Archive pour le 10 juin, 2010

Sacré Coeur de Jesus

10 juin, 2010

Sacré Coeur de Jesus dans images sacrée

http://www.santiebeati.it/

Prières au Sacré-Coeur de Jésus

10 juin, 2010

du site:

http://www.spiritualite-chretienne.com/s_coeur/priere_a.html

Prières au Sacré-Coeur de Jésus

Prière de Nicolas de Montmorency (v.1556-1617)

La première partie de cette prière est empruntée à sainte Mechtilde, l’ensemble provenant d’un manuscrit bénédictin du XV° siècle.

Je loue, je bénis, je glorifie et salue votre très doux et très bénin Cœur, ô Jésus-Christ, mon fidèle ami, vous rendant grâces pour la fidèle garde dont vous m’avez entouré pendant cette nuit, et pour la paternelle et immense bonté avec laquelle, parmi tant d’autres, vous me supportez encore et me conservez, moi, le plus misérable de tous les pécheurs, et même me visitez quelquefois par l’inspiration de vos grâces. Et maintenant, je vous en prie, ô unique ami, par la vertu de votre divin Cœur, purifiez-moi, votre suppliant, de toute souillure ; daignez aussi me garder miséricordieusement de tout danger, et m’accorder la grâce de persévérer fidèlement et heureusement jusqu’à la fin de ma vie dans votre saint service et votre amour.
O Cœur très doux de Jésus, où se trouve tout bien, organe de la toujours adorable Trinité, à vous je me confie, en vous je me remets tout entier, en vous je jette toute sollicitude, tout ce qui me pèse ; à vous je m’offre humblement pour être purifié des souillures de mes péchés ; à vous je m’en remets en toute confiance pour que vous suppléiez à toutes mes propres insuffisances. En vous est tout mon espoir et ma consolation, en vous mon repos et ma demeure. Qu’il coule, qu’il coule par vous sur moi une gouttelette de sang du côté ouvert de mon Seigneur Jésus, pour effacer toutes mes souillures, et pour enflammer mon cœur du divin amour. O Cœur de Jésus, Cœur tout amour, soyez pour moi le refuge dans la tentation, la consolation dans la peine, l’abri dans la mort ; que je me repose et que je m’endorme en vous, jusqu’à ce que je goûte et je sente combien suave est Jésus, l’époux de l’âme qui aime, le Dieu béni par dessus tout à jamais. Amen.

Prière extraite du recueil Diurnale pietatis (recueil de prières), Anvers, 1616.

LE SACRÉ-COEUR DE JESUS – (S)

10 juin, 2010

beaucoup de texte sur le site, du site:

http://www.spiritualite-chretienne.com/s_coeur/intro.html

LE SACRÉ-COEUR DE JESUS – (S)

Introduction

« Je souhaite vivement que l’on continue à diffuser avec persévérance le véritable culte du Cœur du Christ et que l’on s’efforce de trouver les moyens les plus aptes à sa présentation et à son application afin que l’homme d’aujourd’hui – avec la mentalité et la sensibilité qui lui sont propres – découvre en lui la véritable réponse à ses interrogations »

Jean-Paul II, 5 octobre 1986

A l’occasion de recherches entreprises pour mieux comprendre l’origine et le développement de la dévotion rendue au Sacré-Cœur, nous avons été frappé par l’immense travail théologique et historique accompli sur ce sujet depuis bientôt deux siècles par de nombreux religieux (essentiellement Jésuites) et ecclésiastiques – le premier théologien à s’être penché sur cette question étant reconnu pour être le Père Jean Perrone S.J. (1794-1846), dans son ouvrage De Verbo incarnato.
Mais il manquait, nous a-t-il semblé, une vue d’ensemble, qui aurait permis de mieux situer la formidable percée de cette dévotion dans l’histoire de notre pays – qui en a été le berceau – et dans l’histoire de l’Eglise – qui en est aujourd’hui son plus fidèle soutien. Une frise chronologique en quelque sorte, comparable à celles que l’on peut dérouler de nos jours grâce aux encyclopédies informatisées, et sur laquelle le lecteur aurait eu la possibilité de consulter en parallèle non seulement l’ensemble des événements essentiels qui ont forgé le ciment de ce culte, mais également les étapes les plus marquantes de l’histoire de la France et de l’Eglise. C’est cette lacune que nous avons souhaité combler.

En nous attaquant à cette entreprise, nous nous sommes rapidement heurté à deux difficultés.
La première concerne essentiellement le premier millénaire, mais aussi la première moitié du second. Les dates des événements relatifs à l’histoire de la chrétienté en France et dans le monde pour cette période sont peu ou pas connues, et prêtent souvent à discussion. Seuls peuvent être mis en valeur les hommes et les femmes eux-mêmes qui ont œuvré pour répandre la Bonne Nouvelle, sans qu’il soit toujours possible de situer avec précision les moments clés de leur vie.
La deuxième difficulté concerne la deuxième moitié de ce deuxième millénaire. A l’opposé du premier, il y a là abondance de faits, d’événements datés avec précision, et cette abondance aurait pu nuire à la clarté de l’ensemble. Il a fallu choisir, opérer un tri. Hormis les dates clés concernant la dévotion au Sacré-Cœur pour lesquelles nous avons visé l’exhaustivité, nous avons donc placé ici les repères qui nous semblaient être les plus importants ou les plus caractéristiques de l’histoire politique et religieuse de la France, espérant en cela offrir une vision la plus globale possible de l’enracinement et de l’expansion de cette dévotion.

Compte tenu de ce qui précède, nous avons opté pour une division de cet ouvrage en trois parties principales :
- La première couvre le premier millénaire, et la première moitié du second, les auteurs qui se sont tournés vers le Cœur de Jésus étant regroupés, autant que faire se peut, par famille religieuse, accompagnés de courts extraits de leurs œuvres. Il était impossible ici de les citer tous, mais les noms que nous avons retenus donneront un aperçu assez large du regard porté vers le divin Cœur au cours de ces premiers siècles. Nous avons prolongé cette première partie jusqu’à nos jours, sous la forme d’un résumé qui prépare à la lecture du chapitre suivant.
- La seconde partie commence à l’an mille, et se présente sous la forme d’une chronologie qui permet de situer tous les événements et textes essentiels relatifs à la dévotion, et ceci jusqu’au XX° siècle. Pour ne pas faire doublon avec la première partie, seuls les auteurs les plus importants ou les plus connus ont été mentionnés ici concernant la période 1000-1700. Par ailleurs, les événements qui auraient alourdis inutilement cette chronologie ont été placés en plusieurs Annexes, selon le thème abordé : l’histoire de la Compagnie de Jésus, de Port-Royal, les événements relatifs à la Révolution française, etc..
- enfin la troisième partie contient toutes les biographies des auteurs dont les noms figurent en caractère gras dans les deux premières parties.

Nous avons joint en fin de volume un grand nombre de prières et de cantiques écrits sur ce thème au cours des derniers siècles, ainsi que la liste des Confréries et Associations qui ont été créées relatives au divin Cœur. Enfin, le lecteur trouvera quelques pages consacrées aux premières représentations imagées du Sacré Cœur à l’époque de Marguerite-Marie Alacoque, ainsi qu’une bibliographie qui lui permettra de poursuivre ses recherches en d’autres volumes traitant de ce sujet. Pour ce qui est de notre travail, un index alphabétique facilitera l’accès direct à tel ou tel auteur, présenté dans le recueil.

On l’aura compris, il ne s’agit donc ni d’une étude théologique, ni d’une nouvelle approche doctrinale de la dévotion au Cœur du Christ. Nous avons rassemblé, sous une forme qui se veut la plus lisible possible, les données scripturaires, événementielles et textuelles qui permettront à chacun de situer cette dévotion dans l’histoire du christianisme de notre pays.

« L’autorité ecclésiastique […] attribue au culte du Cœur Sacré une place très particulière dans la vie spirituelle de ses fils, et dépassant de loin tout caractère accidentel. Personne ne peut la comparer à une dévotion quelconque née des besoins particuliers d’une époque et destinée à s’étioler et à disparaître comme une fleur éphémère… Cette dévotion est indispensable à l’épanouissement spirituel des âmes, précisément parce qu’elle est liée et engagée dans les faits rédempteurs les plus fondamentaux et dans les dogmes. »
G. de Gier, in Rapports du Congrès sur le Sacré-Cœur (Tilburg, 3-5 juin 1955), publiés sous la direction de J. Nouwens, M.S.C., Tilburg (Hollande), Edit. Missionnaires du Sacré-Cœur, s.d. (1957).

Et comme le rappelait tout récemment le pape Benoît XVI, à l’occasion du premier Angélus du mois de juin 2008 :

« Chaque personne a besoin d’un « centre » dans sa propre vie, d’une source de vérité et de bonté où puiser dans différentes situations et dans la fatigue du quotidien. Chacun d’entre nous, lorsqu’il s’arrête en silence, a besoin de sentir non seulement le battement de son cœur, mais, plus en profondeur, les battements d’une présence fiable, perceptible avec les sens de la foi et toutefois beaucoup plus réelle : la présence du Christ, le cœur du monde. J’invite par conséquent chacun à renouveler tout le long du mois de juin sa dévotion au Cœur du Christ, en valorisant aussi la prière traditionnelle d’offre de la journée et tenant présentes les intentions que j’ai proposées à toute l’Église. »

Puissent les pages qui suivent vous faire découvrir ou redécouvrir cette présence bien réelle, au cœur de votre vie, pèlerins cheminant avec Celui qui a dit « Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie » !

11 juin – Saint Barnabé

10 juin, 2010

du site:

http://missel.free.fr/Sanctoral/06/11.php

11 juin – Saint Barnabé

Biographie

Barnabé était un juif de la tribu de Lévi, né dans l’île de Chypre où une importante colonie juive s’était installée à l’époque d’Alexandre le Grand. Il reçut dans sa jeunesse une culture hellénique. Il vint à Jérusalem et fit partie de la première communauté chrétienne : « Joseph, surnommé par les apôtres Barnabé – ce qui veut dire fils de consolation – lévite originaire de Chypre, possédait un champ ; il le vendit, apporta l’argent et le déposa au pied des apôtres » (Actes des Apôtres IV 36-37). Dès lors, tout au long de ses courses apostoliques, il vécut du travail de ses mains, comme le dit saint Paul dans sa première lettre aux Corinthiens (IX 6).

Certaines traditions affirment que Barnabé étudia la torah à l’école de Gamaliel, à Tarse où il rencontra Saul qui devint saint Paul. Toujours est-il que c’est Barnabé qui présenta Paul à Jérusalem : « Barnabé l’ayant pris avec lui, le mena aux apôtres et leur raconta comment, sur le chemin, Saul avait vu le Seigneur qui lui avait parlé et avec quel courage il avait à Damas prêché le nom de Jésus » (Actes des Apôtres IX 27).

Les apôtres envoyèrent Barnabé à Antioche où il fit venir Paul. Ensuite, ils furent envoyés ensemble à Chypre puis en Galatie méridionale (Pergé, Antioche de Pisidie, Iconium, Lystres, Derbé) d’où ils revinrent à Antioche. Ils furent encore ensemble au concile de Jérusalem dont, avec Jude-Barsabbas et Silas, ils portèrent les décisions à Antioche. Alors que Paul partait avec Silas pour son second voyage, Barnabé, accompagné de Jean-Marc, retournait à Chypre où, d’après les traditions il mourut martyr.

bonne nuit

10 juin, 2010

bonne nuit dans images sacrée mushroom_fungus_06

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Saint Césaire d’Arles : « Va d’abord te réconcilier avec ton frère »

10 juin, 2010

du site:

http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20100610

Le jeudi de la 10e semaine du Temps Ordinaire : Mt 5,20-26
Commentaire du jour
Saint Césaire d’Arles (470-543), moine et évêque

« Va d’abord te réconcilier avec ton frère »

      Vous savez ce que nous dirons à Dieu dans la prière, avant d’en arriver à la communion : « Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. » Préparez-vous intérieurement à pardonner, car ces paroles, vous allez les rencontrer dans la prière. Comment allez-vous les dire ? Peut-être ne les direz-vous pas ? Finalement, telle est bien ma question : direz-vous ces paroles, oui ou non? Tu détestes ton frère, et tu prononces : « Pardonne-nous comme nous pardonnons. » J’évite ces mots, diras-tu. Mais alors, est-ce que tu pries ? Faites bien attention, mes frères. Dans un instant, vous allez prier ; pardonnez de tout votre cœ ur!

        Tu veux, toi, faire un procès à ton ennemi ? Fais d’abord le procès de ton cœur. Dis à ce cœur : « cesse de haïr »… Mais alors, comme tu ne veux pas pardonner, ton âme s’attriste quand tu lui dis : « cesse de haïr ». Eh bien, réponds-lui : « Pourquoi es-tu triste, mon âme ? et pourquoi me troubles-tu ? Espère en Dieu » (Ps 41,6). Tu es mal à l’aise, tu soupires, ton mal te blesse, tu n’arrives pas à te débarrasser de la haine. Espère en Dieu, c’est le médecin. Il a été pendu pour toi sur la croix, sans en venir encore à la vengeance. Et toi, c’est ta vengeance que tu cherches, car tel est bien le sens de ta rancœur. Regarde ton Dieu sur sa croix : c’est pour toi qu’il souffre, pour que son sang devienne ton remède. Tu veux te venger ? Regarde le Christ pendu, écoute-le prier : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font » (Lc 23,34).