Archive pour le 25 juin, 2010

La « Madonnina » de Monte Mario a Rome, photo précédente à l’effondrement

25 juin, 2010

La

http://positanomylife.blogspot.com/2009/10/flash-crollata-la-madonna-di-roma.html

Prier comme un pauvre

25 juin, 2010

du site:

http://jerusalem.cef.fr/index.php/fraternites/prier-dans-la-ville/prier-comme-un-pauvre

Prier comme un pauvre

L’esprit d’enfance nous ouvre à l’esprit d’humilité. Et l’humilité nous fait entrer dans la prière la plus vraie. La quatrième clef de la prière consiste en effet à prier humblement comme un pauvre.

Jésus lui-même nous instruit ici éloquemment à travers la parabole du pharisien et du publicain. Aussi étonnant que cela paraisse, ce n’est pas la prière de l’homme juste et droit, à l’âme remplie d’action de grâce, qui est exaucée ; mais celle d’un pauvre hère au cœur contrit, n’ayant pour toute formule d’oraison que le leitmotiv : Mon Dieu, aie pitié du pécheur que je suis (Lc 18,13). On ne saurait mieux montrer l’importance primordiale de l’humilité dans le cœur de l’homme en prière. Jésus l’a fait dans une formule inoubliable au paradoxe lapidaire : Tout homme qui s’élève sera abaissé, mais celui qui s’abaisse sera élevé (Lc 18,14). Voilà qui est clair en effet.

Le problème de la juste prière est ici ramené à quelque chose de fort simple. Il faut refuser toute prétention, toute suffisance, toute autosatisfaction. La prière du juste orgueilleux n’atteint pas Dieu car elle l’empêche de passer. Par contre la prière du pauvre frappe les oreilles de Dieu, car elle l’appelle de toute la force de son humilité (Si 21,5). Prier en effet n’est pas d’abord s’élever vers Dieu mais s’ouvrir à lui pour l’accueillir en soi. Si élevée que soit une âme, elle ne peut monter au plus haut des cieux. Mais dans un cœur humblement ouvert au Père, le Seigneur se plaît toujours à venir habiter pour faire ce qu’Il aime : guérir, consoler, pardonner, donner lumière, joie et paix. Car tu aimes la vérité au fond de l’être. D’un cœur brisé, broyé, Dieu, tu n’as point de mépris (Ps 51,8.19). Le miserere est bien, en ce sens, avec le Notre Père des cœurs d’enfants, la prière parfaite, car elle est celle des humbles.

La prière humble, c’est la prière vraie. Celle qui ne se gonfle pas plus qu’elle ne se rapetisse. Celle du cœur qui se dit pécheur parce qu’il l’est en vérité. Mais qui n’a pas peur de le reconnaître parce qu’il sait plus encore que Dieu est toujours prêt à le pardonner. C’est la prière de celui ou de celle qui, plutôt que de gémir ou de se mésestimer, garde de soi une sage estime (Rm 12,3) pour chanter, comme Marie, les merveilles que Dieu a faites pour elle ou pour lui, en se penchant sur son humble serviteur ou son humble servante (Lc 1,48-49). C’est la prière des anawim que la Bible appelle de ce beau nom générique de pauvres du Seigneur. Car le Seigneur, en sa bonté, peut à jamais les enrichir de sa grâce.

La prière humble est la prière du pauvre qui se sait fragile, versatile, distrait, et même littéralement incapable par lui-même de prier (Rm 8,26). Mais cette vérité nous rend libres (Jn 8,32), et cette liberté touche le cœur de Dieu. Aussi bien n’avez-vous pas reçu un esprit d’esclaves pour retomber dans la crainte ; vous avez reçu un esprit de fils adoptifs qui nous fait nous écrier : Abba, Père (Rm 8,15). C’est cette vérité de l’abandon à la Providence qui rend réellement libres et, par là même, à la différence de l’esclave, nous met pour toujours dans la maison, car le fils y est pour toujours (Jn 8,32.35). Heureux les pauvres dans l’esprit, le Royaume des cieux est à eux (Mt 5,3). Ils pensent, veulent et agissent selon l’Esprit de Dieu. Et cette pauvreté consentie les ouvre aux richesses du Royaume des cieux.

«Le premier degré de la prière, nous dit saint Jean Climaque, dans l’Échelle de la perfection, consiste à chasser par une pensée simple et fixe les suggestions de notre esprit. Le second, c’est de garder notre pensée à ce que nous disons et pensons. Et le troisième, c’est la saisie de l’âme dans le Seigneur.» Rien de plus humble et de plus pauvre. Mais l’âme ainsi vendue à Dieu, abandonnée à lui, en est tout entière habitée, illuminée, comblée. Elle peut avancer. Dans l’humilité sûre d’être exaucée. C’est la quatrième clef de la prière authentique.

Benoît XVI bénit la statue de Marie située sur le « Monte Mario » à Rome

25 juin, 2010

du site:

http://www.zenit.org/article-24839?l=french

Benoît XVI bénit la statue de Marie située sur le « Monte Mario » à Rome

Discours du pape

ROME, Vendredi 25 juin 2010 (ZENIT.org) – Nous publions ci-dessous le texte intégral du discours que le pape Benoît XVI a prononcé hier jeudi, lors de la bénédiction de la statue de Marie «  salut du peuple romain  », dans le Centre «  Don Orione  », sur le «  Monte Mario  », à Rome. La statue, endommagée lors d’un orage en octobre 2009, a été restaurée et replacée sur son piédestal le 15 juin dernier.

Chers frères et sœurs,

Je voudrais tout d’abord vous saluer tous cordialement, vous qui êtes ici rassemblés pour l’événement significatif d’aujourd’hui. De cette colline a recommencé à veiller sur notre ville la majestueuse statue de la Vierge, qui fut abattue il y a quelques mois par la furie du vent. Je salue tout d’abord le cardinal-vicaire  Agostino Vallini et les évêques présents. J’adresse une pensée spéciale à don Flavio Peloso, réélu à la tête de l’Œuvre de don Orione, et je le remercie des paroles aimables qu’il a bien voulu m’adresser. J’étends ce salut aux religieux qui participent au 13e chapitre général, à ceux qui travaillent dans cette institution au service des jeunes et des personnes qui souffrent et à toute la famille spirituelle de Don Orione. J’adresse une pensée respectueuse au Maire de Rome, M. Gianni Alemanno – c’est aujourd’hui sa fête – : je désire lui exprimer par avance mes remerciements pour le concert que le Capitole m’offrira le soir du 29 juin ; il s’agit d’un geste qui témoigne de l’affection de toute la ville de Rome pour le Pape. Je salue également les autres autorités civiles et militaires. Je ne peux, enfin, que remercier de tout cœur ceux qui de différentes manières ont contribué à redonner à la statue de la Vierge sa splendeur originelle.

J’ai volontiers accueilli l’invitation de m’unir à vous pour rendre hommage à Marie « Salus populi romani », représentée dans cette merveilleuse statue si chère au peuple romain. Une statue qui rappelle des événements dramatiques et providentiels, écrits dans l’histoire et dans la conscience de la ville. En effet, celle-ci fut placée sur la colline du Monte Mario en 1953, pour répondre à un vœu populaire émis lors de la deuxième guerre mondiale, lorsque les hostilités et les armes faisaient craindre pour le destin de Rome. Des Œuvres romaines de Don Orione partit alors l’initiative de recueillir des signatures pour un vœu à la Vierge, auquel adhérèrent plus d’un million d’habitants. Le vénérable Pie XII recueillit la pieuse initiative de la population qui se confiait à Marie et le vœu fut prononcé le 4 juin 1944, devant l’image de la Vierge du Divin Amour. C’est précisément ce jour qu’eut lieu la libération pacifique de Rome. Chers amis de Rome, comment ne pas renouveler aujourd’hui aussi avec vous ce geste de dévotion à Marie « Salus populi romani » en bénissant cette belle statue ?

Les membres de la famille de Don Orione voulurent qu’elle soit grande et placée en hauteur, surplombant la ville, pour rendre hommage à l’éminente sainteté de la Mère de Dieu, qui, humble sur la terre, « a été exaltée au-dessus des chœurs des anges dans les royaumes célestes » comme le disait le Pape Grégoire VII (A Adélaïde de Hongrie), et pour avoir, en même temps, un signe de présence familière dans leur vie quotidienne. Que Marie, Mère de Dieu et notre Mère, soit toujours à la première place dans vos pensées et vos affections, singulier réconfort de vos âmes,  guide sûr de votre volonté et soutien de vos pas, douce inspiratrice de l’imitation de Jésus Christ. Que la « Petite Vierge » – comme les romains aiment l’appeler – dans le geste de regarder d’en-haut les lieux de la vie familiale, civile et religieuse de Rome, protège les familles, suscite des intentions de bien, suggère à tous les désirs du ciel. « Regarder le ciel, prier, et ensuite aller de l’avant avec courage et travailler ! Je vous salue Marie et allons-y ! » exhortait saint Luigi Orione.

Dans leur vœu à la Vierge, les Romains promirent non seulement la prière et la dévotion, mais ils s’engagèrent également dans des œuvres de charité. Quant aux membres de la famille de Don Orione, ils réalisèrent dans ce centre de Monte Mario, avant même la statue, un lieu d’accueil des petits mutilés et des orphelins. Le programme de saint Luigi Orione – « Seule la charité sauvera le monde » – connut ici une concrétisation significative et devint un signe d’espérance pour Rome, en même temps que la petite Vierge placée sur la colline. Chers frères et sœurs, héritiers spirituels du saint de la charité, Luigi Orione, le chapitre général qui vient de se conclure a eu pour thème cette expression chère à votre fondateur, « Seule la charité sauvera le monde ». Je bénis l’intention et les décisions qui ont été adoptées pour relancer ce dynamisme spirituel et apostolique qui doit toujours vous caractériser.

Don Orione vécut de manière lucide et passionnée la tâche de l’Eglise de vivre l’amour pour faire entrer dans le monde la lumière de Dieu (cf. Deus Caritas est, n. 39). Il a laissé cette mission à ses disciples comme chemin spirituel et apostolique, convaincu que « la charité ouvre les yeux à la foi et réchauffe les cœurs d’amour envers Dieu ». Chers fils de la Divine Providence, continuez à avancer dans ce sillage charismatique qu’il a commencé, car, comme il le disait, « la charité est la meilleure apologie de la foi catholique », « la charité entraîne, la charité anime, elle conduit à la foi et à l’espérance » (Verbali, 26.11.1930, p. 95). Les œuvres de charité, que ce soit comme des actes personnels ou comme des services pour les personnes plus faibles dans de grandes institutions, ne peuvent jamais se réduire à des gestes philanthropiques, mais elles doivent toujours rester des expressions tangibles de l’amour providentiel de Dieu. Pour ce faire – rappelle Don Orione – il faut être « pétris de la charité très douce de Notre Seigneur » (Ecrits 70, 231) à travers une vie spirituelle authentique et sainte. Ce n’est qu’ainsi qu’il est possible de passer des œuvres de la charité à la charité des œuvres, car – ajoute votre fondateur – « même les œuvres sans la charité de Dieu, qui les valorise devant lui, ne valent rien » (Aux psmc,  19.6.1920, p. 141).

Chers frères et sœurs, merci encore de votre invitation et de votre accueil. Que vous accompagne chaque jour la protection maternelle de Marie, que nous invoquons ensemble pour ceux qui travaillent dans ce Centre et pour toute la population romaine et, alors que j’assure chacun de mon souvenir dans la prière, je vous bénis tous avec affection.

Traduction : Zenit

bonne nuit

25 juin, 2010

bonne nuit dans commentaire à la Sacrée Écriture pour le jour courant fish1

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Syméon le Nouveau Théologien : « Jésus le toucha et lui dit : ‘ Je le veux ; sois purifié ‘ »

25 juin, 2010

du site:

http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20100625

Le vendredi de la 12e semaine du Temps Ordinaire : Mt 8,1-4
Commentaire du jour
Syméon le Nouveau Théologien (v. 949-1022), moine grec
Hymne 30 (trad. SC 174, p. 357)

« Jésus le toucha et lui dit : ‘ Je le veux ; sois purifié ‘ »

Avant que brille la lumière divine,
je ne me connaissais pas moi-même.
Me voyant alors dans les ténèbres et en prison,
enfermé dans un bourbier,
couvert de saleté, blessé, ma chair enflée…,
je suis tombé aux pieds de celui qui m’avait illuminé.

Et celui qui m’avait illuminé touche de ses mains
mes liens et mes blessures ;
là où touche sa main et où son doigt s’approche,
aussitôt tombent mes liens,
les blessures disparaissent, et toute saleté.
La souillure de ma chair disparaît…
si bien qu’il la rend semblable à sa main divine.
Merveille étrange : ma chair, mon âme et mon corps
participent à la gloire divine.

Dès que j’ai été purifié et débarrassé de mes liens,
le voici qui me tend une main divine,
il me retire du bourbier entièrement,
il m’embrasse, il se jette à mon cou,
il me couvre de baisers (Lc 15,20).
Et moi qui étais totalement épuisé
et qui avais perdu mes forces,
il me prend sur ses épaules (Lc 15,5),
et il m’emmène hors de mon enfer…
C’est la lumière qui m’emporte et me soutient ;
elle m’entraîne vers une grande lumière…
Il me donne à contempler par quel étrange remodelage
lui-même m’a repétri (Gn 2,7) et m’a arraché à la corruption.
Il m’a fait don d’une vie immortelle
et m’a revêtu d’une robe immatérielle et lumineuse
et m’a donné des sandales, un anneau et une couronne
incorruptibles et éternels (Lc 15,22).