Archive pour le 19 juin, 2010
Message du patriarche de Constantinople pour la Journée mondiale de l’environnement
19 juin, 2010du site:
http://www.zenit.org/article-24783?l=french
Bartholomée Ier invite à vivre sobrement pour sauver la planète
Message du patriarche de Constantinople pour la Journée mondiale de l’environnement
ROME, Vendredi 18 juin 2010 (ZENIT.org) – L’avidité des hommes et la course effrénée à la richesse par les nations les plus développées sont, au-delà de toute autre considération technique et scientifique, les principales causes de la destruction désormais inexorable du patrimoine naturel de la planète.
Ces paroles sont celles du patriarche œcuménique de Constantinople, Bartholomée I, toujours attentif à la sauvegarde de la création, dans un message à l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement, célébrée le 5 juin.
Le représentant orthodoxe, qui organise depuis 15 ans sur les cinq continents des symposiums multidisciplinaires sur le thème « Religion, science et environnement », n’a pas manqué de faire entendre sa voix durant cette journée consacrée à l’environnement, instituée par les Nations unies dans le sillage de la conférence de Stockholm sur l’environnement humain en 1972, qui a donné le jour à l’UNEP, le programme de l’ONU sur l’environnement.
Dans son message, à un moment où le Golfe du Mexique est aux prises avec une énorme catastrophe écologique, Bartholomée Ier examine les causes profondes de la contamination de la planète, relevant que celles-ci se cachent dans le cœur de l’homme et dans l’avarice des nations.
Il réaffirme par la même occasion son invitation à une conduite de vie placée sous le signe de la sobriété, donc sans ostentation de richesse ni superflu.
Pour Bartholomée I, les chrétiens sont appelés à vivre en « bons administrateurs » de la planète, en harmonie avec ce que demande Pierre dans un passage bien connu des Ecritures (1 Pierre, 4, 10).
« Les saints pères de notre Eglise, poursuit le patriarche orthodoxe, ont enseigné et vécu selon les paroles de saint Paul qui dit : « ‘On doit se contenter si on a de quoi se couvrir et de quoi manger (I Timothée, 6, 8), adhérant en même temps à la prière de Salomon: ‘Ne me donne ni pauvreté ni richesse ; Accorde-moi le pain qui m’est nécessaire’ (Proverbes, 30, 8) ».
Le patriarche conclut son message en racontant l’histoire d’un moine appelé Georges le Juste, relatée par les pères du désert du Sinaï, qui fut abordé un jour par huit Sarazins affamés en quête de nourriture mais auxquels il n’avait rien à donner, ne s’alimentant lui-même, pour survivre, que de chèvres sauvages crues dont l’amertume aurait tué un chameau ».
« Or, les voyant très affamés, il dit à l’un d’eux : ‘Prends ton arc et franchis cette montagne ; là tu trouveras un troupeau de chèvres sauvages. Tire sur l’une d’elles, celle que tu veux, mais n’essaie pas d’en tuer une autre’. Le Sarazin partit, et comme le lui avait dit le vieil homme, il tire et tue un des animaux. Mais quand il essaie de tirer sur un autre, son arc se brise. Il revient donc avec la viande et raconte l’histoire à ses amis ».
Nieves San Martín
Homélie dimanche 20 juin 2010
19 juin, 2010du site:
http://www.homelies.fr/homelie,12e.dimanche.du.temps.ordinaire,2819.html
12e dimanche du Temps Ordinaire
dimanche 20 juin 2010
Famille de saint Joseph Juin 2010
Homélie-Messe
« Celui qui veut marcher à ma suite » : le disciple est celui qui marche à la suite de son Maître afin de demeurer sans cesse avec lui. Le christianisme est donc essentiellement mise en route, cheminement, avancée, progression continue ; et comment pourrait-il en être autrement puisqu’il est la religion de l’amour conquérant ?
La liturgie de ce jour nous invite à retrouver ce dynamisme de la foi, qui est aux antipodes de l’image du christianisme véhiculée par la grande majorité des médias. A les entendre, l’Eglise serait l’institution la plus statique et réactionnaire que l’humanité aurait produite dans son évolution : une religion qui enferme ses fidèles dans des dogmes rigides, les étouffe dans un moralisme suranné, les tient prisonniers de la peur de l’enfer.
Inutile de chercher à démontrer combien cette description est caricaturale : la position est idéologique et ne se laisse pas infléchir par des arguments rationnels ; seul le témoignage d’une vie transformée peut faire la preuve du caractère mensonger de ces propos. Ne soyons ni étonnés, ni scandalisés devant la réaction du monde ; mais vérifions plutôt notre progression sur le chemin de la vérité et de la vie, sous la conduite de l’Esprit de Notre-Seigneur Jésus Christ.
Nous venons de l’entendre : la conversion constitue le moment fondateur du chemin de foi, la grâce initiale qui nous met en route vers Celui qui nous appelle. « En ce jour-là je répandrai sur la maison de David un esprit qui fera naître en eux bonté et supplication » (1ère lect.) : l’initiative vient du Seigneur ; lui seul peut nous ouvrir les yeux et nous permettre de les « lever avec foi, vers celui que nous avons transpercé ». Heureux « l’homme dont l’esprit est sans fraude » et qui dans la contemplation de la Croix, se laisse convaincre de péché. Heureux celui « qui ne cache pas ses torts, mais rend grâce au Seigneur en confessant ses péchés » (Ps 32 (31), 5). Oui « heureux est-il, car pour lui « une source jaillit, qui le lavera de ses souillures » (1ère lect.).
Cependant, le baptême ne consiste pas seulement dans la purification de la faute : « Vous tous que le baptême a unis au Christ, précise Saint Paul, vous avez revêtu le Christ » (2nd lect.). Le salut est aussi et surtout participation à la vie de celui qui est descendu dans notre mort pour nous en arracher définitivement et nous entraîner à sa suite. Cet exode, nous ne l’entreprenons pas seuls : « si vous appartenez au Christ, c’est vous qui êtes la descendance d’Abraham » (2ème lect.). Tous ceux qui ont cru en la promesse de Dieu, ne sont « plus qu’un dans la Christ Jésus » (Ibid.) ; en lui ils ont accès à « l’héritage que Dieu a promis à Abraham ».
Le Seigneur nous avertit cependant que la route de la Terre Promise n’est pas facile : « celui qui veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix chaque jour, et qu’il me suive ». Nous n’entrerons dans le Royaume qu’en crucifiant le vieil homme, c’est-à-dire cette part obscure de nous-mêmes qui divise et oppose les hommes : Juifs contre païens, esclaves contre hommes libres, hommes contre femmes (cf. 2nd lect.). L’Esprit de Dieu tout au contraire « fait naître en nous bonté et supplication » (1ère lect.). Lorsque saint Paul nous exhorte à « suivre fidèlement l’appel que nous avons reçu de Dieu », il résume cette vocation en quelques mots : « ayez beaucoup d’humilité, de douceur et de patience, supportez-vous les uns les autres avec amour » (Ep 4, 1-2). Collaborer avec l’Esprit à la réalisation de son œuvre de communion, exige de nous que nous renoncions à tout les obstacles que nous dressons pour nous protéger des autres, « car celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie pour moi – c’est-à-dire par amour pour l’unité du Corps total du Christ – la sauvera ».
« Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? » Jésus ne nous demande pas une définition de sa Personne, mais un témoignage de ce qu’il est « pour nous ». L’évangéliste précise que Notre Seigneur pose cette question après s’être écarté pour prier. En lisant la suite de la péricope, où Jésus annonce les souffrances, la mort et la résurrection du « Fils de l’homme », on devine qu’il s’est entretenu avec le Père de la Pâque qu’il s’apprête à vivre pour notre salut. Certes la réponse de Pierre – « le Messie de Dieu » – est juste, mais elle ne révèlera pleinement son sens qu’après la victoire de Jésus sur le péché et sur la mort ; alors seulement nous comprendrons que le Christ est venu « pour nous » sauver. Nous ne pourrons donc répondre à la question de Notre Seigneur qu’en faisant mémoire du chemin parcouru avec lui, et de son œuvre de libération dans nos vies ; libération de nos égoïsmes, de nos mensonges, de notre hypocrisie ; et ouverture à la vraie liberté, celle qui consiste à pouvoir aimer, c’est-à-dire à pouvoir perdre notre vie gratuitement au service des autres.
Voilà un témoignage qui fait mentir sans appel toutes les idéologies qui tentent de réduire le christianisme à un moralisme mortifère.
Père Joseph-Marie
bonne nuit
19 juin, 2010Catéchisme de l’Eglise Catholique : « Ne vous faites pas tant de souci pour votre vie »
19 juin, 2010du site:
http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20100619
Le samedi de la 11e semaine du Temps Ordinaire : Mt 6,24-34
Commentaire du jour
Catéchisme de l’Eglise Catholique
§ 302-305
« Ne vous faites pas tant de souci pour votre vie »
La création a sa bonté et sa perfection propres, mais elle n’est pas sortie tout achevée des mains du Créateur. Elle est créée dans un état de cheminement vers une perfection ultime encore à atteindre, à laquelle Dieu l’a destinée. Nous appelons divine providence les dispositions par lesquelles Dieu conduit sa création vers cette perfection…
Le témoignage de l’Écriture est unanime : la sollicitude de la divine providence est concrète et immédiate, elle prend soin de tout, des moindres petites choses jusqu’aux grands événements du monde et de l’histoire. Avec force, les livres saints affirment la souveraineté absolue de Dieu dans le cours des événements : « Notre Dieu, au ciel et sur la terre, tout ce qui lui plaît, il le fait » (Ps 115,3) ; et du Christ il est dit : « S’il ouvre, nul ne fermera, et s’il ferme, nul n’ouvrira » (Ap 3,7). « Il y a beaucoup de pensées dans le coeur de l’homme, seul le dessein de Dieu se réalisera » (Pr 19,21)…
Jésus demande un abandon filial à la providence du Père céleste qui prend soin des moindres besoins de ses enfants : « Ne vous inquiétez donc pas en disant : qu’allons-nous manger ? qu’allons-nous boire ?… Votre Père céleste sait que vous avez besoin de tout cela. Cherchez d’abord son Royaume et sa justice, et tout cela vous sera donné par surcroît ».