Archive pour le 26 juin, 2010
13° dimanche du Temps ordinaire (27 juin 2010) (commentaire aux Galates)
26 juin, 2010du site:
http://www.bible-service.net/site/377.html
13° dimanche du Temps ordinaire (27 juin 2010)
(deuxième lectures)
Galates 5,1..18
À une communauté perturbée et divisée au sujet du salut, Paul rappelle fermement que seule la croix du Christ est la source du salut. Ce ne sont pas les pratiques anciennes du judaïsme (notamment la circoncision) qui libèrent l’homme mais l’accueil gratuit du don de Dieu manifesté en Jésus et répandu en nos cœurs par l’Esprit Saint.
« En vous laissant conduire par l’Esprit, vous n’êtes plus sujets de la Loi. » Pour l’homme, la vraie liberté est de se laisser conduire par l’Esprit, ainsi il échappe au sectarisme d’une application littérale de la Loi, et au laxisme séduisant mais destructeur.
Lorsqu’on vit selon l’Esprit, on ne devient plus esclave de la Loi, de sa lettre, mais on vit la Loi autrement, selon ce qu’elle est réellement. Ce passage, Paul veut que les Galates le fassent pour vivre réellement en enfants de Dieu. Le but de Paul est de faire d’eux des hommes libres : ce n’est pas en se soumettant à la Loi qu’ils se libèrent de leur égoïsme, mais de ce qu’ils doivent se libérer en réalité.
dimanche 27 juin – 13e dimanche du Temps Ordinaire – Homélie
26 juin, 2010du site:
http://www.homelies.fr/homelie,13e.dimanche.du.temps.ordinaire,2828.html
dimanche 27 juin – 13e dimanche du Temps Ordinaire
Famille de saint Joseph
Homélie-Messe
À entendre la première lecture, le thème de ce dimanche paraît clair : le Seigneur appelle. Aujourd’hui comme hier, le Seigneur vient chercher derrière la charrue, c’est-à-dire au cœur de leur quotidien, des hommes de bonne volonté. Tel est l’exemple que nous donnent Élie et Élisée. Cet épisode rappelle immédiatement que l’appel de Dieu est souverain : Élisée ne peut pas s’y soustraire et Élie lui-même n’a rien à dire, alors qu’il s’agit de sa propre succession. En outre l’appel de Dieu est exigeant : Élie le fait rudement comprendre à Élisée qui demande à retourner pour embrasser ses parents.
Ces aspects, bruts et impressionnants, ne doivent pas occulter les autres. En effet, s’il est irrésistible, l’appel de Dieu ne s’impose pas à nous par la force. Élisée était en train de labourer douze arpents de terre et il en était au douzième, c’est-à-dire qu’il arrivait à l’accomplissement de son travail, à la plénitude d’une partie de sa vie. Le Seigneur vient à point nommé lui ouvrir de nouveaux horizons. Ensuite, le Seigneur appelle Élisée par l’intermédiaire du prophète Élie qui reste très discret. Il passe près de lui et jette son manteau. Aucune parole pour tenter de l’enrôler, aucun ordre pour obtenir sa soumission. Juste un geste prophétique qu’Élisée doit voir et interpréter selon son cœur. L’appel de Dieu est une prière adressée à l’homme.
Pour y répondre, l’homme doit cependant être libre. Cette liberté nous est acquise par le Christ. Saint Paul le dit dans la deuxième lecture : le Christ nous a libérés pour que nous soyons vraiment libres. Nous ne sommes vraiment libres que lorsque nous pouvons pleinement répondre à l’appel de Dieu sur nous. Le lieu du combat est là et le temps peut être long entre le moment où Dieu appelle et le temps où l’homme accueille la grâce de répondre librement. Ainsi, dans un premier mouvement, Élisée se replie sur son passé, il cherche à rester dans la sécurité de la maison familiale. Mais, voilà qui est rassurant pour nous, le don de Dieu est sans repentance. Élie dénonce fermement la fuite en arrière d’Élisée, mais il ne reprend pas le manteau qu’il a donné. Dans cette confiance accordée malgré les résistances, dans cette parole fraternelle qui oriente dans la bonne direction, Élisée trouve la force de se ressaisir et de tout abandonner. Il brûle tout ce qu’il possède pour se consacrer entièrement au Seigneur. Ce détachement est une joie pour tous et se célèbre par un festin.
De même, dans l’évangile, trois hommes sont appelés. Mais leur histoire est un peu différente. Il n’est question que de l’appel de Dieu mais jamais de leur réponse. Il ne s’agit donc pas à proprement parler de récits d’appel. La liturgie nous invite ainsi à une méditation plus vaste que l’appel individuel et la réponse personnelle que nous y apportons.
La question que pose le premier homme ouvre en effet notre méditation à la dimension communautaire de l’appel. D’abord, il n’est pas appelé par Jésus mais il vient de lui-même demander à être un de ses disciples. Cette attitude est tout à fait banale. Il était d’usage en effet qu’on sollicite un rabbin pour lui demander d’entrer dans son école. Mais Jésus n’habite pas dans une école particulière, il n’a pas de condition stable, lui qui vient de se faire rejeter à l’entrée d’un village. Jésus habite le chemin, il est toujours plus loin. Entrer à son école est donc se mettre en route, renoncer à être quelqu’un d’établi, qui peut compter sur un patrimoine ou sur une réputation. Cet abandon à la contingence n’est pas un acte d’héroïsme personnel, il est un compagnonnage. Les disciples suivent Jésus ensemble, ils adoptent ensemble sa condition pour n’être jamais séparés de lui. Pour avancer sur cette route, il faut se décider seul, mais il est impossible d’avancer seul.
Le deuxième homme est une exception. Jésus l’appelle lui-même. « Suis-moi ». Cet homme est donc appelé à entrer d’une manière particulière dans l’alliance d’amour scellée par le sang du Seigneur. À lui, Jésus demande le renoncement le plus terrible : ne pas retourner enterrer ses propres parents. Cette exigence montre que se mettre au service du Royaume entraîne toujours une rupture radicale qui ne va pas sans souffrance. Les renoncements que nous avons faits pour Jésus sont une bonne mesure de l’amour que nous lui portons. Mais cette fois encore, il n’est pas question de s’appuyer sur ses propres forces. Nous ignorons la réponse de cet homme, mais il est certain que sa seule force réside dans l’appel même du Seigneur.
Le troisième homme propose à Jésus une fidélité sous condition. Nous savons déjà par la première lecture ce qu’il faut penser de cette attitude. Mais là encore, la relation n’est pas strictement individuelle. Il s’agit pour Jésus de mettre la main à la charrue, c’est-à-dire de se mettre au service des autres en préparant le champ où le blé sera récolté par d’autres. Cette précision éclaire la précédente. Le renoncement à sa famille n’est pas un reniement, il est une ouverture à une autre famille, qui n’exclue pas la première mais la dépasse. La famille de Dieu concentre notre attention car elle est le lieu de la présence du Seigneur. Les liens qui unissent ses membres sont donc plus profonds et plus solides que ceux d’une famille naturelle.
En somme, la première vertu de cet évangile est peut-être de nous rappeler que la vie n’est belle que vécue dans la vraie liberté. La même liberté que Jésus entreprenant « résolument » la route de Jérusalem où sait devoir mourir. La densité d’une vie est plus grande lorsqu’on utilise sa liberté pour le service plutôt que pour vivre pour soi. Élie surgissant dans la vie d’Élisée nous rappelle qu’il faut se laisser défier par la vie, oser entendre l’appel à réaliser une œuvre qui ne nous appartient pas en propre. Nous vivons tous une histoire commune, les uns en lien avec les autres. Se demander ce à quoi on pourrait participer et le faire fidèlement quoi qu’il en coûte, rend plus heureux que se demander indéfiniment ce qu’on voudrait et s’épuiser devant les multiples possibilités sans faire de choix définitif, parce que la vie comme la liberté trouvent leur sens dans l’amour. « Que votre liberté ne soit pas un prétexte pour satisfaire votre égoïsme, exhorte saint Paul, au contraire, mettez-vous par amour au service les uns des autres ».
Frères et sœurs, offrons au Seigneur de réaliser son rêve. Achevons aujourd’hui la révolution intérieure qui nous fait renoncer à nos attachements, à nos sécurités, à nos droits, pour nous revêtir du manteau du prophète, pour nous revêtir du tablier du serviteur. C’est à genoux devant nos frères, occupés à leur laver les pieds, que nous ressemblons le plus facilement à notre Seigneur. La grandeur du Royaume se révèle dans ceux qui savent se faire petits. Alors l’appel des uns ne peut plus être vécu comme le rejet des autres, la mission des uns n’est plus accomplie au détriment des autres. Nous sommes désormais unis, au sein d’une même famille, celle des enfants de Dieu qui s’assemblent autour de cet autel pour l’appeler, d’un seul cœur, « Notre Père ».
Frère Dominique
Il y a danger quand les croyants s’imaginent détenir la puissance divine – Homélie dimanche 27 juin
26 juin, 2010du site:
http://www.zenit.org/article-24831?l=french
Il y a danger quand les croyants s’imaginent détenir la puissance divine
Homélie du dimanche 27 juin, par le P. Laurent Le Boulc’h
ROME, Jeudi 24 juin 2010 (ZENIT.org) – Nous publions ci-dessous le commentaire de l’Evangile du dimanche 27 juin, proposé par le P. Laurent Le Boulc’h.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (9, 51-62)
Comme le temps approchait où Jésus allait être enlevé de ce monde, il prit avec courage la route de Jérusalem. Il envoya des messagers devant lui ; ceux-ci se mirent en route et entrèrent dans un village de Samaritains pour préparer sa venue. Mais on refusa de le recevoir, parce qu’il se dirigeait vers Jérusalem. Devant ce refus, les disciples Jacques et Jean intervinrent : « Seigneur, veux-tu que nous ordonnions que le feu tombe du ciel pour les détruire ? » Mais Jésus se retourna et les interpella vivement. Et ils partirent pour un autre village. En cours de route, un homme dit à Jésus : « Je te suivrai partout où tu iras. » Jésus lui déclara : « Les renards ont des terriers, les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas d’endroit où reposer la tête. » Il dit à un autre : « Suis-moi. » L’homme répondit : « Permets-moi d’aller d’abord enterrer mon père. » Mais Jésus répliqua : « Laisse les morts enterrer leurs morts. Toi, va annoncer le règne de Dieu. » Un autre encore lui dit : « Je te suivrai, Seigneur ; mais laisse-moi d’abord faire mes adieux aux gens de ma maison. » Jésus lui répondit : « Celui qui met la main à la charrue et regarde en arrière n’est pas fait pour le royaume de Dieu. »
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L’Evangile n’a rien à voir avec un conte ou un rêve d’enfant. Il ne plane pas hors de nos vies humaines, bien au contraire, il est le plus souvent chargé du plus lourd de nos existences.
Le passage que l’on vient d’entendre nous plonge dans la géopolitique du temps. Cette histoire de Samaritains qui refusent d’accueillir Jésus parce qu’il se rendait à Jérusalem nous transporte dans les conflits de la Palestine du 1er siècle. Jésus voit son visa ou son droit de passage refusé pour cause de guerre froide entre les samaritains et les judéens.
Le Christ s’est donc confronté à ce qui est malheureusement si souvent encore aujourd’hui le quotidien de tant de gens. Et l’on pense à tous ces conflits dont tant de civils payent le prix d’une liberté interdite. Gaza, Soudan, Birmanie, Kirghizstan… : des peuples sont enfermés, d’autres sont exilés de force. Notre prière aujourd’hui est communion avec tous ces hommes et ces femmes que l’on prive de liberté.
Face au refus des samaritains, Jacques et Jean sont prêts à sortir l’arme lourde : « que le feu du ciel leur tombe dessus ! ». Il y a quelque chose de grotesque et de pathétique à la fois dans cette menace des deux frères. On aimerait rire de la prétention naïve de ces deux disciples s’il n’y avait là quelque chose de terriblement inquiétant dont nous voyons l’horreur chaque jour.
Quand des hommes s’imaginent que la puissance divine est une puissance de destruction, il y a danger pour l’homme.
La tentation de croire en un Dieu violent est omniprésente dans la Bible. Et pourtant la longue histoire biblique avec son point d’orgue qu’est la manifestation de Jésus conduit tout à l’inverse les croyants à recevoir la puissance de Dieu comme une puissance d’Amour et rien que d’amour. La Passion Résurrection de Jésus donne aux hommes le signe déconcertant d’un Dieu prenant sur lui la plus grande faiblesse et refusant toutes formes de violence. Un Dieu apparemment sans puissance et cependant extraordinairement puissant d’amour puisqu’il est vainqueur du mal et de la mort dans la résurrection de Jésus.
Croire en ce Dieu là est une conversion jamais définitivement acquise. Que deux disciples de Jésus, malgré leur compagnonnage avec lui, aient été tentés par la régression de croire en un Dieu de violence et de destruction en est le signe. Le chemin parcouru avec Jésus ne suffisait donc pas à changer leur regard sur Dieu. Il fallait attendre le mystère de la mort et de la Résurrection de Jésus pour que les disciples en perçoivent toute la portée. Avec le Christ mort et ressuscité, Dieu a changé définitivement de visage.
Quand des hommes s’imaginent que la puissance divine est une puissance de destruction, il y a danger pour l’homme. Mais ce danger redouble quand les croyants s’imaginent détenir eux-mêmes la puissance divine.
« Veux-tu que nous ordonnions que le feu tombe du ciel pour les détruire ? » demandent Jacques et Jean comme s’ils étaient les maîtres de la puissance du ciel, comme si la bombe divine leur appartenait. Ils n’attendent plus que l’autorisation de Jésus pour appuyer sur le bouton.
Jacques et Jean sont installés dans la toute puissance. Ils portent en eux la prétention puérile de se croire des sorciers ou des petits dieux, manipulateurs de la puissance divine : « veux-tu que nous fassions tomber sur eux le feu du ciel ? ». Jacques et Jean réagissent comme des grands enfants irresponsables. Des grands enfants mais des enfants terriblement dangereux !
Comment ne pas voir aujourd’hui à quel point cette illusion de la toute puissance est présente et mortifère ? Alors que l’on pensait que les religions étaient devenues enfin raisonnables, voici qu’à nouveau des hommes religieux semblent pris de folie. Même si le mouvement est marginal, force est de constater que les extrémismes, les fanatismes, les fondamentalismes et les intégrismes progressent aujourd’hui dans toutes les religions du monde. Un peu partout des hommes, au nom de la foi, s’installent dans une toute puissance effrayante. Au nom de Dieu, ils sombrent dans l’intolérance et la violence, comme s’ils avaient droit de vie et de mort sur leurs contemporains, comme si la foi en un Dieu violent leur donnait pleins pouvoirs sur leurs frères.
Ces déviances du religieux inquiètent. L’évangile de Luc nous dit que le Christ lui-même se retourna et interpella vivement ses disciples. Ceux-ci auront encore bien du chemin à faire pour entrer dans la voie de l’Evangile.
Jacques et Jean devront se convertir au Dieu du Christ. Jésus devra continuer de les initier pour extirper de leur cœur toutes les vieilles racines de l’intolérance et du sectarisme. Ce n’est qu’en entrant dans l’Esprit du Christ que les disciples pourront enlever de leur cœur l’arrogance et le mépris des autres.
« Vivez sous la conduite de l’Esprit de Dieu ; alors vous n’obéirez pas aux tendances égoïstes de la chair. Car les tendances de la chair s’opposent à l’esprit, et les tendances de l’esprit s’opposent à la chair » insiste Paul dans sa lettre aux Galates.
La vie dans l’Esprit délivre de l’orgueil de la chair. Elle nous donne d’entrer dans cette puissance d’amour de Dieu qui ne se livre pas dans la violence ou la destruction mais, au contraire, dans l’humilité et l’infini respect de la vie.
Cet Esprit d’humilité nous sauve parce qu’avec lui le croyant se reconnaît à distance de son Dieu. Il n’a aucune prétention sur lui. Il n’est propriétaire de rien de Dieu. Comment l’humble croyant de l’Evangile pourrait-il manipuler Dieu et l’imaginer en son pouvoir lui qui s’éprouve si loin de Dieu ? Comment l’humble croyant de l’Evangile pourrait-il céder à l’arrogance quand il se sait si faible et si fragile lui-même, pécheur pardonné ?
Que dans notre monde en excès de violence, l’Esprit du Christ Jésus convertisse nos fausses représentations de Dieu. Qu’il nous apprenne à résister à la tentation aveugle de la violence et nous donne de vivre dans le respect. Amen.
Le P. Laurent Le Boulc’h est curé de la paroisse de Lannion et modérateur de la paroisse de Pleumeur Bodou, secrétaire général du conseil presbytéral du diocèse de Saint Brieuc et Tréguier (Côtes d’Armor – France).
bonne nuit
26 juin, 2010Saint Jean Chrysostome: « Il guérit beaucoup de malades »
26 juin, 2010du site:
http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20100626
Le samedi de la 12e semaine du Temps Ordinaire : Mt 8,5-17
Commentaire du jour
Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l’Eglise
Homélies sur saint Matthieu, 27,1 (trad. Véricel, l’Evangile commenté, p. 98)
« Il guérit beaucoup de malades »
« Le soir venu, on lui amena beaucoup de possédés ; par sa parole il en chassa les esprits, et guérit tous ceux qui étaient malades. » Vois-tu comme la foi de la foule grandit peu à peu ? Malgré l’heure avancée, ils n’ont pas voulu quitter le Seigneur ; ils ont pensé que le soir permettait de lui amener des malades. Songe au nombre de guérisons que les évangélistes laissent de côté ; ils ne les racontent pas toutes une à une, mais en une seule phrase ils nous font voir un océan infini de miracles. Pour que la grandeur du prodige ne nous entraîne pas à l’incrédulité, pour qu’on ne soit pas troublé à la pensée d’une telle foule frappée de maux si divers et guérie en un moment, l’évangile apporte le témoignage du prophète, aussi extraordinaire et aussi surprenant que les faits eux-mêmes : « Ainsi devait s’accomplir l’oracle du prophète Isaïe : Il a pris nos infirmités et s’est chargé de nos maladies » (53,4). Il ne dit pas : « Il a détruit », mais : « Il a pris » et « Il s’est chargé », marquant ainsi, à mon avis, que le prophète parle plus du péché que des maladies du corps, ce qui est conforme à la parole de Jean Baptiste : « Voici l’Agneau de Dieu, voici celui qui enlève le péché du monde » (Jn 1,29).