Archive pour le 7 juillet, 2010

Moi, si j’avais commis (Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus)

7 juillet, 2010

du site:

http://users.skynet.be/prier/textes/PR0401.HTM

Moi, si j’avais commis

Auteur : Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus 
 
Moi si j’avais commis tous les crimes possibles
Je garderais toujours la même confiance
Car je sais bien que cette multitude d’offenses
N’est qu’une goutte d’eau dans un brasier ardent.

Oui, j’ai besoin d’un coeur, tout brûlant de tendresse
Qui reste mon appui et sans aucun retour
Qui aime tout en moi et même ma faiblesse
Et ne me quitte pas, ni la nuit ni le jour.

Non, je n’ai pu trouver nulle autre créature
Qui m’aimât à ce point et sans jamais mourir
Car il me faut un Dieu qui prenne ma nature
Qui devienne mon frère et qui puisse souffrir.

Je ne sais que trop bien que toutes nos justices
N’ont devant ton regard pas la moindre valeur
Et pour donner du prix à tous mes sacrifices
Oui je veux les jeter jusqu’en ton divin coeur.

Non, tu n’as pas trouvé créature sans tache
Au milieu des éclairs, tu nous donnas ta Loi
Et dans ton coeur sacré, ô Jésus, je me cache
Non je ne tremble pas car ma vertu c’est Toi. 

La rencontre personnelle avec Dieu, source de toute vocation

7 juillet, 2010

du site:

http://www.zenit.org/article-24925?l=french

La rencontre personnelle avec Dieu, source de toute vocation

Clôture en Hongrie de la rencontre annuelle du Service européen pour les vocations

ROME, Mercredi 7 juillet 2010 (ZENIT.org) – « Viens et vois. Le prêtre, témoin et serviteur des vocations » : tel était le thème de la rencontre annuelle du Service européen pour les vocations (EVS), l’organisation qui regroupe les responsables nationaux chargés des vocations, qui s’est tenue du 1er au 4 juillet à Esztergom, en Hongrie.

53 délégués de 15 Églises nationales d’Europe ont répondu à l’appel, souligne le document final, ainsi que le responsable de la pastorale vocationnelle religieuse des Etats-Unis.

Tout au long de cette rencontre, consacrée à la réflexion et à des échanges d’expériences liées à la vocation dans l’Eglise, il y a aussi eu des temps de prière pour les vocations, en particulier à l’Abbaye bénédictine de Pannohalma, et durant une célébration eucharistique solennelle qui s’est tenue dans la Cathédrale d’Esztergom.

Durant son intervention, Mgr János Székely, évêque auxiliaire d’Esztergom-Budapest (bibliste), a centré son attention sur le témoignage des prophètes en Israël, en soulignant que le mouvement prophétique n’est pas propre uniquement au monde biblique.

Ce qui distingue le prophétisme biblique de celui de l’Orient antique, a-t-il expliqué, c’est que, à la différence des prophètes païens, les prophètes bibliques décrivent leur vocation en soulignant que leur mission découle d’une rencontre personnelle avec le Dieu vivant qui appelle l’homme à être son ami, avant même que d’être son envoyé. Il a insisté sur le fait que la personne est plus importante que le message ou que la mission qui lui est confiée.

La deuxième intervention a été celle de Mgr Jean-Louis Bruguès, secrétaire de la Congrégation pour l’éducation catholique, qui a souligné que la rencontre personnelle avec Dieu est la source de toute vocation, et en particulier de la vocation sacerdotale.

Le prêtre, a-t-il dit, est appelé à présider et à guider la communauté des baptisés in persona Christi, en tant que Bon Pasteur. Appelé par son baptême à être la présence du Christ dans le monde, il a, en vertu de son ordination, le ministère de guider ses frères comme serviteur de toutes les vocations, principalement à travers son témoignage qui s’adresse à sa famille d’origine, à la communauté chrétienne et à la communauté presbytérale, et d’être un témoin de fraternité.

C’est pourquoi, a expliqué Mgr Bruguès, la vocation du prêtre n’est pas seulement une vocation personnelle ; c’est une vocation qui s’étend à toute la communauté chrétienne. Le témoignage du prêtre ne peut venir que d’un ministère dont l’identité est très claire ; il demande une préparation solide, qui dure toute la vie.

La troisième session de travail a été marquée par l’intervention du P. Mario Oscar Llanos SDB, professeur à l’Université pontificale salésienne de Rome, qui a présenté le rôle du prêtre dans la pastorale vocationnelle à la lumière de l’enquête sur la pastorale des vocations sacerdotales menée par l’Œuvre pontificale des vocations auprès des Bureaux nationaux des vocations au cours de l’année 2008-2009.

Cette enquête a montré la nécessité d’accorder une plus grande attention à toutes les vocations, comme l’indique Pastores dabo vobis au n° 31 ; la nécessité de redoubler les efforts de préparation à l’accompagnement du discernement de ceux qui répondent à l’appel. Toute vocation naît d’une « in-vocation ». Le témoignage du prêtre, sa vie de communion, son écoute quotidienne engendrent la vérité et rendent possible la liberté du choix.

Mgr Juan Maria Uriarte, évêque émérite de Saint-Sébastien (Espagne), a quant à lui mené une réflexion pédagogique sur la nécessité et l’urgence de promouvoir les vocations à la prêtrise.

L’évêque a mis l’accent sur certaines résistances que le prêtre peut avoir à proposer la vocation au ministère ordonné, telles que l’emploi de schémas rigides dans les critères vocationnels, lesquels sont au contraire toujours en devenir ; la peur d’effrayer, en proposant un chemin inusuel, et la peur de bouleverser trop tôt la vie du jeune homme.

Tout cela , a-t-il dit, montre qu’il ne doit pas confondre la proposition avec ses propres projections et attentes, en étant conscient de la différence qui existe entre invitation et appel.

« Le témoignage d’une vie fraternelle et l’annonce du Christ par les paroles et les actions favorisent l’éclosion des vocations », a-t-il conclu

Benoît XVI met en valeur l’exemple de saint Annibale Maria di Francia

7 juillet, 2010

du site:

http://www.zenit.org/article-24922?l=french

Benoît XVI met en valeur l’exemple de saint Annibale Maria di Francia

Une statue sera bénie avant l’audience du mercredi

ROME, Mardi 6 juillet 2010 (ZENIT.org) – Benoît XVI bénira demain, avant l’audience générale du mercredi, la statue du saint italien Annibale Maria di Francia (1851-1927) placée dans une niche extérieure de la basilique vaticane, à l’Arc des Cloches, parmi les fondateurs d’instituts religieux.

Il est en effet le fondateur des Rogationnistes et des Filles du zèle divin.

Le pape dira une prière évoquant la pastorale des vocations, le souci des orphelins et des pauvres, qui ont caractérisé la spiritualité et l’action du prêtre sicilien de Messine.

La statue mesure 5 m de haut. Elle a été taillée dans un bloc de marbre de carrare par le sculpteur romain Giuseppe Ducrot. Il a représenté le saint portant l’Evangile ouvert avec l’inscription de ce verset typique de la spiritualité du saint : « Demandez donc au Maître de la moisson d’envoyer des ouvriers à sa moisson » (Matthieu 9, 38 ; Luc 10, 2).

Prier pour les vocations, sacerdotales, à la vie consacrée, mais aussi de parents, éducateurs, enseignants, et même gouvernants, tous appelés à travailler à la « moisson du Seigneur », c’était en effet le charisme du P. Annibale Maria di Francia.

Le P. Riccardo Pignatelli, postulateur de la cause de canonisation, a souligné que « c’était un amoureux de l’Eucharistie et de l’Eglise », un « chrétien qui concevait sa vie comme un don pour les autres », un « noble qui s’est fait pauvre jusqu’à aller vivre non seulement avec les pauvres, mais comme les pauvres », enfin, un « prêtre selon le cœur de Dieu ».

Le P. Annibale a été, comme l’Eglise l’a proclamé dans le propre de la messe pour sa fête, « un apôtre insigne de la prière pour les vocations et un vrai père pour les orphelins et les pauvres ».

Le nom de « Rogationistes » vient en effet de « rogate » : « priez », une invitation à prier pour les vocations.

« Ce commandement du Christ pour invoquer le don des vocations a été pour le P. Annibale comme une référence inébranlable, a encore souligné le postulateur. Jean-Paul II a reconnu que le fondateur « a dépensé toutes ses énergies pour cette très noble cause ». Pour le P. Annibale, tous ont une vocation : les ouvriers de la moisson du Seigneur ne sont donc pas seulement les prêtres et les consacrés, mais les laïcs, à commencer par les parents, les éducateurs, les enseignants, et même les gouvernants. Pour lui, la prière pour les vocations doit par conséquent s’étendre aussi à toutes ces catégories de personnes.

Au terme de la cérémonie, les fidèles participeront en la basilique vaticane à la messe présidée par le cardinal secrétaire d’Etat Tarcisio Bertone, et concélébrée par Mgr Giovanni Marra, archevêque émérite de Messine, l’évêque rogationniste de Lezhë, en Albanie, Mgr Ottavio Vitale et par le P. Giorgio Nalin, supérieur général des Rogationnistes du Cœur de Jésus.

Anita S. Bourdin

bonne nuit

7 juillet, 2010

bonne nuit dans image bon nuit, jour, dimanche etc. helleborus_foetidus_1246

Stinking Hellebore

http://www.floralimages.co.uk/index2.htm

Isaac de l’Étoile: Envoyé aux brebis perdues

7 juillet, 2010

dal sito:

http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20100707

Le mercredi de la 14e semaine du temps ordinaire : Mt 10,1-7
Commentaire du jour
Isaac de l’Étoile (?-v. 1171), moine cistercien
Sermon 35 (trad.cf SC 202,p.259)

Envoyé aux brebis perdues

      Le Christ est venu chercher l’unique brebis qui s’était perdue (Mt 18,12). C’est pour elle que le Bon Pasteur a été envoyé dans le temps, lui qui depuis toujours a été promis ; pour elle qu’il est né et a été donné. Elle est unique, tirée des juifs et des nations…, tirée de toutes les nations, unique dans le mystère, multiple dans les personnes, multiple par le corps selon la nature, unique par l’esprit selon la grâce, bref, une seule brebis et une foule innombrable. C’est pourquoi celui qui est venu chercher l’unique brebis a été envoyé « aux brebis perdues de la maison d’Israël » (Mt 15,24)… Or ce que le Berger reconnaît comme sien, « personne ne peut le lui arracher des mains. » (Jn 10,28) Car on ne peut pas forcer la puissance, tromper la sagesse, détruire la charité.

      C’est pourquoi il parle avec assurance, disant : « De ceux que tu m’as donnés, Père, je n’en ai perdu aucun. » (Jn 17,12)… Et il a donc été envoyé comme vérité pour les abusés, comme route pour les égarés, comme vie pour ceux qui étaient morts, comme sagesse pour ceux qui étaient des insensés, comme remède pour les malades, comme rançon pour les captifs, et comme nourriture pour ceux qui mouraient de faim. En leur personne à tous, on peut donc dire qu’il a été envoyé « aux brebis perdues de la maison d’Israël », pour qu’elles ne soient pas perdues à jamais.