Archive pour le 9 juin, 2010

La vierge Marie coud assistée par trois anges

9 juin, 2010

La vierge Marie coud assistée par trois anges dans images sacrée

http://www.santiebeati.it/

Frère Stéphane Nehmé, prochain bienheureux libanais

9 juin, 2010

du site:

http://www.zenit.org/article-24693?l=french

Frère Stéphane Nehmé, prochain bienheureux libanais

Il sera béatifié le 27 juin à Kfifan, au Liban

ROME, Mardi 8 juin 2010 (ZENIT.org) – Le vénérable Stéphane (au siècle Youssef) Nehmé, religieux profès de l’ordre libanais des maronites, sera béatifié le 27 juin au Liban, à Kfifan, lors d’une célébration présidée au nom du pape par Mgr Angelo Amato, S.D.B., préfet de la congrégation pour les causes des saints (cf. Zenit du 8 juin).

Fr. Stéphane était un homme de prière et un « disciple de la terre », cette terre qui était pour lui « école de sainteté » et « source de spiritualité ».
Il est né en mars 1889, dans le village de Léhféd-Jbeil, cadet d’une famille de sept enfants. Il fréquenta l’école Notre-Dame des Grâces dirigée par l’ordre libanais maronite, où il apprit à lire et à écrire.

On raconte qu’un jour Youssef, qui se trouvait dans les champs en train de faire paître les animaux de la ferme paternelle, vit un petit blaireau entrer dans une grotte souterraine. Ayant remarqué la présence de traces d’eau, il commença et creuser et vit l’eau jaillir du fond de la grotte, jusqu’à former une source. Aujourd’hui cette source est connue de tous comme la « source du blaireau ».

En 1905, deux ans après la mort de son père, il entra au noviciat de l’Ordre libanais maronite, au monastère saints Cyprien et Justine de Kfifan; le 23 août 1907 il prononça ses vœux de moine, prenant le nom de Stéphane, nom du saint patron de son village natal.

En Frère convers, Estephan passa sa vie dans divers monastères de l’Ordre, travaillant dans les champs et les jardins, et se consacrant à divers travaux de menuiserie et de construction. Toujours et partout il savait transmettre à ses frères la Bonne Nouvelle, grâce à une vie intense de prière, fidèle aux constitutions et à la spiritualité de l’Ordre.

Son esprit généreux, sa prudence de jugement, sa compassion pour les difficultés des autres, lui valurent le respect et l’amour de ses collaborateurs.

Dans la spiritualité de Fr. Stéphane émerge la conscience de la présence constante du Seigneur à chaque instant de sa vie, qu’il résumait lui-même en répétant souvent : « Dieu me voit ».

Dans les adversités de la première guerre mondiale, il sut porter la croix, renonçant à lui-même et suivant le Maître avec confiance et courage ; toute sa vie peut se définir un grand acte d’amour, un don total de tout son être à Dieu et un pèlerinage ininterrompu vers le ciel.

Il mourut le 30 août 1938, à l’âge de 49 ans et fut enterré au monastère de Kfifan, où son corps est resté intact.

Le pape Benoît XVI a reconnu ses vertus héroïques le 17 décembre 2007.

Après les saints Charbel, Rafqa et Nimatullah, c’est le quatrième fils de l’Ordre libanais maronite à être proclamé bienheureux.

Les béatitudes sont un auto-portrait de Jésus, selon le card. Barbarin

9 juin, 2010

du site:

http://www.cardinalrating.com/cardinal_9__article_9064.htm

Les béatitudes sont un auto-portrait de Jésus, selon le card. Barbarin
Jul 30, 2009

Pèlerinage des étudiants français en Terre Sainte

ROME, Dimanche 26 juillet 2009 (ZENIT.org) – Vendredi dernier a eu lieu la première célébration commune du pèlerinage des étudiants français en Terre Sainte : une liturgie de la Parole célébrée sur les bords du lac de Tibériade, au coucher du soleil, avec une catéchèse du cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon.

La seconde étape pour les étudiants dans leur cheminement du désert à Jérusalem leur proposait en effet de s’arrêter au bord du Lac de Tibériade, pour réfléchir autour du thème : « venez à moi, vous tous qui avez soif ». En accueillant les étudiants, le cardinal Barbarin les a invités à prier en communion avec leurs frères pèlerins malades. En effet, une petite épidémie de salmonelles a frappé le groupe des pèlerins, mais elle est désormais sous contrôle.

Puis le cardinal a évoqué le lieu particulier où se déroulait la célébration (le lac de Tibériade), rappelant que le Christ et les premiers disciples avaient vécu ici. C’est d’ailleurs ces évocations qui ont illustré les premiers tableaux d’un récit évangélique mis en scène. Jésus Christ arrivant au bord du lac, rencontrant Pierre, mais aussi la samaritaine, Zachée, l’aveugle de Jéricho, sont autant de figures et de scènes bibliques qui ont introduit la lecture du texte de la pêche miraculeuse (Lc 5,1-11). A la fin de cette lecture, un temps de médiation guidée a été proposé, pour permettre d’intérioriser cette parole.

Face à la rive ouest du lac, où la ville de Tibériade et d’autres lieux étaient visibles, c’est l’évangile des Béatitudes (Mt 5,1-11) qui a été proclamé aux jeunes rassemblés sur la plage. Le cardinal Barbarin a alors donné une catéchèse sur ce thème, indiquant que ce texte était « l’auto-portrait de Jésus », ou encore « le trésor de l’évangile ». Il a commencé par poser la question de la clé pour comprendre tout l’évangile, « tout ce qui s’est passé au bord de ce lac, (…) tout ce qu’il [Jésus] a fait par ici ». Cette clé, c’est, selon lui, les Béatitudes, qui sont comme « la perle que l’on trouve dans le champ de l’évangile ». En effet, selon le prélat, « Jésus explique lui-même ce qu’il fait » tout au long de l’évangile. Et dans la foulée, il a invité les jeunes à apprendre les béatitudes par coeur.

Le cardinal Barbarin a mis les béatitudes en parallèle avec les sept dernières paroles du Christ, telles que les rapporte l’évangile de St Jean, invitant là encore les jeunes à se les approprier. Pour le primat des Gaules, les béatitudes sont « le porche d’entrée dans l’Evangile » tandis que les sept dernières paroles du Christ sont « le porche d’entrée dans le royaume ». Et de citer l’exemple de Jésus en croix, qui parle au bon larron et ne le considère pas en condamné à mort, comme le font les hommes, mais qui voit Dieu lui ouvrir les portes du Royaume ; ce qui, selon l’évêque de Lyon, rappelle la sixième béatitude : « Heureux les coeurs purs, il verront Dieu ».

Dans une seconde partie de sa catéchèse, le cardinal a décrit les béatitudes comme un « phare extraordinaire » de toute la Révélation. « Avec les béatitudes, puisque ça vient de Jésus qui est le coeur de la Révélation, vous avez une porte d’entrée dans toute la bible » a-t-il expliqué. Elles « décrivent le visage de Jésus », aidant à comprendre pourquoi il agit, ce qu’il fait. Jésus est celui qui applique toutes les béatitudes : avec la femme adultère, il est miséricordieux,… Partant dans une véritable exhortation, il a élargi le contexte : Pierre, qui renie Jésus et pleure en se rendant compte de son péché est, selon le cardinal Barbarin, un vrai coeur pur. Et le cardinal a élargi encore le champ d’application aux saints : saint François d’Assise était un vrai pauvre, Mère Térésa miséricordieuse, et en sainte Thérèse de l’enfant Jésus, dont il disait affectueusement qu’elle était « un peu folle celle là » parce qu’elle « voulait être tout », on trouve la 4ème béatitude, car elle est « affamée et assoiffée de la justice pour le monde entier ». Aujourd’hui encore, selon l’archevêque de Lyon, « les béatitudes éclairent la vie de l’Eglise », car elles sont vécues par de nombreux témoins.

Dans une dernière partie de sa catéchèse, le cardinal a voulu s’inspirer de la manière orientale de recevoir le texte d’évangile qu’il venait de commenter. Les orthodoxes chantent en effet le refrain « dans ton royaume, souviens toi de nous » entre les béatitudes, ce qui est, selon le cardinal Barbarin, « la bonne manière, la bonne attitude pour comprendre les béatitudes », car ainsi on se met « à la place du criminel ». Cette « attitude spirituelle » provoque le cadeau de Dieu qui nous offre sa grâce. « Essayez d’avoir assez de science pour savoir quelle est la grâce qui vous a été faite. Une découverte qui se fait dans le silence pour le cardinal Barbarin, et une découverte qui engage car elle implique pour les chrétiens de partager cette grâce : « votre grâce, c’est votre mission (…) c’est dans les béatitudes qu’on trouve sa vocation », a-t-il conclu.

Après les prières universelles, les prénoms des participants ont été scandés, comme en une longue litanie, et durant ce temps les pèlerins étaient invités à aller voir l’un des évêques présents pour se voir remettre une image représentant le Christ en Gloire avec le texte « Confiance, lève-toi, il t’appelle ! ». Pour les jeunes présents, comme le déclare Christelle, c’était un temps d’émotion intense : « on sent depuis le début de la célébration que l’Esprit Saint est là… Nous sommes tous émus, chacun à notre façon, et en entendant notre prénom, nous sentons encore plus l’Esprit Saint en nous ». Franck déclare quant à lui ressentir « un appel », et il poursuit en disant : « je ne savais pas que j’allais vivre ça en venant en Terre Sainte… Je suis fier d’être catholique ».

C’est avec le chant thème du pèlerinage, « Allons à la source, Jésus nous appelle » que la célébration s’est achevée. « C’est une belle célébration, j’ai aimé les chants et l’ambiance. Le cardinal m’a fait réfléchir sur le fait qu’il fallait qu’on s’approprie ce texte, qu’il fallait qu’on choisisse une béatitude pour nous même », déclarait Sixtine, étudiante en école de commerce dans la région parisienne, à l’issue de cette veillée de prière. Une liturgie qui s’est conclue par le partage d’un dîner festif entre les pèlerins, mais qui laissera des traces chez les jeunes, comme Claire, jeune étudiante de 18 ans, qui se déclare « surprise, parce que les béatitudes, j’en avais très peu entendu parler, et apparemment c’est le fondement de la foi, ce qui peut permettre de comprendre et de répondre à beaucoup de nos questions, donc à partir d’aujourd’hui je vais m’y pencher sérieusement pour essayer de percer quelques mystères auxquels je n’ai pas encore de réponse ».

3 juin – PAPE JEAN XXIII (mf)

9 juin, 2010

du site:

http://pagesperso-orange.fr/eglise-sainte-marie/PAPE%20JEAN%20XXIII.htm

3 juin – PAPE JEAN XXIII (mf)

Jean XXIII fut un grand personnage du XXe  siècle.  Angelo Giuseppe Roncalli est né le 25 novembre 1881 à Sotto il Monte près de Bergame.  À 23 ans, après avoir effectué son service militaire et après avoir obtenu son doctorat en théologie, il est ordonné prêtre et célèbre sa première messe.  Il devient le secrétaire de Mgr Rodini en 1905.  À la mort de celui-ci, Angelo écrit la biographie de ce grand maître si attachant pour lui.  Il fut ensuite professeur d’histoire de l’Église au Séminaire de Bergame.  En 1914, la guerre menaçait l’Italie et Angelo du retourner à son poste de sergent.  Il travailla comme aumônier des hôpitaux militaires de Bergame.  Nommé archevêque, en 1925, il est envoyé en Bulgarie en qualité de visiteur apostolique.  En 1934, il est transféré en Turquie avec le statut de Délégué de Turquie et de Grèce.  Et en 1944, son poste de Nonce à Paris, à titre de représentant du pape auprès d’un gouvernement étranger, est considéré comme la nonciature la plus importante et la plus haute.  Quelques années passèrent et Mgr Roncalli fut nommé cardinal et patriarche de Venise.  Enfin, il fut élu pape, à 77 ans, à la mort de Pie XII.  Il prit le nom de Jean XXIII.

Sa principale action en tant que pape reste la convocation du concile Vatican II.  Par « l’aggiornamento », c’est-à-dire une profonde remise à jour des enseignements, de la discipline et de l’organisation de l’Église, il provoque un renouveau sans précédent à la vie religieuse.  Très préoccupé par les problèmes internationaux, il écrit sept encycliques, dont « Pacem in Terris ».  Jean XXIII a manifesté une grande ouverture d’esprit notamment par ses communications avec l’Église orthodoxe, les responsables protestants, le concile mondial des Églises et les judéo-chrétiens.

Personnage marquant du XXe siècle, Jean XXIII rendit l’âme le 30 juin 1963 au Vatican à l’âge de 82 ans.  Encore aujourd’hui, on se souvient de lui pour son légendaire sourire.

Julie Couture-Tétreault

bonne nuit

9 juin, 2010

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http://www.bigfoto.com/miscellaneous/photos-11/index.htm

Catéchisme de l’Eglise catholique : L’accomplissement de la Loi

9 juin, 2010

du site:

http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20100609

Le mercredi de la 10e semaine du Temps Ordinaire : Mt 5,17-19
Commentaire du jour
Catéchisme de l’Eglise catholique
§ 577-581

L’accomplissement de la Loi

      Jésus a fait une mise en garde solennelle au début du Sermon sur la Montagne où il a présenté la Loi donnée par Dieu au Sinaï lors de la première alliance à la lumière de la grâce de la Nouvelle Alliance : « N’allez pas croire que je sois venu abolir la Loi ou les prophètes : je ne suis pas venu abolir mais accomplir »…

      Jésus, le Messie d’Israël, le plus grand donc dans le Royaume des cieux, se devait d’accomplir la Loi en l’exécutant dans son intégralité jusque dans ses moindres préceptes selon ses propres paroles. Il est même le seul à avoir pu le faire parfaitement… L’accomplissement parfait de la Loi ne pouvait être l’oeuvre que du divin Législateur né sujet de la Loi (Ga 4,4) en la personne du Fils. En Jésus, la Loi n’apparaît plus gravée sur des tables de pierre mais « au fond du coeur » (Jr 31,33) du Serviteur qui, parce qu’il « apporte fidèlement le droit » (Is 42,3) est devenu « l’alliance du peuple » (Is 42,6). Jésus accomplit la Loi jusqu’à prendre sur lui « la malédiction de la Loi » (Ga 3,13) encourue par ceux qui ne « pratiquent pas tous les préceptes de la Loi » (Ga 3,10) car « la mort du Christ a eu lieu pour racheter les transgressions de la première alliance » (He 9,15)…

      Jésus « enseignait comme quelqu’un qui a autorité et non pas comme les scribes » (Mt 7,29). En lui, c’est la même Parole de Dieu qui avait retenti au Sinaï pour donner à Moise la Loi écrite et qui se fait entendre de nouveau sur la montagne des Béatitudes. Elle n’abolit pas la Loi mais l’accomplit en fournissant de manière divine son interprétation ultime : « Vous avez appris qu’il a été dit aux ancêtres,… moi je vous dis » (Mt 5,33-34). Avec cette même autorité divine, il désavoue certaines « traditions humaines » des Pharisiens qui « annulent la Parole de Dieu. » (Mc 7,8.13)