, en le retenant d’intervenir, atteint la cime de sa puissance: c’est, la lettre, la Toute-Puissance. (p.74) Si Dieu souffre, c’est de trop aimer (p. 76)

C. Heriard

LA SOUFFRANCE DE DIEU Franois VARILLON, Le Centurion Octobre 1975

Les points communs entre le patriarche Kirill et Benoît XVI

20 juillet, 2010

du site:

http://www.zenit.org/article-25037?l=french

Les points communs entre le patriarche Kirill et Benoît XVI

Une vision commune sur certaines questions, comme le sacerdoce des femmes et l’homosexualité

ROME, Mardi 20 juillet 2010 (ZENIT.org) – Le patriarche Kirill Ier de Moscou et de toute la Russie partage la vision du pape Benoît XVI sur de nombreuses questions actuelles, spécialement les questions morales et ecclésiales.

C’est ce qu’il a lui-même reconnu à l’occasion d’un voyage en Ukraine, selon une dépêche de l’agence russe Interfax datée du 19 juillet.

« Je dois dire que la position de l’actuel pape Benoît XVI laisse place à l’optimisme », a-t-il affirmé dans un entretien à la télévision ukrainienne à la veille de son voyage dans le pays.

Il a rappelé que le pape est souvent critiqué pour ses opinions par « des théologiens libéraux et les moyens de communication de masse libéraux en Occident ».

« Cependant, dans de nombreuses questions d’ordre public ou moral, la position du pape coïncide parfaitement avec celle de l’Eglise orthodoxe russe. Ceci nous donne l’occasion de promouvoir les valeurs chrétiennes avec l’Eglise catholique, en particulier dans les organisations internationales et sur la scène internationale », a-t-il affirmé.

Le patriarche a constaté le développement, dans le protestantisme contemporain, de « phénomènes très dangereux ». Il déplore le fait que les chrétiens « laissent des éléments de péché du monde entrer en eux », ce qui a pour résultat que des « thèmes philosophiques laïcistes libéraux se répètent au sein des Eglises protestantes et s’enracinent dans la pensée religieuse ».

Il a cité la question de l’ordination des femmes, qui apparaît en Occident quand « la notion laïque des droits humains est adoptée par la théologie et les pratiques ecclésiales ».

Le patriarche Kirill a également mentionné l’attitude face à l’homosexualité. « La Parole de Dieu est déformée afin de correspondre au critère laïciste libéral. Il est écrit très clairement qu’il s’agit d’un péché », a-t-il affirmé.

S’adressant aux médias ukrainiens, le patriarche a également rappelé qu’il était important que la Russie et l’Ukraine s’intègrent en Europe en préservant leur « identité nationale, culturelle et spirituelle ».

« Il s’agit d’un grand défi à une époque de mondialisation. Nous devons préserver la diversité et la beauté du monde de Dieu et en même temps promouvoir une bonne coopération internationale et des relations pacifiques entre les nations », a-t-il affirmé.

Selon Kirill Ier, si les Russes, les Ukrainiens et les Biélorusses rejettent leurs « valeurs fondamentales », la probable destruction de leurs origines nationales sera « une grande catastrophe de la civilisation – comme si d’autres nations perdaient leur identité ».

Pour le primat de l’Eglise orthodoxe russe, « cette culture traditionnelle spirituelle de la majorité de la population est le principal critère pour distinguer le bien du mal ». Si celle-ci disparaissait, le monde deviendrait « facilement manipulable ».

Inma Alvarez