Archive pour le 16 juillet, 2010
Comment savoir si Dieu m’appelle ?
16 juillet, 2010du site:
http://plestang.free.fr/vocat.htm
Vocation:
Comment savoir si Dieu m’appelle ?
Tout d’abord, ne te pose pas une question résolue d’avance:
Evidemment Dieu t’appelle. Depuis toujours.
Si Jésus est venu, ce n’est pas pour nous conter des fariboles! De même que pour André et l’autre disciple, au bord du Jourdain, Il se retourne: « Que cherches-tu ? ». Comme pour Matthieu, Il passe dans ta vie: « Viens, suis-moi! ». Comme au matin de Pâques, pour Madeleine, Il te regarde: « Marie! ». Comme au soir de Pâques, Il souffle sur toi: « Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie » (Jn 20, 21-22).
Nous sommes tous appelés. Parce que nous sommes tous aimés. Tout amour est un appel, tout amour attend une réponse. Une réponse d’amour. Alors, tu penses, son Amour à Lui, quel appel !
Non seulement Il t’appelle, mais tu as déjà répondu.
Avec des hauts et des bas bien sûr, avec des élans et des doutes, peut-être, mais déjà tu vis en fonction de Lui. Tu ne vis pas comme un païen. Il y a des choses que tu crois, que tu aimes, que tu désires à cause de Lui.
Tout un chemin de prière. Tant de rencontres avec Lui dans les sacrements, dans des temps forts, dans la solitude ou avec d’autres. Et des gestes concrets, de partage, de service, de don, de sacrifice même, par amour des autres et par amour de Lui. Tu me diras: « C’est peu de choses… » Oui et non. Ce n’est pas rien: c’est l’Evangile au quotidien. Tout simplement. Et pour de vrai ?
Tu as reçu l’appel fondamental, adressé à tous les disciples.
Appel à donner ta vie à Celui qui a donné sa vie pour toi et pour le monde entier. Cela te fait peur? Vivre pour Lui? Tu préfères vivre pour toi? Ou pour une cause abstraite? Ou pour des choses qui ne comblent pas ton coeur?
« Mais je n’ai pas envie de devenir chartreux ou carmélite » diras-tu. Il ne s’agit pas de cela. Il ne s’agit pas d’une vocation particulière, mais de la vocation universelle. « A l’exemple du Saint qui vous a appelés, devenez saints, vous aussi ». « Vous êtes une nation sainte, un peuple que Dieu s’est acquis pour proclamer les merveilles de Celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière » (1 Pierre 1,15; 2,9).
C’est la vocation que tu as reçue à ton baptême. Tu as été plongé dans l’Amour du Père et du Fils et de l’Esprit: tu n’as plus qu’à faire de ta vie un champ d’amour. Tu as été plongé dans le feu: brûle! Tu as reçu la vie: vis et fais vivre. Donne ta vie à la vie!
Quel que soit ton âge ou ton lieu de vie, si tu ouvres ta vie au Christ, si tu dis oui au Père avec Jésus, oui d’avance, oui pour tout ,oui pour aimer infiniment, l’Esprit Saint saura bien te montrer la forme particulière de vie, d’amour, de bonheur qui sera la tienne…
Autrement dit ta vocation personnelle ! Ta façon unique de répondre à l’unique appel.
(Source inconnue)
Les catholiques de Hong Kong célèbrent la fête des 121 saints martyrs
16 juillet, 2010du site:
http://www.zenit.org/article-24996?l=french
Les martyrs chinois restent une source d’inspiration
Les catholiques de Hong Kong célèbrent la fête des 121 saints
ROME, Jeudi 15 juillet 2010 (ZENIT.org) – Le martyre n’appartient pas qu’au passé, il continue de nous inspirer, affirme le diocèse de Hong-Kong dans son bulletin hebdomadaire, le Sunday Examiner, en célébrant la fête liturgique des 121 martyrs chinois.
Le bulletin de la semaine dernière a ouvert une réflexion sur la canonisation, en 2000, de 121 martyrs, qui a déclenché un litige entre le Saint-Siège et le gouvernement chinois.
La canonisation a eu lieu le 1 octobre, Journée nationale en Chine, et a été vue par Pékin comme « une provocation pour frapper le peuple chinois », souligne le diocèse dans l’éditorial de la revue.
« Dix ans ont passé, ajoute-t-il. Nous devons voir si nous avons appris quelque chose de ces fâcheuses disputes ou si ces 121 martyrs sont morts inutilement ».
« Le martyre n’est pas un simple évènement du passé, mais quelque chose qui peut nous inspirer aujourd’hui encore », poursuit-il.
« Sur le continent, tant d’Eglises locales luttent encore pour être en communion, souligne-t-il. Les fidèles souffrent à cause d’une idéologie politique erronée et à cause des pressions exercées sur eux pour qu’ils refusent la vérité révélée. Quoiqu’il en soit, l’expérience passée a enseigné à l’Eglise qu’à chaque époque la présence des martyrs ne fait que renforcer la fidélité des fidèles à l’Eglise ».
« Les martyrs de la Chine ont donné leur dernier témoignage de l’Evangile avec courage. Leur fidélité rappelle l’idéal selon Confucius de se sacrifier pour une noble cause », ajoute le diocèse de Hong Kong.
Il rappelle que « le sang des martyrs est semence pour de nouveaux chrétiens » (Tertullien, 160-220 ap.J-C.), et que « ce grain de foi portera certainement du fruit en Chine ».
Parmi les 121 martyrs proclamés saints en 2000, le plus jeune avait 7 ans, le plus âgé 79. Parmi eux il y avait 87 chinois et 34 martyrs expatriés.
Ces saints, martyrisés entre 1648 (Dynastie Qing) et 1930 (l’époque de la République de Chine), comprend six évêques, 24 prêtres, 8 religieux, 7 religieuses et 76 laïcs.
La fête de ces martyrs chinois a eu lieu le 9 juillet. Elle a été marquée par une célébration liturgique au Centre des saints martyrs et Bienheureux de Chine, à Hong-Kong.
Les fidèles ont également assisté à un séminaire sur « comment les catholiques chinois suivent-ils l’exemple des saints martyrs et bienheureux ».
Signification des nouvelles « Normes sur les délits les plus graves »
16 juillet, 2010du site:
http://www.zenit.org/article-25001?l=french
Signification des nouvelles « Normes sur les délits les plus graves »
Note du Père Federico Lombardi
ROME, Jeudi 15 juillet 2010 (ZENIT.org) – Le directeur de la salle de presse du Saint-Siège, le P. Federico Lombardi, S.J., a publié aujourd’hui cette réflexion sur la « Signification de la publication des nouvelles ‘Normes sur les délits les plus graves’ » par la Congrégation pour la doctrine de la foi. Une réflexion accompagnée d’un résumé de cette analyse.
Note du Père Federico Lombardi
Jean-Paul II avait promulgué en 2001 un document de grande importance, le Motu Proprio intitulé Sacramentorum Sanctitatis Tutela, attribuant à la Congrégation pour la doctrine de la foi la compétence pour traiter et juger selon le droit canon une série de délits particulièrement graves qui relevaient jusque là de la compétence d’autres dicastères ou pour lesquels la compétence était floue. Le Motu Proprio ( la « loi » au sens strict) était accompagné d’une série de mesures et de normes procédurales regroupées sous le titre de Normae de Gravioribus Delictis. L’expérience des neuf années suivantes a justifié la mise à jour de ces mesures, de manière à simplifier et rendre plus efficaces les procédures et à tenir compte de nouvelles problématiques. Cela a pu se faire parce que le Pape a attribué à la Congrégation pour la Doctrine de la foi de nouvelles facultés qui n’avaient pas été intégrées dans la version initiale des Normes. C’est à présent chose faite, dans le cadre justement d’une révision systématique de ces Normes.
Les délits les plus graves auxquels se référaient les Normes concernent les réalités centrales de la vie de l’Eglise que sont les sacrements de l’Eucharistie et de la Pénitence, mais aussi les abus sexuels commis sur mineurs de moins de 18 ans par des clercs. Le grand écho que ces derniers délits ont récemment eu dans l’opinion publique a entraîné un vaste débat sur les normes et les procédures appliquées par l’Eglise pour juger et punir les coupables. Il est donc juste de faire toute la clarté sur le dispositif en vigueur en la matière, et que ces normes soient présentées de manière détaillée pour faciliter l’orientation de quiconque devra traiter de ces questions. Un premier éclaircissement, principalement destiné à la presse, fut fourni il y a peu avec la publication sur le site Internet du Saint-Siège d’un bref « Guide pour la compréhension des procédures de base de la Congrégation pour la doctrine de la foi face aux accusations d’abus sexuels ». Mais la publication des nouvelles Normes est d’une tout autre dimension car elle offre un texte juridique officiel mis à jour et valable pour toute l’Eglise.
Afin d’en faciliter la lecture à un large public non spécialisé, principalement intéressé à la question des abus sexuels, cherchons à en présenter les quelques aspects principaux :
Par rapport aux précédentes, les nouvelles normes permettent des procédures accélérées, notamment la possibilité de ne pas suivre la « procédure judiciaire » mais de procéder par « décret extra judiciaire », ou bien celle de présenter au Pape dans des circonstances particulières les cas les plus graves en vue de la réduction du prêtre à l’état laïque. Une autre norme adoptée en vue de simplifier les problèmes précédents et pour tenir compte de l’évolution de la situation dans l’Eglise, concerne la possibilité d’accueillir comme membres des tribunaux des avocats et des procureurs non plus seulement ecclésiastiques mais aussi laïques. De la même manière, le titre de docteur en droit canon ne sera plus indispensable pour occuper ces fonctions, mais la compétence requise peut être validée par exemple par un titre de licence.
Par ailleurs, la prescription passe de dix à vingt ans, avec toujours la possibilité de dérogation au-delà de cette période de temps. Significatif aussi le fait que les handicapés mentaux soient assimilés à des mineurs et que la pédopornographie soit ajoutée à la liste des délits. Elle est ainsi définie : « l’acquisition, la détention et la diffusion » par un membre du clergé « de quelque façon et moyen, de matériel pornographique ayant pour objet des mineurs de 14 ans ». Par ailleurs, en vue de garantir la dignité de toutes les personnes concernées, les normes sur la confidentialité des procès sont maintenues.
Il est un point qui n’est pas abordé, bien qu’il ait fait l’objet de récents débats : la collaboration avec les autorités civiles. Appartenant à l’ordonnancement pénal de l’Eglise, qui se suffit à lui même, ces normes ici publiées sont distinctes de celles du droit pénal des Etats. On notera toutefois que le Guide, cité précédemment et publié sur le site du Saint-Siège, spécifie qu’il faut toujours suivre les dispositions de la loi civile en ce qui concerne le traitement des crimes par les instances judiciaires compétentes. Cette disposition est insérée dans la section des procédures préliminaires. En clair, la Congrégation pour la doctrine de la foi propose d’agir dans les temps pour obtempérer aux lois du pays, et non durant la procédure canonique ou après celle-ci.
La publication des nouvelles normes contribue à la clarté et à la certitude du droit dans un domaine où l’Eglise est aujourd’hui fortement engagée à agir avec rigueur et transparence, de façon à répondre pleinement aux justes attentes pour une garantie de la cohérence morale et de la sainteté évangélique que les fidèles comme l’opinion publique réclament de l’Eglise, et que le Saint-Père ne cesse d’appeler de ses vœux.
Bien sûr, bien d’autres mesures et initiatives seront également nécessaires au niveau des diverses instances ecclésiales. La Congrégation étudie maintenant le moyen d’aider les épiscopats à appliquer de manière cohérente et efficace les directives relatives au traitement des cas d’abus sexuels sur mineurs de la part de membres du clergé dans le cadre d’activités ou d’institutions liées à l’Eglise, avec une attention à la situation et aux problèmes de la société au sein de laquelle ils opèrent. Ceci représentera un autre pas en avant décisif pour que l’Eglise traduise dans les faits, de manière permanente et avec une prise de conscience continue, les fruits des enseignements et des réflexions qui ont vu le jour au cours de cette douloureuse expérience de la « crise » issue des abus sexuels de la part de membres du clergé.
Pour compléter cette brève présentation des principales nouveautés contenues dans le document, il faut souligner que les Normes concernent aussi des délits d’une autre nature, pour lesquels il ne s’agit pas tant de décisions nouvelles en substance que de mise en ordre de mesures déjà en vigueur, afin de disposer d’un appareil juridique plus articulé face aux délits graves du ressort de la Congrégation pour la doctrine de la foi. Les nouvelles normes touchent aux délits contre la foi (hérésie, apostasie et schisme), pour lesquels sont compétents les évêques diocésains mais dont l’appel revient à la Congrégation, elles concernent aussi l’enregistrement et la divulgation malicieuses de confessions sacramentelles, sujettes déjà à un décret de condamnation en 1988, et enfin toute tentative d’ordination sacerdotale de femmes, condamnée là aussi par un décret de 2007.
[Texte original: Italien, Traduction française distribuée par la salle de presse du Saint-Siège]
bonne nuit
16 juillet, 2010Aelred de Rielvaux: Observer le sabbat
16 juillet, 2010du site:
http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20100716
Le vendredi de la 15e semaine du temps ordinaire : Mt 12,1-8
Commentaire du jour
Aelred de Rielvaux (1110-1167), moine cistercien
Le Miroir de la charité, III, 3,4 (trad. cf. Brésard, 2000 ans B, p. 80 et Bellefontaine 1992, p. 186)
Observer le sabbat
Dans un premier temps, il nous faut transpirer en faisant de bonnes œuvres, pour nous reposer ensuite dans la paix de notre conscience… C’est la célébration joyeuse d’un premier sabbat où l’on se repose des œuvres serviles du monde…et où l’on ne transporte plus les fardeaux des passions.
Mais on peut quitter la chambre intime où on a célébré ce premier sabbat et on peut rejoindre l’auberge de son cœur, là où on a coutume de « se réjouir avec ceux qui sont dans la joie, de pleurer avec ceux qui pleurent » (Rm 12,15), « d’être faible avec ceux qui sont faibles, de brûler avec ceux qui sont scandalisés » (2Co 11,29). Là on sentira son âme unie à celle de tous ses frères par le ciment de la charité ; on n’y est plus troublé par les aiguillons de la jalousie, brûlé par le feu de la colère, blessé par les flèches des soupçons ; on est libéré des morsures dévorantes de la tristesse. Si on attire tous les hommes dans le giron pacifié de son esprit, où tous sont étreints, réchauffés par une douce affection et où l’on n’est plus avec eux « qu’un cœur et qu’une âme » (Ac 4,32), alors, en savourant cette merveilleuse douceur, le tumulte des convoitises fait aussitôt silence, le vacarme des passions s’apaise, et à l’intérieur s’opère un total détachement de toutes choses nuisibles, un repos joyeux et paisible dans la douceur de l’amour fraternel. Dans la quiétude de ce deuxième sabbat la charité fraternelle ne laisse plus subsister aucun vice… Imprégné de la douceur paisible de ce sabbat, David a éclaté en un chant de jubilation : « Voyez comme il est bon, comme il est doux d’habiter en frères tous ensemble » (Ps 132,1).