Archive pour le 17 juillet, 2010
prière a Marie – St Jean Eudes (1601-1680)
17 juillet, 2010du site:
http://www.spiritualite-chretienne.com/marie/priere_2.html#ancien
PRIÈRE A MARIE -
St Jean Eudes (1601-1680)
Je vous salue, Marie, Fille de Dieu le Père,
Je vous salue, Marie, Mère de Dieu le Fils,
Je vous salue, Marie, Epouse du Saint-Esprit.
Je vous salue, Marie, Temple de toute la Divinité.
Je vous salue, Marie, Lys blanc de la resplendissante et toujours immuable Trinité.
Je vous salue, Marie, Rose éclatante d’un charme céleste.
Je vous salue, Marie, Vierge des Vierges, Vierge fidèle dont le Roi des cieux a voulu naître, et dont il a daigné être nourri.
Je vous salue, Marie, Reine des martyrs, dont l’âme a été transpercée d’un glaive de douleur.
Je vous salue, Marie, Souveraine de l’univers, à qui toute puissance a été donnée au ciel et sur la terre.
Je vous salue, Marie, Reine de mon cœur, ma Mère, ma vie, ma joie et mon espérance très chère.
Je vous salue, Marie, Mère aimable.
Je vous salue, Marie, Mère admirable.
Je vous salue, Marie, Mère de miséricorde.
Vous êtes pleine de grâce, le Seigneur est avec vous,
Vous êtes bénie entre toutes les femmes,
Et béni soit le fruit de vos entrailles, Jésus.
Et béni soit votre époux, Saint Joseph.
Et béni soit votre père, Saint Joachim.
Et béni soit votre mère, Sainte Anne.
Et béni soit votre fils, Saint Jean.
Et béni soit votre ange, Saint Gabriel.
Et béni soit le Père éternel, qui vous a choisie.
Et béni soit le Fils, qui vous a aimée.
Et béni soit le Saint Esprit, qui vous a épousée.
Et bénis soient à jamais tous ceux qui vous bénissent et qui vous aiment.
Que la Vierge Marie nous bénisse avec son tendre Fils.
Amen.
Ne partez pas sans arrêt! (Gn 18,1 à 10) – (Homélie première lecture, traduction Google)
17 juillet, 2010du site:
http://www.lachiesa.it/calendario/omelie/pages/Detailed/10269.html
Omelia (22-07-2007)
don Marco Pratesi
Non passare senza fermarti! (Gn 18,1-10)
(Homélie première lecture, traduction Google)
Ne partez pas sans arrêt! (Gn 18,1 à 10)
Le passage de la Genèse nous parle d’un Dieu qui vient à rencontrer l’homme de vous apporter de bonnes nouvelles qui ont transformé sa vie, offrant une gamme de nourriture pour la pensée sur la façon dont la rencontre entre Dieu et l’homme. Tout d’abord, la réunion a été l’initiative de Dieu Abraham est assis à la porte de la tente, pour l’heure plus chaudes de la journée, lorsque les actifs sont réduits. Il est assis et levant les yeux a vu trois hommes debout devant lui ne pouvait concevoir quelque chose, même pas à l’avis de leur arrivée, ils sont simplement là.
À ce stade, cependant, sa réponse est requise, ce qui est fait principalement préoccupation. L’histoire, du fait que dès qu’il les vit courut à leur rencontre, présente une série de phrases qui soulignent la volonté et le désir d’Abraham lorsque Dieu passe ne peut pas être reporté, il doit abandonner le reste. Abraham a également prié, et une très belle prière que tout le monde devrait faire leurs propres: «Mon Seigneur, ne pas passer sans arrêt par moi! Il convoque une assemblée, appelle à un passage qui n’est pas un extérieur simple proximité, mais une confrontation avec la réalité profonde. Abraham ne puis de son mieux pour offrir un riche trois hospitalité, leur donne ce qu’il a, et une fois préparé un repas, reste debout en silence dans une attitude de service.
Enfin, Dieu prend l’initiative: prêcher les bonnes nouvelles de la maternité à laquelle Sara, ardemment désiré, il avait maintenant renoncé. Notre vie est la place de Dieu de passage d’une réunion que nous ne pouvons pas construire, il ne faut pas inventer, à laquelle nous devons nous préparer et que nous devons invoquer avec persévérance. Chaque visite de Dieu nous donne le mystère de notre existence, révélant ce qu’elle est – au-delà de tout espoir raisonnable – notre désir le plus profond. Elle, qui se cache dans les profondeurs de notre être, n’est pas reconnu et même à craindre, il est clair maintenant appelé la lumière, comme Lazare dans la tombe, par la promesse de trois. Dès l’adoption de l’abondance déroulant, s’épanouit la vie, tous les chants et cris de joie (cf. Ps 65,12 à 14). Et la joie d’Abraham et de Sarah n’est pas pour eux seuls (ils ont la bénédiction des multitudes), afin que nos réalisations ne sont pas en concurrence mais en accord avec celle des autres, et non pas antagonistes mais des partenaires. Nous devons cultiver la conscience de la préciosité de ce don: Dieu ne peut se produire lorsqu’il n’y a pas intérêt suprême pour lui, où il est la distraction et la négligence, où il est rapide – comme Zachée – Bienvenue à lui (cf. Lc 19,6 ).
Nous partageons avec Dieu ce que nous avons, l’accueillir avec une attitude sacrificielle. Non pas parce qu’il a besoin de notre choses, Dieu ne peut pas visiter lorsque vous essayez si égocentrique et instrumentale, reste égocentrique et fermé le service. «Nous avons été invités à lui donner, parce qu’il ne pouvait nous donner beaucoup plus», dit Ephrem le Syrien.
C’est vraiment la prière de chaque jour, chaque Eucharistie: «Seigneur, ne passez pas sans arrêt. »
dimanche 18 juillet 2010 – 16e du Temps Ordinaire : Homélie
17 juillet, 2010du site:
http://www.homelies.fr/homelie,16e.dimanche.du.temps.ordinaire,2850.html
dimanche 18 juillet 2010 – 16e du Temps Ordinaire
Famille de saint Joseph
Homélie-Messe
Le récit de la rencontre de Jésus avec Marthe et Marie est inséparable de la parabole du Bon Samaritain. Ensemble ils constituent un diptyque représentant les deux pôles de la vie du disciple.
Certes, les genres littéraires des deux péricopes sont différents : d’un côté une parabole, de l’autre le récit d’un événement. Mais la parabole du Bon Samaritain est à ce point parlante qu’elle ne requiert pas d’effort particulier d’interprétation : la leçon à en tirer est évidente. Quant au récit de l’accueil de Jésus dans la maison de Marthe, la présentation sobre, dépouillée que nous en propose Saint Luc, laisse deviner que la tradition orale n’avait gardé que le noyau de l’événement, le faisant circuler au sein des premières communautés chrétiennes comme un exemple à suivre, au même titre que la parabole sur laquelle il s’articule.
Curieusement, les versets que nous venons d’entendre ne mentionnent même pas les apôtres, alors que pourtant Jésus fait route avec eux vers Jérusalem. De plus, dans le dialogue avec Marthe, celle-ci l’appellera « Seigneur », titre que la communauté post-pascale réservait au Ressuscité. Ces indices confirment qu’au-delà du rappel d’un événement particulier, ce récit avait acquis une valeur exemplaire pour la relation de tout disciple avec le Seigneur de gloire.
Ainsi donc Jésus s’arrête pour la nuit dans un village, où il est reçu dans la maison d’ « une femme appelée Marthe ». La suite du récit et la comparaison avec les autres Evangiles – en particulier celui de Jean – nous permet de reconnaître la maison de Lazare et de ses deux sœurs, ainsi que le village de Béthanie.
La scène et le dialogue sont bien connus : les attitudes contrastées de Marthe et de Marie, ainsi que la prise de position de Jésus en faveur de la dernière, ont suffisamment fait couler d’encre et suscité de discussions passionnées, pour qu’il ne soit pas nécessaire d’y revenir. Disons le clairement : inutile de chercher dans la réponse de Jésus l’affirmation d’une supériorité de la vie contemplative sur la vie active : là n’est pas l’enjeu de notre péricope. C’est la confrontation de l’ensemble du récit de l’accueil à Béthanie avec la parabole du Bon Samaritain qui nous conduira à l’interprétation juste de ces versets, et non la mise en opposition du comportement des deux personnages féminins qui animent notre péricope.
Le contraste, il est vrai, est saisissant. Dans la parabole que nous avons entendue dimanche passé, Jésus encourageait un docteur de la Loi qui l’interrogeait sur le précepte de la charité, à se dépenser sans compter au service de son prochain, quel qu’il soit, fût-il un étranger tombé entre les mains de brigands.
Aujourd’hui, le même Jésus reproche à Marthe de « s’inquiéter et de s’agiter » dans les « multiples occupations du service », c’est-à-dire les tâches ménagères indispensables pour faire bon accueil à son hôte, alors que celles-ci constituent un acte de charité élémentaire. Par contre il loue l’attitude de Marie, qui « se tenait assise à ses pieds », sans se soucier de ce qu’on servirait à table pour le repas.
Par ces prises de position apparemment contradictoires, Notre-Seigneur veut faire comprendre à ses disciples qu’ils ont à distinguer deux temps, qui ne sauraient être confondus :
- le temps du service du prochain, au cours duquel nous sommes invités à nous donner sans compter comme le bon Samaritain ; et
- le temps de repos avec le « Seigneur », dans l’intimité de la « maison » – celle-ci désignant aussi bien l’Eglise que notre cœur.
Discerner le visage du Christ dans le frère souffrant que nous entourons de notre compassion active, suppose une connaissance intime du Seigneur. Or une telle connaissance nécessite de longs temps de rencontre personnelle avec lui, afin de découvrir progressivement son visage dans la contemplation de sa Parole.
Pour pouvoir servir Jésus comme il convient dans nos frères, nous avons besoin de retrouver la paix dans l’intimité de sa présence, de laisser le Ressuscité de Pâques infuser en nous l’Esprit de charité sans lequel nos œuvres seraient vaines.
Peut-être pouvons nous lire en filigrane de l’accueil par les deux sœurs, une allusion au repas eucharistique : contrairement à ce que pense Marthe, ce n’est pas nous qui apprêtons un repas pour le Seigneur, mais c’est lui qui nous invite et nous sert à table.
La présentation que nous donne l’Evangile n’oppose donc pas la vie contemplative et la vie active, mais souligne seulement que l’alternance action-contemplation devrait caractériser l’attitude de tout disciple, quelle que soit sa vocation particulière. Le diptyque composé de l’icône du Bon Samaritain et de celle de Marie, représente les deux aspects complémentaires et inséparables de la vie du parfait disciple. Le va et vient du service concret du prochain à l’écoute recueillie de la Parole, nous préserve à la fois de l’éparpillement et du repli sur nous-même. Marthe n’a pas échappé à ces deux pièges : son agitation trahit sa dispersion ; et sa critique de l’inactivité de sa sœur et du silence de Jésus est un moyen détourné pour attirer l’attention sur son dévouement et obtenir ainsi la louange qu’elle espère en tirer.
Son activité fébrile, qu’elle a beau jeu de justifier au nom du service de l’hospitalité, contraste singulièrement avec le zèle « léger » d’Abraham (1ère lect.). Il manque à l’engagement de Marthe au service du Seigneur, la gratuité dont fait preuve le patriarche. Aussi, contrairement à saint Paul, ne trouve-t-elle aucune joie dans les souffrances qu’elle endure (2ème lect.) dans son service, car elle a perdu la paix intérieure, et par le fait même la finalité de son action.
Pour pouvoir annoncer de manière crédible que « le Christ est au milieu de nous, lui, l’espérance de la gloire » (Ibid.), il est indispensable que l’Apôtre vive lui-même de ce mystère de communion avec son Seigneur.
Puisse la Marthe en nous accepter de devenir Marie, pour que nous puissions assurer le ministère de bon Samaritain dans un véritable esprit de charité.
Père Joseph-Marie