Archive pour le 4 juillet, 2010
Ô Dieu d’amour – par Sören Kierkegaard
4 juillet, 2010du site:
http://www.bonheurpourtous.com/botext/odieudam.html
Ô Dieu d’amour
Comment pourrait-on bien parler de l’amour si l’on t’oubliait, ô Dieu d’amour, d’où provient tout amour dans les cieux et sur la terre ! Toi qui n’as pas lésiné, mais qui a tout donné dans ton amour. Toi qui es l’amour, en sorte que celui qui aime n’est ce qu’il est que parce qu’il est en Toi !
Comment pourrait-on bien parler de l’amour si l’on t’oubliait, toi qui révélas ce qu’est l’amour, toi, notre Sauveur et notre Rédempteur, qui te donnas toi-même pour nous racheter tous !
Comment pourrait-on bien parler de l’amour si l’on t’oubliait, toi, Esprit d’amour, toi qui ne prends rien de ce qui te revient, mais qui rappelles ce grand sacrifice d’amour, qui rappelles au croyant d’aimer comme il est aimé et d’aimer son prochain comme lui-même !
Amour éternel, toi qui es omniprésent et qui apportes ton témoignage partout où tu es invoqué, ne me refuse pas ce témoignage dans tout ce qui se dit ici de l’amour et du règne de l’amour !
Car il est vrai qu’il n’y a que peu d’oeuvres que la langue humaine distingue et nomme mesquinement oeuvres d’amour. Mais, au ciel, il n’est pas un acte qui soit agréable s’il n’est une oeuvre d’amour, sincère dans son abnégation, accompli sous l’impulsion de l’amour, donc sans revendiquer aucun mérite !
Sören Kierkegaard
lundi 5 juillet: Saint Antoine-Marie Zaccaria
4 juillet, 2010lundi 05 juillet 2010
SAINT ANTOINE-MARIE ZACCARIA
Fondateur de la Congrégation des Barnabites
(1502-1539)
Saint Antoine-Marie Zaccaria naquit à Crémone, en Italie, d’une famille d’opulents patriciens. Son père, enlevé par une mort soudaine alors qu’Antoine-Marie était encore au berceau, laissa sa mère veuve à l’âge de dix-huit ans. Elle se consacra tout entière à l’éducation de son fils. Chrétienne fervente, elle s’appliquait surtout à former le petit Antoine-Marie à la vertu. À son école, il apprit vite à soulager les pauvres avec une grande compassion. Cet enfant au bon cœur allait jusqu’à se priver volontairement de nourriture pour pouvoir nourrir et vêtir les indigents. Sa sincère charité lui attira d’abondantes bénédictions et des grâces de choix.
Le jeune Antoine-Marie Zaccaria étudia la philosophie à Pavie, puis à Padoue. Reçu docteur en médecine à l’âge de vingt-deux ans, il choisit sa ville natale pour exercer son art. Tout en soignant les corps, il cherchait à faire du bien aux âmes. Une inspiration intérieure le poussait à embrasser l’état ecclésiastique. Pour se préparer à l’apostolat des âmes, il se mit à étudier avec ardeur la théologie, les écrits des Pères de l’Église. Il reçut l’ordination sacerdotale en 1528 à l’âge de vint-six ans. Pendant ses études, il ne perdit jamais de vue sa propre sanctification ni celle de son prochain. Il visitait les malades dans les hôpitaux, rassemblait les petits enfants abandonnés et leur enseignait le catéchisme.
Devenu prêtre, il œuvra à Crémone où sa parole simple et persuasive ramena beaucoup de chrétiens à la pratique de leurs devoirs. « Allons voir l’ange de Dieu ! » disaient ses compatriotes. Bien qu’il passât des heures au confessionnal, il ne suffisait pas à la tâche. C’est alors que saint Antoine-Marie Zaccaria songea à réunir autour de lui un certain nombre de prêtres zélés, qui tout en s’appliquant à se sanctifier eux-mêmes, travailleraient en plus à la sanctification de leurs frères en combattant l’ignorance, la paresse et la corruption du siècle. Ces prêtres menaient une vie pauvre et frugale, prêchant surtout par l’exemple. « C’est le propre des grands cœurs, leur disait le Saint, de vouloir servir sans récompense, combattre sans ravitaillement assuré. »
Le pape leur permit de constituer une nouvelle congrégation sous le nom de : Clercs réguliers de St-Paul. On leur confia l’église St-Barnabé à Milan, d’où leur vint le nom de: Barnabites. Le zélé fondateur institua encore des Conférences spirituelles pour les prêtres. Les personnes mariées eurent une Congrégation spéciale où elles s’exercèrent aux bonnes œuvres corporelles et spirituelles de Miséricorde. Il fonda en outre un Ordre de religieuses, dites les « Angéliques de Saint-Paul » pour l’instruction des jeunes filles pauvres et l’entretien des linges des églises.
La dévotion à la Sainte Eucharistie fut son moyen de choix pour conquérir les cœurs à Dieu. En 1534, il commença à exposer publiquement le très Saint Sacrement durant quarante heures, en souvenir du temps que le corps du Sauveur demeura dans le tombeau. C’est à lui que l’on doit cette bienfaisante institution des Quarante-Heures. Devant ce renouveau chrétien, les médiocres traitèrent les fervents de fanatiques et de superstitieux.
Saint Antoine-Marie Zaccaria fut critiqué, moqué, décrié, mais une grande paix et une grande sérénité ne cessaient d’envelopper son âme. En 1539, épuisé par une mission qu’il prêchait à Guastalla, sa santé fléchit soudainement. Le Saint se rendit à Crémone, chez sa mère; ses religieux vinrent l’y voir une dernière fois ; il leur annonça sa mort prochaine qu’il venait d’apprendre par révélation.
Après avoir reçu l’extrême-onction et le saint viatique, saint Antoine-Marie Zaccaria s’endormit paisiblement dans le Seigneur, le 5 juillet 1539, à l’âge de trente-sept ans. On l’enterra à Milan où il fut vite honoré comme un saint. Le pape Léon XIII l’a canonisé.
Tiré de: Frères des Ecoles Chrétiennes, Vies des Saints, Edition 1932, p. 233-234
bonne nuit
4 juillet, 2010Pape Benoît XVI : La charité, âme de la mission
4 juillet, 2010du site:
http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20100704
Quatorzième dimanche du temps ordinaire : Lc 10,1-12#Lc 10,17-20
Commentaire du jour
Pape Benoît XVI
Message pour la Journée mondiale des missions 2006 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana rev.)
La charité, âme de la mission
La mission, si elle n’est pas guidée par la charité, si elle ne jaillit pas d’un profond acte d’amour divin, risque de se réduire à une simple activité philanthropique et sociale. L’amour que Dieu nourrit pour chaque personne constitue en effet le cœur de l’expérience et de l’annonce de l’Évangile, et tous ceux qui l’accueillent en deviennent à leur tour des témoins. L’amour de Dieu qui donne vie au monde est l’amour qui nous a été donné en Jésus, Parole de salut, icône parfaite de la miséricorde du Père céleste.
Le message salvifique pourrait bien être résumé par les paroles de l’évangéliste Jean : « En ceci s’est manifesté l’amour de Dieu pour nous : Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui » (1Jn 4,9). Le mandat de diffuser l’annonce de cet amour a été confié par Jésus aux apôtres après sa résurrection, et les apôtres, transformés intérieurement le jour de la Pentecôte par la puissance de l’Esprit Saint, ont commencé à rendre témoignage au Seigneur mort et ressuscité. Depuis, l’Église poursuit cette même mission, qui constitue pour tous les croyants un engagement permanent auquel il est impossible de renoncer