Archive pour le 12 juillet, 2010

bonne nuit

12 juillet, 2010

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Garden Lavender

http://www.floralimages.co.uk/index2.htm

Saint Isaac le Syrien: « Jésus se mit à faire des reproches aux villes où avaient eu lieu ses miracles parce qu’elles ne s’étaient pas converties »

12 juillet, 2010

du site:

http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20100713

Le mardi de la 15e semaine du temps ordinaire : Mt 11,20-24
Commentaire du jour
Saint Isaac le Syrien (7ème siècle), moine près de Mossoul
Discours spirituels, 1ère série, n°72 (trad. Touraille, DDB 1981, p. 365)

« Jésus se mit à faire des reproches aux villes où avaient eu lieu ses miracles parce qu’elles ne s’étaient pas converties »

      Comme une grâce après une grâce, le repentir a été donné aux hommes après le baptême. Le repentir est en effet une seconde naissance, qui vient de Dieu. Ce que nous avons reçu en gage par le baptême, nous le recevons comme un don plénier par le repentir. Le repentir est la porte de la compassion ; elle s’ouvre à ceux qui le recherchent. Par cette porte nous entrons dans la compassion divine ; en dehors d’elle nous ne trouvons pas la compassion. « Car tous ont péché, dit l’Écriture Sainte, et tous sont justifiés gratuitement par sa grâce » (Rm 3,23-24). Le repentir est la seconde grâce. Elle naît de la foi et de la crainte dans le cœur. La crainte est la houlette paternelle qui nous dirige, jusqu’à ce que nous soyons parvenus au paradis spirituel. Quand nous y sommes parvenus, elle nous y laisse et s’en va.

La naissance de Moise, Raphael

12 juillet, 2010

 La naissance de Moise, Raphael dans images sacrée 16%20RAPHAEL%20MOSES%20SAVED%20FROM%20THE%20WATER

http://www.artbible.net/1T/Exo0201_Moses_birth/index_3.htm

Prier dans le secret

12 juillet, 2010

dal sito:

http://jerusalem.cef.fr/index.php/fraternites/prier-dans-la-ville/prier-dans-le-secret

Prier dans le secret

La cinquième clef de la prière consiste à prier dans le secret. Cela, Jésus nous l’enseigne également en toute clarté. Pour toi, quand tu pries, retire-toi dans ta chambre ; ferme sur toi la porte et prie ton Père qui est dans le secret. Ton Père voit dans le secret et il te le rendra (Mt 6,6). Mais qu’est-ce que prier dans le secret ? Il importe de bien le comprendre si nous voulons ici encore saisir la bonne clef.

Prier dans le secret ne consiste pas à prier dans le camouflage ou dans le noir, pour fuir le regard des hommes en évitant d’avoir à témoigner (Mt 10,33). Il faut savoir parler et manifester sa foi sans fausse crainte et sans honte (Mc 8,38). La prière fervente n’appelle pas plus à se couper des autres qu’à se retirer de son devoir d’état. La vraie solitude du priant n’est pas dans la fuite des hommes mais dans la présence à Dieu. Je ne te demande pas de les retirer du monde, mais de les garder du mal (Jn 17,15).

Prier dans le secret, c’est d’abord prier dans l’authenticité, c’est-à-dire dans la vérité de celui qui cherche à être avant que de paraître. À faire, plus qu’à dire. À vivre en profondeur, plus qu’à se pavaner en superficialité. À devenir au plus profond de son être ce que l’on est — «Homme, deviens ce que tu es !» selon la belle expression du poète Pindare — plutôt qu’à briller en quête de vaine gloire. De cela aussi Jésus nous a clairement avertis en nous demandant de nous garder de préférer la gloriole qui vient des hommes à la gloire qui vient de Dieu (Jn 12,43). Ainsi, prier dans le secret consiste-t-il d’abord à être vrai.

C’est ensuite prier dans la profondeur du cœur le plus intérieur, à la jointure de l’âme et de l’esprit où descend la parole de Dieu, vivante, efficace et incisive comme un glaive à deux tranchants (He 4,12). Car il est un lieu, plus intime à nous que nous-mêmes où l’on ne peut soi-même entrer qu’avec la permission de Celui qui l’habite déjà et que la Bible appelle le doux hôte de notre âme. L’homme dépasse l’homme. Avant d’apparaître, j’étais. Avant de paraître, je suis. Il m’a élu en lui dès avant la création du monde (Ep 1,4), et sa présence inscrite en moi est déjà une promesse d’éternité puisqu’elle me rend déjà participant de sa divinité (2 P 1,4). Voilà le grand secret, à nous révélé, cette sagesse de Dieu, mystérieuse, demeurée cachée, celle, que dès avant les siècles, Dieu a par avance destinée pour notre gloire (1 Co 2,7). Voilà ce que sait et ne veut plus jamais oublier, et goûte dans une joie intime, souveraine, celui qui prie dans le secret.

Prier ainsi, c’est enfin et surtout prier dans l’intimité de l’amour qui se fait alors non seulement filial ou amical, mais littéralement nuptial. Ôte tes sandales car le lieu que tu foules est une terre sainte ! (Ex 3,5). Alors Moïse peut avancer vers Dieu en espérance et lui parler bouche à bouche (Ex 33,11). Comme l’amante du Cantique à l’approche du Bien-aimé (Ct 1,2 ; 5,3 ; 7,2). On ôte ses sandales. On entre dans le secret du roi. Comme celle dont Dieu désire la beauté, on écoute et tend l’oreille pour se prosterner devant lui (Ps 45,11,12). Chacun sait que le plus beau de l’amour se vit en cœur à cœur, en seul à seul, et ne se partage avec nul autre, et ne tolère aucun témoin, pour la bonne raison qu’au cœur de cette union, se vit comme une communion universelle et que, dans le passage de cet instant, se révèle comme une plénitude d’éternité. Que dire dès lors quand cette intimité, au plus secret, se vit avec Celui qui était, qui demeure et qui vient et que l’apôtre Paul appelle la Plénitude de Celui qui est rempli, tout en tout (Ep 1,23) ? Que souhaiter d’autre, n’ayant plus rien, quand on est seul avec le Tout ? «Car tout est rien et rien est tout», disait Thérèse d’Avila. Quel beau secret pour cette prière au plus secret !

Comme Marie conservant et méditant tout cela en son cœur (Lc 2,19.51), on goûte à la joie de l’indicible. On s’établit dans la demeure de la meilleure part (Lc 10,42). La présence de l’Époux nous illumine, nous transforme, nous divinise, étant alors fiancés à un Époux unique, comme une vierge pure à présenter au Christ (2 Co 11,2). Nous sommes incorporés à Lui puisque l’Esprit de Dieu habite en nous et que le Christ est en nous (Rm 8,9-11). Il prend en nous sa joie (Is 62,5) et notre joie demeure en lui (Jn 16,24 ; 17,11-13). Devant sa face plénitude de joie et à sa droite délices éternelles (Ps 16,11). Nous voyons alors ce que l’œil n’a pas vu, nous entendons ce que l’oreille n’a pas entendu, ce qui n’est pas monté au cœur de l’homme, tout ce que Dieu a préparé pour ceux qui l’aiment. Nous prions dans le secret ! Et qui donc chez l’homme connaît les secrets de l’homme sinon l’esprit de l’homme qui est en lui ?… De même, nul ne connaît les secrets de Dieu, sinon l’Esprit de Dieu (1 Co 2,9-11).

La prière nous introduit au plus profond de cette intimité divine. Et en nous faisant entrer dans le mystère de ce secret d’un ciel anticipé, elle nous en donne la clef.

Angélus du dimanche 11 juillet – Depuis le balcon de la cour du palais de Castel Gandolfo

12 juillet, 2010

du site:

http://www.zenit.org/article-24957?l=french

Angélus du dimanche 11 juillet

Depuis le balcon de la cour du palais de Castel Gandolfo

ROME, Dimanche 11 juillet 2010 (ZENIT.org) – Nous publions ci-dessous le texte des paroles prononcées ce dimanche à l’Angélus par Benoît XVI à Castel Gandolfo.

AVANT L’ANGELUS

Chers frères et sœurs,

J’ai quitté Rome – comme vous le voyez – depuis quelques jours, pour le séjour d’été de Castel Gandolfo. Je remercie Dieu qui m’offre cette possibilité de repos. Aux chers habitants de cette belle petite ville, où je reviens toujours volontiers, j’adresse une salutation cordiale. L’Evangile de ce dimanche s’ouvre par la question qu’un docteur de la Loi pose à Jésus : « Maître, que dois-je faire pour avoir part à la vie éternelle ? » (Lc 10, 25).

Comme il sait que c’est un expert des Ecritures Saintes, le Seigneur invite cet homme à donner lui-même la réponse, que celui-ci formule parfaitement en citant les deux commandements principaux : aimer Dieu de tout son cœur, de tout son esprit et de toutes ses forces, et aimer son prochain comme soi-même. Alors le docteur de la Loi demande comme pour se justifier : « Et qui est mon prochain ? » (Lc 10, 29).

Cette fois, Jésus répond par la célèbre parabole du « Bon Samaritain » (cf. Lc 10, 30-37), pour indiquer que c’est à nous de nous faire « le prochain » de qui a besoin d’aide. En effet, le Samaritain prend en charge la situation d’un inconnu que les brigands ont laissé à moitié mort le long de la route ; alors qu’un prêtre et un lévite étaient passés outre, en pensant peut-être qu’au contact du sang, selon un précepte, ils auraient été contaminés. La parabole doit donc nous conduire à transformer notre mentalité selon la logique du Christ, qui est la logique de la charité : Dieu est amour, et lui rendre un culte signifie servir nos frères avec un amour sincère et généreux.

Ce récit évangélique offre le « critère de la mesure », c’est-à-dire « l’universalité de l’amour qui se tourne vers celui qui est dans le besoin, rencontré «par hasard» (cf. Lc 10, 31), quel qu’il soit » (Enc. Deus caritas est, 25). A côté de cette règle universelle, il y a aussi une exigence spécifiquement ecclésiale : « dans l’Église elle-même en tant que famille, aucun membre ne doit souffrir parce qu’il est dans le besoin » (ibid.). Le programme du chrétien, appris de l’enseignement de Jésus, est « un cœur qui voit » où il y a besoin d’amour, et qui agit en conséquence (cf. ibid., 31).

Chers amis, je désire aussi rappeler qu’aujourd’hui l’Eglise fait mémoire de saint Benoît de Nursie, le grand patron de mon pontificat, père et législateur du monachisme occidental. Comme saint Grégoire le Grand le raconte, il « a été un homme à la vie sainte … de nom et par grâce » (Dialogues, II, 1: Bibliotheca Gregorii Magni IV, Rome 2000, p. 136). « Il a écrit une règle pour les moines … miroir d’un magistère incarné dans sa personne : en effet, le saint n’a absolument pas pu enseigner autre chose que ce qu’il vivait » (Ibid, II, XXXVI: op. cit., p. 208). Le pape Paul VI a proclamé saint Benoît patron de l’Europe le 24 octobre 1964, en redécouvrant son œuvre merveilleuse pour la formation de la civilisation européenne.

Confions à la Vierge Marie notre chemin de foi, et en particulier ce temps de vacances, afin que nos cœurs ne perdent jamais de vue la Parole de Dieu et nos frères en difficulté.

APRES L’ANGELUS

Après la prière de l’Angélus le pape a salué les pèlerins en différentes langues. Voici ce qu’il a dit en français :

Chers frères et sœurs francophones, soyez les bienvenus à Castel Gandolfo! L’Évangile de ce jour nous rappelle que le vrai croyant sait se distinguer par son amour pour tout être humain, spécialement pour les marginalisés. Sans la charité et la miséricorde, notre pratique chrétienne ne porte pas de fruit. Par l’intercession de la Vierge Marie et de saint Benoît, Patron d’Europe, puissiez-vous consolider votre vie spirituelle durant vos vacances ! Bon pèlerinage et bonnes vacances à tous !

bonne nuit

12 juillet, 2010

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Swan Goose

http://www.naturephoto-cz.com/birds/swans-geese-ducks.html

Saint Jean Chrysostome: « Celui qui donnera à boire, même un simple verre d’eau fraîche…ne perdra pas sa récompense »

12 juillet, 2010

du site:

http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20100712

Le lundi de la 15e semaine du temps ordinaire : Mt 10,34-42#Mt 11,1-1
Commentaire du jour
Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l’Église
Homélie 45 sur les Actes des Apôtres ; PG 60, 318-320 (trad. Brésard, 2000 ans A, p. 184)

« Celui qui donnera à boire, même un simple verre d’eau fraîche…ne perdra pas sa récompense »

       « J’étais un étranger, dit le Christ, et vous m’avez accueilli » (Mt 25,35). Et encore : « Chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces petits, c’est à moi que vous l’avez fait » (Mt 25,40). Puisqu’il s’agit d’un croyant et d’un frère, même s’il s’agit du plus petit, c’est le Christ qui entre avec lui. Ouvre ta maison, reçois-le. « Qui reçoit un prophète en sa qualité de prophète, recevra une récompense de prophète »… Voici les sentiments qu’on doit avoir en recevant les étrangers : l’empressement, la joie, la générosité. L’étranger est toujours timide et honteux. Si son hôte ne le reçoit pas avec joie, il se retire en se sentant méprisé, car il est pire d’être reçu de la sorte que de ne pas être reçu du tout.

      Aie donc une maison où le Christ trouve sa demeure. Dis : « Voici la chambre du Christ. Voici la demeure qui lui est réservée ». Même si elle est très simple, il ne la dédaignera pas. Le Christ est nu, étranger ; il ne lui faut qu’un toit. Donne-lui au moins cela ; ne sois pas cruel et inhumain. Toi qui montres tant d’ardeur pour les biens matériels, ne reste pas froid pour les richesses de l’esprit… Tu as un local pour ta voiture, et tu n’en aurais aucun pour le Christ vagabond ? Abraham recevait les étrangers là où il demeurait (Gn 18). Sa femme les traitait comme si elle était la servante, et eux, les maîtres. Ni l’un ni l’autre ne savaient qu’ils recevaient le Christ, qu’ils accueillaient des anges. S’ils l’avaient su, ils se seraient dépouillés de tout. Nous qui savons reconnaître le Christ, montrons encore plus d’empressement qu’eux qui croyaient ne recevoir que des hommes.