TURQUIE : MEURTRE D’UN SAINT – Monseigneur Luigi PADOVESE
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TURQUIE : MEURTRE D’UN SAINT – Monseigneur Luigi PADOVESE
Turquie, Politique
Par Guerrière54 le 10/06/2010 à 22:36, vu 934 fois, 9
Selon l’agence de presse missionnaire AsiaNews, appartenant à l’Institut pontifical pour les missions étrangères, Mgr Luigi Padovese aurait reçu plusieurs coups de couteau de son chauffeur. Le prélat serait ensuite sorti de son domicile pour appeler à l’aide avant d’être décapité. Toujours selon les mêmes sources, l’homme, qui a reconnu le meurtre, aurait par la suite crié depuis le toit de la maison : « J’ai tué le grand Satan, Allah Akbar («Dieu est grand ») ». Des faits confirmés par des responsables chrétiens, contactés par La Croix, en Turquie.
«S’il est fou, il n’en est pas moins fin politique»
Il s’est sacrifié pour sauver le Pape.
LE MEURTRE « HALLAL » DU CHEF DE L’EGLISE CATHOLIQUE EN TURQUIE
Abbé Alain René Arbez
Mercredi 9 juin 2010 – 27 Sivan 5770
Officiellement, c’est un fou qui a « poignardé » Mgr Padovese, responsable de la communauté catholique en Turquie. Pour les médias turcs, ce n’est qu’une affaire privée, et ils ont même présenté Murat Altun comme un converti au christianisme, très ami avec le prélat. Ce qui incite à se poser des questions, c’est que cet assassinat a été perpétré à la veille du voyage du pape à Chypre, île de tradition grecque et chrétienne orthodoxe, dont la partie nord est illégalement annexée par la Turquie, situation sujette à controverses en raison de l’expulsion de milliers de familles chypriotes grecques.
Or, la réalité des faits de la scène de crime apparaît maintenant tout autre : Mgr Padovese a été égorgé, dans la plus pure tradition islamiste, ce qui signe le forfait et lui donne une autre tonalité, assez particulière au vu des événements du monde. Et le meurtrier de l’évêque est, selon l’archevêque de Smyrne qui connaît bien le chauffeur assassin, un musulman calme, absolument pas fou, qui n’a jamais eu besoin d’aide psychologique ! Il en déduit que quelqu’un s’est servi de lui pour exécuter ce geste et envoyer par-là même un message aux chrétiens.
Donc les médias turcs mais aussi occidentaux n’ont pas voulu montrer la gorge épiscopale, tranchée façon hallal. Cela rappelle sans doute trop d’autres éliminations d’infidèles au nom d’Allah. En février 2006, Andrea Santoro, un prêtre catholique se faisait tirer comme un lapin en descendant les marches de son église de Trébizonde. Le jeune turc qui l’avait ciblé avait là encore été considéré comme dérangé mentalement. Récemment à Strasbourg, un jeune musulman poignarde un juif portant kippa, il est déclaré souffrant de troubles psychiatriques…
En ce qui concerne la mort violente de l’évêque Padovese, la discrétion des médias a été assourdissante. Le peu qui a filtré a encore été édulcoré. C’est fou, les précautions que l’on prend avec cet islamisme agressif qui veut couper le souffle à la civilisation judéo-chrétienne… Est-ce déjà une forme d’anesthésie ?
Cet homme était un Saint, plein de bonté, de douceur, d’amour et de dévouement. Il ne méritait pas une mort aussi atroce, violente et douloureuse.
La TURQUIE est devenue une terre dangereuse pour les Chrétiens. Les églises y sont détruites, les Chrétiens maltraités et honnis. Et tout çà dans l’indifférence absolue des médias.
Les Européens croyaient avoir affaire à un État pauvre, désireux de se fondre dans l’Union européenne et de bénéficier de sa manne financière, comme en d’autres temps la Grèce, l’Espagne et le Portugal.
Ces dernières semaines, ils ont découvert un peuple «fier et sûr de lui», qui défie les Occidentaux en débattant avec le Brésil et l’Iran de l’avenir nucléaire de ce dernier (16 mai 2010) puis jette aux orties son amitié avec Israël et défie l’État hébreu en tentant de forcer le blocus de Gaza avec une flottille «humanitaire» (31 mai 2010).
Le 22 février 2010, l’a-t-on oublié ?, la justice turque a arrêté pas moins de cinquante officiers de haut rang. Ce coup de filet sans précédent a mis un point final à la guerre d’escarmouches que mène l’état-major laïciste contre le gouvernement islamiste du Premier ministre Recep Tayyip Erdogan (56 ans), depuis l’arrivée au pouvoir de celui-ci, le 11 mars 2003.
Ces événements prennent tout leur sens dès lors qu’on les rattache à l’Histoire longue de la Turquie (75 millions d’habitants sur 780.000 km2 en 2010, avec une densité comparable à la France).
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