Archive pour le 15 juin, 2010

Four Scenes from the Passion, about 1520, Metropolitan Museum of Art, New York

15 juin, 2010

Four Scenes from the Passion, about 1520, Metropolitan Museum of Art, New York  dans image sacré et texte
http://www.casa-in-italia.com/artpx/flem/flem.htm

Et Dieu créa le père: La fête des Pères

15 juin, 2010

du site:

http://www.interbible.org/interBible/cithare/intuitions/2007/int_070612.htm

Et Dieu créa le père

La fête des Pères

    Quand Dieu décida de créer le père il fit d’abord une structure grande et robuste. Un ange alors s’approcha et lui demanda : « Mais quelle espèce rare de père est-ce cela? Si tu ne fais les bébés pas plus hauts que trois pommes, pourquoi leur donner un si grand papa? Il ne pourra pas jouer aux billes avec eux sans se mettre à genoux. Il ne pourra border la couverture de leur lit sans se plier en deux ni même les embrasser sans s’incliner profondément! » Dieu sourit et dit : « C’est vrai, mais si je les faisais aussi petits qu’un enfant, les enfants n’auraient personne vers qui élever leur regard! »

     Quand Dieu façonna les mains du père, il les fit assez grandes et musclées. L’ange secoua la tête et dit : « Mais… des mains aussi grandes ne pourront jamais ouvrir et fermer une épingle de sûreté, ni boutonner ou déboutonner les petits boutons et encore moins tresser de petites nattes ou sortir une écharde d’un doigt! »

     Dieu sourit et dit : « Je le sais, mais elles sont assez grandes pour pouvoir contenir tout ce qu’on peut trouver dans les poches d’un enfant et elles sont assez petites pour pouvoir serrer dans leur paume son délicat petit visage. »

     Dieu était en train de créer la plus grande paire de pieds qu’on n’ait jamais vue, quand l’ange éclata de rir e: « Ce n’est pas approprié! Tu crois vraiment que ces deux péniches seront assez lestes pour sauter promptement du lit dès que le bébé pleure dans la nuit? Tu crois qu’elles pourront se frayer un chemin à travers une nichée d’enfants qui jouent, sans en écraser l’un ou l’autre? »

     Dieu sourit et dit : « T’en fais pas! Ces pieds iront très bien. Tu verras: ils seront capables de tenir en équilibre un enfant qui veut jouer au petit cheval, ils pourront chasser les souris dans la maison de campagne ou arborer des chaussures que personne d’autre ne pourrait porter. »

     Dieu travailla toute la nuit, donnant au père peu de mots, mais une voix ferme parlant avec autorité, des yeux perspicaces qui voyaient tout, mais restaient pourtant calmes et tolérants. Et pour finir, après un bon moment de réflexion, Dieu ajouta une dernière touche : les larmes. Puis il se tourna vers l’ange et demanda : « Et maintenant, es-tu convaincu qu’un père peut aimer tout autant qu’une mère? »

Eglises d’Asie : La Pâque des catholiques du Pakistan

15 juin, 2010

du site:

http://www.zenit.org/article-23973?l=french

Eglises d’Asie : La Pâque des catholiques du Pakistan

Appel des évêques à témoigner du Ressuscité

ROME, Mercredi 31 mars 2010 (ZENIT.org) – Les catholiques du Pakistan se préparent aux fêtes de Pâques dans la crainte, mais leurs évêques les appellent à proclamer la Bonne Nouvelle, souligne aujourd’hui « Eglises d’Asie » (EDA), l’agence des Missions étrangères de Paris (MEP).

A Lahore, au Pendjab, les responsables de l’Eglise catholique locale ne cachent pas que le sentiment dominant parmi les fidèles est la peur. Ils ajoutent aussitôt que les appels qu’ils adressent aux fidèles consistent à ne pas craindre de proclamer la Bonne Nouvelle.

Ces derniers mois, les mauvaises nouvelles semblent s’être accumulées au Pakistan. Outre de fréquents attentats terroristes, chacun doit continuer à vivre alors que les coupures de courant électrique n’ont jamais été aussi importantes et que l’inflation rend les denrées de base inabordables pour les plus pauvres. L’incapacité du pouvoir politique à juguler l’action des militants islamistes témoigne de son impuissance. Dans ce contexte, la toute petite minorité chrétienne n’est pas épargnée. Outre des actions terroristes directement dirigées contre elle, elle a à déplorer le fait que la plupart de ses membres, qui appartiennent aux couches socialement les plus défavorisées du pays, sont victimes d’une double discrimination, sociale et religieuse.

Pourtant, dans ce contexte plutôt sombre, les évêques de l’archidiocèse catholique de Lahore veulent garder espoir. Pour son message de Pâques, publié dans le journal diocésain, l’archevêque, Mgr Lawrence J. Saldanha, a choisi le titre : « La lumière dans l’obscurité ». « Nous vivons une période sombre et difficile. Les gens ont peur et craignent les attentats-suicide (…). La fête de Pâques nous apporte un message d’espérance et de joie en dépit des circonstances difficiles qui sont les nôtres. Par la résurrection du Christ d’entre les morts, nous célébrons la victoire de la lumière sur les ténèbres, de la vie sur la mort et de l’espérance sur le désespoir », écrit l’archevêque.

Dans les colonnes du Catholic Naqeeb, le bimensuel en ourdou de l’archidiocèse de Lahore, Mgr Sebastian Shah, évêque auxiliaire, note que les fidèles « ne se sentent plus en sécurité chez eux, que ce soit dans leur maison ou dans leur quartier, du fait de la hausse du coût de la vie, du chômage, des attaques-suicide et de la pénurie de produits de base ». L’évêque continue en appelant les chrétiens à devenir « des porteurs de la Bonne Nouvelle » auprès de leurs frères non chrétiens, eux aussi rendus tristes, déprimés ou terrorisés par l’état du pays. « Quelles que soient les circonstances, gardez foi en Dieu et défendez la primauté de la vie dans une société tentée par le désespoir. »

Interrogé par l’agence Ucanews (1), le P. Andrew Nisari, vicaire général de Lahore, ajoute que les préparatifs de Pâques vont bon train. Il précise que les fidèles sont particulièrement assidus aux chemins de croix dans les églises chaque vendredi. Quant aux célébrations de la Semaine Sainte elles-mêmes, elles seront menées avec autant de solennité que les années précédentes mais dans la discrétion. Les grandes processions des années passées sont désormais oubliées et ont fait place à des célébrations cantonnées dans l’espace des églises. En outre, l’accès aux lieux de culte est doublement filtré, par les forces de sécurité gouvernementales puis par le service d’ordre du diocèse.

(1)           Ucanews, 30 mars 2010.

© Les dépêches d’Eglises d’Asie peuvent être reproduites, intégralement comme partiellement, à la seule condition de citer la source.

bonne nuit

15 juin, 2010

bonne nuit dans image bon nuit, jour, dimanche etc. thalictrum_aquilegiifolium_248

French Meadow-rue

http://www.floralimages.co.uk/index2.htm

Grégoire de Narek: « Afin d’être vraiment les enfants de votre Père…, car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons »

15 juin, 2010

du site:

http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20100615

Le mardi de la 11e semaine du Temps Ordinaire : Mt 5,43-48
Commentaire du jour
Grégoire de Narek (v. 944-v. 1010), moine et poète arménien
Livre de prières, n°74 (trad. SC 78, p. 389)

« Afin d’être vraiment les enfants de votre Père…, car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons »

Nombreuses sont mes dettes et dépassant tout chiffre,
cependant elles ne sont pas si étonnantes que ta miséricorde.
Multiples sont mes péchés,
mais ils sont toujours moindres, comparés à ton pardon…
Que pourra faire un peu de ténèbres
à ta lumière divine ?
Comment une petite obscurité peut-elle rivaliser
avec tes rayons, toi qui es grand !
Comment la concupiscence de mon corps fragile
pourra-t-elle être mise en balance
avec la Passion de ta croix ?
Que peuvent paraître aux yeux de ta bonté, ô Tout-Puissant,
les péchés de tout l’univers ?
Voici qu’ils sont…comme une bulle d’eau
qui par la chute de ta pluie abondante,
disparaît aussitôt…

C’est toi qui donnes le soleil
aux méchants et aux bons,
et fais pleuvoir pour tous deux indistinctement.
Pour les uns la paix est grande à cause de l’attente de la récompense ;…
mais à ceux qui ont préféré la terre,
tu pardonnes par miséricorde :
tu leur donnes aussi un remède de vie avec les premiers ;
tu attends toujours leur retour à toi.