Archive pour juin, 2010
mercredi 09 juin 2010 Saint Éphrem (mf)
8 juin, 2010du site:
mercredi 09 juin 2010
SAINT ÉPHREM
Diacre et Docteur de l’Église
(+373)
Ce grand Docteur qui illustra l’Église de Syrie, naquit à Nisibe, en Mésopotamie, vers l’an 306. Éphrem fut consacré à Dieu dès son enfance. Quoique pauvre et vivant uniquement des produits de la terre, sa famille possédait l’insigne privilège de compter plusieurs martyrs dans ses rangs.
Bien qu’encore jeune, Éphrem alla trouver saint Jacques de Nisibe qui l’éleva comme un fils. Prévenu des lumières de l’Esprit-Saint, il s’ensevelit dans la solitude vers sa dix-huitième année, et établit sa demeure dans une grotte au pied d’un rocher.
Ce précoce anachorète passait ses jours et ses nuits à méditer les Saintes Écritures tout en se livrant aux plus rudes exercices de la pénitence. Il couchait sur la dure et passait des journées entières sans manger. En guise de travail, il tissait des voiles de navire au profit des pauvres. Porté à la colère, par tempérament, il dompta si bien les penchants viciés de sa nature, qu’on le surnomma : la douceur de Dieu.
Ordonné diacre par l’évêque de Nisibe, saint Éphrem fut chargé d’annoncer la parole de Dieu. Prédicateur inspiré, il parlait avec une éloquence qui subjuguait ses auditeurs. Ses discours portaient la lumière et la conviction dans les âmes des fidèles qui accouraient l’entendre prêcher.
La pensée à laquelle saint Éphrem revient sans cesse dans ses exhortations comme dans ses conversations et ses prières publiques, est celle du jugement dernier. Dans l’une de ses prédications, il engagea un dialogue avec son auditoire sur le grand Jour du Jugement. Il en fit une représentation si terrifiante par l’inquiétude des demandes et l’effrayante précision des réponses, que cette harangue est demeurée célèbre dans toute la chrétienté d’Orient.
Apôtre de la pénitence, saint Éphrem en représentait lui-même un parfait modèle pour tous. Par son exemple et ses paroles, il convertit un grand nombre d’idolâtres et d’hérétiques. Il combattit victorieusement ces derniers par des écrits d’une science magistrale.
Obligé de quitter la ville de Nisibe tombée aux mains des Perses, le saint diacre se retira à Édesse où il passa les dix dernières années de sa vie. Il résolut de s’adonner plus que jamais à la prière.
Comme son détachement du monde le portait vers la solitude, il ne voulut quitter sa retraite que pour prêcher la parole de Dieu et exercer la charité envers les pauvres et les malades. Il rédigea de volumineux commentaires sur l’Écriture Sainte, des homélies, des instructions pour les monastères, des hymnes et des poèmes. Ces nombreuses compositions dans lesquelles il chante les mystères de la religion, les gloires du Christ et de sa Sainte Mère qu’il affectionnait particulièrement, lui ont mérité le surnom de : harpe du Saint-Esprit.
Arrivé dans une extrême vieillesse, il interrompit ses travaux pour visiter saint Basile, archevêque de Césarée. Le grand évêque conçut une profonde vénération pour saint Éphrem et voulut l’ordonner prêtre ; mais le saint diacre avait le sacerdoce en une si haute estime, qu’il ne voulut jamais consentir à être revêtu de cette dignité suréminente.
De retour à Édesse, saint Ephrem s’enferma dans une cellule afin de se préparer au passage du temps à l’éternité. Sur ces entrefaites, la famine et la peste éclatèrent dans la ville. Aussitôt, l’homme de Dieu accourut pour combattre le double fléau. Il secourait nuit et jour les pauvres pestiférés et leur administrait les sacrements. La peste fut finalement vaincue après trois mois d’héroïques efforts.
En retournant dans sa cellule, saint Éphrem y emportait le germe d’une maladie mortelle. La fièvre l’accula bientôt à l’agonie et à une mort imminente. Toute la ville d’Édesse accourut pour saluer une dernière fois cet inestimable bienfaiteur de leurs âmes. Rendu au terme de son pèlerinage terrestre, saint Éphrem s’endormit du sommeil des bienheureux, le 18 juin 373.
Interprète des Livres Saints, théologien, orateur et poète sacré, saint Éphrem est assurément le plus illustre écrivain de tout l’Orient chrétien. Le pape Benoît XV l’a proclamé Docteur de l’Église universelle.
Tiré de l’Abbé Pradier, édition 1889, p. 310-312
L’ultime hommage des fidèles à l’évêque assassiné en Turquie
8 juin, 2010du site:
http://www.zenit.org/article-24687?l=french
L’ultime hommage des fidèles à l’évêque assassiné en Turquie
Mgr Luigi Padovese sera enterré à Milan le 14 juin
ROME, Mardi 8 juin 2010 (ZENIT.org) – Les obsèques de Mgr Luigi Padovese, assassiné jeudi en Turquie, ont été célébrées lundi 7 juin en la cathédrale d’Iskenderun lors d’une cérémonie présidée par Mgr Ruggero Franceschini, archevêque métropolitain de Smyrne (Izmir).
La cérémonie s’est déroulée en présence des autorités locales et du chef de la police. La dépouille mortelle de l’évêque, 63 ans, sera inhumée selon sa volonté à Milan, où il reposera dans le tombeau familial.
« N’ayez pas peur ! Ne perdez pas courage – a exhorté Mgr Franceschini – soyez heureux, comme les apôtres, de vivre dans la souffrance et dans l’épreuve, sans laisser faiblir votre foi qui est la raison de notre espérance, le fondement de notre joie. Personne ne parviendra à éteindre cette flamme car celle-ci est soutenue non seulement par de nombreux martyrs et sains de ces lieux, par la Vierge Très Sainte, patronne de cette communauté, mais aussi à partir de maintenant, par un ange de plus auprès du trône de Dieu, votre, notre évêque Luigi ».
Mgr Franceschini a précisé que sa mort violente « nous a laissés sans voix, incapables de comprendre comment une chose aussi horrible a pu se produire, surtout à l’égard d’un homme d’Eglise, un évêque très ami des Turcs et de la Turquie », une terre qui se révèle, encore une fois un « lieu de martyre aussi pour qui l’aimait tant. Sa mort nous rappelle, à nous chrétiens, comment on peut payer de son sang sa fidélité à l’Evangile ».
Le père Domenico Bertogli, vicaire général du vicariat apostolique d’Anatolie, a déclaré au micro de « Radio Vatican », qu’en cette fin de semaine « l’église était comble. Il y avait une délégation de protestants, de syriaques, tous les évêques de Turquie ; un moment à la fois intime et grandiose, devant une foule immense pour un dernier adieu à cette personne si chère au cœur de tous ».
On notait la présence à la cérémonie du ministre de la justice d’Antioche : « Beau geste, là aussi, de la part des représentants de l’Etat, du Parlement, que leur proximité dans cette tragédie », s’est félicité le père Bertogli.
Le prêtre a ajouté que la communauté catholique turque a organisé un temps spécial de prière pour l’évêque assassiné : « qui était connu et très aimé, un homme exquis, amical, d’une grande disponibilité ».
La veille de sa mort, a rappelé le prêtre, Mgr Padovese avait rencontré les autorités locales pour discuter du dialogue avec les minorités chrétiennes et non chrétiennes. « Tous ont exprimé sincèrement leur satisfaction et leur gratitude pour le fait de travailler non seulement pour la communauté chrétienne locale, mais d’élargir leur intérêt aux opinions diverses. Ceci nous a fait vraiment plaisir ».
Luigi Padovese était vicaire apostolique d’Anatolie et président de Conférence épiscopale turque (CET). L’agence AsiaNews l’a dépeint comme « un homme simple, d’abord facile, une personne humble et charitable, toujours prêt à aider les pauvres, ceux qui souffrent, les nécessiteux, à travers le précieux instrument que constitue la Caritas. Un homme affable avec les gens, qui avait de bonnes relations avec tous ».
« Il savait parler aux gens simples aussi bien qu’aux hommes de culture et aux autorités civiles et religieuses. Il avait toujours un mot gentil pour tous et restait à parler avec gentillesse avec les nombreux pèlerins qui arrivaient de partout en ces lieux », ajoute AsiaNews.
Enfin, « un homme qui s’engageait pour le dialogue oecuménique et interreligieux, il suffit de rappeler les excellents rapports qu’il entretenait avec le mufti de la région et l’amitié profonde qui le liait à Sa Sainteté Bartolomaios Ier et avec tous les évêques et frères orthodoxes et protestants ».
Messe à Saint-Pierre pour la fête de S. Pétronille, première patronne de France
8 juin, 2010du site:
http://www.zenit.org/article-24685?l=french
Messe à Saint-Pierre pour la fête de S. Pétronille, première patronne de France
Homélie de Mgr Jean Laffitte
ROME, Lundi 7 juin 2010 (ZENIT.org) – Nous publions ci-dessous le texte de l’homélie que Mgr Jean Laffitte, secrétaire du Conseil pontifical pour la famille, a prononcé, au cours de la messe qu’il a présidée, dans la chapelle Sainte-Pétronille de la Basilique Saint-Pierre, le 1er juin, jour de la fête de la sainte, première patronne de France, en présence notamment de l’ambassadeur de France près le Saint-Siège, M. Stanislas de Laboulaye.
Fête de la Sainte Pétronille
Messe à la Basilique Papale de Saint Pierre à Rome
Homélie de S.E. Msgr. Jean LAFFITTE
Secrétaire du Conseil Pontifical pour la Famille
1er juin 2010
Monsieur l’Ambassadeur,
Excellence,
Chers amis,
Si la tradition de célébrer une messe pour la France à l’autel de Sainte Pétronille a été reprise il y a quelques années seulement, c’est en des temps beaucoup plus anciens que la sainte que nous célébrons aujourd’hui est devenue la figure protectrice symbolisant l’attachement de la France chrétienne au successeur de Pierre. L’occasion nous est ainsi offerte de présenter au Seigneur dans le Saint Sacrifice de la messe nos supplications en faveur de notre pays. Il appartient à tout chrétien de prier pour ceux qui portent sur leurs épaules le joug de la destinée des peuples, et en assument la charge et la responsabilité. D’eux dépendent, au moins en partie, la paix civile, la prospérité des populations et l’ordre naturel de la justice. Au service du bien commun, les baptisés participent par leurs actions mais aussi par leur prière, sachant que la droite de Dieu a aussi pouvoir de guider et juger les nations.
Les textes qui accompagnent la liturgie de ce jour ne passent pas pour les plus aisés à comprendre, ils incitent plutôt à la gravité. Alors que l’Evangile de Matthieu annonce dans la bouche de Jésus tribulations, combats et séparations entre les membres d’une même famille, le deuxième livre des Maccabées, entendu dans la première lecture, évoque le sacrifice héroïque d’une mère de sept enfants qui voit sans faiblir chacun d’entre eux mis à mort en témoignant de la foi de ses pères. En forçant le trait, on dirait que le seul passage un peu moins sombre se situe dans le dernier verset de la deuxième lecture, tiré de la première lettre de Pierre, et qui énonce avec sagesse qu’il vaut mieux souffrir pour le bien, si telle est la volonté de Dieu, plutôt qu’en faisant le mal.
En réalité, ces textes ne visent pas du tout à rendre le chrétien pessimiste ou fataliste. L’Evangile évoque le glaive apporté par Jésus, et qui semble s’opposer à une certaine paix, à la paix telle que les hommes se l’imaginent, une paix qu’ils identifient volontiers avec une tranquillité plus au moins prospère. Les paroles de Jésus que nous avons entendues sont un emprunt que Jésus fait au prophète Michée dénonçant l’injustice universelle après que Dieu eut fait le procès de son peuple. Le prophète déplore que les fidèles aient disparu du pays et s’exclame au bord du désespoir pas un juste parmi les gens! Et il explique: car le fils insulte le père, la fille se dresse contre sa mère, la belle-fille contre sa belle-mère, chacun a pour ennemis les gens de sa maison. Toutefois, c’est sur une note d’espérance que se terminent les lamentations du prophète: mais moi, je regarde vers Adonaï, j’espère dans le Dieu qui me sauvera; mon Dieu m’entendra. En reprenant ces versets de Michée, Jésus exprime qu’il n’est pas venu rétablir la paix au sens où l’entendaient les fils d’Israël. Le glaive dont Jésus parle a pour fonction de trancher, de dénouer, et de séparer. Il est un instrument divin de la justice, non pas dans le sens où l’entendent les hommes, qui voient dans le glaive une arme qui tue, mais comme l’instrument qui permet de séparer en tout homme ce qui est de Dieu de ce qui fait obstacle à Lui. C’est la raison pour laquelle c’est à un glaive qu’est comparée la parole de Dieu qui a le pouvoir de s’introduire au plus profond de l’intériorité de l’homme, en ce lieu où se rejoignent son esprit et son cœur, selon l’image de la lettre aux hébreux: Vivante en effet est la parole de Dieu, efficace et plus incisive qu’aucun glaive à deux tranchants, elle pénètre jusqu’au point de division de l’âme et de l’esprit, des articulations et des moelles, elle peut juger les sentiments et les pensées du cœur. Le don de la Parole de Dieu est ainsi d’abord une expression de la miséricorde divine, car elle permet que soit tracée en tout homme cette ligne de démarcation qui va l’aider à discerner et d’accomplir ce qui est susceptible de plaire à son Maître.
Les sept frères et leur mère du Livre des Macchabées montrent leur attachement aux lois divines qui finissent ultimement par prévaloir sur l’amour de leur propre vie. Leur attitude est loin d’être une provocation gratuite contre l’ordre établi; le motif de leur témoignage est le refus d’agir contre Dieu en consommant de façon sacrilège les viandes consacrées aux idoles; s’ils l’avaient accompli, leur geste aurait valu reniement de leur foi et trahison de leur peuple. La circonstance publique y aurait ajouté la dimension de scandale et elle aurait sans aucun doute induit une abjuration de toute la nation. Les paroles de leur mère qui, nous dit le texte, mettait sa confiance dans le Seigneur, expriment le choix absolu de ce qu’au Moyen-Age on appellera l’honneur de Dieu: le Créateur du monde…aura pitié de vous et vous rendra le souffle de la vie, puisque vous acceptez maintenant d’en être privés pour rester fidèles à ses lois. Dans les versets suivants, on voit le plus jeune des sept frères ajouter au témoignage du martyre pour Dieu l’intercession pour son peuple: Pour moi je livre comme mes frères mon corps et ma vie pour les lois de mes pères, suppliant Dieu d’être bientôt favorable à notre nation. On ne souligne pas assez combien le sacrifice des sept frères avait aussi le sens d’un service aimant au bien commun. De la mère, le rédacteur dit qu’elle mérite bien qu’on se souvienne d’elle. Du benjamin, il relate sobrement: Ainsi trépassa le jeune homme, sans s’être souillé, et avec une parfaite confiance dans le Seigneur.
Revenons aux paroles de Jésus qui poursuit ainsi son Discours apostolique : celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi; celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n’est pas digne de moi. Le verbe aimer que Jésus utilise philein exprime l’amour naturel par lequel sont illustrés les liens du sang qui, par définition, sont les plus naturels; aussi, on pourrait de prime abord être surpris que Jésus exige pour soi un amour normalement dû à nos plus proches; c’est évidemment par ce paradoxe fort que s’exprime ici la pédagogie du Maître. Jésus ne relativise pas les liens sacrés du sang, mais il les utilise pour évoquer un amour d’une autre nature, qui n’est plus seulement un amour naturel, une philia, mais un amour envers Dieu : en le revendiquant pour soi, il enseigne aux siens que se mettre à sa suite, c’est suivre Dieu; devenir son disciple n’est pas s’inscrire dans la logique d’un amour humain mais se charger de sa croix pour marche à sa suite. L’apparente rigueur des termes est là pour introduire ses amis au véritable passage à un autre amour, une autre vie, un passage par la Croix. Un tel amour ne s’adresse pas seulement à Dieu mais il transfigure toutes les autres affections. Tout disciple véritable est appelé à une telle transformation de ses capacités d’aimer. Seul le Don de l’Esprit de Dieu lui permet d’accéder à cet agapé divin.
De sainte Pétronille nous savons presque tout de l’histoire du culte qui lui est rendu, mais presque rien de la façon dont s’est épanouie sa propre sainteté ; toute une tradition souligne son lien spirituel à saint Pierre dont elle fut la fille très douce, filia dulcissima à en croire l’inscription de son sarcophage dans la Catacombe de Domitille. A défaut de pouvoir le faire chez Pétronille, c’est donc chez Pierre que nous pouvons admirer cette transformation de l’amour. Lorsqu’il a renié Jésus, Pierre a manifesté une peur compréhensible que ne soit mise en danger sa vie après l’arrestation de Jésus. Il avait ainsi pour sa propre existence un attachement bien naturel, commun à tous les hommes, mais qui l’a, à ce moment précis, rendu incapable d’assumer son amitié et son lien avec Jésus et d’en donner, au moins par ses paroles, le simple témoignage. La parole de Jésus entendue quelques heures auparavant va maintenant agir en lui comme un glaive: aujourd’hui, quand le coq chantera, tu m’auras renié trois fois. Il faudra le don de l’Esprit de Dieu promis par Jésus aux siens pour que Pierre devienne enfin capable de cet amour de Dieu qui se déploiera jusqu’à l’offrande de sa propre vie, à la suite du Maître divin.
Il nous est d’un grand réconfort de voir en celui qui a présidé aux destinées du Collège apostolique cette transfiguration de l’amour à laquelle tous les baptisés sont appelés pour ne pas rendre vain le Don qui leur a été fait dans le baptême et qui les conduit, au moment qu’ils ne peuvent prévoir, au choix de Dieu. Tant que la persécution des croyants en Israël ne s’exerçait pas, le choix de ne pas sacrifier aux idoles ne se posait pas aux sept frères de Judas Macchabée. Tant que Pierre accompagnait Jésus sur les routes de la Judée et de la Galilée, la question de se reconnaître son disciple ne se posait pas en termes dramatiques comme en cette soirée du reniement. Personne ne sait à quel moment il sera lui aussi dans sa vie personnelle, familiale, professionnelle, sociale, confronté à cette action en lui de l’Esprit Saint qui soumettra tous ses attachements naturels les plus légitimes à la lumière de l’amour divin. Nombreuses ont été les figures qui dans notre pays ont illustré ce choix coûteux et radical de la justice, de la fidélité aux exigences les plus profondes de sa conscience et ultimement au choix aimant de Dieu. Elles sont demeurées dans la mémoire des hommes. Nous en évoquerons un seul exemple: la figure humble et récemment honorée des bienheureux parents de sainte Thérèse de Lisieux, Louis et Zélie Martin, eux qui avaient fait le vœu de n’élever leurs neuf enfants qu’en vue du Royaume éternel, laissant leur amour de parents être littéralement transformé par le feu de l’amour divin. Nous leur demanderons de se joindre aujourd’hui à l’intercession de sainte Pétronille : que Dieu fasse de nous les témoins que Son amour désire; qu’il protège et bénisse notre pays bien-aimé. Amen
bonne nuit
8 juin, 2010Saint Augustin : La lumière du Christ sur son lampadaire
8 juin, 2010http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20100608
Le mardi de la 10e semaine du Temps Ordinaire : Mt 5,13-16
Commentaire du jour
Saint Augustin (354-430), évêque d’Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l’Église
Sermon 289, 6 ; PL 38, 1311-1312 (trad. Brésard, 2000 ans A, p. 64)
La lumière du Christ sur son lampadaire
Les apôtres, mes frères, sont des lampes qui nous permettent d’attendre la venue du jour du Christ. Le Seigneur leur déclare : « Vous êtes la lumière du monde. » Et pour qu’ils ne puissent se croire une lumière semblable à celle dont il est dit : « Il était la lumière véritable qui éclaire tout homme » (Jn 1,9), il leur enseigne aussitôt quelle est la vraie lumière. Après leur avoir annoncé: « Vous êtes la lumière du monde », il poursuit : « Personne n’allume une lampe pour la mettre sous le boisseau. » Je vous ai appelé lumière, dit-il, mais je précise : vous n’êtes qu’une lampe. Ne vous laissez donc pas aller aux tressaillements de l’orgueil, si vous ne voulez pas voir s’éteindre cette flammèche. Je ne vous mets pas sous le boisseau, mais je vous place sur le lampadaire pour tout illuminer de vos rayons.
Quel est ce chandelier qui porte cette lumière ? Je vais vous l’apprendre. Soyez vous-mêmes des lampes, et vous aurez une place sur ce lampadaire. La croix du Christ est un immense lampadaire. Qui veut rayonner ne doit pas rougir de ce chandelier de bois. Écoute et tu vas le comprendre : le chandelier, c’est la croix du Christ…
« Ainsi que votre lumière brille devant les hommes ; qu’ils voient vos bonnes oeuvres et qu’ils rendent gloire. » Qu’ils rendent gloire à qui ? Non pas à toi, car chercher la gloire, c’est vouloir t’éteindre ! « Qu’ils glorifient votre Père qui est aux cieux. » Oui, qu’ils le glorifient, lui, le Père des cieux, en voyant vos bonnes oeuvres… Écoute l’apôtre Paul : « Que jamais je ne me glorifie, sinon dans la croix de Notre Seigneur Jésus Christ qui a fait du monde un crucifié pour moi, et de moi un crucifié pour le monde » (Ga 6,14).
Je Te cherche avec les larmes
7 juin, 2010du site:
http://www.ayletmarcharbel.org/priere19.htm
Je Te cherche avec les larmes
Où es-Tu, ma Lumière et ma Joie ?
Le parfum de Ton passage est resté dans mon âme,
Et j’ai soif de Toi !
Mon cœur est sans courage et rien ne me donne de joie.
Je T’ai attristé, et Toi,
Tu T’es caché de moi.
Enfant, j’aimais le monde et sa beauté,
Les bois et les prés verdoyants ;
J’aimais les jardins et les forêts,
Les clairs nuages qui passent au-dessus de nos têtes.
J’aimais toute cette belle création de Dieu.
Mais depuis que j’ai connu le Seigneur,
Tout est changé dans mon âme devenue sa prisonnière.
Je ne désire plus ce monde.
Mon âme cherche inlassablement le monde
Où habite mon Seigneur.
Comme un oiseau prisonnier désire s’enfuir
De la cage, ainsi mon âme désire-t-elle Dieu.
Où es-Tu, Ô ma lumière ?
Je Te cherche avec des larmes.
Si Tu ne T’étais pas révélé à mon âme,
Je ne pourrais Te chercher ainsi.
Aujourd’hui Tu m’as visité,
Moi pécheur, et Tu m’as fait connaître Ton amour.
Tu m’as révélé que, par amour pour nous,
Tu T’es laissé attacher à la croix et que, pour nous,
Tu as souffert et Tu es mort.
Tu m’as fait voir que Ton amour T’a mené du Ciel
Sur la terre et jusqu’au fond des enfers pour que nous
Puissions voir Ta Gloire.
Tu as eu pitié de moi et Tu m’as montré Ton visage,
Et maintenant mon âme a soif de Toi,
Mon Dieu !
Comme un enfant qui a perdu sa maman,
Elle pleure vers Toi jour et nuit et ne trouve pas de paix.
Staretz Silouane.
L’Eglise Maronite d’Antioche
7 juin, 2010du site:
http://www.catcc.net/fr/maronita/chiesa-cattolica-maronita-di-antiochia.html
L’Eglise Maronite d’Antioche
10-03-2008
Au IVème siècle, Saint Maron attira différents disciples qui, après sa mort, fondèrent le monastère d’Apamea, non loin d’Alep. Au VIIIème siècle, la communauté, suivie par de nombreux fidèles, se déplaça vers les montagnes du Liban, à la recherche d’une protection contre les discriminations religieuses. Ce groupe évolua en Eglise avec une administration autonome et une hiérarchie. L’évêque fut appelé Patriarche d’Antioche et d’Orient.
L’Eglise Maronite renouvela sa communion avec Rome à l’époque des Croisades (1182), une communion que l’Eglise Maronite considère toujours actuelle puisqu’il n’y a jamais eu de division due à une hérésie ou un schisme. L’Eglise Maronite est le seul exemple d’Eglise orientale qui n’ait pas de communauté Orthodoxe correspondante. L’Eglise Maronite reste toujours forte au Liban (850 000 personnes), même si la majorité de ses fidèles vit en Diaspora (3 000 000 personnes). Le Patriarche vit à Bkerke, près de Beyrouth ; il prend toujours le nom de Pierre pour souligner le lien avec Antioche.
L’Eglise Maronite a un nombre considérable de prêtres et un bon nombre d’instituts religieux locaux. Les moines, toujours au cœur de la spiritualité Maronite, sont nombreux. L’Eglise est en train de renouveler sa liturgie. Des 62 anaphores (prières liturgiques) le Missel en a gardé six, celles qui sont liées aux Saints Pierre, Jacques, Marc, Justus et les Douze Apôtres. La liturgie est en arabe.
L’Eglise Maronite est présente en Terre Sainte avec l’Archi-Eparchie de Haïfa et de Terre Sainte (depuis 1966) et l’Exarchat de Jérusalem et de Jordanie (depuis 1895). La présence de Maronites à Jérusalem remonte au XVIème siècle. Aujourd’hui, il y a quatre instituts religieux féminins Maronites en Terre Sainte.
Eglise Maronite d’Antioche
25 Maronite Convent Street
P.O. Box 14129 Jerusalem